Michel De Maule
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Dorothée de Lieven, diplomate et icône du Concert européen
Christophe Juban
- Michel De Maule
- Biographie
- 28 Mars 2024
- 9782876237643
Le destin de Dorothée de Lieven est le brillant miroir de la première moitié du XIXe siècle. Née à Riga en 1785, fille du général von Benckendorff et de la dame d'honneur de l'impératrice, elle épouse à l'âge de 15 ans Christophe de Lieven, futur ambassadeur de Russie à Londres. Comtesse puis princesse, maîtresse de Metternich puis de Guizot, son éducation, son intelligence et son influence lui permettent de parler sur le ton de l'amitié avec le Tsar Alexandre 1er, le roi George IV ou encore Louis-Philippe d'Orléans. De 1810 à 1857, date de sa mort, elle côtoie et discute presque d'égal à égal avec les ministres, les chefs de partis et les ambassadeurs des principaux pays.
Admirée autant que redoutée, moins intrigante que puissante, que ce soit à Saint-Pétersbourg, Vienne, Paris, Londres, Dorothée de Lieven est partout chez elle, la finesse de sa conversation et la justesse de sa correspondance lui ouvrant les salons où se décident, à coups de congrès et d'alliances, les affaires politiques du moment. Les acteurs du Congrès de Vienne (1814-1815) devront compter avec ses avis. Si les ombres de la légende napoléonienne, les remous des révolutions récentes et les menaces des nationalismes demeurent en filigrane dans la trame des jours de cette époque unique dans l'histoire pour son raffinement intellectuel et social, ce sont les nouvelles donnes d'une Europe dont nous sommes les héritiers qui émergent des conflits latents et des aspirations profondes des peuples.
Jugée tour à tour trop russe, trop autrichienne, trop anglaise, trop française, Dorothée de Lieven n'appartint à aucun clan sinon à cet espace à la fois privilégié et fragile que fut celui du Concert européen dont elle apparaît ici comme la plus parfaite expression féminine. -
Cette biographie de Louis de Rouvroy, Duc de Saint-Simon, le mémorialiste et courtisan de Versailles, témoin de la fin de Louis XIV et de la Régence, retrace le parcours de l'existence terrestre du duc de Saint-Simon selon l'ordre des temps. Ce parcours ne se contente pas de raconter : il tâche de traiter de multiples questions rencontrées tout au long, loin des évidences, au sujet de la jeunesse studieuse ou militaire, l'entrée dans le monde, l'assiduité à la Cour, la révérence au Roi, l'apprentissage de la politique, l'exercice du ministère et des affaires, aussi bien que le soin du domestique, de la famille, de la santé, de la vie spirituelle, de l'amitié aussi et de l'art de vivre. Et la lecture ? Et l'écriture ? Mais il suffit de savoir qu'elles sont partout, à tout instant, salutaires, silencieuses, absorbantes !
Avec le concours du Centre de recherche du château de Versailles. -
Que s'est-il réellement passé dans le pavillon de chasse de Mayerling où l'Archiduc Rodolphe de Habsbourg, fils de Sissi et de l'Empereur François-Joseph, et appelé à régner, a trouvé la mort avec sa maîtresse Marie Vetsera ? Suicide ou complot ?
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Henri IV ; portraits d'un règne
Nicole Garnier-pelle, Jacques Perot
- Michel De Maule
- 26 Août 2010
- 9782876232662
À l'occasion du quatrième centenaire de l'assassinat d'Henri IV, cet ouvrage aborde la vie de ce souverain par l'intermédiaire de l'histoire de sa représentation.
Représentations du petit roi de Navarre, puis du futur roi de France sauvant le royaume des guerres de religion, ce portrait royal, intime ou officiel, emprunte les supports qui conviennent le mieux à sa diffusion. Après la mort dramatique du roi, se dessine au cours des siècles l'image d'un « Bon roi Henri », monarque idéal, sujet très apprécié de la grande peinture d'histoire.
En 32 tableaux, c'est donc le récit d'une vie et la naissance d'une légende.
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Nicole Robinet de la Serve : l'énergumène créole
Patrick Imhaus
- Michel De Maule
- Biographie
- 13 Avril 2007
- 9782876231979
Energumène ! que de fois lui a-t-on lancé ce terme au visage, des bords de la seine jusque dans son île natale de la réunion.
