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Etai
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Les informations et les photographies de l'ouvrage permettent d'appréhender facilement le sujet, tant pour l'amateur que pour le professionnel. Le livre offre une vue historique, des détails de chaque unité et également une vue en immersion dans la brigade. Les photographies ont été prises pour certaines lors d'intervention, sur le vif. Le but de l'ouvrage est de montrer la Brigade au coeur des interventions. Un ouvrage a déjà été fait sur sujet à l'occasion du bicentenaire de la brigade en 2011. Notre ouvrage apporte un oeil neuf et différent sur cette institution. Il s'agit d'un ouvrage de 'vulgarisation' qui s'adresse à tous.
Collection Au coeur de l'action rénovée : nouvelle maquette, couverture souple, plus moderne et en phase avec l'esprit de la collection tournée vers l'action et l'image. La brigade des SPP comprend environ 8 500 sapeurs-pompiers. Il y a plus de 240 00 sapeurs-pompiers en France.
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Les généraux français de la victoire, 1942-1945
François de Lannoy
- Etai
- 7 Décembre 2016
- 9791028301484
Un précédent album de cette collection avait pour objet les grands généraux français, commandants d'armée et de groupe d'armée, en fonction en 1939-1940 et tout spécialement lors de la campagne de mai-juin 1940. Dans celui-ci est présenté les officiers généraux ayant joué un rôle important lors des campagnes de Tunisie, d'Italie, de France et d'Allemagne (novembre 1942 - mai 1945). En raison du format réduit de l'armée française à cette époque, le choix s'est porté sur les généraux ayant commandé des divisions, des corps d'armée et des armées et sur quelques autres, échappant à ces critères, mais dont le rôle méritait d'être souligné . Trente-huit officiers généraux sont présentés dans l'ouvrage, tous acteurs importants de ces campagnes qui aboutiront à la victoire finale. Illustré par plus de 300 photos, souvent inédites, issues de collections privées et de fonds d'archives publics (américains notamment), ce livre éclaire sous un jour nouveau les combats menés par l'armée française à partir de 1942. Sont présents sur la couverture : Béthouard / Koenig / De Lattre / Juin. Tous les 4 atteindront le grade de général d'armée et les 3 derniers seront faits maréchaux de France. Koenig appartient aux Français libres tandis que les 3 autres sont issus de l'armée l'Afrique.
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Les sabres français de la IIIe République fédèrent de plus en plus de collectionneurs. Ce livre propose de revenir sur leur histoire, leur qualification et leur classification, plus particulièrement concernant les sabres réglementaires ou assimilés de l'infanterie et de la cavalerie. Un lexique français-anglais des termes techniques complète l'ouvrage.
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Depuis le Moyen-Âge, la cavalerie est considérée comme une élite. Au départ équipé d'une lance ou d'un sabre, le cavalier s'est vu doté de l'aristocratique pistolet et du mousqueton, armement spécifique aux différents corps de cavalerie tels les Hussards ou les Dragons. Avec la mécanisation des armées, les cavaliers changent de monture, délaissant le cheval au profit du char de combat. L'armement suit également cette évolution en passant des mousquetons aux revolvers, puis aux pistolets semi-automatiques, pistoletsmitrailleurs et fusils d'assauts. Les fiches techniques présentes dans l'ouvrage passent en revue l'ensemble de l'armement réglementaire de la cavalerie française. Elles constituent un vade-mecum pour les collectionneurs qui leur permettra d'identifier les armes à feu de nos cavaliers par leurs caractéristiques propres.
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Investigations scientifiques ; les experts de la gendarmerie nationale
Jean-françois Guiot
- Etai
- 3 Septembre 2013
- 9782726897157
Le commissaire Lecoq de l'écrivain Émile Gaboriau est à l'origine de ce que Sherlock Holmes appellera "la science de la déduction". Au-delà du roman, la criminalistique apparaît au Royaume-Uni en 1786. En 1910, Edmond Locard crée le véritable laboratoire de police scientifique à Lyon. À partir des années 1950, cette science est délaissée faute de budget et de personnel. À la fin des années 1980, les avancées technologiques et la volonté dont fait preuve la gendarmerie nationale replacent l'exploitation scientifique des traces et indices au centre des enquêtes.
