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Tempus / Perrin
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Un livre qui balaie la légende de la reine vêtue de noir, concoctant dans l'ombre ses poisons et une politique machiavélique.
Dans notre mémoire collective, Catherine de Médicis a très mauvaise réputation. La ruse et le machiavélisme auraient inspiré sa politique. Le poison et l'assassinat auraient été ses moyens de gouvernement. Femme et étrangère, elle était toute désignée à la vindicte. La veuve vêtue de noir, dominant et manipulant ses fils, responsable de la Saint-Barthélemy, aurait été la plus maléfique des reines de France.
Le livre de Jean-François Solnon balaie la légende et brosse le portrait d'une femme courageuse. Sa grande passion fut le pouvoir : elle l'exerça trente années durant, au milieu des guerres civiles, toujours soucieuse de préserver l'unité du royaume et de rétablir l'harmonie entre les Français malgré les rivalités religieuses. "Le seul homme de la famille", a-t-on dit d'elle. On ajoutera : "Une femme qui fut un roi."
Jean-François Solnon, professeur à l'université de Besançon, a notamment publié un Henri III, une Histoire de Versailles (tempus) et, dernièrement, un remarquable Turban et la Stambouline. L'Empire ottoman et l'Europe, XIVe-XXe siècle. -
Un outil de référence pour comprendre la Renaissance, incarnée par François Ier, et marquée par l'essor démographique, le développement des échanges et des arts, l'invention de l'imprimerie, mais aussi l'ébranlement des idées et des moeurs.
Un siècle plein de lumières... C'est ainsi que Rabelais qualifie son époque. Les contemporains de la Renaissance ont cru à un avènement d'un nouvel âge d'or : il allait faire disparaître définitivement l'ignorance et triompher des ténèbres gothiques du Moyen Age. Dans cette synthèse, indispensable à l'étudiant et précieuse pour tous les amateurs d'histoire, l'auteur montre comment le dynamisme démographique, du commerce ou la curiosité scientifi ue et artistique n'empêchent ni les disettes, ni les guerres - étrangères ou civiles. Elle explique également comment l'affermissement du pouvoir royal n'exclut ni les querelles régionales, ni les déceptions européennes.
De ce panorama brillant sort l'image d'une France contrastée et confrontée à une crise de civilisation majeure.
Arlette Jouanna, professeur émérite à l'université de Montpellier, est notamment l'auteur de La Saint- Barthélemy, les mystères d'un crime d'Etat : 24 août 1572. -
Le livre de référence, par un maître-historien.
Loin des clichés en noir et blanc sur l'homme du coup d'État, Pierre Milza est parti à la recherche d'un Napoléon III tel qu'en lui-même. Ayant enquêté sur la jeunesse, la formation intellectuelle et les exils de Louis Napoléon Bonaparte, il s'intéresse à ce mélange si original de césarisme, d'audace individuelle et de légende napoléonienne qui envoûte à nouveau les Français de 1848 ; il démonte les mécanismes du bonapartisme et de l'idéologie impériale, et rend à la politique étrangère de l'empereur sa place majeure. Sans jamais statufier son héros ni l'instrumentaliser, Pierre Milza réussit à trouver la cohérence d'un grand homme.
Pierre Milza, professeur émérite à Sciences-Po, a notamment publié des biographies de Verdi et de Mussolini. -
La destinée de Frédéric II de Hohenstaufen (1194-1250) a inspiré deux maîtres livres : l'exceptionnel ouvrage d'Ernst Kantorowicz et cette biographie, vite devenue un classique. Comme si Jacques Benoist-Méchin, grand connaisseur de l'Islam et de l'Allemagne, avait trouvé le héros qui incarnait ses rêves d'historien. Voilà un empereur couronné à Rome qui déteste le pape, s'intéresse à l'Islam et n'envisage de croisade que pacifique et diplomatique. Voilà aussi un souverain d'une immense culture, parlant plusieurs langues, réunissant à Palerme, sa résidence favorite, des savants juifs, musulmans et chrétiens, favorisant les arts et les sciences. Au fond, un homme trop grand pour son temps, deux fois excommunié par Grégoire IX, surnommé par ses contemporains l'Antéchrist et condamné à l'oubli après sa mort, tant le Saint-Siège ne cessa de vouloir effacer son oeuvre et son nom.
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Un roi injustement méconnu, enfin réhabilité.