Difficile, pourtant, de trouver un homme plus convenable que ce nicole robinet de la serve (1791-1842). descendant des pionniers installés au xviie siècle sur cette terre déserte, c'est un protestant austère et un patriote ardent que l'annexion anglaise de 1810 pousse à gagner la métropole. journaliste, il publie en 1819 de la royauté, un pamphlet au vitriol qui obtient un grand succès européen. dans le sillage de la fayette, il conspire et se retrouve en cour d'assises.
Sa gravité naturelle et son humour ravageur décontenancent tous ceux qui veulent le faire taire. de retour dans son île en 1825, il s'attaque à l'autocratie coloniale. " les français d'outre-mer, clame-t-il, doivent jouir des mêmes droits que les métropolitains ! " il fonde une société secrète, crée des journaux clandestins qu'on imprime dans les ravines. froidement déterminé, il arrache l'élection d'une assemblée locale, la liberté de la presse, "légalité des blancs et des libres de couleur ".
Ne s'arrêtant pas là - et tout en étant, tel schoelcher à cette époque, hostile à une abolition immédiate et générale -, il déclare inéluctable la fin de l'esclavage. c'est dépasser les bornes. désormais, beaucoup des colons lui vouent une haine tenace. d'autant que ce franc-maçon ne cache pas les gouttes de sang nègre qui coulent dans ses veines... " la biographie de cet homme d'exception n'avait jamais été écrite.
Elle se lit comme un roman. fruit de minutieuses recherches clans les archives publiques et privées, cet ouvrage apporte un éclairage singulier sur les cheminements de l'abolition de l'esclavage clans la première moitié du xixe siècle et sur la relation de la france avec ses colonies à l'heure des indépendances américaines. -
Les Bourbon Parme ; une famille engagée dans l'histoire
Maria Teresa De Bourbon Parme
- Michel De Maule
- Histoire Document
- 12 Juin 2014
- 9782876235557
Pindare disait: « Deviens qui tu es, quand tu l'auras appris. » Quelle est la scène de ce devenir et où va se révéler cette essence qui est la nôtre ? Quels facteurs la conformeront? L'hérédité, les circonstances sociales et politiques, les gènes que nous portons en nous, les transcendances héritées, les transcendances choisies ?
Les histoires de vies contées ici répondent peut-être à ces questions: celle de la duchesse de Berry, de mon père, de mon frère. Il est question, dans ce livre, d'une saga familiale pétrie par un christianisme hérité ou choisi librement, qui conduit à prendre des engagements pour la défense des grandes valeurs humaines sans lesquelles l'hérédité et les titres ne valent rien. Cette saga familiale est aussi une saga des peuples auxquels elle se mêle pour former une symbiose: l'histoire.
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Aventurier et marchand, homme d'affaires, financier, industriel, diplomate et ministre, homme politique et protecteur des arts, libéral et fasciste, Giuseppe Volpi est le Vénitien absolu. De la fin du XIXe siècle à la chute du fascisme, celui qu'on a surnommé "le dernier Doge " a fait revivre Venise en même temps qu'il bâtissait l'une des plus grandes fortunes d'Italie.
Cela semble aujourd'hui incroyable, mais sous le fascisme, la Venise de Volpi a connu son époque la plus flamboyante depuis la chute de la Sérénissime. On y danse, on s'y amuse, on y boit, on s'y livre à des plaisirs interdits. La ville devient un port franc culturel sous le régime mussolinien, une ville où se précipite toute la "bella gente" internationale, la jet-set du monde entier.
Volpi veut rendre sa grandeur à Venise. Il invente la Mostra du cinéma et crée de nombreux autres festivals en même temps qu'il lance la grande aventure du port industriel de Marghera. Le mariage de la tradition, des arts et de la modernité.
Trop flamboyant, trop fasciste - ou pas assez pour d'autres - on l'oubliera après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il était devenu gênant pour ceux qui l'avaient courtisé, pour des Vénitiens qui avaient beaucoup à se faire pardonner. Ce livre raconte son aventure extraordinaire et fait revivre les derniers fastes de la plus belle ville du monde.
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Napoléon III et Alexandre II : une alliance contrariée
Piotr Tcherkassov
- Michel De Maule
- Histoire Document
- 21 Octobre 2021
- 9782876237278
Napoléon III et Alexandre II, une alliance contrariée, traduit et adapté du russe par Marie-José Bru et Wladimir Matchabelli.
