Filtrer
Rayons
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Langues
Lulu
-
L'Éducation sentimentale, histoire d'un jeune homme est un roman écrit par Gustave Flaubert, et publié en 1869.Le coeur du récit est tiré du roman de Sainte-Beuve : Volupté, qu'Honoré de Balzac avait déjà traité et d'une certaine manière réécrit avec le Lys dans la vallée. Le roman de Flaubert reprend le même sujet selon des règles narratives entièrement neuves, réinventant le roman d'apprentissage pour lui donner une profondeur et une acuité jamais atteinte.L'Éducation sentimentale comporte de nombreux éléments autobiographiques, telle la rencontre de madame Arnoux, inspirée de la rencontre de Flaubert avec Élisa Schlésinger, l'amour de sa vie. Le personnage principal est Frédéric Moreau, jeune provincial de dix-huit ans venant faire ses études à Paris. De 1840 à 1867, celui-ci connaîtra l'amitié indéfectible et la force de la bêtise, l'art, la politique, les révolutions d'un monde qui hésite entre la monarchie, la république et l'empire. Plusieurs femmes (Rosanette, Mme Dambreuse) traversent son existence, mais aucune ne peut se comparer à Marie Arnoux, épouse d'un riche marchand d'art, dont il est éperdument amoureux. C'est au contact de cette passion inactive et des contingences du monde qu'il fera son éducation sentimentale, qui se résumera pour l'essentiel à brûler, peu à peu, ses illusions.Le personnage de Frédéric, sans doute inspiré à Flaubert par ses propres expériences de jeunesse, est aussi la figure définitive d'une génération nourrie par le courant d'idées romantique le plus large. Ainsi, en même temps que Frédéric exalte la pureté de son amour pour madame Arnoux, celle-ci l'empêche de choisir la moindre situation dans une société, d'abord influencée par la monarchie constitutionnelle de Louis-Philippe, puis par la deuxième République et enfin par le Second Empire, et qui mise beaucoup sur la carrière et l'idée de parvenir. Selon Marthe Robert, Frédéric est le « Bâtard moyen », plein de rêves qui le détournent de l'action, en opposition avec le Bâtard de l'époque de Napoléon, où conquérir le pouvoir était à la portée de toute volonté, immortalisé par Balzac avec le personnage de Rastignac.Les différents personnages que côtoie Frédéric sont eux aussi autant de types d'un genre nouveau, représentant chacun les idées reçues d'un milieu bien défini et agissant en fonction des codes sociologiques stéréotypés.
-
Andromaque par Jean RacineAndromaque est une tragédie en cinq actes et en vers de Jean Racine écrite en 1667 et représentée pour la première fois au château du Louvre le 17 novembre 1667. Elle comporte 1 648 alexandrins.L'argument de la pièce se résume en une phrase : Oreste aime Hermione, qui aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui cherche à protéger son fils Astyanax tout en restant fidèle au souvenir de son mari, Hector, tué par Achille en combat singulier pendant la guerre de Troie. Ou selon une formule couramment répétée : « Oreste aime Hermione, qui aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui aime Hector, qui est mort. »Racine s'inspire de chants de L'Iliade d'Homère, notamment pour la figure d'Andromaque. Son histoire avait déjà été traitée par Euripide dans ses pièces Andromaque et Les Troyennes, cette dernière ayant été adaptée plus tard par Sénèque, mais Racine cite dans sa première préface L'Énéide de Virgile comme source principale de référence.Après s'être fait connaître par La Thébaïde et Alexandre le Grand, pièces qui ne sont guère jouées de nos jours, Racine connaît la gloire avec Andromaque, sa troisième tragédie. L'oeuvre est dédiée à Henriette d'Angleterre. Elle est jouée pour la première fois le 17 novembre 1667 devant la reine par la troupe de l'Hôtel de Bourgogne. Le rôle-titre est tenu par Mademoiselle Du Parc. La pièce a un grand succès auprès de la cour, émue par le lyrisme nouveau de cette tragédie.Elle est pourtant critiquée par ses rivaux, dont Subligny qui rassemble la plupart des reproches faits à la tragédie dans une comédie, La Folle Querelle, jouée l'année suivante par la troupe de Molière.Selon Voltaire,« il y a manifestement deux intrigues dans l'Andromaque de Racine, celle d'Hermione aimée d'Oreste et dédaignée de Pyrrhus, celle d'Andromaque qui voudrait sauver son fils et être fidèle aux mânes d'Hector. Mais ces deux intérêts, ces deux plans sont si heureusement rejoints ensemble que, si la pièce n'était pas un peu affaiblie par quelques scènes de coquetterie et d'amour plus dignes de Térence que de Sophocle, elle serait la première tragédie du théâtre français. »Selon le critique Félix Guirand, la pièce constitue un tournant dans l'histoire du théâtre français en ce que Racine « renouvelle le genre tragique en substituant à la tragédie héroïque de Corneille et à la tragédie romanesque de Quinault, la tragédie simplement humaine, fondée sur l'analyse des passions et particulièrement de l'amour.
