Robert Laffont
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Le récit inédit de la femme qui sauva soixante mille oeuvres d'art pillées par les nazis.
Cette femme a sauvé plus de soixante mille oeuvres au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Mais personne ne connaît son nom : Rose Valland.
Lorsque Goering débarque à Paris pour se servir parmi les collections spoliées aux Juifs, elle est là, qui espionne, fondue dans le décor, insoupçonnable. Elle voit et note tout. Les titres, les artistes, les propriétaires, les origines et les destinations. Au risque d'être fusillée ou déportée.
Elle poursuit sa mission de justice jusqu'à sa mort, mais son obsession du secret touche jusqu'à sa vie privée, jugée inavouable.
Pour résister, il faut savoir disparaître.
Le roman de sa vie lui redonne sa place dans l'Histoire.
" Une biographie ardente, qui a l'allure d'un roman d'aventures " Jérôme Garcin, L'Obs -
Varsovie, 1939 : Wladyslaw Szpilman, jeune et brillant pianiste d'origine juive, plonge dans les ténèbres.
Six ans plus tard, à la différence de tant d'autres, il est encore là. Il a tout perdu : sa famille, ses amis, son monde. Il a survécu à tout : le ghetto, l'insurrection de la ville, sa destruction par les Allemands. Au dernier moment, c'est grâce au plus improbable des sauveurs que sa vie fut épargnée : un officier allemand, un juste nommé Wilm Hosenfeld, un homme brisé, hanté par les crimes de son peuple.
Ecrit dans l'urgence par un survivant entouré de fantômes, publié aussitôt après la guerre dans des circonstances rocambolesques et oublié pendant près de cinquante ans, Le Pianiste a fini par ressurgir pour connaître enfin la consécration due à tout chefs-d'oeuvre.
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Le dictionnaire Pompidou : Plus de cent auteurs, témoins et experts, racontent Georges Pompidou
Olivier Sibre
- Robert Laffont
- 21 Mars 2024
- 9782221263952
140 notices, 108 auteurs réputés : pour les 50 ans de sa mort, une somme sur Pompidou.
" Les peuples heureux n'ont pas d'histoire, je souhaiterais que les historiens n'aient pas trop de choses à dire sur mon mandat. "
La prophétie s'est réalisée, moins parmi les historiens, que dans la mémoire collective, à l'ombre du Général de Gaulle. Georges Pompidou aurait perdu le coeur des Français, alors qu'il incarne des " années bonheur " que rien ni personne, depuis, ne semble avoir retrouvé.
Ce compromis de la grandeur avec le bonheur, de l'exigence avec la prospérité, c'est le moment Pompidou, cette rencontre d'un Français petit-fils de paysans du Cantal, fils de deux hussards noirs de la République, avec un destin national, ayant profité d'une ascension méritocratique absolument inégalée.
Dernier littéraire, normalien et agrégé des lettres, à accéder à la fonction suprême, pourtant rompu aux questions monétaires, financières, économiques, et industrielles, maîtrisant parfaitement tous les dossiers du pays, parfaitement politicien, parfaitement fidèle aussi à son mentor sans avoir été en résistance, Georges Pompidou, cet humaniste passionné de culture et de création, incarne la profondeur d'une France en pleine transformation, capable de penser son avenir et de le façonner.
Publié par l'Institut Georges Pompidou à l'occasion du 50e anniversaire de la mort de l'ancien chef de l'Etat, ce dictionnaire inédit grand public rédigé par les meilleures plumes (écrivains, académiciens, universitaires, journalistes, politiques) retisse les liens entre Georges Pompidou et les Français, à travers un parcours intime et public polysémique, illustrant tous les aspects de sa personnalité et de son action. -
Au coeur de la barbarie nazie qui s'exerce sur les Pays-Bas occupés, une voix s'élève, l'emporte sur les ténèbres. Cette voix est celle d'Etty Hillesum, vingt-sept ans, dont les cahiers et la correspondance tenus durant les années les plus noires de l'Histoire attestent d'une confiance absolue dans le sens et la beauté de la vie et d'une inébranlable foi en l'homme. " Je cherche à comprendre et à disséquer les exactions, écrit-elle, j'essaie toujours de retrouver la place de l'homme dans sa nudité, sa fragilité, de cet homme bien souvent introuvable. Enseveli parmi les ruines monstrueuses de ses actes absurdes. " Pour parvenir à cette lucidité, Etty a suivi un chemin singulier. Sa sensualité débordante l'a d'abord conduite à multiplier les conquêtes amoureuses auprès de partenaires toujours plus âgés qu'elle, rejoignant à cet égard une démarche résolument moderne. Puis, c'est l'un d'entre eux, Julius Spier, un psychologue de l'école jungienne, dont elle sera tour à tour la patiente, la maîtresse, la disciple et l'amie de coeur, qui l'aidera à " accoucher de son âme ", et à aimer plus qu'un homme, Dieu et l'humanité tout entière. Grâce aux lectures auxquelles il l'initie - la Bible et les Évangiles, saint Augustin, Maître Eckart ou le poète R. M. Rilke - et à la qualité de leurs échanges, elle emprunte peu à peu une voie spirituelle propre, en marge de tout dogme mais proche de la morale chrétienne.