L'histoire des relations diplomatiques entre la Russie et la France, depuis leur début, au XVIIIe siècle, a vu s'opposer deux tendances : une influence réciproque et un éloignement. Le choc de ces deux tendances se manifeste surtout au milieu du XIXe siècle, à la fin de la guerre de Crimée. L'Europe est alors le témoin d'un rapprochement inattendu entre deux des belligérants, le jeune tsar Alexandre II et l'empereur des Français Napoléon III.
Quelle fut la base de leur rapprochement ? Qui d'Alexandre ou de Napoléon a été à l'origine de ce processus et pour quelles raisons ? Comment ont évolué les relations entre la Russie et la France à l'issue de la guerre de Crimée? Y avait-il une réelle chance d'union entre les deux pays ? Enfin, pourquoi une telle alliance n'a-t-elle pas eu lieu ?
Ces questions et bien d'autres sont abordées à travers le regard des monarques, de leur entourage immédiat et des diplomates russes et français. L'auteur y analyse également les approches de la Russie et de la France sur les problèmes internationaux les plus importants de l'époque - tels que les questions de la Pologne et de l'Orient, le processus d'unification de l'Italie et de l'Allemagne, etc. Pour la première fois, plus de deux cents volumes des archives diplomatiques de Moscou et de Paris sont ainsi portés à la connaissance du public.
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Histoires d'empoisonneuses d'hier et d'aujourd'hui
Bernadette de Castelbajac
- Michel De Maule
- Histoire Document
- 14 Juin 2010
- 9782876232532
Le poison est-il vraiment passé de mode ? Pas si simpleâÂÂÂÂ! Les faits regorgent encore d'assassinats subtils où des substances nouvelles sont en jeu. Depuis toujours, la jalousie, l'appât du gain, la vengeance ou l'ambition ont provoqué le meurtre. Les interrogations fusent à l'autopsie, et la police (aujourd'hui scientifique) recourt à toute une panoplie d'outils et d'analyses. Dès lors la question se pose : comment prouver l'empoisonnementâÂÂÂÂ? Le poison au cours des siècles est devenu de plus en plus indécelable. Il se dissimule dans les plats, dans le vin, mais imprègne aussi bien des gants qu'une lettre, se vaporise sur des fleurs ou des fruits.
Quant à la palette des poisons, elle est vasteâÂÂÂÂ: l'arsenic, déjà utilisé par les Grecs ; la litharge ou « pierre d'argent »âÂÂÂÂ; l'eau-forteâÂÂÂÂ; les sublimés ou sel de mercureâÂÂÂÂ; mais également le venin de vipère, le sang de crapaud ou le verre pilé. et aujourd'hui de discrètes formes chimiques ou bactériologiques.
Bernadette de Castelbajac examine en autant de petits récits les cas d'empoisonnement les plus célèbres (ou moins connus) de l'Antiquité à nos jours, avec toujours cette même évidenceâÂÂÂÂ: un bon poison vaut mieux qu'un long discours.
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Cesare Beccaria ou l'utilité du bonheur
Francis Teitgen
- Michel De Maule
- Biographie
- 3 Avril 2008
- 9782876232235
Le Traité des délits et des peines, petit livre publié à Milan en 1764 par un jeune philosophe du nom de Beccaria, poursuit une étonnante carrière depuis sa parution. Les hommes politiques y font fréquemment référence en invoquant sa vision " libérale " des peines en matière criminelle.
D'où vient que le jeune Beccaria, " philosophe " au sens où on l'entend au XVIIIe siècle, publie ce Traité rapidement écrit et librement composéoe A-t-il une " histoire ", une filiation intellectuelle ? Si oui, faut-il les chercher dans l'histoire même du droit ? Ou bien le travail philosophique entrepris au début du XVIIIe siècle serait-il la matrice intellectuelle de cette vision renouvelée de l'homme criminel ?
