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Livre D'Histoire
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Maxime de Sars (1886-1960) : La passion de l'histoire
Bruno Billon-de Sars
- Livre D'Histoire
- Monographies Des Villes Et Villages De France
- 29 Février 2024
- 9782758611103
C'est entre les deux guerres qu'il produira la plus grande partie de son oeuvre colossale, entamée en 1924 par la publication du premier tome du Laonnois féodal, menée avec patience et ténacité. Érudit incontestable, fouillant minutieusement les fonds d'archives, Maxime de Sars est l'auteur de nombreuses monographies communales pour les départements de l'Aisne, des Ardennes et de la Somme, ainsi que plusieurs biographies de personnages majeurs de la grande Histoire. Grâce aux nombreux extraits inédits de son journal intime, cet ouvrage dresse un portrait peu connu de l'historien dont les travaux furent couronnés entre autres par un prix de l'Académie française et la présidence de la Fédération des Sociétés savantes de l'Aisne.
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La première marquise de Ganges ; sa vie, ses malheurs, sa fin tragique ; étude historique
Albin, Mazel
- Livre D'Histoire
- 21 Novembre 2007
- 9782758601340
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La cathédrale du Mans (Saint-Julien) à travers la cité
Ambroise Ledru
- Livre D'Histoire
- Monographies Des Villes Et Villages De France
- 24 Octobre 2012
- 9782758606758
La tradition rapporte que saint Julien, l'apôtre du Maine, envoyé dans ces contrées dès l'origine de l'Église, établit une première basilique chrétienne au Mans dans le palais du Défensor de la cité, sur l'emplacement de la cathédrale actuelle. Il y consacra un autel en l'honneur de la Sainte Vierge et de saint Pierre. Un de ses successeurs, saint Innocent, qui siégea au Mans de 533 à 557, modifia profondément l'édifice : il l'agrandit, installa un second autel, déposa solennellement dans le maîtreautel des reliques de saint Gervais et de saint Protais et déclara ces deux martyrs patrons de la cathédrale. L'état de l'édifice se dégrada ensuite, jusqu'à ce que saint Aldric, à partir de 832, entreprenne de reconstruire sur un nouveau plan l'église devenue trop étroite pour contenir la foule des fidèles. Il rebâtit la nef et pourvut l'église de plusieurs clochers qui abritèrent douze cloches. Il y déposa notamment le corps de saint Julien dont la cathédrale ne tarda pas à porter le nom. Les malheurs qui s'abattirent sur le pays à la mort de Louis le Débonnaire ne lui permirent cependant pas d'achever son oeuvre. Vers la fin du XIe siècle, alors que des travaux avaient déjà été entrepris pour réparer les désastres causés par les Bretons et les Normands, le choeur, probablement mal assis et trop élevé, s'écroula pendant une nuit, dans un effroyable fracas. Seul un grand arc, placé audessus de la confession où reposait le corps de saint Julien, resta debout avec un fragment de toiture. Le 17 octobre 1093, Hoël inaugura solennellement l'église restaurée, ornée de deux tours dont les rois d'Angleterre réclamèrent la destruction, craignant que les habitants ne s'en servent comme défense. De profondes modifications avaient conduit la cathédrale au premier rang des édifices religieux de la région lorsqu'elle fut, comme toute la ville, la proie des flammes le 3 septembre 1134. Puis, une fois le Maine réuni à la couronne, l'évêque Maurice obtint de Philippe Auguste, par l'intermédiaire de Bérengère, veuve de Richard Coeur de Lion, l'autorisation d'étendre l'édifice au-delà des murailles de la ville. Après trente-six ans de travaux continuels, le retour des reliques de saint Julien fut célébré au milieu d'une foule immense. Les désastres que subit la cathédrale au cours des siècles suivants, causés tout autant par les hommes et les guerres que par les intempéries, n'empêchèrent cependant pas ce prestigieux édifice de demeurer un des plus beaux du Moyen Âge.
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Monographies de Bouloc, Villeneuve-les-Bouloc et Vacquiers
Adrien Escudier
- Livre D'Histoire
- Monographies Des Villes Et Villages De France
- 19 Décembre 2006
- 9782843739637
Ancien maire de Fronton et lauréat de la Société archéologique du Midi de la France, Adrien Escudier n'avait pas intégré les communes de Bouloc, Villeneuve-lès-Bouloc et Vacquiers dans ses travaux historiques sur le Frontonnais. Ici, il comble cette lacune pour « faire connaître à ses compatriotes ces localités qui lui sont chères », à travers ces trois monographies étayées par des documents qu'il a recueillis pendant près de trois décennies. Pour ce qui concerne Bouloc, son entrée dans l'histoire coïncide avec l'érection de sa forteresse (au Xe siècle), même si la ville n'est mentionnée officiellement qu'à partir du XIIe siècle et si les grands moments qui ont marqué sa destinée se situent dans la période qui va du XVIe siècle (guerres de Religion) au XXe (guerre de 1914-1918), en passant par le dénombrement de 1686, l'élection consulaire de 1775, la Révolution, la description et l'histoire de la seigneurie. Pour Villeneuve-lès-Bouloc, il en va autrement, puisqu'on dispose de très peu de documents antérieurs à la Révolution.
