La Manufacture de Livres
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Parrain mortel : Gloire et chute de Vito Genovese, le boss de la mafia
Anthony M. DeStefano
- La Manufacture de Livres
- Documents
- 18 Janvier 2024
- 9782358879941
De tueur à gages à parrain de la Mafia, Vito Genovese s'est élevé jusqu'à prendre la tête de la plus riche et dangereuse famille criminelle de l'Histoire américaine. Il commence sous les ordres de Giuseppe « Joe le Boss » Masseria à New York, avant de s'associer à Lucky Luciano, Franck Costello, Meyer Lansky et Bugsy Siegel pendant la Prohibition. Pendant les trente années suivantes, Vito Genovese - rusé, sauvage et sans merci - assassine de nombreux gangsters pour devenir le capo di tutti i capi, le chef des chefs, de la Mafia américaine. Don Vito va trahir les plus réputés des parrains pour prendre le contrôle de la principale famille de la mafia new-yorkaise qui porte aujourd'hui encore le nom de Genovese.
Dans Parrain mortel, première biographie du légendaire mafieux, le journaliste lauréat du Prix Pulitzer, Anthony DeStefano, retrace la gloire et la chute de Vito Genovese. Ce livre est le récit de la vie légendaire de la plus redoutable icône du crime organisé américain. -
"Hoover a fait plus de mal aux États-Unis que Joseph Staline..." Norman Mailer.
Puritain conservateur, acharné de la chasse aux « Rouges », raciste décomplexé, antisémite, J.E.
Hoover sera le patron du FBI de 1924 à 1972. La montée de la criminalité pendant la crise de 29 fera sa légende Il transformera peu à peu le FBI en police politique archivant grâce aux progrès de la technologie les écoutes, données privées et empreintes digitales de quelques 159 millions d'individus. Il a traqué toutes les « sorcières » possibles et imaginables, privilégiant les cibles en vue et ne négligeant aucun recoin de leur vie privée. Craint de huit présidents qui essayeront de le démettre ou de l'éloigner, Hoover se passionnait pour les déviances idéologiques ou intimes, mais il combattait fort peu le crime organisé. Ce puritain conservateur cachait un homosexuel honteux. A sa mort, les dossiers de l'homme qui avait passé sa vie à espionner l'Amérique ont disparu. Pouvait naître la légende de ce personnage digne des romans de James Ellroy et qui a été incarné à l'écran par Leonardo Di Caprio.
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El Mexicano ! 1940, l'homme que le peuple espagnol a ainsi surnommé fait trembler, de Guadalajara à Valence et Barcelone, tout ce qui porte l'uniforme franquiste. Pour les autorités qui lancent à sa poursuite des forces considérables, ce n'est qu'un bandit ; pour les paysans et les ouvriers vaincus, El Mexicano est le vengeur, le justicier. Á la tête d'une troupe de guérilleros, ce jeune homme de vingt-trois ans, ancien chef d'une « section de la mort » des Brigades Internationales, évadé des camps franquistes, défie les vainqueurs au nom de l'honneur et de la liberté.
Son journal constitue le seul témoignage connu sur ce qu'il advint des combattants de la République après la victoire de Franco : la captivité, la répression, la guérilla.
Francisco Perez Lopez est né en 1916; En mars 1933, il s'engage à Barcelone dans les Brigades Internationales.
Incorporé à la XVème Brigade, celle des volontaires anglais, il est affecté aux sections spéciales, dites « de la mort » formées pour opérer des raids sur les arrières de l'ennemi.
Après deux ans de captivité, il est condamné à trente ans de prison mais s'évade. Rassemblant d'anciens soldats cachés chez les paysans ou dans la montagne, il reconstitue une « section de la mort ». A la tête de ses guérilleros , il va rejoindre la France en combattant. Il y parviendra en février 1941, après de durs combats. En France, il participe à la Résistance dans les rangs des F.T.P.
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Regardez donc comme les Américains éloignent toujours plus l'Ukraine de notre sphère d'influence sans s'offusquer d'être en rapport avec les éléments qui leur sont le plus étrangers, les néo-nazis d'Ukraine occidentale. En Libye et en Syrie, ils ont fait sauter les fondations de l'État, s'appuyant sur les radicaux islamistes. Ils sont irresponsables partout où ils débarquent. Ensuite ils se tirent, en laissant derrière eux un bordel sanglant qu'ils contemplent à leur aise de leur continent, en regardant comment se contorsionnent les peuples oubliés dans le merdier.