Ces questions sont plus que jamais d'actualité. La sévérité pénale est un enjeu politique. Il n'est pas de semaine qu'un politicien ne s'empare de Beccaria et n'en brandisse, à plus ou moins bon escient, le libéralisme réel mais beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît. Le présent ouvrage offre ainsi une nouvelle lecture de l'humanisme beccarien, tout empreint de l'idéologie dominante de son temps : l'utilitarisme. -
Rahman Koul ; ultime khan du toit du monde
Rémy Dor
- Michel De Maule
- Je Me Souviens
- 12 Février 2015
- 9782876236202
Ayant gagné la confiance du gouvernement central, Rahman Koul devint le maître absolu du Petit Pamir. TI décidait du sort de quiconque ne lui plaisait pas. Durant les années 80, grâce à des manipulations usurières, il s'était emparé des terres de nombreux paysans de la partie orientale du corridor de Wakhan et était devenu le principal seigneur féodal et propriétaire terrien de l'endroit. Lorsque survint dans le pays la Révolution d'Avril qui amena au pouvoir les forces progressistes, Rahman Koul, craignant de justes représailles pour ses forfaits, décide de fuir. Mais d'abord il multiplie les activités antigouvernementales. Des émissaires de Pékin qui étaient entrés en contact avec lui l'incitent à proclamer la sécession du Petit Pamir de la République Démocratique d' Mghanistan. La Chine alors arma la bande de Rahman Koul qui comptait cinq cents hommes. Les bandits portaient l'uniforme des gardes-frontières chinois.
Cependant, les plans de Rahman Koul et de ses protecteurs chinois ne devaient pas se réaliser. Sous la poussée de la vague révolutionnaire, il fut contraint de fuir.
Plus qu'une fuite, qui se fait en désordre, ce fut en réalité un départ en ordre de marche vers le Pakistan tout proche, au jour choisi par Rahman Koul.
Hadji Sahib Rahman Koul Khan fut un personnage hors du commun. C'est, à mes yeux, le dernier des guerriers héroïques qu'enfantèrent les confms centrasiatiques durant cette période troublée engendrée par l'émergence de l'URSS et l'effondrement de la Chine nationaliste.
Rahman Koul est mort au mois d'août 1990 d'un arrêt cardiaque. TI avait soixante-dix-sept ans. Des milliers de personnes assistèrent à son inhumation. Sa tombe à Altïn Dérè (renommé entretemps Ulupamïr, « Grand Pamir », en souvenir du temps jadis) est modeste. Ornée de cornes d'ibex et de mouflons, comme le veut la tradition kirghize.
Rahman Koul, seigneur de la guerre, dépasse tous ses prédécesseurs, car il a su gérer la paix. Négociant au mieux sa survie et celles des Kirghiz du Pamir afghan, il a fait preuve de la grande force des nomades: savoir s'adapter instantanément aux rigueurs changeantes d'un milieu hostile.
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La naissance de l'opinion : Bertin et le Journal des débats
Jean-Paul Clément
- Michel De Maule
- 28 Septembre 2023
- 9782876237636
Qui est ce personnage au regard pénétrant qui domine le XIXème siècle : Le fondateur du « Journal des Débats littéraire et politique » et font de lui l'inventeur d'une force qu'on appellera « le Quatrième pouvoir » : la presse ? Son nom : Louis François Bertin l'Aîné (1766-1841), dont on peut admirer le portrait par Ingres, au Musée du Louvre. Apôtre et défenseur de la liberté, il sera tout d'abord victime de l'autoritarisme impérial. Il connaîtra la prison, puis l'exil, avant d'être dépossédé de son journal en 1811 et 1814 mais la grande période commence pour lui avec la Restauration. C'est en pensant à sa collaboration aux Débats politiques et littéraires que Chateaubriand attrait pour un pamphlet devant un juge qui lui demanda sa profession, répondit avec fierté : « Journaliste ». Les Débats, journal conservateur éclairé, exerça pendant près d'un siècle une influence considérable sur la vie intellectuelle et artistique de la France.Bertin l'Ainé fut aussi un grand mécène. Il comptait parmi ses amis les plus connus qu'il recevait à l'époque romantique dans son domaine de Bièvres : Hugo, Lamartine, Ingres, Berlioz, fréquentaient son salon. Le succès de son journal lui permit d'engager des correspondants dans les grandes capitales d'Europe. Une telle diversité porte la marque d'une personnalité exceptionnelle que ce livre vous invite à découvrir. Cette biographie est une contribution à l'Histoire de la presse et un tableau coloré d'une société représentée ici à travers ses personnalités les plus prestigieuses.Jean-Paul Clément est l'auteur de nombreux ouvrages dont deux biographies de Chateaubriand, l'autre de Charles X. Dans Bertin, il ressuscite un personnage méconnu en s'appuyant sur des témoignages et des documents inédits.