Seule exception : le dénombrement de 1686. Pour le reste, André Escudier évoque la création du premier registre d'état civil de Villeneuve-lès-Bouloc (1793) et les faits marquants du XIXe siècle (1816 et 1821, fusion et séparation de Bouloc et Villeneuve-lès-Bouloc, 1844, fondation de l'école, 1875, inondation de la plaine de la Garonne...) ; puis il procède à une étude détaillée des églises de la localité et de la seigneurie à partir du XIIIe siècle et recense les dix victimes de la Grande Guerre.
Quant à Vacquiers, dont l'auteur a retrouvé les armoiries (ainsi que celles de Bruguières, Castelnaud'Estrétefonds, Gargas, Gratentour, Labastide-Saint-Sernin, Saint-Jory, Villariès, Saint-Sauveur...), c'est toute son histoire, riche et mouvementée, qui est retracée depuis le début des guerres de Religion (le fort, l'église et le village pillés et incendiés) jusqu'à la Grande Guerre : 19 enfants de la commune morts pour la France. -
Histoire de Cléry et de l'église collégiale et chapelle de Notre-Dame de Cléry
Louis Jarry
- Livre D'Histoire
- 5 Décembre 2006
- 9782843739460
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Recherches historiques sur les vingt communes du canton de Saint-Pierre-Eglise
Louis Drouet
- Livre D'Histoire
- Monographies Des Villes Et Villages De France
- 22 Décembre 2004
- 9782843736308
Difficile aujourd'hui, pour les amoureux de Saint-Pierre-Église et de son canton, de trouver un guide historique plus sûr et plus complet que cet ouvrage de Louis Drouet, qui fut autrefois archiviste de l'Association des anciens élèves du collège de Valognes et membre correspondant des Sociétés académiques et archéologiques du Cotentin, de Valognes et de Cherbourg. Assez modeste cependant pour reconnaître d'entrée ce qu'il doit à tous ceux, amis, curés, maires, notaires et bibliothécaires, qui ont mis à sa disposition leurs registres, leurs archives et leurs minutes, il présente ici un livre qui est un formidable panorama historique et géographique des lieux. Évoquant d'abord les antiquités locales (menhirs d'Haccouville ou de Cosqueville, station romaine du Theil, découvertes diverses à Fermanville et au Vast...), puis la formation du duché de Normandie et les caractéristiques de la commune et de son terroir (statistiques de 1722 à 1891), il nous fait découvrir ensuite le passé de Saint-Pierre-Église et de son canton.
Pour ce qui concerne le chef-lieu, il bâtit un triptyque : l'église, la seigneurie et la commune. Et il retrace son histoire dans cette triple perspective : Saint-Pierre-Église dépendait de l'archevêque de Rouen, primat de Normandie, de l'évêque de Coutances, de l'archidiacre du Cotentin et du doyenné de Saire ; mais que d'événements depuis le XIIe siècle, époque de la construction de l'église jusqu'à la fin du XIXe (travaux de restauration), en passant par les guerres civiles (XVIe siècle) et la Révolution ! La seigneurie, elle, eut une destinée, souvent guerrière, étroitement liée à celle de la paroisse, de l'ère des Clamorgan (XIe siècle) à la Révolution ; et pour ce qui est de la commune, son existence au fil du temps est évoquée avec autant de richesse informative que de précision, avant, pendant et après la Révolution. Le reste de l'ouvrage étant consacré à toutes les autres communes du canton. -
Essai historique sur la commune de Vendeuil
André Larive
- Livre D'Histoire
- Monographies Des Villes Et Villages De France
- 20 Juillet 2005
- 9782843737336
L'ouvrage d'André Larive, consacré à l'histoire de Vendeuil, est un modèle du genre. Ici, en effet, de la période des origines, celle des Veromandues, bien avant l'occupation romaine, jusqu'en 1897 (composition du conseil municipal), en passant par tous les grands moments vécus sur le terroir (érection d'un oppidum, puis d'un château fort et constitution d'une seigneurie, avec Clérembault Ier , en 1045) tout ce qui peut intéresser les lecteurs d'aujourd'hui, autochtones ou visiteurs des lieux, est évoqué avec une abondance de détails qui sera sensible aux amoureux du passé. Après les temps lointains, celtiques, gallo-romains et mérovingiens, qui ont laissé de nombreux vestiges sur le territoire (menhirs et tumulus maintenant disparus, sépultures mises au jour, francisques, vases, bijoux, fibules...), c'est le destin de la châtellenie qui est évoqué : les alliances des seigneurs, leur participation aux croisades et à l'histoire de notre pays.