-
Personne n'a sans doute oublié le terrible coup de vent de nord est qui se déchaina au milieu de l'équinoxe de cette année, et pendant lequel le baromètre tomba à sept cent dix millimètres. Ce fut un ouragan, sans intermittence, qui dura du 18 au 26 mars. Les ravages qu'il produisit furent immenses en Amérique, en Europe, en Asie, sur une zone large de dix huit cents milles, qui se dessinait obliquement à l'équateur, depuis le trente cinquième parallèle nord jusqu'au quarantième parallèle sud ! Villes renversées, forêts déracinées, rivages dévastés par des montagnes d'eau....
-
L'Homme qui Rit (Victor Hugo)L'Homme qui rit est un roman philosophique de Victor Hugo publié en avril 1869 dont l'action se déroule dans l'Angleterre de la fin du xviie et du début du xviiie siècle. Il est notamment célèbre pour la figure mutilée dans un rire permanent de son héros qui a fortement inspiré le monde littéraire et cinématographique.Dès 1861 - 1862, Victor Hugo a le projet d'écrire une trilogie politique : un livre traitant de l'aristocratie (L'Homme qui rit), un autre traitant de la monarchie et le dernier traitant de la révolution (Quatrevingt-treize). On a la trace de ce projet par des notes prises par Victor Hugo dans les années 1862, 1863, concernant l'étude d'une Chronique de la régence et du règne de Louis XV ou Journal de Barbier. Ce fait est confirmé par l'introduction de L'homme qui rit :« Le vrai titre de ce livre serait l'Aristocratie. Un autre livre, qui suivra, pourra être intitulé la Monarchie. Et ces deux livres, s'il est donné à l'auteur d'achever ce travail, en précèderont et en amèneront un autre qui sera intitulé : Quatrevingt-treize. »C'est dans le Journal de Barbier qu'il trouve l'inspiration pour certaines scènes du roman : la mutilation subie par Gwynplaine est identique à celles perpétrées sur les galériens et décrites dans le Journal de Barbier, c'est aussi dans Barbier que l'on entend parler de vol d'enfants.Victor Hugo commence la rédaction de son ouvrage le 21 juillet 1866, à Bruxelles et le termine deux ans plus tard, le 23 août 1868 toujours à Bruxelles. Mais c'est en exil à Guernesey qu'il en rédige la plus grande partie. Il s'interrompt en 1867 pour écrire la pièce Mangeront-ils ? (qui fait partie du recueil Théâtre en liberté), une autre réflexion sur le pouvoir et les appétits humains.En cours d'écriture son projet s'enrichit : le livre ne sera pas seulement politique mais philosophique, historique et poétique :« Si l'on demande à l'auteur de ce livre pourquoi il a écrit L'homme qui rit, il répondra que philosophe, il a voulu affirmer l'âme et la conscience, qu'historien, il a voulu révéler des faits monarchiques peu connus et renseigner la démocratie, et que, poète, il a voulu faire un drame. (Ébauche de préface - 22 mai 1868 - Choses vues)».Dès l'été 1866, il complète sa rédaction par une série de lavis qu'il ne publiera cependant pas. La première version de l'oeuvre paraît sans dessin. C'est Daniel Vierge qui en illustrera l'édition de 1876.
-
A quel talent nourri de larmes devrons nous un jour la plus émouvante élégie, la peinture des tourments subie en silence par les âmes dont les racines tendres encore ne rencontrent que de durs cailloux dans le sol domestique, dont les premières frondaisons sont déchirées par des mains haineuses, dont les fleurs sont atteintes par la gelée au moment où elles s'ouvrent ? Quel poète nous dira les douleurs de l'enfant dont les lèvres sucent un sein amer, et dont les sourires sont réprimés par le feu dévorant d'un oeil sévère ?....
-
Supplément au voyage de Bougainville, ou dialogue entre A et B sur l'inconvénient d'attacher des idées morales à certaines actions physiques qui n'en comportent pas', est un conte philosophique de Denis Diderot. Les protagonistes du dialogue de Diderot, A et B, discutent du 'Voyage autour du monde' du navigateur français Louis Antoine de Bougainville récemment paru (en 1771). B propose de parcourir un prétendu Supplément qui remet en question certaines prétendues évidences énoncées par Bougainville, premier Français ayant fait le tour du monde. Deux passages de ce Supplément sont enchâssés dans la discussion : Les adieux du vieillard, et le long Entretien de l'aumônier et d'Orou.