L'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRGN) est le seul laboratoire à être accrédité par la section laboratoire du Comité français d'accréditation (Cofrac). Au fil des affaires, cet institut a su prouver ses compétences dans la lutte contre la criminalité.
Page après page, le lecteur découvrira les coulisses de ce sanctuaire, du travail des techniciens en identification criminelle (TIC) sur les scènes d'infractions aux analyses des scientifiques et des ingénieurs de l'IRCGN.
Quotidiennement, ces hommes et ces femmes font parler les indices, parfois invisibles à l'oeil nu, comme l'imaginait Edmond Locard un siècle plus tôt.
Cet ouvrage interactif intègre de nombreux " flashcodes " donnant accès à plusieurs témoignages de personnalités qui ont contribué à la modernisation de cette science.
" Il faut tenter de remplacer, dans la mesure déjà possible, les témoins qui se trompent et qui mentent par ceux qui ne peuvent ni se tromper ni mentir, c'est-à-dire les indices. " (Edmond Locard, La Police, ce qu'elle est, ce qu'elle.
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Le général Salan (1899-1984) est l'un des chefs militaires les plus connus, mais aussi l'un des plus controversés en raison de sa participation au putsch des généraux à Alger en 1961, puis comme responsable de l'OAS. Avec près de 350 photos et documents pour la plupart inédits, ce livre permet de comprendre qui était réellement Raoul Salan, le chef militaire, mais aussi l'homme, avec ses forces et ses faiblesses.
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De tous les généraux américains de la Seconde Guerre mondiale, George S. Patton Jr. est parmi les plus célèbres. Il est aussi le plus controversé. Ce livre n'entend pas ajouter à la polémique, mais cerner les parts d'ombre de cet homme excessif, tourmenté et tourmenteur, finalement entré dans le panthéon des grands personnages du siècle dernier.
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Maréchaux du Reich, parcours d'exception
François de Lannoy
- Etai
- Histoire Militaire Etai
- 13 Octobre 2010
- 9782726894736
De 1804 à 1815, Napoléon a élevé au maréchalat vingt-six généraux dont dix-huit en une seule « fournée » en juin 1804. Un peu plus d'un siècle plus tard, de 1936 à 1945, Adolf Hitler, Führer du Reich allemand, fait de même avec vingt-sept généraux dont douze en une seule « fournée » en juillet 1940. Mais les similitudes s'arrêtent là. En effet, si les maréchaux du Premier Empire français ont été associés pleinement à la gloire de l'Empire et sont entrés dans la légende napoléonienne, ceux du IIIe Reich, marqués du sceau du régime hitlérien, sont tombés dans l'oubli. En dehors de Rommel (le « héros du désert », immortalisé plusieurs fois au cinéma), de Göring (le principal lieutenant de Hitler), de Paulus (à cause de Stalingrad), de Dönitz (successeur de Hitler) ou peut-être encore de Manstein (le stratège) et de Keitel (l'homme qui signa la reddition des forces allemandes en mai 1945), qui se souvient de nos jours des maréchaux du Reich ? Présents, pour la plupart, dans les grands dictionnaires publiés au lendemain de la guerre, les maréchaux du Reich ont disparu des publications postérieures et quelques-uns, même, ne figurent pas dans les dictionnaires spécialisés. A part Rommel, Göring, Dönitz, Manstein, aucun n'a fait l'objet de biographies écrites ou traduites dans notre langue. Cet album n'a pas la prétention de combler ce vide historiographique, mais simplement, et pour la première fois en langue française, de livrer les biographies ces vingt-huit maréchaux, connus ou inconnus, mais tous chefs de guerre et acteurs incontournables du second conflit mondial. Avec près de trois cents images, photos d'archives mais aussi objets personnels ayant appartenus à ces maréchaux, cet album offre une synthèse sur les grands chefs de la Wehrmacht, de sa renaissance au milieu des années trente à son écroulement en 1945.
