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Mercure De France
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Roméo et Juliette
William Shakespeare
- Mercure De France
- Theatre Mercure
- 23 Février 1968
- 9782715207257
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"Il laissa tomber ses bagages à mes pieds. Son front était creusé de deux rides, ses cheveux trempés de sueur, mais lorsqu'il ôta pour m'embrasser ses lunettes noires, ce fut une décharge de lumière qui me saisit jusqu'à la moelle. On pourrait faire le poète, chanter le soleil après l'éclipse ou le miel de ses yeux qui me reprenait au piège, mais non : c'était fornication, baise des regards, coït express sur un quai de gare - et je bandais sous mon pantalon comme ce chiot de quatorze ans sidéré un matin, dans la galerie de Ducasse, par les larmes dorées d'un camarade à crinière rouge. Même ravagée, c'était, ça resterait ma créature fatale. Et puisque rien n'avait changé, j'ai pris ses valises, je les ai portées à la voiture."
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En 1739, charles de brosses, âgé de trente ans, conseiller au parlement de bourgogne, part avec un groupe de gentilshommes à la découverte de l'italie.
Pendant une année, il adresse à ses amis et parents de dijon des lettres si appréciées qu'on en fit des copies. a son retour, le futur président travaille à partir de sa correspondance afin de remanier ces lettres, qui furent éditées pour la première fois en 1799, ces " lettres familières " constituent un des plus charmants récits de voyage en italie qu'un écrivain français nous ait laissé. charles de brosses est libertin, cultivé, ironique, fin observateur et décrit brillamment les moeurs, les événements du temps et l'italie de toujours, celle des arts.
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Mémoires de l'abbé Morellet de l'académie française
Morellet Abbe
- Mercure De France
- 26 Mai 2000
- 9782715222113
Dans les Mémoires de l'abbé Morellet revit un microcosme qui, à Paris, rassemble philosophes, gens du monde et gens " en place ".
Quelques dizaines de salons, quelques cafés, deux ou trois sages de théâtre, les Tuileries et l'Opéra : voilà l'univers. Morellet fait le récit d'une existence intimement mêlée à la vie littéraire et artistique de ces quarante ou cinquante années qui furent sans doute les plus belles de notre histoire. La description des " années heureuses " qui précèdent la Révolution nous apporte un des témoignages les plus riches et les plus complets qui soient.
Nous voyons Mme Geoffrin sourire et Diderot s'envelopper dans sa robe de chambre pour contempler, goguenard, deux prêtres disputer d'athéisme ; Mlle de Lespinasse flatter ses visiteurs pour les faire parler et le baron d'Holbach, venimeux, alimenter le " complot " contre J.-J. Rousseau... Poètes, musiciens, journalistes, peintres, " amateurs ", hommes de lettres de toute espèce composent des tableaux colorés où se mesurent les nostalgies et les regrets de toute une époque détruite par la Révolution.
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Mémoires pour servir à la vie de monsieur de voltaire
Voltaire
- Mercure De France
- 20 Avril 2007
- 9782715227873
ces mémoires datent de 1759, l'année de candide.
jamais les petits violons de m. de voltaire n'ont fait entendre musique plus vive et plus entraînante. mais que le lecteur n'attende pas la moindre confidence. qu'il n'attende même pas un récit complet des événements auxquels voltaire fut mêlé dans la période qu'il raconte. s'il feint d'écrire son autobiographie, son propos est autre : il procède à un règlement de comptes. dans son esprit, ses mémoires ne doivent pas tant servir "à la vie de m.
de voltaire" qu'à la vie du roi frédéric ii de prusse. ce livre a d'ailleurs été autrefois édité sous le titre vie privée du roi de prusse. le mélange de ressentiment et d'admiration est évident. le ressentiment n'a pas rendu voltaire injuste : il n'a fait qu'aiguiser sa lucidité. le texte est suivi d'un choix de lettres qui donnent un autre éclairage sur ce que l'on a appelé l'aventure prussienne de voltaire.
cette édition permet de se faire une idée complète de ce que furent les relations du poète et du roi.
