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En faisant le récit de cette odyssée de la façon la plus fidèle possible d'après les documents qu'il m'a été donné de rassembler j'ai eu constamment le sentiment de raconter une histoire que j'aurais inventée, d'exprimer l'un des plus grands rêves de l'humanité. Car il n'y a rien de supérieur à une vérité qui semble invraisemblable. Dans les grands faits de l'histoire, il y a toujours, parce qu'ils s'élèvent tellement au-dessus de la commune mesure, quelque chose d'incompréhensible ; mais ce n'est que grâce aux exploits incroyables qu'elle accomplit que l'humanité retrouve sa foi en soi. S. Z. rueLaplace éditions propose des livres en grands caractères dont le confort de lecture est inégalé grâce à une mise en pages adaptée, à la police de caractères LUCIOLE - spécialement conçue pour les malvoyants -, aux interlettrages, aux intermots, aux interlignages optimisés, et à une impression contrastée sur un papier opaque et léger.
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"Il est peu de figures qui prêtent davantage à la légende et au roman que celle du malheureux roi de Bavière. [...] Le roi de Bavière et sa vie tourmentée n'ont pas cessé de parler à l'imagination des hommes. Ses châteaux reçoivent toujours des visiteurs. Louis?II n'a pas eu tort d'élever des palais où se fixe la curiosité. Sinon, sa cousine, la tragique Élisabeth d'Autriche, eût bien pu effacer son souvenir. Comme la sensibilité de l'Impératrice est plus douloureuse et plus profonde que la sienne ! Et quelle rivale pour notre artiste manqué ! [...] Son bonheur voulut seulement que des noms illustres, des événements historiques fussent mêlés à sa vie. Il a eu Wagner. Il a traversé 1870 et la fin de la vieille Allemagne. C'est pourquoi toute une cour de romanciers et de poètes a pu broder une auréole au Néron bavarois."
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Le destin de Cassard, à la fois magnifique et pitoyable, était de briller une seconde comme un météore, puis de s'abîmer lentement. 1705 marque son premier commandement ; 1713, sa chute. Huit années pour écumer les mers du nord à bord du Saint-Guillaume, de la Duchesse-Anne, du Jersey, affranchir nos convois de blés du joug de l'Anglais en Méditerranée, nourrir la Provence, sauver l'armée de Vendôme, porter la terreur aux Antilles, huit années pour parcourir tous les grades de la marine jusqu'à celui du chef d'escadre et recevoir, à plusieurs reprises, le salut de Louis XIV.
Rue Laplace éditions propose des livres en grands caractères dont le confort de lecture est inégalé grâce à une mise en pages adaptée, à la police de caractères LUCIOLE - spécialement conçue pour les malvoyants -, aux interlettrages, aux intermots, aux interlignages optimisés, et à une impression contrastée sur un papier opaque et léger. -
Fervent artisan de la Révolution de 1789 et de ses réformes, Cadoudal s'en détache en 1791 à la suite de la Constitution du clergé et de la levée en masse. L'échec des rebellions en Bretagne le conduit à rejoindre l'Armée catholique et royale de Vendée, où il prend part au combat contre les armées jacobines aux côtés de Bonchamps. De retour en Bretagne, il continue la lutte, prend le commandement des Chouans dans le pays d'Auray, parvient à sauver ses troupes des colonnes républicaines lors de l'expédition de Quiberon. Défenseur d'une chouannerie populaire, opposant à la domination des officiers émigrés, Cadoudal paya de sa vie sa lutte contre les excès de la Révolution et le totalitarisme de Bonaparte.
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La vie de la reine Marie-Antoinette s'apparente à une tragédie antique, c'est la vie d'une reine mais aussi la vie d'une femme. Pierre de Nolhac tisse une toile où se dessinent les événements majeurs de celle qui fut Reine de France juste avant la Révolution française. Au milieu d'une famille royale hostile et une cour trop intéressée par les privilèges accordés, l'auteur nous fait comprendre comment, adulée et aimée au début de son règne, Marie-Antoinette meurt dix-huit ans après sur l'échafaud un jour d'octobre 1793. Un portrait de Marie-Antoinette très réaliste et très touchant.
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Mai 1770, Marie-Antoinette vient d'arriver en France. Mariée par procuration, selon l'usage, à l'héritier de la couronne de France, elle a quitté l'Autriche pour toujours, sa famille, ses amis, ses repères. Elle est attendue... Sur ses jeunes épaules pèsent des enjeux politiques qui la dépassent, immédiatement elle doit survivre aux féroces intrigues de la cours de Versailles. Sa force de carac-tère va l'aider, mais aussi la desservir. Déjà, derrière les premiers combats de la dauphine, se des-sine le destin tragique de la dernière reine de France.
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« Il n'y a rien à comparer, ni chez les anciens ni chez les modernes, ni dans la Fable ni dans l'histoire, à la Pucelle d'Orléans. Donnez à la muse épique le choix de l'invention la plus touchante et la plus merveilleuse, interrogez les traditions les plus imposantes que les âges d'héroïsme et de vertu aient laissées dans la mémoire des hommes, vous ne trouverez rien qui approche de la simple, de l'authentique vérité de ce phénomène du quinzième siècle ».
Charles Nodier.