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La légion étrangère, 180 ans au service de la France
Youri Obraztsov
- Etai
- 4 Novembre 2011
- 9782726895832
La Légion étrangère représente un mythe, celui du courage, de la valeur des combattants, du professionnalisme de militaires rompus aux plus hauts défis. 2011 est l'année de l'anniversaire des 180 ans de la création de la Légion étrangère au service de la France. Pour fêter cet événement, Youri Obraztsov a réuni de nombreux photographes de renom, dont Jean-Marc Tanguy, Thomas Goisque et Yves Debay ainsi que de nombreux photographes légionnaires qui ont produit des images prises dans le feu de l'action, au coeur même de la Légion. Ce nouvel ouvrage, par l'impact de ses très belles photographies deviendra une référence intemporelle faisant honneur à la France et à ses armées et dépassera largement en intensité l'événement de la commémoration du 180e anniversaire. Les images seront accompagnées d'un texte concis et poignant évoquant la situation et l'esprit de la Légion aujourd'hui.
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Campagne de France (1944-1945) ; la libération par l'armée d'Afrique
Jérôme Leygat
- Etai
- Histoire Militaire Etai
- 3 Septembre 2013
- 9782726897164
Les rudes combats de Tunisie de 1942 à 1943 ont été une résurrection pour l'armée française d'Afrique, car ils ont effacé un moment des esprits le spectre de la défaite de 1940. En mai 1943, cette armée encore dépenaillée de soixante mille hommes défile dans Tunis en tête des armées américaine et anglaise. Après l'euphorie de cette victoire alliée comparable en tout point à celle de Stalingrad, les dangereux ferments de la discorde franco-française divisent encore pourtant les Français libres (gaullistes) de 1940 et les "Africains" (légitimistes) de 1942. Mais la campagne d'Italie va commencer. L'armée d'Afrique y joue encore un rôle de premier plan et l'amalgame tant souhaité par son chef brillant, le général Juin, se réalise lors de maints combats, tous victorieux, contre un ennemi commun. Ses cent vingt mille goumiers, spahis et tirailleurs, principalement marocains, algériens, tunisiens et sénégalais, se battent aux côtés des Français réconciliés, alors leurs égaux, pour restaurer leur empire brisé, dans le fol espoir pour ceux qui en ont conscience, d'y voir enfin établi en reconnaissance de leurs combats livrés, une nouvelle ère de justice sociale, comme celle existant alors dans cette petite armée française de transition.
En juin 1944, pour tous ceux qui défilent sous les vivats dans Rome libérée, la victoire est belle et laisse présager le meilleur à venir. Mais le même jour, le débarquement anglo-saxon en Normandie relègue soudain au second plan ce théâtre d'opérations italien qui doit être abandonné par les Français dès la mi-juillet. Un mois plus tard, rassemblés sur les cargos et paquebots d'une armada franco-américaine voguant en direction du continent, ces "Africains", sous le nouveau commandement du général de Lattre de Tassigny, constituent une véritable armée moderne, forte de sept divisions d'élite regroupant déjà deux cent soixante-cinq mille hommes parfaitement équipés.
Ils débarquent dès le 15 août dans le Sud de la France et vont découvrir, pour la plupart, cette métropole mythique et inconnue, au fur et à mesure de leurs engagements douloureusement victorieux. Ils supporteront, presque à eux seuls, côte à côte avec l'armée américaine, l'essentiel de sa libération, de la Provence à l'Alsace jusqu'au franchissement de la frontière allemande, le 19 mars 1945.
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Très souvent, les généraux français de la Grande Guerre demeurent inconnus du grand public, certainement à cause de l'absence de travaux qui leur ont été consacrés.
Au travers de monographies richement illustrées, cet ouvrage tente de combler ce manque. Rejetant aussi bien l'éloge que le réquisitoire, il cherche à tenir une part égale entre les zones d'ombre et de lumière qui furent les leurs.
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Si les images de la Première Guerre mondiale sont abondantes, celles de Désiré Sic, officier dans le génie, se distinguent par leur diversité. Elles soulignent la rudesse des conditions de vie dans les tranchées, tandis que la violence du conflit est attestée indirectement par des images de ruines, de sites dévastés. Tous ces documents ici rassemblés constituent un ensemble complet qui nous permet de mieux appréhender les multiples facettes de ce conflit.
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Après les femmes de «l'armée de Gaulle» et celles de l'armée de libération, ce tome 2 de Femmes en guerre s'attaque au vaste sujet que représente les civiles en uniforme pendant la Seconde Guerre mondiale : infirmières, conductrices... ou collaborationnistes. Quels furent leur action, leurs objectifs et leurs uniformes ? Il est temps de comprendre ce que fut l'engagement réel des Françaises pendant la guerre.
