Filtrer
Rayons
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Langues
La Simarre
-
Dégoûtée par l'échec de la révolution de 1848, George Sand est rentrée à Nohant et retourne à ses moutons, c'est-à-dire à ses contes champêtres où elle décrit un monde idyllique qui la console des déboires du temps.
Car La petite Fadette est un conte de fée, une Cendrillon berrichonne. Comment une petite sorcière de 16 ans, laide, pauvre et méprisée, jette son dévolu sur un jeune prince de son âge, Landry, beau, riche et honoré, comment elle s'en fait aimer, triomphe de la jalousie du jumeau Sylvinet et des médisances, devient belle, riche et estimée, réalisant le rêve rousseauiste d'un monde où le bien l'emporte.
La peinture admirablement naïve des moeurs paysannes, digne d'un Chardin, un style qui fusionne sans heurt langue populaire et langue littéraire, font de ce roman une réussite sans égale. Le plaidoyer pour la tolérance et la justice reste toujours d'actualité. Fadette, Landry et Sylvinet, ont, comme Cosette, gagné le panthéon populaire de notre mémoire collective.
-
-
Au seuil de sa vie, Bernard de Mauprat raconte l'amour qu'il a éprouvé pour sa cousine Edmée, la seule femme de sa vie, l'amour que celle-ci lui a donné et les épreuves qu'elle lui a fait subir avant de l'accepter pour époux. Mauprat est un roman d'éducation puisque le jeune Bernard, séquestré par ses oncles, ne sait même pas lire.
George Sand profite de ce personnage exemplaire pour nous faire découvrir les multiples facettes de la parole humaine... Du récit au plaidoyer, de la promesse à l'aveu, tous les types de discours, toutes les façons de communiquer figurent dans Mauprat. Dans ce roman - plus une fable philosophique qu'un roman historique - situé à la fin du XVIIIe siècle dans le Berry, le récit nous emmène, à travers un détour par la guerre de libération des États-Unis, au seuil d'une modernité moins injuste. Mauprat est un roman optimiste et profondément rousseauiste.
-
-
Suarès a 32 ans quand il tire de sa vie quotidienne cet hymne solaire, cette offrande à la nature, ce portrait de la Bretagne et des Bretons. Ce témoignage sera, comme le Voyage du condottiere plus tard, un jalon sur le chemin de l'accomplissement intérieur.
-
A l'aube de ce troisième millénaire, George Sand (1804-1876) reprend des couleurs.
La femme est admirée, l'oeuvre se révèle bouillonnante et multiple : romans, correspondance, autobiographie, théâtre, écrits esthétiques. On connaît moins les récits légendaires. La présente édition des Légendes rustiques est conforme à l'originale de 1852 : 12 récits accompagnés de la totalité des gravures de Maurice Sand, son fils. Loups-garous, lavandières, farfadets, demoiselles, follets et autres étrangetés ressurgissent sous la plume charmeuse de George Sand.
Dans les campagnes, les nuits sont peuplées d'êtres étranges : pieds sans corps, géantes sans visages, chiens (mais sont-ce des chiens ?) aux allures de fantômes, bêtes revenantes, retournantes, comme l'âme des mères infanticides, voix susurrantes des Esprits du Malin. L'ombre chasse jusqu'au souvenir familier. A la nuit tombée, les routes se perdent dans les marécages, ou s'effacent dans la brume.
On croit rentrer chez soi, on est - pense-t-on - tout près de la chaleur de l'étable ou du foyer. Mais c'est une illusion ! ".
-
-
Ces Carnets de voyages retracent douze voyages effectués entre 1858 et 1864. Le texte revu par Georges Lubin sur le manuscrit autographe est enrichi d'extraits de correspondance, de photos de Nadar et de dessins de Christiane Sand.
-
-
Textes de Maurice Barrès : La mort de Venise, suivi de Venise en dirigeable Palais et lagunes, La mort de Venise (1903) nous raconte la fascination de Maurice Barrès pour cette ville semblable à nulle autre. C'est en Dandy égotiste qu'il la découverte en 1892, c'est en poète qu'il la raconte plus tard dans La Mort de Venise. Il y retrouve les pavés des Fondamenti et des Zattere, les palais patriciens et les reflets de l'Orient sur les canaux. Cette nouvelle île des morts est heureusement égayée par Véronese et Tiepolo dont il nous conte les splendeurs.
On y joint un texte bref qui nous décrit une Venise aérienne et en tenue de guerre : C'est Venise en dirigeable (1916).
Un texte majeur de ce prince des poètes qui écrira dans sa trilogie du « Culte du Moi » : « C'est à Venise que j'ai décidé toute ma vie »
-
-
-
-
-
-
-
-
Pierre Loti fut par excellence l'écrivain du voyage, Au Maroc, Vers Ispahan, L'Inde (sans les Anglais), le triptyque sur la Terre (Le Désert, Jérusalem, La Galilée) parus chez le nième éditeur, en témoignent.
C'est la partie la plus singulière et la plus durable de l'oeuvre de Pierre Loti. Surprenante histoire d'arroseur arrosé, ce court récit de Loti est des moins connus, sans doute parce qu'il fait peur. La farce burlesque y cache le spectre grimaçant d'un mal horrible qui n'épargne ni les " dames " algériennes de ce faux conte oriental ni les jeunes matelots français chers au coeur de Loti. Texte agressif et virulent, ce serait un pamphlet si ce n'était aussi un admirable poème en noir et blanc dédié à la Kasbah d'Alger.