À l'heure des convois pour Auschwitz, elle portera secours à ses frères détenus au camp de transit de Westerbork, antichambre des camps de la mort. Refusant de se désolidariser des siens, elle endossera jusqu'au bout le destin de son peuple. Celle qui rêvait de devenir un écrivain laisse des pages d'une indéniable qualité littéraire et d'une infinie sagesse : " Je ne crois plus que nous puissions corriger quoi que ce soit dans le monde extérieur, que nous n'ayons d'abord corrigé en nous. L'unique leçon de cette guerre est de nous avoir appris à chercher en nous-mêmes et pas ailleurs. "
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Elisée Reclus ; géographe, anarchiste, écologiste
Jean-didier Vincent
- Robert Laffont
- 4 Mars 2010
- 9782221106488
Élisée Reclus est né à Sainte-Foy-la-Grande, en 1830, dans une famille de quatorze enfants où il est élevé dans la crainte du péché par un père pasteur protestant. Il étudie en Allemagne, apprend quatre langues, s'intéresse très tôt à la géographie et traverse la France à pied. Après avoir été ouvrier agricole en Irlande, il part pour la Louisiane, découvre l'esclavagisme puis se rend en Colombie pour y créer une exploitation agricole. De retour à Paris en 1857, il entre dans la Société de géographie, tâte de la franc-maconnerie et surtout milite dans les rangs anarchiques. Reclus, qui est profondément un homme de gauche, s'engage dans la Garde nationale pendant la Commune. À la suite des événements, il est condamné à la déportation mais, grâce à l'intervention d'une centaine de savants anglais et américains, il est seulement banni. Il part vivre en Suisse puis à Bruxelles, où il occupe une chaire de géographie et meurt en 1905. Qui était celui que Nadar, son ami, appelait « ce doux entêté de vertu » ?
L'auteur d'une trentaine d'ouvrages dont la célèbre Nouvelle Géographie universelle et de centaines d'articles. Un intellectuel anarchiste qui, avec Bakounine et Kropotkine, forme le trépied de ce mouvement dont se réclament aujourd'hui encore les organisations anarchistes. L'inventeur de la géographie sociale, celui qui inclut l'homme dans le processus géographique. Un athée acharné (il se marie trois fois en dehors de l'Église ; ses idées sur le mariage et l'éducation sont très en avance sur son temps). Un homme à facettes multiples, fidèle et libre, un être original que Kropotkine décrivait comme « le type du vrai puritain dans sa manière de vivre et, au point de vue intellectuel, le type du philosophe encyclopédiste français du XVIIIe siècle ».
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Les derniers jours des grands hommes Tome 2 ; mieux vaut mourir debout que vivre à genoux
Patrick Pelloux
- Robert Laffont
- 28 Novembre 2019
- 9782221141274
À travers trente chroniques entièrement inédites, Patrick Pelloux renfile sa blouse de carabin-chercheur passionné d'histoire et nous invite à une nouvelle promenade au chevet des grands hommes. Une promenade médicale, littéraire, politique, sociale, artistique... au gré de laquelle on voyage de plus en plus. Jugez plutôt : on y croise un prophète (Mahomet), bien entendu des rois (dont François Ier et Louis II de Bavière) mais aussi des reines (Cléopâtre, Marie Stuart, Marie-Antoinette), une impératrice (Sissi), des poètes et des écrivains (Rimbaud et Verlaine, Edgar Allan Poe, Rabelais, Colette, Casanova), des musiciens (Chopin, Glenn Miller, Billie Holiday), le capitaine Dreyfus ou encore le grand chef indien Sitting Bull- sans oublier les agonisants de la Commune ou du Chemin des Dames. De livre en livre, le docteur Pelloux affirme un vrai talent de conteur, et sa plume, qui mélange empathie, franc-parler et humour avec une pointe d'insolence, nous entraîne à la suite au gré des époques, des thèmes, des personnages avec toujours le même plaisir, rare, d'apprendre en s'amusant.
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Jaurès ? Quel est cet homme, assassiné le 31 juillet 1914, alors que le mot même de socialisme auquel il était identifié semble vidé de sa part de rêve ? Pour répondre, Max Gallo, avec érudition et passion, a reconstitué jour après jour l'existence de Jaurès.
