Depuis 180 ans, 7 femmes ont régné aux côtés des rois des Belges. Cet ouvrage se propose de montrer l'évolution à travers l'histoire de ce rôle peu commun qui n'est même pas mentionné dans la Constitution belge. Louise-Marie et Marie-Henriette ont été choisies pour des raisons politiques. Le roi Albert Ier accorda à son épouse Elisabeth une réelle visibilité et de réelles attributions. Adulée depuis la Première Guerre mondiale, la « Reine Infirmière » fut un personnage haut en couleur. Star des magazines, la reine Astrid devint un mythe après sa mort accidentelle en Suisse. Présente pendant 43 ans auprès du roi Baudouin, Fabiola entretint toujours sa mémoire. Princesse starisée dès son mariage, Paola eut du mal à entrer dans le moule de la fonction. Enfin, Mathilde a modernisé la fonction et lui offre le maximum de visibilité... en attendant l'évolution ultime du rôle : un jour sa fille Elisabeth montera sur le trône et deviendra la toute première reine régnante de l'histoire de Belgique ! Lire la suite Fermer

« On ne nait pas socialiste, on le devient » disait André Renard. D'aucun s'interrogerait sur la pertinence d'une telle assertion. Pourtant, lorsqu'on suit son parcours, de l'adolescence aux derniers jours, on comprend les paroles de ce personnage hors du commun, leader du combat syndical wallon. Il était un visionnaire dans différents domaines. Dès les années trente, il a voulu que les ouvriers soient éduqués, pour leur émancipation et pour pouvoir mieux comprendre le monde. Ces politiques seront mises en place bien plus tard, à travers « l'éducation permanente ». Il était donc un précurseur. Et si nous parlons aujourd'hui de formation en alternance, les jeunes apprenant un métier tout en allant à l'école, notre combattant proposait aussi de former les ouvriers directement dans les usines. Nous avons acquis la démocratie politique par le droit de vote, mais la démocratie industrielle et économique s'est gagnée grâce à des figures comme celle d'André Renard.
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Née en 1887 à Ixelles (Bruxelles) au sein d'une famille nombreuse à la fois pauvre et conservatrice, Berthe Mayné tient à marquer dès son enfance sa totale volonté d'indépendance par quelques réactions spectaculaires. À la recherche obstinée d'une intégration dans la haute société, elle devient chanteuse de cabaret. Muée en invitée obligée des milieux bruxellois, elle rencontre en l'hôtel Métropole Quigg Baxter, riche héritier canadien. L'amour fou qui les lie pousse Quigg à la ramener dans son pays sous un faux nom, à bord du Titanic qui fait alors sa première traversée. Après le naufrage, Berthe est sauvée au contraire de son fiancé disparu en mer après avoir tenté de la rejoindre à la nage. Elle vit difficilement au Canada, au sein ce qui devait devenir sa belle-famille. Elle met au monde le fils de Quigg puis l'abandonne pour mener carrière à Paris. Elle choisit le statut de « cocotte » et marque de sa présence et de ses frasques les décennies 1920 et 1930. Sa vie coule aux bras de riches chefs d'entreprise entre Bruxelles, Paris et Beaulieu-sur-Mer. Suite au second conflit mondial qui l'a vue se confronter à l'occupant, elle prend de l'âge et pour garder son pouvoir de séduction verse petit à petit dans l'entretien de jeunes amants. Elle décédera totalement ruinée mais toujours dans le souvenir de « son Quigg ». Berthe aura ainsi connu gloire puis déchéance selon les plus récurrentes lois humaines. Le récit se veut romanesque et enrichi de narrations d'une vie fantasque en permanence hors des chemins battus. Lire la suite Fermer

" Dr Livingstone, je présume ? " L'homme qui prononça ces mots célèbres fut comparé en son temps à Christophe Colomb et devint l'une des figures les plus remarquables de la fin du XIXe siècle.
Cependant, cent ans après la mort d'Henry Morton Stanley, le public a oublié en grande partie ses accomplissements en Afrique ou les a discrédités, estimant qu'ils incarnaient les torts infligés par le fléau du colonialisme européen dans sa lutte pour le continent africain. Bien que de nombreux auteurs aient tenté de décrire cet homme, parfois à l'aide de pures conjectures, notre compréhension de l'aspect le plus significatif de la vie de Stanley - sa relation avec le continent africain - n'a pas beaucoup évolué depuis un siècle.
Pour pallier ce manque, James L. Newman recrée les sept expéditions de Stanley en Afrique, en expliquant pourquoi il les a réalisées, ce qui s'y est passé, et ce qui en a résulté. Il insiste sur la détermination de Stanley à aller de l'avant alors que tout semblait ligué contre lui et décrit sa relation avec les populations qui lui permirent d'atteindre ses objectifs. Et même s'il reconnaît à Stanley certains traits de caractère moins flatteurs comme son penchant pour l'exagération, sa capacité à se montrer sans pitié et sa tendance à rabaisser les autres, l'auteur refuse de se laisser aller aux spéculations faciles.
Au contraire, il se concentre sur les propos et les actions remarquables d'un homme qui joua un grand rôle dans la formation de l'Afrique d'aujourd'hui, en le restituant dans le contexte de son époque. Cet ouvrage exploite les résultats de recherches menées dans les " archives Stanley " acquises par la Fondation Roi Baudouin et mises en dépôt au Musée Royal de l'Afrique centrale à Tervuren. Le lecteur y trouvera des informations et des photos inédites provenant de ces archives récemment rendues publiques.
Des cartes détaillées illustrent chaque expédition. Les études approfondies de James L. Newman, ses descriptions et sa prose vivante rendent fascinante la lecture de Stanley, entre Couronne et Empire.
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Quels étaient les vins appréciés par les membres de la cour française ? Le vin avait-il le même goût à l'époque de Charlemagne ? Jean-Noël Goubier, passionné d'oenologie, retrace l'histoire de la boisson la plus emblématique du patrimoine français.

De Clovis à Napoléon, en passant par Louis XIV, l'auteur raconte la relation qu'entretenaient ces célèbres dirigeants avec le vin et ses vertus. À l'aide d'archives, il fait le lien entre les habitudes de consommation de la royauté française et les vins actuels, nous invitant à redécouvrir le goût des breuvages appréciés des rois d'antan.

Délicieux cocktail d'oenologie et d'anecdotes historiques, Le Vin à la table des rois est un livre à savourer sans modération !