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Le nom d'un seul être symbolise rarement une époque. C'est pourtant le cas de Barras : il demeure l'homme du Directoire, régime sans grande autorité, succédant à la Terreur et dont la liberté de moeurs a été jugée sévèrement. Il passe surtout pour l'amant de Joséphine de Beauharnais qu'il a jetée dans les bras de Bonaparte, dont il a assuré la carrière avant que celui-ci ne l'évince du pouvoir. Aventurier, jouisseur corrompu, vivant dans un luxe effréné, cet aristocrate provençal rallié à la Révolution s'impose comme l'un de ceux qui mirent fin au pouvoir de Robespierre et permirent à la République de survivre quatre ans encore, au long d'une sorte de principat exercé au milieu des orages, avant l'établissement du Consulat et de l'Empire. Proche de la jeune génération romantique lorsqu'il se mit à écrire ses Mémoires, il prit conscience de l'intérêt romanesque de ses souvenirs : sa jeunesse aventureuse, ses relations avec Mme de La Motte dans l'affaire du Collier, sa visite chez Robespierre au printemps 1794, sa découverte horrifiée de l'enfant du Temple, le récit détaillé du 9 Thermidor, ses rencontres avec Mme de Staël, Talleyrand, Fouché...
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L'auteur de la guerre des boutons raconte ici l'histoire inoubliable et émouvante d'un chien et de ses maîtres.
Miraut, donné à des paysans, devient tueur de poules et braconnier. on s'en débarrasse en le vendant. mais il revient toujours près de son ancien maître.
Quand il comprend qu'on ne veut plus de lui, il hurle de faim et de douleur dans les bois, pendant que l'homme et la femme tremblent en silence dans leur maison. qu'adviendra-t-il de miraut ?.
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Il semble que pepys n'ait eu d'autre désir que de se montrer respectable et qu'il ait tenu un journal pour montrer qu'il ne l'était pas, disait stevenson.
Samuel pepys, haut fonctionnaire de l'amirauté, écrivit son journal de 1660 à 1669. c'est un document inestimable sur les premières années de la restauration en angleterre. cromwell meurt en 1658 et, deux ans plus tard, le fils du roi décapité est couronné sous le nom de charles ii. commence alors une période marquée par une grande réaction contre le puritanisme. pepys est un grand bourgeois respectable et comblé, mais son journal - insoupçonné de ses contemporains - révèle un autre personnage, viveur, jouisseur, ingénu et cynique, curieux de tout, de la cour comme de la ville.
Source incomparable de renseignements sur la vie à londres au xviie siècle, le journal de samuel pepys présente avec vigueur, pittoresque et drôlerie, le portrait d'un ineffable excentrique.
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Memoires sur les temps qui ont precede et suivi la revocation de l'edit de nante
Dumont De Bostaquet
- Mercure De France
- 16 Janvier 2003
- 9782715223561
Gentilhomme campagnard, Isaac Dumont de Bostaquet (1632-1709) vivait près de Dieppe : notable, marié trois fois, dix-neuf enfants.
Une vie calme et banale, somme toute, jusqu'en 1685, année de la Révocation de l'Édit de Nantes. Bostaquet est protestant. C'est l'exil. Il est rattrapé, doit abjurer, repart pour les Pays-Bas. Sert Guillaume d'Orange, débarque en Angleterre au moment où les deux grandes puissances maritimes s'unissent contre Louis XIV, combat en Irlande les tentatives des Stuarts pour reconquérir le trône, et termine sa vie dans la rédaction de ses Mémoires.
Ni littérature ni apologie, ces Mémoires sont un document sur la vie d'un propriétaire terrien de la moyenne noblesse, de même que sur les motifs et les modalités mal connus de l'émigration huguenote hors de France. Enfin, ils sont surtout le portrait d'un homme de coeur à la foi inébranlable. Tous ses actes sont subordonnés à sa conception de la religion chrétienne, postulat essentiel qu'en bon huguenot il n'évoque jamais mais qui traverse tout son texte en filigrane.
Jamais il ne revient sur son sacrifice ; jamais il n'a de larmes ni de regrets. Il accomplit son devoir, fidèle à lui-même et à sa croyance. Un témoignage qui dit aussi que le XVIIe siècle fut celui de la passion de l'honneur et des âmes déchirées.
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Memoires de frederique sophie wilhelmine, margrave de bayreuth, soeur de frederic le grand - (1706-1
Margrave De Bayreuth
- Mercure De France
- 7 Mars 2001
- 9782715222540
Sophie wilhelmine, comme son frère frédéric ii, aimait les décorations rococo, les chinoiseries, les ornements capricieux, peints ou sculptés, avec beaucoup de feuillages, de fleurs, de perroquets, de guirlandes et de rubans.