Louis XII, qui régna de 1498 à 1515, fut jusqu'à la fin de l'Ancien Régime considéré comme le modèle du bon roi, au point que Voltaire lui consacra une monographie élogieuse. Gloire, paix, justice, prospérité nimbèrent longtemps sa mémoire. Une réputation flatteuse qu'il doit principalement à une véritable propagande. Pendant une décennie, il fit miroiter aux yeux de l'opinion le mirage, auquel il crut lui-même, du rétablissement de l'empire des Césars et de Charlemagne. C'est pourquoi il s'acharna, avec succès pour un temps, à conquérir l'Italie. Roi de France, il fut ainsi duc de Milan, roi de Naples, et porta même le titre de roi de Jérusalem. Par Louis XII, premier prince français de la Renaissance, la France entra dans l'ère moderne.
Didier Le Fur est l'auteur, entre autres, de Anne de Bretagne, miroir d'une reine, historiographie d'un mythe et, plus récemment, d'une biographie de Henri II. -
Un collectif de prestige dirigé par Olivier Wieviorka et Michel Winock pour raconter la France, son histoire, ses symboles et ses valeurs, à travers ses plus importants monuments.
Olivier Wieviorka et Michel Winock, grâce a la contribution de 30 historiens de renoms, présentent ces lieux emblématiques pour retracer notre histoire nationale. Car avant d'acquérir un statut iconique, ces sites, de Chambord à Sarcelles en passant par Versailles, ont avant tout assumé des fonctions, qu'elles fussent politiques, militaires, religieuses, industrielles... En les scrutant autrement un par un, il est possible de comprendre une époque. En les présentant ensemble, ils racontent l'histoire de France.
Les lieux : Lascaux, Carnac, Alésia, Le Pont du Gard, Notre-Dame, Reims, Cluny, Avignon, le Mont Saint Michel, Le Louvre, Chambord, Versailles, Le Vieux-Port, la Place de la Bastille, l'Arc de Triomphe, la Sorbonne, l'Opéra, le Palais Bourbon, le Sacré-Coeur, la Santé, la gare Saint-Lazare, la Tour Eiffel, Lourdes, Courrières, La promenade des Anglais, Renault Colombes, Douaumont, la ligne Maginot, Drancy, le Palais des Congrès de Cannes, la Maison de la Radio, Sarcelles. -
Un ouvrage mettant à mal l'idée que l'on se fait d'un Moyen Age immobile, toules les classes de la société se déplaçant sans cesse, par les moyens les plus divers.
Entre l'Antiquité d'Ulysse et la Renaissance des grands explorateurs, le Moyen Age, malgré des difficultés de tous ordres, fut une période où l'on se déplaçait beaucoup. Comment voyageait-on? Jean Verdon passe en revue les voies de transport (routes, fleuves), les moyens de locomotion (marche, cheval, chariots, bateaux), l'intendance (haltes, auberges), les connaissances géographiques du temps. Qui voyageait et pourquoi? Souverains, diplomates, courriers, officiers de justice et de finances, marchands, étudiants, pélerins, paysans en quête de meilleures conditions de vie..., c'est une foule de voyageurs, du plus modeste à l'aventurier, que présente Jean Verdon dans ce vaste tableau d'un monde dont la mobilité est loin de se limiter aux pèlerinages et aux croisades.
Spécialiste d'histoire médiévale, Jean Verdon a publié notamment Les Françaises pendant la guerre de Cent Ans (ouvrage couronné par l'Académie Française), La nuit au Moyen Age, le PLaisir au Moyen Age. -
Napoléon : dictionnaire historique
Thierry Lentz
- Tempus / Perrin
- Tempus
- 23 Octobre 2025
- 9782262112448
Tout Napoléon en un dictionnaire (de poche !), par le meilleur spécialiste.
Auteur d'une quarantaine d'ouvrages consacrés au Consulat et à l'Empire, Thierry Lentz n'avait jamais publié de biographie de Napoléon. Ce
Dictionnaire historique entièrement consacré au personnage en fera désormais office. Une façon novatrice de traiter un tel sujet, par un des meilleurs spécialistes du " grand homme " et de son temps.
En 300 notices choisies librement mais sans négliger aucune facette de l'exercice biographique, l'auteur fait le point sur les connaissances et les recherches les plus récentes sur Napoléon, son oeuvre, les événements de sa vie, ses réussites et ses échecs, la trace qu'il a laissée dans la France contemporaine. De sa naissance à sa mort, et même jusqu'au retour des Cendres de 1840 et à l'envol de la légende, tous les sujets sont abordés : formation, carrière, campagnes militaires, gouvernement, grand événements, conquêtes, bataille, amours, etc., mais aussi conceptions politiques, sociales, diplomatiques.
Ce dictionnaire est une encyclopédie de ce que l'on doit savoir sur Napoléon, à destination aussi bien des lecteurs chevronnés que des curieux. -
Un éclairage nuancé sur la dernière souveraine des Français.