Et l'on découvre un homme extraordinaire que les souvenirs officiels ont enseveli. Voici l'enfant dans la campagne du Tarn, l'étudiant exceptionnel dans le Paris des années 1880, le mari conformiste, le jeune député et le tribun, le visionnaire qui, avec une sensibilité de poète, voit la guerre et l'avenir tels qu'ils seront. Voici l'homme politique qui conciliait raison et passion. L'homme intime qui s'interrogeait sans cesse sur le sens de la vie et la signification de l'univers.
Voici l'homme calomnié et admiré. Et l'homme de tous les jours, mangeant comme un paysan, crachant dans son mouchoir et, distrait comme un artiste pris par son rêve, négligeant son apparence, s'épongeant le front avec une chaussette ! En utilisant tous les témoignages, Max Gallo rend présents un homme et son temps. Car Jaurès, c'est aussi ce monde autour de lui : Paris en état de siège le 1er Mai, les mineurs de Courrières ensevelis par centaines à la suite d'un coup de grisou, les vignerons en révolte, les régiments qui se rebellent, les anarchistes qui tuent à l'aveuglette et que l'on guillotine, l'affaire Dreyfus qui divise toute la nation.
Et puis la tour Eiffel, la bicyclette, la Belle Epoque, l'automobile et l'avion. S'il fut un temps qui ressemble au nôtre, c'est bien celui de Jaurès, cette époque de bouleversements profonds, où la guerre point dans les Balkans, où chacun avec angoisse se demande ce que sera le siècle qui vient, ce XXe siècle, comme nous, nous attendons le XXIe. Que faire, que penser ? Jaurès, parce qu'il a été assassiné, n'a pu faire entendre sa voix.
Et ses mots, son élan, après des décennies de glaciation, retrouvent vie aujourd'hui. A l'orée d'un nouveau siècle, Jaurès reste jeune. Celui qui écrivait : " Le premier des droits de l'homme, c'est la liberté individuelle " ou encore : " Il n'y a pas de vérité sacrée, c'est-à-dire interdite à la pleine investigation de l'homme. Ce qu'il y a de plus grand dans le monde, c'est la liberté souveraine de l'esprit ", celui-là est non pas un grand ancêtre, mais bien le Grand Jaurès, notre contemporain.
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François Mitterrand ; de l'intime au politique
Eric Roussel
- Robert Laffont
- 17 Septembre 2015
- 9782221138502
: L'originalité de cette biographie de François Mitterrand tient à deux éléments : le recentrage du personnage dans une perspective historique et des éclairages inédits sur de multiples épisodes de la vie de l'ancien Président. Grâce aux correspondances avec François Dalle, l'un de ses plus proches amis de jeunesse et avec une cousine très liée à lui, on découvre à quel point François Mitterrand fut dévasté par une déception sentimentale et comment le jeune provincial catholique se transforme en un personnage cynique, ce qui va modifier ses rapports avec les femmes et les hommes en général. D'autres documents permettent de revisiter les circonstances curieuses de son départ pour la Grande-Bretagne en 1943. On saura aussi comment il devait beaucoup et sans doute la vie, à René Bousquet. À redécouvrir également sa carrière sous la IVe république et sa participation an gouvernement Guy Mollet. L'affaire de l'Observatoire étudiée sur la base d'éléments nouveaux est l'un des points forts du livre. La suite de son extraordinaire parcours est racontée grâce à l'utilisation d'archives aussi bien françaises qu'étrangères et aux témoignages de grands acteurs parmi lesquels Laurent Fabius, Roland Dumas, Pierre Mauroy, Hubert Vedrine, Mario Soares ou Mikhail Gorbatchev.
À travers ses métamorphoses et ses contradictions, François Mitterrand aura réussi l'exploit de permettre à presque tous les Français de se reconnaître en lui. Cet homme de culture à l'allure si romanesque a pris une figure tutélaire. Il a marqué notre Histoire.
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Oui, Giuseppe Verdi nous enflamme de sa propre flamme. Sa magie est bien présente et son génie nous brûle encore.
Roselyne Bachelot, amatrice éclairée d'opéra, nous livre une version intimiste de la vie du compositeur de La Traviata. Elle n'a pas voulu faire oeuvre d'historienne. Ce livre, c'est son Verdi. Celui qui chante à ses oreilles, mais surtout, celui qui parle à son coeur. C'est le fils, le mari, l'amant, le père que Roselyne Bachelot a voulu chercher dans la vie du musicien et dans sa musique.
