Filtrer
Ruelaplace
-
Pendant trente ans, de sa vingtième à sa cinquantième année, Tolstoï a vécu, dans la création de ses oeuvres, insouciant et libre. Pendant trente ans, de sa cinquantième année jusqu'à son trépas, il ne vit plus que pour comprendre et connaître le sens de la vie, luttant avec l'insaisissable, enchaîné à l'inaccessible. Sa tâche a été facile jusqu'au jour où il s'est donné cette formidable mission : sauver, non seulement sa propre personne, mais encore toute l'humanité, par sa lutte pour la vérité. Avoir entrepris cette mission fait de lui un héros - presque un saint. Y avoir succombé en fait le plus humain de tous les hommes. rueLaplace éditions propose des livres en grands caractères dont le confort de lecture est inégalé grâce à une mise en pages adaptée, à la police de caractères LUCIOLE - spécialement conçue pour les malvoyants -, aux interlettrages, aux intermots, aux interlignages optimisés, et à une impression contrastée sur un papier opaque et léger.
-
"Il est peu de figures qui prêtent davantage à la légende et au roman que celle du malheureux roi de Bavière. [...] Le roi de Bavière et sa vie tourmentée n'ont pas cessé de parler à l'imagination des hommes. Ses châteaux reçoivent toujours des visiteurs. Louis?II n'a pas eu tort d'élever des palais où se fixe la curiosité. Sinon, sa cousine, la tragique Élisabeth d'Autriche, eût bien pu effacer son souvenir. Comme la sensibilité de l'Impératrice est plus douloureuse et plus profonde que la sienne ! Et quelle rivale pour notre artiste manqué ! [...] Son bonheur voulut seulement que des noms illustres, des événements historiques fussent mêlés à sa vie. Il a eu Wagner. Il a traversé 1870 et la fin de la vieille Allemagne. C'est pourquoi toute une cour de romanciers et de poètes a pu broder une auréole au Néron bavarois."
-
La vie de la reine Marie-Antoinette s'apparente à une tragédie antique, c'est la vie d'une reine mais aussi la vie d'une femme. Pierre de Nolhac tisse une toile où se dessinent les événements majeurs de celle qui fut Reine de France juste avant la Révolution française. Au milieu d'une famille royale hostile et une cour trop intéressée par les privilèges accordés, l'auteur nous fait comprendre comment, adulée et aimée au début de son règne, Marie-Antoinette meurt dix-huit ans après sur l'échafaud un jour d'octobre 1793. Un portrait de Marie-Antoinette très réaliste et très touchant.
RueLaplace éditions propose des livres en grands caractères dont le confort de lecture est inégalé grâce à une mise en pages adaptée, à la police de caractères LUCIOLE - spécialement conçue pour les malvoyants -, aux interlettrages, aux intermots, aux interlignages optimisés, et à une impression contrastée sur un papier opaque et léger. -
Mai 1770, Marie-Antoinette vient d'arriver en France. Mariée par procuration, selon l'usage, à l'héritier de la couronne de France, elle a quitté l'Autriche pour toujours, sa famille, ses amis, ses repères. Elle est attendue... Sur ses jeunes épaules pèsent des enjeux politiques qui la dépassent, immédiatement elle doit survivre aux féroces intrigues de la cours de Versailles. Sa force de carac-tère va l'aider, mais aussi la desservir. Déjà, derrière les premiers combats de la dauphine, se des-sine le destin tragique de la dernière reine de France.
RueLaplace éditions propose des livres en grands caractères dont le confort de lecture est inégalé grâce à une mise en pages adaptée, à la police de caractères LUCIOLE - spécialement conçue pour les malvoyants -, aux interlettrages, aux intermots, aux interlignages optimisés, et à une impression contrastée sur un papier opaque et léger. -
« Si je gagne des batailles, c'est toi qui gagnes les coeurs ». Napoléon. Sur une époque rude, chamarrée d'uniformes neufs, sur ce gala militaire, elle jeta le bon goût, la politesse, le charme, la grâce... Son renom remplit l'univers et, alors qu'on redoutait l'Usurpateur, on la sacrait volontiers Impératrice, reine des coeurs, tant était immense son féminin prestige qui passait les mers, s'étendait au-dessus de tout, comme ses fleurs...
RueLaplace éditions propose des livres en grands caractères dont le confort de lecture est inégalé grâce à une mise en pages adaptée, à la police de caractères LUCIOLE - spécialement conçue pour les malvoyants -, aux interlettrages, aux intermots, aux interlignages optimisés, et à une impression contrastée sur un papier opaque et léger. -
Alors comme tout s'explique si l'on admet que la vie héroïque de Murat fut l'humble et effrénée servante de « sa vie amoureuse » ! Il n'y a plus d'incohérence. Tout devient logique et justifie la devise qu'il fit flotter sur son pavillon amarante, au-dessus du palais grand-ducal de Berg : « Dieu, la Gloire et les Dames ». Tout s'enchaîne. Il se battit en paladin pour gagner une couronne à celle qu'il aimait. Il fut ingrat envers son Empereur et infidèle à sa patrie, pour conserver à Caroline le royaume qu'il lui avait donné, comme aussi pour lui laisser un souvenir impérissable, jugeant que c'était trop peu de mourir, il commanda sa mort !...