-
Nouvelles histoires extraordinaires par Edgar Allan PoeEdgar Allan Poe , né le 19 janvier 1809 à Boston et mort à Baltimore le 7 octobre 1849, est un poète, romancier, nouvelliste, critique littéraire, dramaturge et éditeur américain, ainsi que l'une des principales figures du romantisme américain. Connu surtout pour ses contes genre dont la brièveté lui permet de mettre en valeur sa théorie de l'effet, suivant laquelle tous les éléments du texte doivent concourir à la réalisation d'un effet unique il a donné à la nouvelle ses lettres de noblesse et est considéré comme l'inventeur du roman policier. Nombre de ses récits préfigurent les genres de la science-fiction et du fantastique.Nouvelles inclues dans ce recueil de nouvelles écrites par Edgar Allan Poe, puis traduites et réunies sous ce titre par Charles Baudelaire en 1857 :Le Démon de la perversité (juillet 1845)Le Chat noir (19 août 1843)William Wilson (octobre 1839)L'Homme des foules (décembre 1840)Le Coeur révélateur (janvier 1843)Bérénice (mars 1835)La Chute de la maison Usher (septembre 1839)Le Puits et le Pendule (1843)Hop-Frog (17 mars 1849)La Barrique d'amontillado (novembre 1846)Le Masque de la mort rouge (19 juillet 1845)Le Roi Peste (septembre 1835)Le Diable dans le beffroi (18 mai 1839)Lionnerie (mai 1835)Quatre bêtes en une (mars 1836)Petite Discussion avec une momie (avril 1845)Puissance de la parole (juin 1845)Colloque entre Monos et Una (août 1841)Conversation d'Eiros avec Charmion (décembre 1839)Ombre (septembre 1835)Silence (automne 1837)L'Île de la fée (juin 1841)Le Portrait ovale (avril 1842)
-
Mithridate est une tragédie en cinq actes et en vers (1698 alexandrins) de Jean Racine.Créé autour du 23 décembre 1672 à l'Hôtel de Bourgogne, et publié en 1673, Mithridate succède à Bajazet et précède Iphigénie dans l'oeuvre de Racine. Le sujet est tiré de l'histoire ancienne. Mithridate VI Eupator (132-63 av. J.-C.) régna sur le royaume du Pont, autour de la mer Noire. Célèbre pour s'être progressivement accoutumé aux poisons par mithridatisation, il résista longtemps aux Romains, allant jusqu'à imaginer un projet d'invasion de l'Italie. Il finit par se donner la mort après avoir été trahi par son propre fils.Racine réunit plusieurs épisodes de la vie de Mithridate en une seule journée et, comme à son habitude, donne une grande importance aux intrigues amoureuses. Mais la dimension épique demeure plus présente que dans d'autres tragédies. Sur le plan du style, la pièce se distingue par un grand nombre de longs discours et de monologues.Mithridate fut la tragédie préférée d'un autre grand roi, Louis XIV, ainsi que de Charles XII de Suède. Aux siècles suivants, la pièce se fera de plus en plus rare sur scène. C'est aujourd'hui l'une des pièces de Racine les moins jouées. Elle a notamment servi de base pour l'opéra de Wolfgang Amadeus Mozart, Mitridate, re di Ponto (1770).Résumé de la pièceActe 1 (5 scènes) - Xipharès, l'un des fils de Mithridate, vient d'apprendre la mort de son père et le risque d'une prochaine victoire de Rome. Il craint une trahison de son frère Pharnace, qui a toujours soutenu les Romains. Xipharès voit Monime, fiancée de Mithridate, à qui il déclare son amour. Monime ne s'y montre pas opposée. Survient Pharnace, qui compte hériter en même temps du royaume de son père et de sa fiancée. On apprend alors que Mithridate n'est pas mort et qu'il va arriver d'un moment à l'autre. Xipharès et Pharnace conviennent qu'ils sont tous deux coupables et que, si l'un tombe, l'autre sera également perdu.Acte 2 (6 scènes) - Monime ne trouve pas la force d'accueillir Mithridate comme il se doit. Le roi reçoit d'autre part la confirmation par Arbate de la perfidie de son fils Pharnace. Il annonce sa volonté de l'exécuter. Par ailleurs, Monime se contraint à épouser Mithridate, mais celui-ci la soupçonne d'aimer Pharnace.
-
Le Bignon de l'endroit, sachant qu'il s'adressait à des connaisseurs, s'était surpassé dans la confection des cent cinquante plats dont se composait le menu du dîner. Au début et comme entrée de jeu, figuraient des gâteaux sucrés, du caviar, des sauterelles frites et des huitres de NING PO. Puis se succédèrent, à courts intervalles, des oeufs pochés de cane, de pigeon et de vanneau, des nids d'hirondelle aux oeufs brouillés, des fricassées de "ginseng", des ouïes d'esturgeon en compote, des nerfs de baleine sauce au sucre, des têtards d'eau douce, des jaunes de crabe en ragoût, des gésiers de moineau....