Sa marginalité, ses inconvenances, ses légèretés nous le rendent étrangement contemporain, et laissent présager des bouleversements qui transformeront en profondeur les rapports amoureux et familiaux. -
Leïla Hagondokoff naît en 1898 en Kabardie, dans le Caucase, au sein d'une famille de neuf enfants. Son enfance se déroule dans une taïga glaciale en proie aux attaques des Chinois et à celle des bêtes sauvages. Son père est commandant en chef des forces impériales en Extrême-Orient. Leïla et ses soeurs apprennent très tôt à soigner les blessés. À 19 ans, elle épouse un officier, ancien page du Tsar dont elle a un fils. Pour fuir la Révolution, ils traversent la Russie et gagnent Shangai où elle subsiste. Divorcée, elle part pour la France. Très vite célèbre pour sa beauté, elle devient mannequin, ouvre sa maison de couture et rencontre un milliardaire américain qui établit un trust en sa faveur. Elle épouse Ladislas du Luart et sa deuxième vie va commencer. Quand arrive la guerre d'Espagne, Leïla invente et fait financer des ambulances à l'intérieur desquelles, pour la première fois, on pratique la chirurgie lourde en zone de combat. Cette approche nouvelle sauvera des milliers de blessés.
À partir de 1936, à la tête de cette formation chirurgicale mobile, elle va sur tous les fronts : guerre d'Espagne, camps d'internement de Vichy en Algérie en 1941, campagnes de Tunisie, d'Italie, de France. En 1945, elle franchit le Rhin parmi les premières et défile à Paris le 14 Juillet. Elle crée un Centre militaire de détente à Alger pendant la guerre d'Algérie puis devient la marraine et la très généreuse donatrice d'un régiment de la Légion dont elle est l'icône.
Cette femme à la beauté célèbre, à la volonté de fer, au grand courage physique, au fort caractère, d'une grande humanité, entretint jusqu'à sa mort sa légende et ses mystères.
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Les derniers jours des grands hommes Tome 1 ; on ne meurt qu'une fois et c'est pour si longtemps
Patrick Pelloux
- Robert Laffont
- 21 Mars 2013
- 9782221133743
Dis-moi comment tu meurs, je te dirai qui tu es... et à quoi ressemblait ton temps.
Délaissant momentanément nos maux contemporains, qui forment son quotidien de médecin urgentiste, Patrick Pelloux se penche ici sur de curieux patients : quasi morts, et tous illustres. Et si leur agonie en disait plus sur l'époque que l'époque elle-même ? Partant de cette intuition, Patrick Pelloux s'est lancé dans une recherche inédite, à la fois médicale et historique : retracer les derniers moments de ces personnalités qui ont fait l'Histoire. Le résultat en est une trentaine de chroniques - de Jésus à Churchill -, écrites d'une plume aussi précise qu'un bistouri. On y croise des rois, bien sûr (Charles IX, Henri IV, Louis XIV), des révolutionnaires (Danton, Robespierre), un résistant (Jean Moulin), une savante (Marie Curie), mais aussi des soldats (à Waterloo ou le 6 juin 1944), des écrivains (La Fontaine, Voltaire, Zola), des saltimbanques (Molière, Laurel et Hardy), et même un canard (Saturnin) et un faux philosophe.
Au gré des époques, une promenade passionnante au chevet des grands hommes. -
Accusé Napoléon, levez-vous ! l'empereur à la barre de l'Histoire
Philippe Courroye
- Robert Laffont
- 22 Avril 2021
- 9782221253076
Alors que des centaines de nos rues et avenues célèbrent ses victoires et ses maréchaux, très peu honorent sa mémoire. Quant aux rares lignes que lui consacrent les manuels scolaires, elles sont le plus souvent critiques. Napoléon Bonaparte mérite-t-il cet oubli, voire ce blâme de l'Histoire ?
Le grand magistrat qu'est Philippe Courroye ose ouvrir son procès. Autour de six chefs d'accusation, il peint un tableau objectif et impartial de l'homme comme de sa trace dans l'Histoire. Ni nouvelle biographie ni simple récit historique, Accusé Napoléon, levez-vous ! fait revivre, au travers de nombreuses anecdotes et d'analyses documentées, ce personnage hors du commun qui dirigea quinze ans durant la France et la transforma profondément.
Cette métamorphose fut-elle un bien ou un mal pour notre pays ? Napoléon était-il un tyran, un boucher sanguinaire qui sacrifia tout à la guerre, un empereur mégalomane, un homme sans coeur ? C'est à ces accusations qu'est consacré ce " procès " dont le verdict appartient à chacun d'entre vous... une fois ce livre refermé. -
" Je suis devenu ministre par surprise. J'ai essayé de faire mon boulot le mieux possible et peut-être pas trop mal, puisque j'ai tenu trois ans alors que ce n'était pas gagné au départ.
J'ai raconté cette histoire bien sagement et sérieusement dans un bouquin qui a ennuyé tout le monde, Le Désir et la chance. Avec le recul, ce qui m'a plu dans cette aventure c'est d'avoir pu sauter dans la cage aux lions et observer leur férocité, leurs grognements et leurs faiblesses. Ce fut a la fois dangereux, excitant et amusant car je n'étais pas dompteur de profession mais aussi bien décidé à ne pas me faire manger. J'ai reçu pas mal de coups de griffes mais j'en suis quand même sorti sain et sauf.