-
Marie-Antoinette n'était ni la grande sainte du royalisme ni la grande «?grue?» de la Révolution, mais un être moyen, une femme en somme ordinaire, pas trop intelligente, pas trop niaise, un être ni de feu ni de glace, sans inclination pour le bien, sans le moindre amour du mal, la femme moyenne d'hier, d'aujourd'hui et de demain, sans penchant démoniaque, sans soif d'héroïsme, assez peu semblable à une héroïne de tragédie. Mais l'Histoire, ce démiurge, n'a nullement besoin d'un personnage central héroïque pour échafauder un drame émouvant.
[...] Avec un réalisme mélodramatique, cette tragédie met en présence les oppositions les plus violentes?; elle pousse Marie-Antoinette d'un palais impérial aux cent salons dans une misérable geôle, du carrosse doré sur la charrette du bourreau, du trône sur l'échafaud?; elle la jette du luxe dans l'indigence?; d'une femme jouissant de la faveur générale et partout acclamée, elle fait un objet de haine sur qui s'abat la calomnie?; bref elle l'entraîne toujours plus bas, sans pitié, jusqu'au suprême abîme. Et cet être petit et médiocre, soudainement assailli dans sa nonchalance, ce coeur étourdi ne comprend pas ce que lui veut cette force étrangère?; il sent seulement qu'une dure poigne le pétrit, qu'une griffe brûlante s'enfonce dans sa chair torturée?; inaccoutumé à la souffrance, la craignant, il ne se doute de rien, se débat, gémit, cherche à s'échapper. (S.?Zweig) -
La reine Victoria a été le centre, le coeur de la nation ; vers elle ont convergé tous les efforts de son peuple, répandu sous toutes les latitudes, et c'est de ces efforts épars qu'est faite sa gloire universelle. Voilà pourquoi la reine est sacrée pour tous les Anglais ; toucher à leur reine, c'est toucher à la gloire de leur nation ; leur reine, c'est leur patrie et c'est pour leur patrie qu'ils prient, lorsqu'ils chantent le God save the Queen.
-
Marie-Antoinette n'était ni la grande sainte du royalisme ni la grande «?grue?» de la Révolution, mais un être moyen, une femme en somme ordinaire, pas trop intelligente, pas trop niaise, un être ni de feu ni de glace, sans inclination pour le bien, sans le moindre amour du mal, la femme moyenne d'hier, d'aujourd'hui et de demain, sans penchant démoniaque, sans soif d'héroïsme, assez peu semblable à une héroïne de tragédie. Mais l'Histoire, ce démiurge, n'a nullement besoin d'un personnage central héroïque pour échafauder un drame émouvant.
[...] Avec un réalisme mélodramatique, cette tragédie met en présence les oppositions les plus violentes?; elle pousse Marie-Antoinette d'un palais impérial aux cent salons dans une misérable geôle, du carrosse doré sur la charrette du bourreau, du trône sur l'échafaud?; elle la jette du luxe dans l'indigence?; d'une femme jouissant de la faveur générale et partout acclamée, elle fait un objet de haine sur qui s'abat la calomnie?; bref elle l'entraîne toujours plus bas, sans pitié, jusqu'au suprême abîme. Et cet être petit et médiocre, soudainement assailli dans sa nonchalance, ce coeur étourdi ne comprend pas ce que lui veut cette force étrangère?; il sent seulement qu'une dure poigne le pétrit, qu'une griffe brûlante s'enfonce dans sa chair torturée?; inaccoutumé à la souffrance, la craignant, il ne se doute de rien, se débat, gémit, cherche à s'échapper. (S.?Zweig) -
« Il n'y a rien à comparer, ni chez les anciens ni chez les modernes, ni dans la Fable ni dans l'histoire, à la Pucelle d'Orléans. Donnez à la muse épique le choix de l'invention la plus touchante et la plus merveilleuse, interrogez les traditions les plus imposantes que les âges d'héroïsme et de vertu aient laissées dans la mémoire des hommes, vous ne trouverez rien qui approche de la simple, de l'authentique vérité de ce phénomène du quinzième siècle ».
Charles Nodier.
Rue Laplace éditions propose des livres en grands caractères dont le confort de lecture est inégalé grâce à une mise en pages adaptée, à la police de caractères LUCIOLE - spécialement conçue pour les malvoyants -, aux interlettrages, aux intermots, aux interlignages optimisés, et à une impression contrastée sur un papier opaque et léger.