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"La main gauche embrassant la hanche puissante par un geste qui lui est familier, la droite se tend menaçante, cherche l'ennemi, le dénonce, l'arrache presque à son banc pour le clouer au pilori. Et, de temps à autre, la tête se baisse et, le cou gonflé par la fureur, il semble alors un taureau qui va foncer droit et tout démolir. Mais le plus souvent on le voit, par un violent effort, se maîtriser ; ce furieux se fait modéré : il offre la paix à qui lui fait une guerre à mort. Sa figure alors s'illumine d'un sourire où les uns voient de la bonhomie, les autres de l'astuce. Ce n'est plus le tribun qui a soulevé Paris ; c'est un brave homme d'avocat champenois prêt aux transactions. En quelques minutes, sur cette face mafflue, dix expressions ont passé, tandis que de sa bouche sortaient presque au même moment des cris effroyables de défi et des appels cordiaux à la concorde. C'est tout Danton." RueLaplace éditions propose des livres en grands caractères dont le confort de lecture est inégalé grâce à une mise en pages adaptée, à la police de caractères LUCIOLE - spécialement conçue pour les malvoyants -, aux interlettrages, aux intermots, aux interlignages optimisés, et à une impression contrastée sur un papier opaque et léger.
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Alors comme tout s'explique si l'on admet que la vie héroïque de Murat fut l'humble et effrénée servante de « sa vie amoureuse » ! Il n'y a plus d'incohérence. Tout devient logique et justifie la devise qu'il fit flotter sur son pavillon amarante, au-dessus du palais grand-ducal de Berg : « Dieu, la Gloire et les Dames ». Tout s'enchaîne. Il se battit en paladin pour gagner une couronne à celle qu'il aimait. Il fut ingrat envers son Empereur et infidèle à sa patrie, pour conserver à Caroline le royaume qu'il lui avait donné, comme aussi pour lui laisser un souvenir impérissable, jugeant que c'était trop peu de mourir, il commanda sa mort !...
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Marie-Antoinette n'était ni la grande sainte du royalisme ni la grande «?grue?» de la Révolution, mais un être moyen, une femme en somme ordinaire, pas trop intelligente, pas trop niaise, un être ni de feu ni de glace, sans inclination pour le bien, sans le moindre amour du mal, la femme moyenne d'hier, d'aujourd'hui et de demain, sans penchant démoniaque, sans soif d'héroïsme, assez peu semblable à une héroïne de tragédie. Mais l'Histoire, ce démiurge, n'a nullement besoin d'un personnage central héroïque pour échafauder un drame émouvant.
[...] Avec un réalisme mélodramatique, cette tragédie met en présence les oppositions les plus violentes?; elle pousse Marie-Antoinette d'un palais impérial aux cent salons dans une misérable geôle, du carrosse doré sur la charrette du bourreau, du trône sur l'échafaud?; elle la jette du luxe dans l'indigence?; d'une femme jouissant de la faveur générale et partout acclamée, elle fait un objet de haine sur qui s'abat la calomnie?; bref elle l'entraîne toujours plus bas, sans pitié, jusqu'au suprême abîme. Et cet être petit et médiocre, soudainement assailli dans sa nonchalance, ce coeur étourdi ne comprend pas ce que lui veut cette force étrangère?; il sent seulement qu'une dure poigne le pétrit, qu'une griffe brûlante s'enfonce dans sa chair torturée?; inaccoutumé à la souffrance, la craignant, il ne se doute de rien, se débat, gémit, cherche à s'échapper. (S.?Zweig) -
Marie-Antoinette n'était ni la grande sainte du royalisme ni la grande «?grue?» de la Révolution, mais un être moyen, une femme en somme ordinaire, pas trop intelligente, pas trop niaise, un être ni de feu ni de glace, sans inclination pour le bien, sans le moindre amour du mal, la femme moyenne d'hier, d'aujourd'hui et de demain, sans penchant démoniaque, sans soif d'héroïsme, assez peu semblable à une héroïne de tragédie. Mais l'Histoire, ce démiurge, n'a nullement besoin d'un personnage central héroïque pour échafauder un drame émouvant.
[...] Avec un réalisme mélodramatique, cette tragédie met en présence les oppositions les plus violentes?; elle pousse Marie-Antoinette d'un palais impérial aux cent salons dans une misérable geôle, du carrosse doré sur la charrette du bourreau, du trône sur l'échafaud?; elle la jette du luxe dans l'indigence?; d'une femme jouissant de la faveur générale et partout acclamée, elle fait un objet de haine sur qui s'abat la calomnie?; bref elle l'entraîne toujours plus bas, sans pitié, jusqu'au suprême abîme. Et cet être petit et médiocre, soudainement assailli dans sa nonchalance, ce coeur étourdi ne comprend pas ce que lui veut cette force étrangère?; il sent seulement qu'une dure poigne le pétrit, qu'une griffe brûlante s'enfonce dans sa chair torturée?; inaccoutumé à la souffrance, la craignant, il ne se doute de rien, se débat, gémit, cherche à s'échapper. (S.?Zweig) -
La reine Victoria a été le centre, le coeur de la nation ; vers elle ont convergé tous les efforts de son peuple, répandu sous toutes les latitudes, et c'est de ces efforts épars qu'est faite sa gloire universelle. Voilà pourquoi la reine est sacrée pour tous les Anglais ; toucher à leur reine, c'est toucher à la gloire de leur nation ; leur reine, c'est leur patrie et c'est pour leur patrie qu'ils prient, lorsqu'ils chantent le God save the Queen.