J'ai retrouvé ma vie d'avant sans regrets ni amertume pendant qu'ils continuent à s'entredévorer, mais j'ai emporté une clef de la cage avec moi et comme je ne suis pas un petit cachottier je la tiens à la disposition de tous ceux qui voudraient s'en servir pour tenter leur chance à leur tour.
À condition d'aimer ce genre de sport et d'apprendre vite à courir plus vite que les grands fauves, ça vaut vraiment le coup d'essayer. L'existence n'offre pas beaucoup de récréations de ce genre... "
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Alors qu'elle vient tout juste de nous quitter, ce livre est une déclaration d'amour à la femme la plus célèbre du monde. Mais la plus secrète aussi. Une femme pas comme les autres. Une reine. La reine des reines. La reine du monde. Du ciel et de la terre. Une légende. Une icône. Ce livre est une déclaration d'amour à feue Elizabeth II. Etait-il vraiment possible de tomber in love de Sa Gracieuse Majesté ? Bertrand Deckers va prouver que oui !
Écrits comme un roman, ces mots d'amour déclinés en thématiques délicieusement rock'n'roll nous entraînent au plus près d'Elizabeth II. Côté cour, côté jardin, côté corgis. Travaillez avec la reine. Voyagez avec la reine. Dînez, dormez, riez avec la reine. Ironisez avec la reine. Remontez le temps avec la reine. Pleurez, haïssez. Aimez avec la reine.
L'expérience est passionnante. Suivre Lilibet dans son dressing, sa chambre-forte, ses appartements privés. Avec elle, à côté d'elle, s'assoir à sa coiffeuse, son bureau, sur son trône, sur la banquette arrière de sa Rolls-Royce, dans son carrosse de verre. Embarquer à bord du Royal Train et du Britannia. Sans jamais oublier que sous la robe guimauve ourlée de plomb, sous le chapeau fruité et le parapluie transparent coulait un sang aussi bleu que glacé. Le sang d'une femme de devoir et de sacrifices. D'une femme grave, consciencieuse, raide, conventionnelle, hors du temps. D'une reine dure, mais humaine. D'une reine diamant. D'une héroïne en fait. Qu'il est important, maintenant qu'elle est entrée définitivement dans l'Histoire, de découvrir autrement et, peut-être, regretter amèrement ! -
Douze ans ! Que pense, que fait, qu'espère Charles de Gaulle durant ces milliers de jours, cette longue « traversée du désert » qui le conduit du pouvoir abandonné en 1946 au pouvoir retrouvé en 1958 ? Max Gallo fait resurgir ces temps de solitude, d'amertume, de doute.
Les compagnons s'éloignent. Qui peut croire que ce vieux général qui arpente les forêts proches de Colombey-les-Deux-Eglises, ou qui écrit ses Mémoires dans son bureau de la Boisserie, a encore un avenir ? Il approche de soixante-dix ans. Il affronte les maladies de l'âge. Sa fille Anne, la tant aimée, cette « âme », cette espérance, s'en va en 1948. Et puis tout s'accélère. La IVe République s'enlise dans la guerre d'Algérie.
On se tourne vers le sauveur du 18 juin. Le vieil homme de Colombey-les-Deux-Eglises devient « Le Premier des Français », le président de la Ve République. Mais le destin de De Gaulle, encore et toujours, est d'être seul. Seul face à la médiocrité des politiciens, seul face à la peur des uns, à la violence des autres. Et de cette solitude il tire toute sa force, et son orgueil. Avec la conscience de se battre pour la plus noble des causes : la France.
Max Gallo suit pas à pas cet homme dans ces journées de 1958, puis dans les premières années de la Vè République, dans l'épreuve de la guerre d'Algérie. Les adversaires politiques veulent le renverser, les tueurs cherchent à l'abattre. Lutter ? Mourir ? De Gaulle avance. Fataliste ou maître de son destin ? Dans la suite dramatique des événements qui ont fait la France d'aujourd'hui, Max Gallo brosse le portrait d'un homme qui, à l'égal des héros de l'Histoire, devient un personnage hors du temps.