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Secret défense ; histoire du renseignement militaire français
Constantin Parvulesco
- Etai
- 1 Février 2007
- 9782726886953
Accédez aux archives secrètes des services de renseignement militaires français. Des grandes heures de la monarchie à nos jours, de nombreux documents inédits et anecdotes vous font découvrir les techniques et enjeux du renseignement militaire.
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Voici pour la première fois et un seul volume les meilleures photos de La Seconde Guerre mondiale en couleurs.
Si la majorité des photos de cette guerre sont en noir et blanc, de rares photos en couleurs ont été conservées puis oubliées dans les archives pendant plus d'un demi-siècle. Seulement quelques-unes d'entre elles ont été publiées dans des ouvrages spécialisés tels que celui de Jeff Ethell et David Isby : G I Victory ou encore dans le magazine allemand Der Speigel. Cette nouvelle collection de photos publiée dans ce livre est entièrement en couleurs.
Les éditeurs de La Seconde Guerre mondiale en couleurs ont sélectionné trois cents des meilleures images qui illustrent les forces armées en présence sur tous les théâtres d'opérations pendant la Seconde Guerre mondiale. Certaines de ces photos furent prises par des photographes professionnels, qui avaient un accès illimité aux théâtres d'opérations aussi bien qu'aux fabricants d'armes, tels qu'Edward Steichen et Alfred Palmer aux Etats-Unis ou encore Hugo Jaeger en Allemagne.
Ces clichés, fréquemment destinés à la propagande, sont figés sur la pellicule qui illustrent ce que furent les conditions rencontrées sur les champs de bataille, tout comme les destructions sans précédent dues à l'emploi d'armes modernes. D'autres photos furent prises par des soldats, des amateurs qui partirent à la guerre avec le souhait de se servir de leurs appareils, qu'ils dissimulèrent dans leurs sacs.
Qu'ils aient été professionnels ou amateurs, ces photographes documentèrent les triomphes et tragédies qui se succédèrent tout au long de cette guerre. La Seconde Guerre mondiale en couleurs est chapitrée par thèmes, du commencement du conflit au travers de la ferveur nationaliste jusqu'aux combats aériens, maritimes et terrestres, et fait part des bouleversements sociaux aussi bien qu'industriels qui intervinrent à cette époque.
Les conséquences de ce conflit sanglant sont également présentées, les victimes, les réfugiés comme de reste les innombrables destructions. La saisissante apparence de ces photos, presque actuelle, ressort au travers de ces pages.
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Nos grands pilotes français réunit tous les grands pilotes français s'étant illustrés, depuis le début du XXe siècle jusqu'à aujourd'hui, en Grand Prix, en Formule 1, en Endurance, dans les courses de tourisme ou les épreuves américaines... En cinquante portraits, allantde Boillot à Grosjean -en passant par Benoist, Chiron, Wimille, Trintignant, Behra, Beltoise, Pescarolo, Cevert, Depailler, Laffite, Prost ou Alesi -, l'auteur retrace non seulement en détail des parcours riches en victoires mais parvient aussi, grâce à de nombreuses anecdotes, à lever le voile sur les personnalités de ces champions, des personnages étonnants, souvent fascinants et toujours attachants.
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En France, la Gendarmerie nationale est une force armée chargée des missions de police, rattachée depuis le 1er janvier 2009 au ministère de l'Intérieur.
Elle assure des missions diverses qui font sa spécificité : des missions administratives (maintien de l'ordre, assistance et secours, circulation routière, police administrative), des missions judiciaires (recherche des auteurs d'infractions à la loi pénale, enquêtes judiciaires) et des missions militaires (police militaire, prévôté et missions extérieures). Engagés aux quatre coins du monde, ces hommes et ces femmes au courage exemplaire restent au contact et au service de la population en toutes circonstances.
Ce deuxième ouvrage consacré à la Gendarmerie va vous faire de nouveau pénétrer, à l'aide d'une iconographie authentique et spectaculaire, au coeur de cette institution porteuse d'une grande valeur morale, d'une efficacité avérée et toujours aussi chère au coeur des Français. L'école de Chateaulin forme les futurs gendarmes qui seront affectés dans l'une des subdivisions de l'arme, à la garde républicaine (GR), dans la gendarmerie départementale (GD) ou dans la gendarmerie mobile (GM) sur le territoire national et en Outre-Mer (Guadeloupe).
