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Sud Ouest
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En 1944, André Révy est exécuté par la Résistance. La rumeur l'accuse d'avoir pactisé avec l'Allemagne. Mais les enquêtes, les témoignages et les archives montrent une réalité bien différente...
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Quelle vie que celle de Georges Clemenceau (1841-1929) ! Que de sincérité dans ses luttes, de lucidité dans ses combats, d'autorité, de bravoure, de désintéressement ! Après bien des aventures, c'est lui que le président Poincaré, son « meilleur ennemi », appelle en 1917 pour sauver la France de l'enlisement de la guerre. Clemenceau a déjà 76 ans. C'est lui, le « tombeur de ministères », qui conduit le pays et les Alliés à la victoire, refusant cependant d'écraser l'Allemagne.
Du jeune médecin au défenseur de Dreyfus, du journaliste au parlementaire, de l'ami de Monet au Tigre, du grand voyageur au grand amoureux, cet ouvrage vous raconte, au fi l des jours, la vie d'un Vendéen au destin exceptionnel qui a marqué l'histoire de France à jamais.
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Yves Guéna ; le parcours d'un gaulliste historique
Guy Penaud
- Sud Ouest
- Reference
- 12 Septembre 2012
- 9782817702353
Cette biographie passionnante d'Yves Guéna fourmille d'anecdotes inédites et évoque la vie (publique et privée) d'un homme qui a joué un rôle important dans l'histoire de France.
Originaire d'une famille modeste de Bretagne, Yves Guéna a 17 ans lorsqu'il rejoint le général de Gaulle à Londres, dès le 19 juin 1940. Il combat au sein des Forces françaises libres au Moyen-Orient, en Normandie et en Allemagne.
Il participe, en 1958, à la rédaction de la Constitution de la Ve République. Il devient député de Dordogne dès 1962. Plusieurs fois ministre du général de Gaulle et de Georges Pompidou, il est maire de Périgueux de 1971 à 1997, sénateur en 1989. Nommé en 1997 au Conseil constitutionnel, il en est le président jusqu'en 2004.
Sa riche carrière politique ne l'a pas empêché de publier de nombreux ouvrages. Il a même fait jouer une pièce de théâtre dont il est l'auteur.
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Pierre-Paul Riquet (1609-1680)
Monique Dollin du Fresnel
- Sud Ouest
- Reference
- 9 Mai 2012
- 9782817702001
Le canal des Deux-Mers, devenu canal du Midi sous la Révolution, est l'oeuvre d'un homme de génie : Pierre-Paul Riquet. C'est pourtant durant les dernières années de sa vie qu'il s'attela à cet incroyable chantier.
Né à Béziers en 1609, il entra dans l'administration de la gabelle royale jusqu'à devenir fermier général pour le Languedoc et le Roussillon. À 49 ans, il avait acquis une immense fortune. Après avoir habité Castres, Mirepoix, Revel et Toulouse, il acheta le château de Bonrepos. De cet endroit stratégique, il prépara son grand projet : joindre l'Atlantique à la Méditerranée par un canal pour faciliter le commerce en Languedoc et le transport de denrées alimentaires dont le blé et le sel.
L'avènement du jeune roi Louis XIV et surtout l'appui de son puissant ministre Colbert lui fournirent l'opportunité nécessaire à ce qui va devenir, avant Versailles, le plus grand chantier du règne du Roi-Soleil. L'entreprise dura près de 15 ans et nécessita jusqu'à 12 000 ouvriers et ouvrières dans des conditions de travail uniques et novatrices pour l'époque. Mais Riquet se heurta à de nombreuses difficultés financières, techniques et politiques. Lorsqu'il mourut à Toulouse en 1680, épuisé par la maladie et les vicissitudes, il ne restait que quatre kilomètres à creuser et une dette abyssale pour ses héritiers. Le canal des Deux-Mers fut néanmoins inauguré le 19 mai 1681.
Il est inscrit au Patrimoine Mondial de l'UNESCO depuis 1996.
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Ce livre rassemble les chroniques des grandes dates de la tauromachie, telles que les écrivirent les journalistes de Sud Ouest (et, avant lui, La Petite Gironde). De don Severo, qui écrivit de 1920 à 1958, à Zocato, en passant par Georges Dubos ou les écrivains Pierre Veilletet, Yves Harté et Patrick Espagnet, c'est un festival des plumes les plus brillantes qui vont raviver bien des souvenirs et passionner les lecteurs d'aujourd'hui. Fac-similés, documents d'époque, photographies mythiques ou oubliées accompagnent ce Siècle de corridas.
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Ravaillac, l'assassin d'Henry IV
Jean-françois Bège
- Sud Ouest
- Reference
- 19 Janvier 2010
- 9782817700045
Le 14 mai 1610, le couteau de Ravaillac emporte la vie du roi le plus populaire de l'histoire de France. Treize jours plus tard, l'assassin est écartelé en place de Grève. Il y a eu enquête, torture minutieuse et procès. Mais la rapidité de la procédure laisse le champ libre à toutes les supputations.