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Je vous promets de revenir ; 1940-1945, le dernier combat de Léon Blum
Dominique Missika
- Robert Laffont
- 23 Avril 2009
- 9782221109458
Septembre 1940 : Léon Blum est arrêté sur ordre de Pétain. Motif : c'est "l'esprit de jouissance" du Front populaire qui a fait sombrer le pays dans la décadence tandis que l'Allemagne régénérée par Hitler produisait canons et chars d'assaut. Léon Blum se savait menacé ; il aurait pu fuir le pays comme ses amis le pressaient de le faire, mais il a choisi de rester. Il veut cette arrestation, parce qu'il veut un procès public pour se laver devant le pays tout entier des accusations lancées contre lui. De septembre 1940 à février 1942, Blum est traîné de prison en prison, et autour de lui on commence à craindre pour sa vie. Pourtant, le vieux leader résiste, lutte, se bat ; même enfermé, il réussit à rendre vie à son parti détruit et discrédité. Finalement, le procès se tient à Riom, et c'est un coup de théâtre : en quelques semaines, à force d'éloquence, d'énergie, d'humour, Léon Blum parvient à gagner à sa cause jusqu'à ses geôliers, qui se mettent au garde-à-vous quand il passe. C'est plus qu'en peuvent supporter les Allemands : ils donnent l'ordre d'interrompre le procès. Bientôt, ce sera la déportation à Buchenwald, dans les quartiers réservés aux hôtes de marque. Pour expliquer la vitalité et de cet homme de soixante-dix ans, on évoque l'optimisme, l'humanisme... Mais cela ne suffit pas ; Léon Blum a un secret : une femme qu'il aime et qui l'aime. Avant guerre, Jeanne Reichenbach et Léon Blum étaient des amis distants, mariés chacun de leur côté. En 1940, aux heures sombres de la débâcle, tout change. Blum est veuf, isolé, vilipendé... Jeanne Reichenbach prend sa décision ; elle quitte son mari et vole au secours de l'homme qu'elle a toujours aimé en secret. Qui la découvre, et tombe amoureux. C'est grâce à elle - tous ses proches en conviennent - qu'il surmonte les obstacles, les affronts, les coups bas, et c'est grâce à elle qu'à Buchenwald, où elle l'a suivi, il survit encore. Discrète jusqu'au seuil de la mort, Jeanne Reichenbach a détruit avant de se suicider, en 1982, une partie des lettres que Léon Blum lui avait adressées. Dominique Missika a retrouvé ce qui en restait. Elles révèlent, jour après jour, de prison en prison, une histoire d'amour peu banale entre deux êtres exceptionnels de force et d'intelligence.
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La dernière reine ; Victoria, 1818-1901
Philippe Alexandre, Béatrix de L'aulnoit
- Robert Laffont
- Documento
- 6 Juin 2013
- 9782221136829
Le 22 janvier 1901, la reine Victoria mourait et entrait dans la légende. Son nom symbolise un siècle d'hypocrisie, d'austérité sourcilleuse, de chasteté puritaine. Cette biographie sans révérence adoucit le mythe d'une Victoria victorienne .
La reine du plus grand empire depuis la Rome antique, la grand-mère de l'Europe, la souveraine de la révolution industrielle était aussi une femme sensuelle qui aimait les hommes beaux, les soldats en uniforme, les Écossais en kilt, les Indiens en turban. Meilleure danseuse du royaume, elle raffolait des bals qui ne se terminaient qu'à l'aube, elle ajoutait du whisky à son thé, apprenait l'italien en chantant du bel canto. Son peuple l'appelait la reine républicaine .
Enthousiasmée par les fleurs et les couleurs de la Méditerranée, elle a lancé la mode de la Côte d'Azur. Passionnée, elle a aimé à la folie son mari, le prince Albert. Veuve à quarante-deux ans, elle a respecté aveuglément les principes luthériens de son époux allemand. C'est une Victoria ardente et violente que font revivre Béatrix de l'Aulnoit et Philippe Alexandre. -
Napoléon Tome 4 ; l'immortel de Sainte-Hélène
Max Gallo
- Robert Laffont
- 27 Novembre 1997
- 9782221083604
Ici se nouent les derniers actes du fabuleux destin de Napoléon.
Le 24 Juin 1812 il entre en Russie à la tête de la Grande Armée. Alors chaque jour, chaque page de ce livre, et jusqu'à la mort de l'Empereur le 5 mai 1821, devient une scène inoubliable ? C'est l'océan de feu qui détruit Moscou et c'est le passage de la Bérézina au terme de la retraite de Russie. C'est Leipzig et c'est Montmirail, la campagne d'Allemagne et la campagne de France en 1813 et 1814. C'est la lâcheté des puissants qui se ruent au service de Louis XVIII, et la fidélité des humbles, ces Grognards, qui pleurent lors des Adieux de Fontainebleau.
C'est Napoléon qui espère revoir Marie-Louise et l'Aiglon, alors qu'il est relégué à l'île d'Elbe, lui qui fut l'Empereur des Rois Et c'est le Vol de L'Aigle quand il regagne Paris d'où s'est enfui Louis XVIII. Est-ce un nouveau Chant du départ ? Le Soleil d'Austerlitz ne se lèvera pas sur la plaine boueuse de Waterloo. Et les Anglais enchaîneront Napoléon sur le rocher de Sainte-Hélène ; Il s'y bat encore pour vaincre le temps, l'oubli où veulent l'enterrer ses ennemis.
Et il remporte sa plus belle victoire. Il est vivant dans toutes les mémoires. Immortel. Max Gallo raconte ici, sur un rythme haletant, ces neuf années qui firent pour toujours de Napoléon le " compagnon de Prométhéé ".