Les forces aériennes (FAG) prêtent leur concours indispensable dans de nombreuses missions au profit des unités de terrain. Le littoral et toutes les voies d'eaux navigables font l'objet de la part des unités nautiques d'une surveillance permanente pour faire appliquer les réglementations nationales et internationales. Enfin, la création récente des offices centraux permet de lutter encore plus efficacement contre toutes les formes de délinquance moderne.
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Les mines : armes des faibles ou armes des lâches ? Le débat reste entier et le sujet méritait bien que Pierre Dufour, spécialiste d'histoire militaire, y consacre un ouvrage. Face à la mobilisation internationale, il semblerait que la raison l'ait enfin emporté depuis la Convention d'Ottawa en 1997 et l'interdiction de produire et d'employer des mines antipersonnel. Seules les mines antichars sont encore tolérées. Mais bien des grands pays comme les États-Unis, la Chine, la Russie et quelques autres ont refusé de signer ce texte au nom de leur sécurité. Mais les mines n'ont jamais empêché la progression d'une armée déterminée. Elles ont pu tout au plus la retarder. Largement présentes dans les conflits internationaux (Vietnam, Cambodge, Afghanistan) aussi bien qu'internes (Liban, Balkans) de la deuxième partie du xxe siècle, les mines constituent une menace permanente et odieuse pour la population civile longtemps après le conflit. Personne ne se souciant évidemment de les relever ! De même, les engins non explosés, et en particulier les sous-munitions, continuent à faire des ravages dans le monde entier (Liban, bande de Gaza, Irak) après la cessation des hostilités. À cette menace silencieuse, il faut maintenant ajouter, en particulier en Afghanistan, les engins explosifs improvisés (EEI), en clair la bombe des anarchistes de la fin du XIXe siècle remise au goût du jour par les terroristes de tous poils.
Dans cet album sans concession, après un bref rappel historique, Pierre Dufour a dressé un état des lieux, n'hésitant pas à provoquer l'indignation du lecteur par le choc des témoignages et des images. Les mines et leurs dérivés sont intolérables ; grâce à ses admirables unités du génie, qui font référence dans le monde entier, grâce à ses ONG, la France s'est délibérément investie dans ce combat contre l'horreur.
L'auteur :
Pierre DUFOUR, est titulaire d'une licence de lettres modernes. Stagiaire à l'AFP, il abandonne un prometteuse carrière journaliste et s'engage dans la légion étrangère en 1972 où il y reste 16 ans. De retour en France il participe à plusieurs missions en Afrique puis il est affecté au journal Képi blanc comme rédacteur puis chef du secrétariat de rédaction. Il prend sa retraite en 1988 et se lance dans la production littéraire et est l'auteur chez différents éditeurs d'une cinquantaine d'ouvrages sur l'histoire militaire. Il a signé chez ETAI : l'Histoire des Écoles de Santé, Les Offensives meurtrières de 1915, La France au Tchad.
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Le service militaire n'existe plus, définitivement rayé de nos grandes institutions nationales depuis la fin du siècle dernier.
Avec lui disparaît tout un pan de nos traditions, de notre folklore et de nos mythes nationaux. Souvent critiqué et combattu, encore plus souvent subi, mais ô combien profondément enraciné dans nos fibres républicaines, puisque fruit de la Révolution, te service militaire a connu au cours de son histoire maints remaniements et maints visages. Pour des générations de jeunes hommes, il symbolise le rite initiatique qui accompagne la transition de l'adolescence à l'âge adulte.
De ses origines avec les milices royales, en passant par les levées en masse des guerres de la République et la conscription impériale, cet ouvrage évoque les différents aspects et évolutions du service militaire de sa création à sa suppression sous la Ve République au travers de plus de deux cents documents et photos qui illustrent près de trois siècles de notre histoire nationale.
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Insignes & tenues des aumoniers militaires francais depuis 1852
D.Henneresse
- Etai
- 7 Octobre 2011
- 9782726895634
Le 31 mars 1852, Napoléon III crée le corps des aumôniers de la Flotte, première institution centralisée et hiérarchisée qui assure l'accompagnement spirituel des marins.