Edouard Veniaminovitch Savenko alias « Limonov», écrivain, publiciste, poète, romancier et homme politique de la « Nouvelle Russie » a grandi et fait ses premières armes en Ukraine, à Kharkov, où il travailla, au début des années 1960, avant de « monter à Moscou », dans ce qui était encore l'URSS, à peine déstalinisée par Nikita Khrouchtchev, à l'usine Faucille et Marteau, une fonderie. L'auteur, qui a vécu quatorze ans à Paris, entre 1981 et 1995, se souvient de son enfance et de son adolescence en Ukraine (dont il parle la langue) comme d'une période « extraordinaire », dont il devait parler dans deux livres publiés en France Autoportrait d'un bandit dans son adolescence » (Albin Michel) et La grande Époque (Flammarion). Devenu leader anarcho-nationaliste dans la Russie post-soviet - après avoir été si longtemps un écrivain bohème, un apatride balloté de New York à Paris, un temps idole de la gauche, puis réprouvé comme « rouge-brun » pour ses positions lors de la guerre en Yougoslavie - l'auteur nous propose, avec Kiev Kaput, un journal au jour le jour des récents évènements d'Ukraine, vu par sa lorgnette, diamétralement contraire à la vision proposée par les médias occidentaux.
La partialité de Limonov a l'avantage sur celle des Occidentaux, d'être native. Si orientée qu'elle soit, sa vision présente un tableau et un rappel de troubles qui définissent l'espace contemporain de l'Europe, tel qu'on ne l'a pas entendu en Europe de l'Ouest jusqu'à présent.
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Romans, enquêtes, films ont fait connaître au grand public les personnages de ce monde mystérieux devenu légendaire: la mafia américaine. L'autobiographie deJoseph Bonanno est elle, comme le testament de Lucky Luciano ou Ma vie d'Al Capone, un document authentique, écrit par l'un des plus célèbres «hommes d'honneur» en 1983.
Joseph Bonanno, alias (~oe Bananas» a été pendant plus de v~ngt ans un des cinq parrains de New York qui ont dirigé la «commission», le gouvernement de la mafia. De toutes les grandes figures de la période faste de «l'honorable société», il est le seul à avoir survécu à l'enfer du «volcan» new-yorkais. Il a bâti une fortune sur les paris clandestins, le racket et autres trafics qu'il a fait fructifier à travers des investissements légaux dans l'agro alimentaire ou le textile, poussant l'imbrication du monde criminel et du monde des affaires à un degré inconnu jusqu'alors. Poursuivi depuis vingt-cinq ans par le F.B.I., il s'est décidé à raconter sa vie pour assurer sa défense. Avec sérénité, sans amertume ni colère, Bonanno décrit son enfance en Sicile, la prohibition, la guerre des gangs, la vie des parrains et des Familles de New York, le coup de filet policier d'Apalachin, ses rapports tendus avec Lucky Luciano ou Al Capone, ainsi que la longue traque d'un quart de siècle qui a permis au F.B.I. de le faire condamner en 1985. Il meurt en 2002.
Bonanno compare dans son livre son activité à du «capital-risque» et déplore la disparition des traditions siciliennes. Ce monde, où la loyauté et l'honneur étaient des vertus intangibles, n'a conservé qu'un seul des anciens principes: la moindre infraction entraîne une unique sanction: la mort. C'est la dégénérescence au contact de la société américaine qui a donné naissance à ce gangstérisme qui a ensuite été porté à la hauteur d'un mythe: la mafia italo-américaine, mythe dont la fiction - Mario Puzo, Martin Scorcese,James Ellroy ... - pouvait alors s'emparer.