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Pour mon fils, pour mon roi ; la reine Anne, mère de Louis XIV
Alexandre/L'Aulnoit
- Robert Laffont
- 23 Avril 2009
- 9782221109274
Anne est la fille du roi d'Espagne, Philippe III. Née en 1601, elle épouse Louis XIII à l'âge de quatorze ans, ce qui symbolise le rapprochement de la France et de l'Autriche. La première partie de sa vie est une épreuve : elle semble stérile pendant seize ans. Sa belle-mère, Marie de Médicis, ne l'aime pas et le cardinal Richelieu, qui a une grande influence sur le roi, la soupçonne d'intrigues avec les grands de la cour, qui sont ses ennemis, et plus que tout avec sa patrie, l'Espagne, à qui la France fait la guerre. Mais naissent successivement le futur Louis XIV et le duc d'Orléans ; ce qui affirme sa position. À la mort de son mari, Anne est nommée régente et s'appuie, pour gouverner, sur le cardinal Mazarin jusqu'à l'avènement de son fils. Son talent politique comme régente est dépeint dans le fameux film de Roger Planchon, Louis, enfant-roi. Sa piété, son courage, son sens du devoir et sa beauté sont autant de qualités qui la soutiennent pendant la Fronde et dans sa défense de la monarchie. Sa popularité et sa légende reposent aussi sur le rôle que lui donne Dumas dans Les Trois Mousquetaires, sur l'amour que lui portait le duc de Buckingham, sa liaison imaginaire avec d'Artagnan et ses rapports d'intimité - démentis par les auteurs - avec le cardinal Mazarin.
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Pour comprendre la portée du miracle, il faut commencer par l'effet qu'il a produit : la transformation du Che en héros éthique. Cette décoration' résulte d'une comparaison entre lui et nous, le commun des mortels, qui n'aurions d'autre Dieu que notre intérêt individuel, notre égoïsme, la quête de notre propre plaisir. Tandis que le Che, mû par l'amour qu'il éprouvait pour l'humanité, sacrifia sa vie pour elle. Peu importe que ses idées aient été erronées, que le type de société qu'il cherchait à faire naître soit exécrable. Ce qui compte, c'est qu'il ait cru que le chemin pour la rédemption de l'humanité était celui-là et qu'il ait tout donné pour l'atteindre.
Cinquante ans après sa mort, Che Guevara reste une figure aussi mythifiée que controversée. Saint ou démon, criminel ou bienfaiteur de l'humanité ? L'auteur livre ici un portrait très personnel, lucide et sensible du dernier héros révolutionnaire. Elle raconte l'itinéraire et les combats, mais surtout l'invention par lui-même d'un personnage assassin et martyr , voué à un destin grandiose. Sans le juger ni l'absoudre, Marcela Iacub le saisit au plus vif de sa vérité. -
Les adieux au général
Jonathan Hayoun, Judith Cohen-Solal
- Robert Laffont
- 5 Novembre 2020
- 9782221243084
9 Novembre 1970.
Charles de Gaulle meurt brutalement dans sa maison de Colombey.
Entre le jour de sa disparition et celui de son enterrement, beaucoup de choses se passent en coulisses. Des questions de pouvoir, d'alliances, de succession, ressurgissent dans l'ombre durant ces quatre journées dominées par la haute stature, haïe ou adulée, d'un personnage déjà entré dans l'Histoire.
Dans ce moment d'émotion populaire, ses proches comme ses adversaires interrogent la nature de leur relation avec de Gaulle. Fidélité, hostilité ou trahison, sa mort est pour tous un catalyseur.
Tandis qu'il nous relate les dessous des préparatifs des obsèques, ce livre met aussi en lumière les rivalités politiques, idéologiques et affectives autour du testament laissé par le général de Gaulle, qui semble orchestrer de l'au-delà la mise en scène méticuleuse de ses propres funérailles.
Les réactions des différents chefs d'État présents à la cérémonie organisée à Notre-Dame sont autant d'éclairages sur la politique étrangère gaullienne et les rapports que le Général entretint avec les principaux dirigeants de la planète, de Nixon à Ben Gourion, du Shah d'Iran à la reine d'Angleterre.
Riche de documents et témoignages inédits, cet ouvrage en forme d'enquête est aussi l'histoire d'un mythe, le dernier de notre histoire nationale, qui continue de nous fasciner.