Ce régicide était-il le geste d'un exalté mystique mû par sa propre folie ou l'acte d'un maniaque « instrumentalisé » - dirait-on aujourd'hui - par les auteurs de sourdes menées ? A-t-on voulu enterrer un vaste complot incluant des proches du « bon roi » ? Cherchait-on plus simplement à éviter que les interrogations du bon peuple de France n'en viennent à mettre à mal la continuité monarchique et l'héritage dynastique des Bourbon ?
Bienvenue dans le mystère Ravaillac. Il prend racine entre Dieu et diable, à l'époque de la sorcellerie vivace et des extases spirituelles, des flamboyants adultères royaux et des philtres d'amour. Il n'a cessé d'alimenter, depuis quatre siècles, les thèses les plus diverses.
L'auteur a choisi d'en recenser les principales et de les confronter au jugement contemporain. Cette démarche lui permet une approche originale, consistant à situer Ravaillac dans la très longue cohorte des assassins politiques de l'Histoire.
Dans un style vif, Jean-François Bège invite le lecteur à une promenade moderne autour d'un vieux sujet, revisité sans tabou ni conclusions trop hâtives.
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Pierre-Paul Riquet (1609-1680) ; l'incroyable aventure du canal des Deux-Mers
Monique Dollin du Fresnel
- Sud Ouest
- 16 Janvier 2019
- 9782817706610
Le canal des Deux-Mers, devenu canal du Midi sous la Révolution, est l'oeuvre d'un homme de génie : Pierre-Paul Riquet. C'est pourtant durant les dernières années de sa vie qu'il s'attela à cet incroyable chantier. Né à Béziers en 1609, il entra dans l'administration de la gabelle royale jusqu'à devenir fermier général pour le Languedoc et le Roussillon. À 49 ans, il avait acquis une immense fortune. Après avoir habité Castres, Mirepoix, Revel et Toulouse, il acheta le château de Bonrepos. De cet endroit stratégique, il prépara son grand projet : joindre l'Atlantique à la Méditerranée par un canal pour faciliter le commerce en Languedoc et le transport de denrées alimentaires dont le blé et le sel. L'avènement du jeune roi Louis XIV et surtout l'appui de son puissant ministre Colbert lui fournirent l'opportunité nécessaire à ce qui va devenir, avant Versailles, le plus grand chantier du règne du Roi-Soleil. L'entreprise dura près de 15 ans et nécessita jusqu'à 12 000 ouvriers et ouvrières dans des conditions de travail uniques et novatrices pour l'époque. Mais Riquet se heurta à de nombreuses difficultés financières, techniques et politiques. Lorsqu'il mourut à Toulouse en 1680, épuisé par la maladie et les vicissitudes, il ne restait que quatre kilomètres à creuser et une dette abyssale pour ses héritiers. Le canal des Deux-Mers fut néanmoins inauguré le 19 mai 1681. Il est inscrit au Patrimoine Mondial de l'UNESCO depuis 1996.
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Le duc d'Aiguillon (1720-1788) ; ministre de Louis XV ; au service du roi... et de ses dames
Alain Paraillous
- Sud Ouest
- 19 Janvier 2010
- 9782817700052
Brillant chef de guerre ( sa victoire à Saint-Cast contre les Anglais en 1758, pendant la Guerre de Sept Ans a évité à la France d'être transformée en champ de bataille), commandant de Bretagne dans des conditions difficiles, ministre des Affaires étrangères de Louis XV, franc-maçon ouvert aux idées nouvelles, le duc d'Aiguillon n'a cessé d'être l'objet de ragots injustes et de calomnies haineuses. Quand ce ne sont pas les injures, c'est l'oubli pur et simple.
Au temps de son ministère, il participa à l'élaboration de réformes très modernistes : séparation des pouvoirs, mise au pas des Parlements archaïques et arqués sur leurs privilèges, impôt foncier payé par tous... Leur application aurait pu changer le cours de l'histoire si la mort prématurée de Louis XV, en 1774, n'avait mis fin à la carrière politique du duc et à ces réformes courageuses, encensées par Voltaire.
Dans un domaine plus frivole, ses relations privilégiées avec Mme du Barry (et d'autres belles dames...) auraient pu, du moins, éveiller quelque intérêt auprès des historiens, voire des scénaristes.
Mais non, rien. Mépris tenace ? Ignorance ? Amnésie ?
Son fils, député aux Etats Généraux, qui fit voter l'abolition des privilèges dans la nuit du 4 août 1789, n'est guère mieux loti.
Au-delà de la carrière de cet homme, qui joua un rôle de 1er plan au cours du XVIIIe siècle, l'ouvrage d'Alain Paraillous brosse une fresque allant de ses aïeux à sa descendance : une famille de l'Ancien Régime au destin hors du commun. Elle commence avec le cardinal de Richelieu, s'allie avec les Mazarin, côtoie St Vincent de Paul, Pascal, Corneille, Montesquieu, Voltaire, et s'achève dans le chaos de la Révolution.