La plume à la main, elle devenait autre : un mémorialiste féroce, réaliste, sans pitié, qui, à distance, effarouchait sainte-beuve. les mémoires de la margrave ne se rapportent qu'à sa jeunesse et à son mariage. c'est le tableau le plus vivant, le plus coloré et certainement le plus exact de la cour prussienne au temps du terrible roi-sergent, frédéric-guillaume ier, le collectionneur de grenadiers géants.
C'est aussi le tableau de la petite cour de bayreuth, assez misérable par la faute d'une mauvaise administration, avec un vieux prince ivrogne, qui était néanmoins populaire, parce que son seul plaisir était d'aller au cabaret. ces mémoires font penser parfois au plus féroce saint-simon. ils font découvrir une allemagne que nous ne connaissons guère, et aussi un écrivain français pittoresque, amusant et cruel.
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le comte molé (1781-1855) est bien connu des historiens du premier empire, de la restauration et de la monarchie de juillet ultime héritier de la plus illustre des familles de robe, distingué par napoléon, il a poursuivi une brillante carrière de " grand commis ", qui le conduisit au ministère des affaires étrangères, puis à la présidence du conseil.
mais ce personnage officiel dissimule une personnalité aussi complexe qu'attachante. mathieu molé commença par être un adolescent solitaire, introverti, à la sensibilité frémissante, que le cauchemar de la terreur obligea de bonne heure à ne compter que sur lui-même : c'est ce que nous révèle la première partie de ses mémoires, retrouvée en 1939. ces souvenirs de jeunesse nous apprennent ce que fut le dur apprentissage de la vie dans la france renaissante du directoire.
ils nous offrent enfin un tableau contrasté de la période consulaire : bonaparte ouvre le siècle nouveau, oú vont apparaître de nouvelles étoiles montantes (ainsi chateaubriand, sur lequel molé apporte un témoignage incisif).
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Lettres parisiennes du vicomte de Launay (Tome 2)
Girardin Madame De
- Mercure De France
- 18 Novembre 2004
- 9782715225251
De 1836 à 1848, Delphine de Girardin a publié dans La Presse, un quotidien dirigé par son mari Émile de Girardin, un feuilleton hebdomadaire, «Courrier de Paris», sous le pseudonyme du vicomte de Launay. Célèbre depuis son enfance, elle était la fille de Sophie Gay, elle-même ex-merveilleuse et auteur d'Anatole, qu'aimait Napoléon. Après son mariage, Delphine de Girardin reçut le Tout-Paris des lettres et des arts : Balzac, Dumas, Eugène Sue, Théophile Gautier, etc. On ne pouvait rêver meilleur observateur pour tenir cette chronique du monde à la mode. Ces Lettres, dont le Mercure de France publie le texte intégral, sont un reportage au jour le jour sur la vie parisienne au temps de Louis-Philippe, le pendant idéal aux Mémoires de la comtesse de Boigne.
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Memoires sur la cour de louis xvi et la societe francaise avant 1789
Oberkirch/Burkard
- Mercure De France
- 3 Novembre 2000
- 9782715222274
L'aspect le plus original des mémoires de la baronne d'oberkirch réside sans doute dans le tableau fidèle qu'elle nous donne d'abord de la vie au xviiie siècle dans une province française au statut très particulier : l'alsace, son pays natal.
Elle nous raconte avec fraîcheur et esprit ses séjours à strasbourg - le strasbourg de goethe et du cardinal de rohan -, et ses visites à la cour de montbéliard oú la princesse dorothée de wurtemberg était son " amie de coeur ". c'est pour retrouver celle-ci, devenue grande-duchesse de russie et qui faisait en france un voyage semi-officiel avec son époux, que madame d'oberkirch se rend pour la première fois à paris, en 1782.
Elle rédige alors son journal qui est la partie la plus célèbre des mémoires. tous les historiens des moeurs avant la révolution connaissent cette chronique savoureuse oú défilent rois et princes, gens de lettres et magiciens, coiffeurs et modistes. les anecdotes alternent avec les récits et les mots historiques. comme elle le dit elle-même : " l'histoire se compose aussi de ces détails ; ils peignent l'époque.
".
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Patriote et citoyen américain, homme de confiance de Washington, Gouverneur Morris est le principal rédacteur de la constitution d'outre-Atlantique. À ce titre, l'un des pères fondateurs des États-Unis. Chargé de mission par la jeune république américaine, il arrive à Paris au début de l'année 1789 et débute son journal en mars 1789 : récit de voyage, impressions intimes, chronique ironique des salons. Si les marquises l'intéressent au plus haut point, bientôt il rencontre sa maîtresse la plus exigeante : la Révolution. Dès lors, Gouverneur Morris mêle chronique mondaine, journal d'un séducteur, carnet d'un diplomate et, surtout, récit des événements révolutionnaires. Il est toujours là où il faut être : de l'ouverture des États généraux à la chute de la royauté, le 10 août 1792. Grâce à son regard sans concession, souvent caustique, parfois épouvanté, il est sûrement l'un des chroniqueurs qui ont le mieux vu, senti et compris la Révolution française.