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Moi, Victoria, enfant volée de la dictature argentine
Victoria Donda
- Robert Laffont
- 4 Février 2010
- 9782221112090
« Durant les années noires de la dictature argentine (1976-1983), les militaires supplicièrent, réduisirent en esclavage et assassinèrent des dizaines de milliers de citoyens, hommes et femmes, de tous âges et de toutes conditions sociales. Dans les prisons, des centaines de bébés furent enlevés à leur mère et vendus ou donnés à des sympathisants du régime. L'un de ces nourrissons s'appelait Victoria Donda. » C'est à vingt-sept ans, grâce à une série de hasards incroyables, et grâce au travail remarquable de deux associations, que Victoria découvre qu'elle est la fille de disparus. À l'époque, elle s'appelle encore Analia, et ne sait rien des circonstances macabres qui ont entouré sa naissance, dans un centre de détention clandestin. C'est son oncle même, officier naval, qui a participé à l'arrestation et à l'assassinat de ses parents - de jeunes militants d'extrême gauche -, puis qui l'a placée dans une famille de militaires, sous un faux nom...
Après avoir vécu tant d'années dans le mensonge, Victoria doit à la fois mourir et renaître, reconstruire entièrement son histoire et son identité. C'est alors grâce à son engagement politique inébranlable, un charisme et une force de vie exceptionnels qu'elle parvient à renouer avec les parents qu'elle n'a jamais pu connaître, et avec la part d'elle-même qu'on lui a volée : sa quête d'identité la conduit à poursuivre le même idéal de justice et de vérité, à travailler au ministère du Développement social, à combattre pour la défense des droits de l'homme, et à se faire élire députée en 2007. Un parcours hors du commun, et un témoignage bouleversant qui nous interroge sur les motivations insondables des bourreaux.
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Le mystère Mengele ; sur les traces de l'ange de la mort en Amérique latine
Jorge Camarasa
- Robert Laffont
- 12 Novembre 2009
- 9782221113578
À Auschwitz, où on le surnommait " l'Ange de la mort ", Josef Mengele effectuait d'effroyables expériences sur des enfants juifs et tziganes, tout particulièrement des jumeaux, dans l'espoir de fournir la plus grande quantité possible d'enfants mâles au IIIè Reich.
Comme tant d'autres criminels de guerre, il réussit à échapper à la justice des Alliés en 1945 et à s'enfuir en Amérique latine. Grâce aux complicités locales et aux boucliers politiques, il voyagera sous divers pseudonymes entre l'Argentine, le Paraguay et le Brésil. Au début des années 1960, on retrouve sa trace à Candidô Godoi, une petite ville isolée du Brésil où vit une importante communauté d'ascendance allemande.
Il officie alors en tant que médecin itinérant, suit des grossesses et administre aux femmes enceintes des potions inconnues. C'est à la même époque qu'explose le chiffre des naissances gémellaires : une proportion unique au monde, inexplicable scientifiquement. Quel rôle a joué Mengele dans ce phénomène ? Retraçant l'itinéraire du tortionnaire nazi - de son enfance à sa mort en 1979 -, Jorge Camarasa apporte, grâce à sa longue et rigoureuse enquête, un éclairage inédit sur un mystère jamais élucidé.
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Vers six heures du matin, le samedi 30 juin 1934, Hitler, revolver au poing, cerne avec un groupe de SS une pension tranquille où dorment encore ses camarades des premiers jours du nazisme : les chefs des Sections d'Assaut. Quelques minutes plus tard les SA ne seront plus que des traîtres, poussés au milieu des cris et des insultes vers les pelotons d'exécution. Roehm, leur chef, l'un des plus anciens compagnons de Hitler, sera abattu dans sa cellule par deux SS. Dans toute l'Allemagne, les assassinats et les exécutions se multiplient dans une atmosphère d'angoisse et de terreur. C'est la Nuit des longs couteaux, que Bertold Brecht dans Arturo Ui et Luchino Visconti dans son film Les Damnés ont traitée parce qu'elle évoque les grandes tragédies de Shakespeare.
Mais les faits vrais sont encore plus étonnants que les recréations artistiques. Et plus dramatiques. Max Gallo a consulté les archives, interrogé les témoins, parcouru les lieux de l'action. Il reconstitue heure par heure la Nuit des longs couteaux dans son déroulement authentique : l'atmosphère du régime nazi et de l'Allemagne de 1934 est restituée ; Hitler, Himmler, Goebbels, Goering, Papen, Roehm, la Reichswehr, les SS, les SA sont mis en scène et les intentions des hommes et des groupes rivaux sont démontées. Peu à peu le puzzle complexe qu'est une journée historique s'assemble, et c'est enfin tout le mécanisme du IIIe Reich qui s'éclaire. On comprend pourquoi Hitler, chancelier du Reich depuis janvier 1933, est contraint de liquider lui-même, l'arme à la main, comme un chef de bande et non comme un chef d'État, ses plus proches compagnons.
C'est bien, comme le dit Brecht, une « histoire de flammes et de mort », à l'origine des autres tragédies. Car la Nuit des longs couteaux est le triomphe des SS et de Hitler. Une nuit de meurtres, une nuit médiévale s'étend sur l'Allemagne.