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Lucky Luciano ; testament
Martin a. Gosch, Richard Hammer
- La Manufacture de Livres
- Documents
- 3 Février 2022
- 9782358878357
Il est arrivé enfant aux États-Unis, porté par l'american dream, et les a quittés en ponte redouté de la mafia moderne. Lucky Luciano commence sa carrière dans les rues du Lower East Side, avec d'autres gamins qui deviendront ses partenaires de crime. Il fait ses armes dans l'Amérique décadente de la Prohibition aux côtés d'Al Capone, Vito Genovese, Joseph Bonanno, Meyer Lansky ou Nucky Johnson. Visionnaire, Luciano veut s'émanciper des règles morales de la mafia traditionnelle : une détermination sanglante qui l'a hissé à la tête des cinq familles de Cosa Nostra. La Seconde Guerre Mondiale accroît sa puissance : il est aux commandes des ports américains, lieux-clés de l'effort de guerre, et va jusqu'à collaborer avec les services secrets lors de l'invasion de la Sicile en 1943. Après la guerre, alors au crépuscule de son existence, il dirige la grande expansion du trafic de stupéfiants et du crime organisé en s'alliant avec les mafias italiennes, corses et marseillaises.
Sa vie tumultueuse et son témoignage sur les grandes heures de la mafia, relatés dans ces mémoires, ont inspiré de nombreuses fictions, y compris Le Parrain de Mario Puzo et Francis Ford Coppola et Il était une fois en Amérique de Sergio Leone.
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Le roman vrai d'un fasciste français
Christian Rol
- La Manufacture de Livres
- 24 Avril 2015
- 9782358870993
Le 4 mai 1978, Henri Curiel, militant communiste et anti-colonialiste, membre du réseau Jeanson des "porteurs de valises" est abattu à son domicile parisien. Le 20 septembre 1979, Pierre Goldman, figure de l'extrême gauche des années 70, est tué par balles à bout portant à quelques mètres de chez lui dans le I3e arrondissement. Ces assassinats qui ne seront jamais élucidés sont signés par une organisation d'extrême droite inconnue: Honneur de la Police. En 2012, peu avant de mourir, un individu discret revendique - à visage couvert - sa participation à l'assassinat de Pierre Goldman. Quant à l'autre « exécution» dont il assume la paternité auprès de quelques proches, elle est pour la première fois révélée dans ce livre.
Camelot du roi et membre de l'Action française à 14 ans, René Resciniti de Says est un ancien parachutiste du ge RCp' puis du 6eme RPIMA. Parti guerroyer dans les Phalanges libanaises, et en Afrique aux côtés de Bob Denard, il a également été « instructeur militaire» en Amérique latine: un "affreux".
Loin d'être un nervi au front bas, mais ne dédaignant pas l'étiquette de "voyou ", Resciniti de Says est un authentique marquis italien né des noces bâclées entre une mère chanteuse lyrique et un père aventurier parti très tôt du domicile conjugal sur les Champs-Élysées. En outre, s'il est « monarchiste », dandy aux élégances onéreuses, ses amitiés, elles, ne le sont pas toujours ... et sa conduite non plus. La personnalité baroque de René Resciniti de Says - ce lettré peut déclamer des vers, ivre devant l'Institut après une nuit à se battre - sa vie et sa complexité nous épargnent l'écueil du registre « fana-mili facho» réducteur et sclérosant. D'abord, parce qu'il ne fut pas que cela.
Sa vie nous renvoie aussi bien au cinéma qu'à la littérature, deux registres qu'il prisait tant. Où l'on passe allègrement des Quatre Cents Coups à la Fureur de vivre - il vouait dans ses jeunes années une adoration àJames Dean -, à la langue d'Audiard d'un Paris interlope, à Beyrouth sous le feu; et aux personnages de Blondin à qui il ressemblait tellement à la fin de son existence.
Christian RoI revient sur les assassinats commandités au plus niveau, mais au delà du document choc et de l'affaire d'État dont il fut la main armée par les « services» ne devrait pas manquer de remuer le monde politique, celui du Renseignement, de certains intellectuels et des journalistes. Il s'immerge aussi dans une jeunesse agitée au coeur des groupuscules politiques de droite: Occident, Ordre Nouveau et Action Française, qui ensanglantèrent le Quartier latin des années 60 et 70 ; et qui furent un vivier riche en gros bras pour les services parallèles du pouvoir de l'époque et en futur leaders politiques de la France d'aujourd'hui. Il donne là un « roman vrai» d'un personnage picaresque avec qui nous voyageons d'un monde à l'autre en embrassant un destin hors norme. "Roman" signifiant qualité d'écriture, densité et exigence littéraire destinées à coller au personnage.