-
A Sarah, Par un temps pur, aux rives de la Méditerranée où s'étendait jadis l'élégant empire de votre nom, parfois la mer laisse voir sous la gaze de ses eaux une fleur marine, chef d'oeuvre de la nature: la dentelle de ses filets teints de pourpre, de bistre, de rose, de violet ou d'or, la fraîcheur de ses filigranes vivants, le velours du tissu, tout se flétrit dès que la curiosité l'attire et l'expose sur la grève. De même le soleil de la publicité offenserait votre pieuse modestie. Aussi dois je, en vous dédiant cette oeuvre,....
-
Mistress Branican (Jules Verne)Mistress Branican est un roman de Jules Verne paru en 1891.L'oeuvre est d'abord parue en feuilleton, au Magasin d'éducation et de récréation du 1er janvier au 15 décembre 1891, puis en édition grand format cartonné la même année, chez l'éditeur Hetzel. Les 83 illustrations sont de Léon Benett, gravées par Victor Hamel.L'histoire du roman commence aux États-Unis pour emmener le lecteur jusqu'en Australie profonde, celle des bushes désertiques, à travers les deux parties du livre.Mistress Branican est la jeune épouse du capitaine John, un marin au long cours malgré ses 29 ans au début de l'intrigue, qui lui dit au revoir avant de partir en campagne lorsqu'il quitte le port de San Diego. Le couple a un jeune fils, Watt. Lorsque Mistress Branican entend parler d'un vaisseau ayant croisé celui de John Branican trois mois après son départ, elle veut aller parler au capitaine de ce vaisseau. Malheureusement, à cette occasion, Watt passe par-dessus bord et y laisse la vie.Mistress Branican perd la raison après la noyade de Watt, ce qui donne l'occasion au mari de sa cousine, Len Burker, de la séquestrer chez lui en attendant le décès de l'oncle de l'héroïne, un riche éleveur de bétail du Wyoming qui doit lui léguer entièrement son immense fortune. Mais Len Burker est rattrapé par le scandale de toutes les affaires louches dans lesquelles il s'est fourvoyé, de sorte qu'il est obligé de quitter les États-Unis. Len Burker emmène avec lui sa femme, très douce et qui lui est entièrement soumise, alors que les soins de celle-ci rendaient chaque jour la santé de Mistress Branican un peu meilleure, tant elle ne lui ménageait ni son affection ni son dévouement.Par un véritable miracle, Mistress Branican retrouve la raison et s'aperçoit petit à petit que trois ans ont passé depuis le départ de son mari et que non seulement elle a perdu son petit garçon mort par noyade, mais aussi que son mari n'a plus donné de nouvelles, si bien que tout le monde le croit mort.Mais pendant cette période, Mistress Branican a aussi hérité de son oncle richissime.
-
Acte I. Scène I. LE COMTE, seul, en grand manteau brun et chapeau rabattu. Il tire sa montre en se promenant. - Le jour est moins avancé que je ne croyais. L'heure à laquelle elle a comme de se montrer derrière sa jalousie est encore éloignée. N'importe; il vaut mieux arriver trop tôt que de manquer l'instant de la voir. Si quelque aimable de la Cour pouvait me deviner à cent lieues de Madrid, arrêté tous les matins sous les fenêtres d'une femme à qui je n'ai jamais parlé, il me prendrait pour un Espagnol du temps d'Isabelle. Pourquoi non ? Chacun court après le bonheur. Il est pour moi dans le coeur de Rosine. Mais quoi ! suivre une femme à Séville, quand Madrid et la Cour offrent de toutes parts des plaisirs si faciles ?...