La guerre de Crimée le conduit en 1854 à attacher des aumôniers à l'Armée d'Orient. De Sébastopol aux tranchées de la Première Guerre, à Londres en 1940, en Indochine, en Algérie, en Afghanistan..., sur les mers ou dans les airs, l'aumônier est aux côtés de tous ceux, catholiques, protestants, juifs, musulmans, ou orthodoxes qui attendent le secours de leur religion. Padre, boüt, ou marab, comme on le nomme souvent quel que soit le culte, l'aumônier est un symbole visible.
"Ni rang, ni grade" : l'aumônier a coutume de dire qu'il porte le grade de celui auquel il s'adresse ! Qu'il revête une tenue ecclésiastique ou l'uniforme, les insignes de culte et de fonction sont les seules marques distinctives de sa mission. Si les livres de souvenirs d'aumôniers sont nombreux, si l'histoire même de l'aumônerie a été largement étudiée, aucune recherche n'avait encore été menée sur les insignes et tenues des aumôniers de l'armée française.
Pour la première fois, méthodiquement, textes réglementaires à l'appui de 1853 à nos jours, ils sont répertoriés, identifiés et illustrés, pour chaque armée et chaque religion. A la rigueur du travail des auteurs s'ajoute une iconographie d'une richesse exceptionnelle qui fait de ce livre un outil de mémoire du patrimoine religieux mais aussi et surtout un ouvrage de référence pour tous les amateurs d'histoire ou de symbolique militaire, et des collectionneurs.
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En 1674, le roi Louis XIV, prescrit la création d'un règlement de police générale des arsenaux de la Marine. En 1831, Louis-Philippe crée pour les ports militaires des escouades de gabiers et de gardiens auxquels Napoléon III adjoint des canotiers le 3 janvier 1868. Parallèlement à ces escouades, il est aussi créé des compagnies d'ouvriers pompiers qui feront l'objet, le 16 avril 1878, d'une véritable organisation chargée officiellement de la sécurité de l'ensemble des périmètres maritimes. Constituées sous le nom de « Compagnies de pompiers de la Marine », ces unités sont militarisées et leur commandement est confié à un officier des vaisseaux. Aujourd'hui, les marins pompiers de la Marine nationale, disposent d'engins modernes et de solides formations pour faire face à tous les types d'opérations. Ils sont employés dans les bases navales, les bases de l'aéronautique navale, dans la ville de Marseille et sur tous les bâtiments de surface. Ils assurent la sauvegarde des personnes et des biens dans les établissements de la marine nationale et en cas de besoin, ils peuvent intervenir à l'extérieur de leur zone de compétence ou en mer au profit de tous les navires, civils et militaires, sur ordre du préfet maritime. Les marins pompiers sont répartis en 4 grandes compagnies situées à Brest, Cherbourg, Toulon et l'île Longue et dans les bases de l'aéronautique navale de Lanvéoc Poulmic, Landivisiau, Lann-Bihoué, Nîmes-Garon et de Hyères. Quant au bataillon des marins pompiers de Marseille (BMPM), il présente l'originalité d'assurer la défense de la deuxième plus grande ville de France. « Plus marin que pompier ? » ou « Plus pompier que marin ? » la question ne se pose pas. Ces hommes et ces femmes ont choisi de porter l'uniforme de sauveteur. Dès que l'alerte sonne, tous les jours et toutes les nuits, sur un navire en mer et à quai, en ville et dans chaque base, les marins du feu peuvent être fier de leur héritage marine «Honneur, patrie, valeur, discipline » indissociable de leur héritage pompier « courage et dévouement ».