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Jacques de Bascher
Philippe Heurtault, Christian Dumais-lvowski
- Michel De Maule
- 9 Novembre 2017
- 9782876236790
Demi-mondain, décadent, dépravateur, cocaïnomane, dandy, ces cinq qualificatifs ont survécu à la disparition de Jacques de Bascher en 1989, à l'âge de 38 ans, et le définissent encore aujourd'hui. Même s'il n'a laissé d'autre oeuvre que le souvenir d'avoir marqué une époque, les années 70 et 80, Jacques de Bascher continue d'intriguer voire de fasciner. Bien sûr, il fut un personnage sulfureux, le compagnon de Karl Lagerfeld, l'amant de Yves Saint-Laurent, l'un des personnages emblématiques des nuits gays parisiennes à une époque où tout semblait permis, où ne régnait aucune limite. Mais n'était-ce donc que cela ?
Pour la première fois, nous est livré un témoignage direct et personnel sur ce qu'était la vie quotidienne de Jacques de Bascher, par le photographe Philippe Heurtault, qui fut l'un de ses amis pendant vingt ans, et qui le photographia pendant une décennie, de 1972 à 1983. Les photographies de Philippe Heurtault, parfois mises en scène par De Bascher lui-même, nous replongent dans l'univers de la nuit parisienne et des grandes fêtes qui l'ont animée avant que le sida ne vienne mettre un terme à cette légèreté. Karl Lagerfeld, Yves Saint-Laurent, Kenzo, Paloma Picasso, Loulou de la Falaise, Mick Jaeger, tous semblent participer à une fête perpétuelle souvent initiée par Jacques de Bascher.
Mais derrière ce personnage, que deux films consacrés à Yves Saint-Laurent ont plus ou moins caricaturé, se cache un homme fin et cultivé qu'aimante la face obscure des choses, un amateur de littérature décadentiste dont l'un des héros est Gilles de Rais, compagnon de Jeanne d'Arc, mais aussi un homme fasciné par la magie noire et le diabolisme, et certainement l'un des plus cruels de son époque.
Philippe Heurtault qui rencontra Jacques de Bascher quand celui-ci n'avait que dix-neuf ans l'accompagna dans ce qui à bien des égards fut une recherche de ce que De Bascher appelait "la belle chute", une manière d'autodestruction élégante et raffinée. Dans sa préface, Christian Dumais-Lvowski, qui lui aussi fut un ami de Jacques de Bascher, explique ce processus, cet "éloge de la chute" érigé en art de vivre, et de mourir...
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L'auteure se souvient du départ précipité du roi Farouk, le 26 juillet 1952, à bord de son yacht El Mahroussa. C'est la fin d'une dynastie et d'une époque. S'ensuit l'arrivée au pouvoir de Nasser, la nationalisation du canal de Suez puis le vent de nationalisme arabe
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L'héritage d'Alfred Nobel ou l'histoire des prix Nobel
Ragnar Sohlman
- Michel De Maule
- 16 Octobre 2008
- 9782876232198
Lorqu'Alfred Nobel mourut en 1896, laissant derrière lui l'une des plus grosses fortunes de son siècle, son testament autographe ne contenait rien de plus qu'une esquisse de son grand projet visionnaire : la création de cinq prix pour " ceux qui, durant l'année écoulée, ont rendu un grand service à l'humanité ". Ce testament, qui comportait de nombreuses failles juridiques, fut vigoureusement contesté par sa famille. De plus, Nobel n'avait donné aucune indication concernant son projet aux institutions qu'il avait désignées pour remettre les prix. C'est en très grande partie grâce à l'énergie et à la détermination de Ragnar Sohlman, le jeune assistant de Nobel que ce dernier avait désigné comme l'un de ses exécuteurs testamentaires, que son grand rêve fut finalement réalisé. L'Héritage d'Alfred Nobel raconte l'histoire véridique de la création de la Fondation Nobel, aujourd'hui dirigée par le petit-fils de Ragnar Sohlman. C'est aussi le seul témoignage concernant Alfred Nobel émanant de quelqu'un qui l'a personnellement connu.