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Au coeur de la cite interdite ; mémoires inédits
Reginald f. Johnston
- Mercure De France
- Le Temps Retrouve
- 8 Novembre 2018
- 9782715247857
Nouvelle édition en 2018
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En 1739, Charles de Brosses, âgé de trente ans, conseiller au Parlement de Bourgogne, part avec un groupe de gentilshommes à la découverte de l'Italie. Pendant une année, il adresse à ses amis et parents de Dijon des lettres si appréciées qu'on en fit des copies. À son retour, le futur Président travaille à partir de sa correspondance afin de remanier ces lettres, qui furent éditées pour la première fois en 1799. Ces «lettres familières» constituent un des plus charmants récits de voyage en Italie qu'un écrivain français nous ait laissé. Charles de Brosses est libertin, cultivé, ironique, fin observateur et décrit brillamment les moeurs, les événements du temps et l'Italie de toujours, celle des arts.
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Flagrants délits sur les Champs-Elysées ; les dossiers de police du gardien Federici
Federici F D.
- Mercure De France
- 25 Mai 2010
- 9782715230996
En 1777, quand la promenade des Champs-Elysées devient un lieu public et que « tout Paris y est », le comte d'Angiviller, directeur des Bâtiments du roi, décide de la doter d'un gardien, fort d'une petite troupe de quatre soldats. Il les choisit parmi des militaires sûrs, les troupes suisses, et nomme à leur tête Ferdinand de Federici, originaire des Grisons, homme dévoué, zélé, d'extraction modeste, qui va faire de cette promenade sa « chose ».
Chaque semaine, Federici écrit un « rapport », décrivant ses actions de police et son lien de plus en plus affectif à cet endroit entre ville et campagne, fréquenté par les aristocrates comme par les pauvres hères, lieu des jeux, des loisirs, des promenades et des parades, espace de la séduction, de la convoitise, du voyeurisme, mais aussi de l'émeute et de la violence. Les querelles, les duels à l'épée ou au pistolet, les batailles collectives, les jeux de barres interdits, les chapardages, les émeutes d'étudiants, les ventes à la sauvette, les attroupements autour des carrosses, les dragues de prostituées et les « agissements des pédérastes », sont le pain quotidien de la garde des Champs-Elysées.
Federici et ses hommes sont les rois du flagrant délit: ils surprennent la vie de Paris sur le vif, la ville la plus populaire comme la plus mondaine. A chaque rapport, de son écriture vive, colorée, réaliste, Federici croque des scènes qui ressemblent à des esquisses de peintre, aux zébrures de la vie quotidienne du XVIIIe siècle, nous donnant des informations à la fois banales et captivantes.
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« Faites l'amour, pas la guerre » : telle n'aurait certainement pas été la devise du marquis de Valfons. Si l'on en croit ses Souvenirs, il a autant fait l'amour que la guerre. Et toujours dans la joie. Né à Nîmes en 1710, ce petit gentilhomme languedocien embrasse simultanément la carrière des armes et celle d'un don Juan aux aventures piquantes, que lui facilitent ses fréquents séjours à Versailles. A vingt ans, il est déjà au fait des secrets de la Cour. Quasi incognito, il assiste aux débuts de la liaison de Louis XV avec madame de Pompadour. Chose rare, il plaît aux femmes sans se faire haïr des hommes, d'où le nombre de ses amis aussi élevé que celui de ses maîtresses, qu'il désire, qu'il aime à sa façon, celle d'un libertin accompli. Aide de camp préféré du maréchal de Saxe, distingué par le roi et les ministres, il devient l'un des gentilshommes les plus répandus dans le monde. Consécration suprême : le monarque l'invite aux soupers des petits cabinets. Mais il ne doit pas à ses seuls talents de courtisan son avancement rapide dans l'armée. Sa bravoure, son intelligence de la tactique, son humanité à l'égard des soldats justifient ses promotions : le militaire philosophe se cachait sous les atours du petit marquis. Troussés d'une plume alerte et spirituelle, ses Souvenirs sont l'une des plus vivantes chroniques de la cour au XVIIIe siècle.