-
L'Archipel en feuJules Verne1884 L'Archipel en feu est un roman historique de Jules Verne, paru en 1884. Le récit se déroule sur le fond de la guerre d'indépendance grecque dans les îles de la mer Égée, dans les années 1820.L'Archipel en feu est publié à une période où Jules Verne aborde un tournant dans son inspiration. Après le voyage lunaire, le tour du monde sous-marin ou en quatre-vingts jours, quelles autres intrigues « technologiques » inventer ? Verne se rabat donc sur l'exotisme et le romantisme, comme pour les précédents romans qu'il a écrits.L'Archipel en feu est l'un des quatre romans historico-politiques de Jules Verne, avec Nord contre Sud, Le Chemin de France et Famille-sans-nom. Ces derniers n'ont guère eu de succès du vivant de l'auteur, ils se sont vendus à 10 000 exemplaires chacun, soit cinq fois moins que Vingt mille lieues sous les mers, dix fois moins que Le Tour du monde en 80 jours. La critique moderne accorde généralement peu d'intérêt à L'Archipel en feu.L'oeuvre paraît d'abord en feuilleton dans Le Temps du 29 juin au 3 août 1884, puis est repris en volume la même année chez Hetzel.En 1827, les Grecs insurgés résistent farouchement à l'armée turque. Les philhellènes (volontaires européens de diverses nationalités) les soutiennent dans cette lutte inégale. Parmi eux, Henry d'Albaret, Français, lieutenant de vaisseau.Le Grec Nicolas Starkos, lui, collabore sans vergogne avec l'occupant turc et transporte sur ses navires des Grecs capturés pour les vendre comme esclaves. Une seule personne ose lui résister : sa mère Andronika, qui lui interdit de rentrer dans sa maison.Sur l'île grecque (sous administration britannique) de Corfou, Henry d'Albaret, le héros français, entre en relations d'affaires avec l'énigmatique banquier Elizundo. L'officier s'éprend de la fille du banquier, Hadjine, et obtient sa main. Mais survient alors Nicolas Starkos, le pirate et esclavagiste susnommé. Le banquier Elizundo doit sa fortune au commerce exercé avec ce triste individu. Le pirate menace de dévoiler l'origine de la fortune d'Elizundo s'il n'obtient pas la main de Hadjine - et donc son héritage. Le banquier cède, mais meurt quelques jours plus tard. Hadjine apprend tout en feuilletant les livres de comptes de son père, refuse la main de Starkos et s'enfuit, sans prévenir son soupirant, Henry d'Albaret, se sentant indigne de l'épouser.
-
Tout a débuté lorsque j'ai retrouvé dans mes archives de très vieux textes, rédigés il y a près de vingt cinq ans. Un jour, alors que je faisais du tri dans mes manuscrits et, plus particulièrement, dans un dossier regroupant mes écrits de jeunesse, il m' a été donné de retrouver, par le plus grand des hasards et alors qu'elle m'était parfaitement sortie de la tête, une nouvelle intitulée : Aller-Retour. M'appuyant sur le contexte d'Aller-Retour, je me pénétrais de l'atmosphère historique et finis par décider d'écrire une dizaine d'histoires dont chacune se déroulerait lors d'une des décennies du vingtième siècle, réservant à la dernière un sort sensiblement différent pour en faire une sorte de conte futuriste répondant davantage à mes préoccupations habituelles. Par ailleurs, je décidai de m'attaquer à plusieurs genres littéraires (même si cette dénomination ne me plaît guère), introduisant ici ou là un peu de fantastique, un peu d'anticipation, un peu de policier. Au global, le livre devait se présenter comme une sorte de patchwork, rempli d'influences hétéroclites, d'inspirations multiples.
-
À la recherche du temps perdu Tome 2 : à l'ombre des jeunes filles en fleurs Tome 3
Marcel Proust
- Lulu
- 5 Août 2022
- 9781387909414
Une fois M. de Charlus parti, nous pûmes enfin, Robert et moi, aller dîner chez Bloch. Or je compris pendant cette petite fête que les histoires trop facilement trouvées drôles par notre camarade étaient des histoires de M. Bloch père, et que l'homme « tout à fait curieux » était toujours un de ses amis qu'il jugeait de cette façon. Il y a un certain nombre de gens qu'on admire dans son enfance, un père plus spirituel que le reste de la famille, un professeur qui bénéficie à nos yeux de la métaphysique qu'il nous révèle, un camarade plus avancé que nous (ce que Bloch avait été pour moi) qui méprise le Musset de l'Espoir en Dieu quand nous l'aimons encore.