Le 11 juillet 1920, à 94 ans, disparaissait l'impératrice Eugénie, dernière souveraine des Français. Dans la mémoire nationale, cette fière et belle Andalouse n'a pas la meilleure réputation. On l'a soupçonnée de frivolité et taxée de frigidité au point que Napoléon III, son mari séducteur, avait dû chercher satisfaction auprès d'autres femmes ; on a moqué son autoritarisme maladroit après qu'elle eut été nommée régente ; surtout, on l'a accusée d'avoir poussé à la funeste guerre de 1870.
On oublie ainsi qu'elle a aimé et défendu son pays d'adoption. Stendhal l'a initiée à l'histoire des Français, Mérimée lui a appris notre langue, elle s'est passionnée pour la défense de Flaubert, traîné en justice, et lui a obtenu la Légion d'honneur. A rebours des clichés caricaturant une Espagnole confite en dévotion et incapable de saisir l'esprit de son temps, Jean des Cars montre une impératrice appliquant les principes de la doctrine sociale chrétienne : elle crée les Fourneaux économiques, lointains cousins des Restaurants du coeur, elle encourage la formation scolaire et professionnelle des jeunes filles et soutient Pasteur dans sa croisade hygiéniste.
Après la chute du régime, Eugénie, muette, accablée par la mort de son fils unique, et respectée, parcourt pendant quarante années l'Europe avec nostalgie. En 1914, elle est du côté de la France qui souffre.
Jean des Cars dresse le portrait d'une grande dame d'hier qui, malgré ses erreurs, n'a jamais manqué de courage.
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Depuis que les habsbourg ont pris le contrôle de vienne en 1273, la ville est devenue le coeur battant de l'europe.
L'histoire du vieux continent s'y est jouée à plusieurs reprises. l'occident chrétien y a résisté à deux longs sièges des ottomans. perle du saint empire romain germanique, agrandie et transformée sous le règne de marie-thérèse, elle accueille mal mozart. napoléon bombarde ses remparts et sa cathédrale avant d'épouser marie-louise, archiduchesse d'autriche. en 1815, c'est à vienne qu'un congrès dessine l'europe du xixe siècle.
François-joseph incarne la dignité, sissi la rébellion. de révolution en avant-garde, vienne lance la mode des valses tandis que freud invente la psychanalyse. avant 1900, gustav klimt et egon schiele font sécession avec un nouveau style. occupée jusqu'en 1955, vienne est le carrefour où se côtoient, depuis toujours, tradition et modernité.
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Biographie du dernier des Valois (1551-1589), roi de France en 1574 après la mort de son frère Charles IX. Loin des clichés et de la calomnie, ce livre raconte son règne dans une France déchirée par la guerre civile. La défense de l'autorité royale fut son constant souci. Pour elle, il fut assassiné par un ligueur fanatique. Un portrait vif et équilibré d'un homme à la sensibilité d'écorché.
Dans l'histoire de France, jamais roi n'a été autant calomnié qu'Henri III (1551-1589). Ses adversaires l'ont accusé de tous les maux. L'Histoire n'a retenu que l'homme futile et efféminé, peu préoccupé de régner, aux amitiés masculines ambiguës. Loin des clichés, ce livre raconte un règne de quinze ans dans une France déchirée par la guerre civile. Henri a gouverné, réformé et légiféré. La défense de l'autorité royale a été son souci constant. Pour elle, il a fait exécuter le duc de Guise à Blois. Pour elle, il s'est allié à Henri de Navarre, le futur Henri IV. A cause d'elle, il a été assassiné par un moine fanatique à l'âge de trente-huit ans.
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La spectaculaire histoire des Rois des belges
Patrick Roegiers
- Tempus / Perrin
- Tempus
- 5 Février 2009
- 9782262029807
L'histoire de la Belgique racontée à travers la vie de ses rois, de Léopold Ier à Albert II.
Le succès de l'année 2007 dans les librairies belges.
Présente trente-cinq semaines d'affilée dans la liste des best-sellers, La Spectaculaire Histoire des rois des Belges est proposée ici dans une version revue et actualisée.
Ce livre se lit comme un véritable roman-feuilleton.
SEPTENTRION Ah, qu'on eût aimé avoir un prof d'histoire qui nous eût raconté l'histoire de Belgique comme le fait Patrick Roegiers !
LA LIBRE BELGIQUE Ce livre a tout pour plaire à un très large public. Il y a le style, l'amoureux de la langue, des formules à l'emporte-pièce. On sourit à chaque page, un régal.
LA REVUE GÉNÉRALE Une thèse terriblement convaincante et d'une actualité brûlante au fil d'un récit enlevé.
