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Phebus
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Pour les aficionados de Melville et de Guerne, la traduction que ce dernier a donnée de Moby Dick (en 1954 aux éditions du Sagittaire) est un monument indépassable : le traducteur-poète est allé jusqu'à s'initier au parler « salé » des matelots américains du XIXe siècle, tel qu'il se trouve consigné dans les anciens lexiques marins ; et surtout jusqu'à s'inventer un français hautement
« melvillien », puisque le grand romancier aimait à dire qu'il n'écrivait pas en anglais mais en outlandish la langue du grand Ailleurs.
Cette traduction, malgré un bref passage en collection de poche (1980), est restée la plupart du temps introuvable au cours du dernier demi-siècle. On envie déjà le plaisir et la surprise de ceux qui auront à découvrir sa riche et rude saveur : que reconnaîtront tous ceux qui ont fréquenté d'un peu près le vieil océan.
Quant au livre lui-même resté à peu près inconnu du public au temps de Melville, il n'aura vraiment été découvert qu'au XXe siècle, où sa violente modernité paraissait enfin accordée à la période de tempêtes qu'inaugurait alors l'histoire jusqu'à passer aujourd'hui aux yeux de certains, aux yeux de beaucoup, comme le plus grand roman de la littérature américaine.
Moby Dick, qui peut se lire comme le plus formidable des récits d'aventures, est en effet autre chose et bien plus que cela. Car par-delà les tribulations du capitaine Achab lancé a la poursuite de la Baleine blanche se profile une autre quête : celle d'une humanité embarquée de force à bord d'une histoire qui reste pour elle un mystère.
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les compagnons de jéhu (1857) marquent pour dumas l'heure du grand retour au roman, après dix années vouées pour l'essentiel à quelques aventures journalistiques joliment ruineuses - un retour en fanfare, car le livres, de l'avis des connaisseurs.
est l'une de ses plus fières réussites. ils constituent surtout le premier volet publié de la " trilogie des sainte-hermine ", qui depuis les blancs et les bleus jusqu'au chevalier de sainte-hermine (son grand roman perdu, retrouvé en 2005) embrasse la période cruciale de la révolution et de l'empire: trois récits que l'on peut lire dans l'ordre qu'on veut - dumas y a veillé - et qui figurent à ses yeux une manière de testament.
l'épisode que retient cette fois le romancier nous conduit au 18-brumaire et à ses suites : oú la révolution, battue en brèche par le soulèvement royaliste. , va se trouver " sauvée " par une poignée de comploteurs rassemblés autour d'un général de trente ans. nous voici donc conviés à suivre. à la piste le brave roland de montrevel, dépêché en franche-comté par le jeune bonaparte pour mater l'armée invisible des compagnons de jéhu, qui tiennent le pays au nom du roi, détroussent les diligences et rançonnent les puissants de l'endroit avec un panache qui ne tarde pas à leur valoir la faveur du peuple.
cavalcades, embuscades, trahisons sont bien sûr au rendez-vous et ont tôt fait de nous tenir en haleine. dès lors peut-on s'étonner de ce que ce roman, chouchou de tous les dumasiens avertis, ait fait de si brèves apparitions eu librairie depuis un siècle et demi. mais l'on se réjouira de ce que claude schopp, maître d'oeuvre de cette remise au jour, épluchant manuscrits et archives, se soit aperçu qu'on en avait jusqu'alors largement censuré le texte - qu'on découvrira ici dans une version enfin fidèle au voeu de dumas.
et qu'on espère définitive.
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L'amérique bien-pensante de 1916 hurla au scandale quand london publia la petite dame dans la grande maison : évocation d'un amour libéré des entraves ordinaires (un ménage à trois), mais surtout, entre les lignes, véritable manifeste en faveur du libre choix amoureux que la société si longtemps refusa à la femme.
Un london étrangement féministe. une histoire à la fois violente et touchante, qui n'est pas sans annoncer celle de jules et jim.
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Novembre 401 avant notre ère, nord de Babylone.
Dix mille mercenaires armés comme les trois cents des Thermopyles. Tous leurs chefs ont été massacrés par les Perses. Isolés au coeur de l'empire perse, ils décident de survivre à tout prix. Pour cela, ils vont devoir s'ouvrir un chemin au travers de territoires hostiles, harcelés par des ennemis dix fois plus nombreux, du nord de l'Irak à l'Arménie, pour rejoindre la mer Noire, à mille cinq cents kilomètres de là. Ces « hommes de bronze » avancent dans la neige, transis de froid, avec leurs équipages et leurs concubines. Ils n'ont cependant aucun mépris pour leurs adversaires : ils découvrent, émerveillés, les richesses de cette immense contrée.
Le récit héroïque de leur expédition prend ainsi l'allure d'une épopée mais aussi d'un extraordinaire voyage d'exploration et de découverte. Élu général par ceux qu'on appelle désormais les Dix-Mille, magistral écrivain d'action, Xénophon livre le premier reportage de guerre au Moyen-Orient, doublé d'un récit ethnographique.
Pour cette aventure initiatique, aux séquences quasi cinématographiques et à l'adrénaline puissante, il fallait une traduction moderne et dynamique pour une édition de référence avec tous les éclaircissements historiques et géographiques, dont un répertoire complet de tous les noms propres.