Cette saga seigneuriale fut particulièrement mouvementée, car si Jean V de Béthune, chevalier banneret (XIVe siècle), accomplit un parcours glorieux, Louis de Luxembourg, lui, fut décapité le 19 décembre 1475, César de Vendôme lutta contre Louis XIII, Louis XIV, Richelieu et Mazarin, et le comte de Brienne, « compatissant aux misères de ses sujets », n'en périt pas moins sur l'échafaud, le 31 décembre 1794. Quant aux Vendeuillois, eux-mêmes, qui montrèrent leur courage en maintes occasions (siège de la ville par le baron de Quincy, en mai 1674, invasion en 1814, guerre de 1870...), ils ne furent pas davantage épargnés. Toutefois, l'auteur ne se contente pas de faire revivre cette destinée aux couleurs épiques ; il restitue la vie au quotidien à toutes les époques, médiévale, moderne et contemporaine : droits et coutumes, joutes et tournois, peines sévères contre les blasphémateurs et interdiction de danser, insurrection contre le curé et procès intentés par les habitants au maire, productions et exploitations locales... Rien n'est oublié. -
Les murailles de Saint-Quentin ou reproduction et commentaire des 213 affiches apposees sur les murs
Elie Fleury
- Livre D'Histoire
- Monographies Des Villes Et Villages De France
- 31 Octobre 2014
- 9782758608332
Véritable « code de l'occupation ennemie », Les Murailles de Saint-Quentin reproduisent les deux cent treize affiches publiées par l'autorité militaire allemande, qui révèlent clairement sa doctrine et ses méthodes. M. Gibert, qui assuma les fonctions de maire de la ville durant toute la guerre avec un sang-froid, une énergie et un courage qui lui permirent de triompher dans de nombreuses circonstances des exigences de l'occupant, considéra qu'Élie Fleury était le plus qualifié pour fixer la physionomie des événements. Il donna donc les ordres nécessaires pour que toutes les sources de renseignements dépendant de la mairie lui soient accessibles. L'afficheur municipal et le commissaire de police furent mis à contribution et un des fidèles ouvriers du journaliste fut introduit, durant un temps, dans l'imprimerie de la 2e armée allemande. Une à une, les affiches purent ainsi être rassemblées et collées sur bristol. Elles composaient un dossier volumineux qui, à la veille de l'évacuation, trouva asile dans une des chambres du palais de justice réservées aux actes de l'état civil. Pour Charles Desjardins, député de l'Aisne, « ce code de l'occupation révèle dans les textes, menaçants toujours et dogmatiques, puérils parfois, grotesques assez souvent, l'application des théories de Clausewitz, de von Hartmann et de tout le grand état-major allemand sur la conduite de la guerre. Il concrétise la pensée et la doctrine des porte-parole et des penseurs officiels allemands ». Confiantes dans les décisions de la conférence de La Haye dont l'Allemagne était un des signataires, les populations des régions menacées dès le mois d'août 1914 ne tardèrent cependant pas à éprouver la rigueur des principes dont Clausewitz, en particulier, était le prophète.
La règle prépondérante est que l'occupant doit affirmer par tous les moyens possibles sa puissance.