TÉLÉRAMA Un succès inouï.
LE FIGARO LITTÉRAIRE Une sorte d'épopée fl amboyante.
DERNIÈRE HEURE Auteur entre autres de neuf romans, Patrick Roegiers prolonge ici sa réfl exion sur son pays d'origine, inaugurée avec Le Mal du pays, autobiographie de la Belgique (Seuil) et La Belgique, le roman d'un pays (Gallimard). -
Vingt ans après la chute du mur de Berlin, douze ans après les controverses et le succès - un million d'exemplaires, vingt-cinq traductions - du Livre noir du communisme, Stéphane Courtois propose un recueil aux idées tout aussi décapantes.
Prenant le contre-pied des thèses traditionnelles sur les origines du totalitarisme, illustrées par Hannah Arendt et George Mosse, il montre le rôle fondamental de Lénine et du bolchevisme dans l'invention, entre 1902 et 1922, de ce phénomène politique inédit. Grâce à l'exploitation des archives de Moscou, il redéfinit le rôle de Staline et la nature des crimes de masse commis par les régimes communistes, ce qu'il appelle le " génocide de classe ", seul concept susceptible d'éclairer la famine ukrainienne ou les assassinats au Cambodge.
Enfin, Stéphane Courtois revient sur la mémoire tragique du communisme en Europe centrale et orientale, la mémoire glorieuse du communisme en Europe occidentale - en particulier en France - et la mémoire paradoxale de l'URSS dans la Russie de Vladimir Poutine qui réhabilite Staline.
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Il fallait que l'époque fût extraordinaire pour qu'un enfant jouant dans les ruelles d'Ajaccio s'assoie en 1804 sur le trône le plus ancien d'Europe et conquière un continent. De la Corse, dont l'identité pesa si lourd dans sa formation, jusqu'à Sainte-Hélène où s'élabora la légende, l'itinéraire de Napoléon épouse une idée : comment le génie d'un homme féconde une histoire collective écartelée entre la passion de la liberté et les exigences de l'ordre, entre une tradition séculaire et l'horizon indéfini du progrès ouvert par la Révolution. Cette biographie de Napoléon raconte le destin sans précédent d'un homme inattendu prenant la tête de forces nouvelles, tout en éclairant, par des oeuvres et des témoignages contemporains, l'intensité d'une trajectoire qui, sitôt la chute du héros, vint nourrir un extraordinaire imaginaire national.
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Le Monde ; les grandes crises politiques françaises, 1958-2014
Gérard Courtois
- Tempus / Perrin
- Tempus
- 4 Septembre 2014
- 9782262047474
A travers quelque 200 articles rédigés entre 1958 et 2014, les plus grandes plumes du Monde nous invitent à une immense rétrospective qui permet de décrypter l'histoire de la Ve République. Colosse aux pieds d'argile, friable depuis sa création, elle s'est construite dans le conflit permanent ; non seulement entre les droites et les gauches, mais à l'intérieur des mêmes partis. Autant de drames et de soubresauts qui interdisent une vision linéaire et qui interrogent sur sa pérennité.
Une anthologie de référence pour quiconque s'intéresse à l'histoire politique contemporaine et qui éclaire la situation actuelle.
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Les guerres modernes racontées aux civils... et aux militaires
Pierre Servent
- Tempus / Perrin
- Tempus
- 13 Novembre 2025
- 9782262104252
" Comprendre la guerre ", par l'un des meilleurs experts en questions militaires.
Afghanistan, Irak, Liban, Palestine, Caucase, Afrique... la guerre est de retour même si elle n'a plus grand-chose à voir avec la bataille de Verdun ou le Débarquement. Le front n'est plus devant, mais " autour ", et les civils font souvent les frais de ces conflits qui ne disent pas leur nom. Sur le terrain, la haute technologie se heurte à la kalachnikov, à la bombe artisanale et aux kamikazes. La puissance militaire permet de gagner des batailles, mais n'offre pas nécessairement la victoire. C'est la leçon des conflits modernes menés contre des ombres, civiles le jour, guerrières la nuit. Ces nouveaux insurgés ne craignent pas la mort - ils l'espèrent -, et jouent en maîtres de la mondialisation de l'information, du choc des images et du poids des mots.
La guerre a changé de visage. Pour l'expliquer, Pierre Servent emmène le lecteur sur le terrain, aux côtés des hommes au combat, au coeur de ces nouveaux conflits qui donnent une prime à l'insurgé rustique face au soldat bardé d'électronique. Son livre illustre, avec de nombreux exemples de première main, des récits inédits, des témoignages et des portraits sans concession, les défis lancés aux démocraties occidentales.