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Campagne de Tunisie ; 1942-1943 ; une épopée oubliée de l'armée d'Afrique
Jérôme Leygat
- Etai
- 10 Février 2011
- 9782726894743
Le dimanche 8 novembre 1942, une armada anglo-américaine se présente devant les plages et les ports de l'Afrique française du Nord situés à l'ouest du méridien d'Alger. Tiraillée entre son serment de fidélité au maréchal Pétain et l'obligation évidente de reprendre le combat avec ces forces alliées seules à même de libérer la France occupée et son Empire sous contrôle, l'armée d'Afrique va tout de même combattre cette «invasion» pendant trois longs jours, déchirée entre les ordres et contre-ordres de ses officiers généraux vichystes ou «dissidents». Le 9 novembre, profitant de ces atermoiements sanglants, les armées allemandes et italiennes de l'Axe débarquent en Tunisie et commencent d'investir en force ses principaux ports et aérodromes. Le 11 novembre au matin, l'armée d'Afrique cesse ces combats absurdes et se range enfin tout entière au côté des Alliés. Le 19 novembre, une semaine plus tard, mais une semaine trop tard, tant à cause de la «résistance» initiale française aux débarquements anglo-saxons que des errements stratégiques du haut commandement allié, qui a négligé d'investir dans un même mouvement les côtes tunisiennes, l'armée d'Afrique reprend le combat contre ses seuls véritables ennemis depuis l'armistice dramatique de juin 1940 : l'Allemagne hitlérienne et l'Italie mussolinienne. La campagne de Tunisie commence. Son histoire étrangement ignorée aujourd'hui marquera pourtant la renaissance de l'armée française après trois années d'humiliation. Pour l'Axe chassé d'Afrique, cette bataille acharnée sera aussi longue et dévastatrice que la bataille de Stalingrad et signalera à sa suite, en un parfait fondu enchaîné, selon le mot de Churchill, le début de sa fin.
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« Un hussard qui n'est pas mort à trente ans est un jean F. », affirmait péremptoirement le général Lasalle un des plus célèbres sabreurs de la Grande Armée. C'est à la découverte de ces cavaliers de légende venus des confins d'Europe centrale que nous entraîne Pierre Dufour. L'armée royale les découvre à l'orée du XVIIIe siècle et le maréchal de Luxembourg voit rapidement le profit qu'il peut tirer de cette cavalerie légère audacieuse. Sous le commandement de nobles hongrois : Rattsky, Bercheny, Esterhatzy. les « houzards » hongrois et allemands, vêtus de façon « barbare », auxquels se mêlent peu à peu des Français au gré des créations de régiments multiplient les exploits durant les guerres de Louis XV. Avec la révolution française débute la période la plus prestigieuse de l'histoire des hussards. De 1792 à 1815, vêtus d'uniformes rutilants, chamarrés d'or et d'argent, ils parcourent l'Europe entière avec les armées de la Révolution, puis la Grande Armée. Ils se couvrent de gloire par des exploits insensés comme la prise de la flotte hollandaise au Texel, à Jemmapes, à Valmy, à Hohenlinden, puis en Italie sous les ordres de Bonaparte. Avec l'Empereur, ils sont vainqueurs à Austerlitz, à Iéna et Auerstaedt, renversent la situation à Eylau par une charge épique. Prenant une part importante à Friedland et Wagram, ils souffrent en Espagne, se sacrifient en Russie et à Leipzig, et écrivent de vaines pages de gloire pendant la campagne de France en 1814 et à Waterloo. Les hussards survivent à l'Empire et, de 1823 et l'expédition d'Espagne à la charge de la division Marguerite à Sedan en 1870, ils sont encore au rendez-vous de l'histoire en Afrique du Nord, en Italie, et durant la guerre franco-allemande. Mais la révolution industrielle marque le déclin de la cavalerie traditionnelle et de ses cavaliers splendides qui rejoignent les musées de l'histoire aux Invalides ou à l'Empéri de Salon-de-Provence. Ayant compté jusqu'à quatorze formations, par une évolution dont l'histoire a le secret, les voici revenus à quatre régiments et bientôt trois après la dissolution du 4e GEH : ceux qui, sous l'ancien régime, furent à l'origine de l'épopée : Bercheny, Chamborant, Conflans, Esterhazy. Mais si les hussards de l'époque actuelle ont sacrifié leur splendeur napoléonienne et leurs chevaux au progrès technologique et à l'anonymat des tenues camouflées, plus que jamais, ils sont en pointe de la cavalerie légère blindée. Présents sur tous les théâtres d'opérations en Afrique noire, au Proche et au Moyen-Orient, dans les Balkans, en Afghanistan, le 1er régiment de hussards parachutistes, les 2e et 3e régiments de hussards et le 4e groupe d'escadrons de hussards perpétuent les traditions d'excellence des « houzards ».