-
Ce roman retrace l'enfance, la vie de jeune fille puis de jeune femme d'un personnage particulièrement cruel : Césarine Dietrich. Cette figure de féminité est assez rare chez George Sand. Exposée avec d'autant plus de relief qu'elle s'oppose à son double contraire, sa préceptrice Pauline. Césarine cherche le pouvoir sur les hommes. Femme venimeuse, entêtée, très intelligente et manipulatrice, les hommes sont des proies pour elle : et sa proie favorite sera Paul Gilbert, le neveu de sa préceptrice.Il semble pourtant que son charme reste impuissant. Devant la froideur et le dédain du jeune homme, Césarine va user de toutes les ruses, jusqu'aux plus basses : elle provoque la jalousie d'un de ses prétendants, tente de devenir l'amie de la jeune fille séduite par Paul... Personnage atypique des romans de Sand, Césarine est le caractère de la tyrannie et de l'excès.George Sand est une femme de lettres française.Faisant scandale par sa vie amoureuse agitée et par ses tenues vestimentaires masculines, elle adopte un pseudonyme masculin dès 1829.George Sand est en réalité le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, plus tard, la baronne Dudevant lorsqu'elle se marie en 1822 avec le baron Casimir Dudevant, dont elle aura deux enfants.Ses détracteurs les plus acharnés : Charles Baudelaire, Jules Barbey d'Aurevilly, Henri Guillemin n'ont retenu d'elle que cela, alors que George Sand était au centre de la vie intellectuelle de son époque, accueillant à Nohant-Vic ou à Palaiseau : Liszt, Marie d'Agoult, Balzac, Chopin, Flaubert , Delacroix, et Victor Hugo, conseillant les uns, encourageant les autres.Outre son immense production littéraire, elle s'est illustrée par un engagement politique actif à partir de 1848, inspirant Alexandre Ledru-Rollin, participant au lancement de trois journaux : « La Cause du peuple », « Le Bulletin de la République », « l'Éclaireur », plaidant auprès de Napoléon III la cause de condamnés, notamment celle de Victor Hugo dont elle admirait l'oeuvre et dont elle a tenté d'obtenir la grâce."La Mare au Diable", "Consuelo" et "Indiana", font partie de ses oeuvres les plus célèbres.Auteure de romans, de nouvelles, de contes, de pièces de théâtre, d'une autobiographie, de critiques littéraires et de textes politiques, elle n'arrête pas d'écrire jusqu'à sa mort à l'âge de 71 ans. Victor Hugo déclara à sa mort : « Je pleure une morte, je salue une immortelle ! ».
-
En 1834, George Sand entame un périple de trois ans à travers l'Italie, la France et la Suisse. De la correspondance qu'elle entretient alors avec ses proches - Alfred de Musset, Franz Liszt, Rollinat... - naîtront les Lettres d'un voyageur. De " Venise la rouge", avec son petit peuple, à la vallée de Chamonix, en passant par le château de Valençay, l'évocation pittoresque des lieux s'entremêle à des réflexions de tout ordre. Diatribe contre Talleyrand, excursion dans l'oeuvre de Lavater, biographie fantaisiste de son vieil ami Jules Néraud, dit " le Malgache ", récit au jour le jour de ses espoirs et de ses désillusions... Nombreuses sont les surprises que l'auteur réserve à ceux qui s'aventurent dans les confidences de ses lettres. Plus que les paysages, c'est son âme que George Sand peint ici : " Ne lis jamais mes lettres avec l'intention d'y apprendre la moindre chose sur les objets extérieurs : je vois tout au travers de mes impressions personnelles. "
-
George Sand, comme les vrais critiques, possède éminemment la faculté d'admiration et cette autre, que celle-ci semble exclure, de raisonner ses sentiments. Il admire sans effort ce qui est beau ou sublime, parce qu'il crée lui-même le sublime ou le beau, parce qu'il ignore les petitesses jalouses, parce que c'est avant tout un esprit sincère et sensible. Mais en même temps parce que son talent est quelque chose de complet, il s'élève à la métaphysique du beau, il en calcule les maîtresses règles, et sans pédanterie comme sans mollesse ramène ses impressions à certains principes très-généraux et très-vrais, ses répugnances et ses affections à des lois. Ce n'est pas un rhéteur enivré de paroles, c'est un dialecticien judicieux et sensé.On trouvera dans ce volume des morceaux opposées par le sujet et qui datent d'époques bien diverses : toutes ces monographies, expressivement vivantes, ont les deux mérites suprêmes du bon sens et de la beauté. Chacune d'elles ferait la réputation d'un critique et le mettrait hors pair. Comme l'objet même, la forme varie de l'une à l'autre si l'on sent qu'elles viennent de la même main, on aperçoit aussi que cette main seule pouvait s'assouplir à des procédés si différents : c'est tantôt une familiarité enjouée, tantôt une gravité noblement et fortement savante aux souvenirs personnels et d'intimité s'adjoignent des considérations élevées ou sur les lois du beau ou sur la morale publique et privée. L'indulgence n'y fait pas tort à la rectitude, la raison à l'enthousiasme. Jeunes gens, qui voulez écrire, votre modèle est là penseurs , vous trouverez dans ce livre les vérités les plus énergiques artistes, il vous montrera par où et comment vous devez vouloir être loués. Les femmes, à leur tour, bien qu'elles aiment peu la critique, si ce n'est la critique qu'elles font elles-mêmes, y profiteront. Lorsque George Sand veut bien être familier et causer bonnement, sa conversation est l'exemple instructif du ton véritablement exquis, de la bonhomie ingénieuse, de la malice veloutée sans finauderie.GEORGE SAND, pseudonyme d'Amandine-Aurore Lucille Dupin, baronne Dudevant (1804-1876). Femme de lettres française, qui a laissé derrière elle une oeuvre romanesque remarquable, composée de contes, de nouvelles, de pièces théâtrales, de textes autobiographiques et d'une immense correspondance. Après la séparation de son mari, le baron Dudevant, un officier retiré de l'armée, elle rentre à Paris en 1831 avec l'intention de vivre de sa plume.