La première affiche posée par les Allemands le 29 août stipule donc que « la ville se trouve aux mains du gouvernement militaire ». Les ordres se multiplient ensuite pour démontrer que la loi française n'existe plus, qu'elle est abolie. La liberté individuelle est anéantie : aucun citoyen ne dispose plus de ses biens, de sa maison ni même de sa personne. Cet exercice du droit de souveraineté s'accompagne nécessairement de menaces et de sanctions qui sont exécutées de façon rigoureuse. Il convient enfin de ruiner le moral des populations envahies : aucune mauvaise nouvelle du front ne leur fut épargnée. Plus prosaïque, le communiqué affiché le 7 mai 1915 permit de retrouver le chien du général © Micberth -
Les Alpes Mancelles
A. Du Peyroux
- Livre D'Histoire
- Monographies Des Villes Et Villages De France
- 31 Juillet 2008
- 9782758602057
L'intention de l'auteur, qui cherche à divertir et à piquer l'intérêt du lecteur pour le pousser à venir découvrir par lui-même le site remarquable des Alpes mancelles, procure à ce livre une dimension romanesque, avec des personnages hauts en couleur dont l'existence est souvent pleine de péripéties. Visiblement A. du Peyroux s'est passionné pour tous ces épisodes de l'histoire qui ont façonné la physionomie de la région. Le lecteur appréciera sa narration de l'assassinat de Robert Giroie, les portraits qu'il dresse de Guillaume le Conquérant, « ce gros homme chauve et rusé, () esprit ombrageux, violent et opiniâtre », de Robert de Montgommery, de son épouse, Mabile, « une des âmes les plus intrigantes et les plus noires qui se puisse rencontrer » ou encore de sa progéniture, et en particulier de Robert le Diable, « une dernière et éclatante personnification de la puissance malfaisante de cette race ». L'évocation du romancier Frédéric Soulié et de ses Huit jours au château, ne laissera certainement pas le lecteur indifférent. L'auteur y met, en effet, tout son coeur : « Quand Frédéric Soulié, qu'on a fort judicieusement surnommé le Gladiateur du Feuilleton, écrit, il lui faut () dix meurtres à raconter par page, dix morts par alinéa, dix suicides à la ligne. Il traite ses lecteurs en gens blasés envers qui ce Néron des lettres compte s'acquitter du métier de les gouverner en spectacles ! » Il en établit ensuite l'édifiant bilan criminel, « sans compter les crimes médités, mais restés inachevés par des causes indépendantes de la volonté de leurs auteurs ». Plus près des difficultés quotidiennes des habitants, il se penche aussi sur le phénomène de la houbille, « terme générique résumant tous ces larcins locaux, une vraie sorte de prosopopée du vol ». Autre exemple de son tempérament, l'auteur part en croisade pour rétablir la vérité sur Jublains : « en raison directe de la confusion inqualifiable qui règne dans [les] étroits esprits [des ciceroni locaux], et pour la plus grande réparation d'honneur de Jublains, j'en composerai l'histoire séance tenante ».
Amoureux de la région, A. du Peyroux s'en révèle un ardent défenseur tout au long de son livre -
La Gouesnière et Bonaban ; monographie
Joseph Viel
- Livre D'Histoire
- Monographies Des Villes Et Villages De France
- 16 Juin 2011
- 9782758605348
La Gouesnière a probablement dû naître au Moyen Âge avec un simple territoire d'abord, puis quelques hameaux, avant l'édification d'une chapelle et la formation d'un bourg. Son histoire se confond avec celle de ses seigneurs et de son clergé. En 1181, le pape Luce III confirma le chapitre de Saint-Malo dans la possession de l'église de La Gouesnière et le plus ancien seigneur connu fut Etienne Goyon, qui vivait à la fin du XIIe siècle. Durant deux siècles et demi, sa famille demeura au manoir de la Cour, faute d'être suffisamment puissante et d'avoir le droit de construire un château avec donjon. Après être passée entre les mains de plusieurs familles, la seigneurie fut achetée en 1667 par Pépin, seigneur de Bignon, qui établit sa résidence au château de Bonaban dont il s'était porté acquéreur trois ans auparavant. Ainsi, à partir de cette date, la seigneurie de La Gouesnière fut rattachée à celle de Bonaban. Au temps des pillards normands, une motte féodale solidement défendue, puisqu'elle commandait les marches de Bretagne, abritait déjà les seigneurs de cette petite commune très ancienne dont le premier propriétaire aurait été Calphurnius, petit prince d'Écosse et cousin de Conan qui gouvernait l'Armorique pour les Romains, alors maîtres de la Gaule. D'abord simple baronnie, l'importante seigneurie de Bonaban qui s'étendait sur quinze paroisses, fut érigée en comté par un édit d'Henri II du 8 novembre 1553, en faveur de François de Maure, en récompense des services rendus au roi lors des guerres contre Charles Quint. Á l'allure guerrière du premier château dont il fit raser ce qui n'avait pas été dévasté par le temps, François-Guillaume Le Fer, dernier seigneur, préféra le confort d'une demeure opulente qu'il fit construire à grands frais à partir de juin 1776. Objet d'une violente agression peu après la fuite à Varennes de Louis XVI qui entraîna une recrudescence d'agitation et de défiance, le château, délaissé par sa propriétaire, fut ensuite vendu à moindre coût et retrouva sa splendeur d'antan. En 1816, un premier projet d'annexion de Bonaban à la commune de La Gouesnière suscita de très vives protestations. Les arguments du conseil municipal étaient nombreux et évoquaient notamment l'incompatibilité de l'esprit, des moeurs et du caractère des habitants des deux communes, et l'irrationalité de rayer de la liste des communes celle de Bonaban « qui est connue et marquante depuis tant de siècles ». Tous ces dissentiments disparurent lors de l'annexion ordonnée par Charles X, en 1829 et la nomination de M. Level, maire de Bonaban, à la tête de la nouvelle commune.