-
L'auteur vous offre, dans ce nouveau recueil, une cinquantaine de textes de chanson destinés à être mis en musique et vous invite dans son voyage poétique et musical. Alors partez avec lui en promenade, en balade, dans le monde des mots, des vers et des refrains, celui de la vie tout simplement.Bonne route
-
Joseph De MaistreVictor Hugo Un signal lugubre est donné, un ministre abject de la justice vient frapper à sa porte, et l'avertir qu'on a besoin de lui. La nuit venait de tomber un vent froid sifflait autour de la TourMaudite, et les portes de la ruine de Vygla tremblaient dans leurs gonds, comme si la même main les eût secouées toutes à la fois. Les farouches habitants de la tour, le bourreau et sa famille, étaient réunis autour du foyer allumé au milieu de la salle du premier étage, qui jetait des rougeurs vacillantes sur leurs visages sombres et sur leurs vêtements d'écarlate. Il y avait dans les traits des enfants quelque chose de féroce comme le rire de leur père, et de hagard comme le regard de leur mère. Leurs yeux, ainsi que ceux de Bechlie, étaient tournés vers Orugix, qui, assis sur une escabelle de bois, paraissait reprendre haleine, et dont les pieds, couverts de poussière, annonçaient qu'il venait d'arriver de quelque lointaine expédition. Femme, écoute écoutez, enfants. Ce n'est pas pour apporter de mauvaises nouvelles que j'ai été absent deux jours entiers. Si, avant un mois, je ne suis pas exécuteur royal, je veux ne savoir pas serrer un noeud coulant ou manier une hache. Réjouissezvous, mes petits louveteaux, votre père vous laissera peutêtre pour héritage l'échafaud même de Copenhague. Nychol, demanda Bechlie, qu'y atil donc? Et toi, ma vieille bohémienne, reprit Nychol avec son rire pesant, réjouistoi aussi! tu peux t'acheter des colliers de verre bleu pour orner ton cou de cigogne étranglée. Notre engagement expire bientôt mais va, dans un mois, quand tu me verras le premier bourreau des deux royaumes, tu ne refuseras pas de casser une autre cruche avec moi. Qu'y atil donc, qu'y atil donc, mon père? demandèrent les enfants, dont l'aîné jouait avec un chevalet tout sanglant, tandis que le plus petit s'amusait à plumer vivant un petit oiseau qu'il avait pris à sa mère dans le nid même. Ce qu'il y a, mes enfants?Tue donc cet oiseau, Haspar, il crie comme une mauvaise scie et d'ailleurs il ne faut pas être cruel. Tuele.Ce qu'il y a? Rien, peu de chose vraiment, sinon, dame Bechlie, qu'avant huit jours d'ici l'exchancelier Schumacker, qui est prisonnier à Munckholm, après avoir vu mon visage de si près à Copenhague, et le fameux brigand d'Islande Han de Klipstadur, me passeront peutêtre tous deux à la fois par les mains.
-
Au Bonheur des Dames est un roman d'Émile Zola publié en 1883, le onzième volume de la suite romanesque les Rougon-Macquart. À travers une histoire sentimentale à l'issue inhabituellement heureuse, le roman entraîne le lecteur dans le monde des grands magasins, l'une des innovations du Second Empire. Le modèle du personnage d'Octave Mouret est Auguste Hériot, co-fondateur des Grands Magasins du Louvre.
-
Après la pluie, le beau temps par Comtesse de SégurAprès la pluie, le beau temps est un roman de la comtesse de Ségur, édité en 1871.Ce sont des personnages secondaires qui donnent tout l'intérêt à ce roman :l'aspect tragique : le père aveugle aux défauts de son filsle domestique noir Ramoramor, totalement dévoué à sa petite maîtresseLa bavarde mademoiselle Primerose, elle est pleine de franchise et elle sait ce qu'elle veut, mais c'est surtout son penchant pour le bavardage qui en fait un personnage haut en couleur. Geneviève et Georges sont deux enfants élevés ensemble. Georges est plein de défauts, il pousse Geneviève à faire des bêtises et il s'arrange pour la faire accuser. Celle-ci, comme elle est très gentille, n'ose pas dénoncer Georges. Le père de Georges est le tuteur de Geneviève, et il est aveugle aux défauts de son fils.Un domestique noir, du nom de Ramoramor mais qui est surnommé Rame, est totalement dévoué à la petite Geneviève. Ce personnage apporte beaucoup d'anecdotes pittoresques au roman.Mademoiselle Primerose se rend compte de la faiblesse du père de Georges envers son fils et obtient que Geneviève aille chez elle au lieu de rester chez son tuteur.Georges va dans une école de jésuites. Jacques, son cousin, y rentre aussi. Le premier ne fait rien et se plaint en permanence, il est renvoyé. Le second, lui, est très estimé par ses professeurs et garde un très bon souvenir de l'école.Les trois enfants (Geneviève, Georges et Jacques) deviennent adultes. Le père de Georges espère que son fils va se marier avec Geneviève et bénéficier ainsi de l'argent qu'elle a hérité de ses parents.Georges vole de l'argent chez son père et veut faire accuser Ramoramor, le domestique noir. Geneviève a tout vu, elle adore Ramoramor, mais elle n'ose accabler le père de Georges, lui révéler que son fils est un voleur.Elle tombe malade à la suite de ce terrible dilemme. Elle retrouve sa santé péniblement. Mademoiselle Primerose a découvert la vérité et elle a une preuve. Elle envoie un notaire au père le notaire présente un ultimatum au père : s'il ne renonce pas à ses droits de tuteur sur Geneviève, une plainte sera déposée auprès du procureur impérial et donc la conduite infâme de son fils sera exposée au vu et au su du monde entier.Le père doit céder. Son fils, furieux, quitte le domicile paternel en colère contre son père.Jacques veut s'engager dans les zouaves pontificaux pour défendre le pape.
-
Jacob et Wilhelm GrimmContes choisis de la familleTraduction par un (ou une) anonyme.Eugène Ardant et Cie, 1885.TABLE______Le loup et l'homme. 5Le violon merveilleux. 11Le renard et les oies. 23Le renard et le chat. 27Le soleil qui rend témoignage. 30Le docteur universel. 37La douce bouillie. 43Le loup et le renard. 47La chouette. 58Les trois frères. 68L'aïeul et le petit-fils. 77Les trois fainéants. 79Le clou. 82Le petit pâtre. 85Le paysan et le diable. 89Les trois vieux. 93Le linceul. 96La mort la plus douce pour les criminels. 99Le choix d'une femme.
-
Nouveaux contes de fées pour les petits enfants par la Comtesse de SégurSophie Rostopchine, comtesse de Ségur (selon l'onomastique russe Sofia Fiodorovna Rostoptchina) , est une femme de lettres française d'origine russe, née le 1 août 1799 (le 19 juillet du calendrier julien alors en vigueur en Russie) à Saint-Pétersbourg, morte le 9 février 1874 à Paris.Elle est issue d'une grande famille de la noblesse russe dont la généalogie remonte aux khans mongols de la Horde d'or et à la famille de Genghis Khan.Son père est le comte Fiodor Rostopchine (1763-1826), qui a été lieutenant-général d'infanterie, ministre des Affaires étrangères du tsar Paul I (parrain de Sophie), puis gouverneur général de Moscou. Sa mère est née comtesse Catherine Protassova, ancienne demoiselle d'honneur de Catherine II. Sophie est la troisième enfant du couple.Elle passe son enfance dans le domaine de Voronovo près de Moscou, propriété de 45 000 ha où travaillent 4 000 serfs, où le comte Rostopchine fait venir des agronomes écossais.Elle reçoit l'éducation des enfants de l'aristocratie russe qui privilégie l'apprentissage des langues étrangères, du français en premier lieu. Adulte, elle sera une polyglotte maîtrisant cinq langues.C'est aussi une petite fille turbulente, souvent punie par ses parents et houspillée par sa mère. Influencée par Joseph de Maistre, ministre plénipotentiaire du roi de Sardaigne auprès du tsar, et par les jésuites, la comtesse Rostopchine se convertit de l'orthodoxie au catholicisme. Sophie, depuis l'âge de treize ans, est élevée dans la religion catholique, contre l'avis de son père resté orthodoxe.En 1812, lors de l'invasion de la Russie par la Grande Armée, son père est gouverneur de Moscou. Il lance des pamphlets contre Napoléon, fait évacuer les pompes à incendie et libère des prisonniers avec la mission de mettre le feu chacun à un quartier. L'incendie de Moscou qui en résulte, qui fera dire à Sophie : « J'ai vu comme une aurore boréale sur la ville », contraint Napoléon à une retraite désastreuse. La réussite de ce plan entraîne cependant l'hostilité de ceux qui ont perdu leur habitation, aristocrates comme commerçants, si bien que Fédor Rostopchine, disgracié par le tsar, préfère s'exiler, seul avec simplement un domestique, en Pologne en 1814, puis en Allemagne, en Italie et, enfin, en France en 1817. Dans tous ces pays, il est accueilli en héros, sauveur de la monarchie.