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Le Camion Blanc
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Journal d'un tueur ; une blonde sur un pieu et autres récits criminels
Gérard Schaefer
- Le Camion Blanc
- Camion Noir
- 15 Mai 2015
- 9782357796959
En 1972, Gerard John Schaefer, un policier de Fort Lauderdale, au nord de Miami, est arrêté pour deux meurtres et deux enlèvements. Ses collègues le soupçonnent d'avoir commis plus d'une trentaine d'assassinats de jeunes fugueuses dans la région. Leur indice : un carnet de bord tenu par ce terrifiant serial killer, et trouvé lors d'une perquisition. Compilant des nouvelles aux titres aussi explicites que « Des mouches dans ses yeux », « Une blonde sur un pieu » ou « Appât pour Alligators », ce Journal d'un tueur est un document unique dans l'histoire de la criminologie. Cette plongée vertigineuse dans l'esprit torturé d'un homme qui décrit avec des détails nauséabonds la façon dont il torturait ses victimes et violait leur cadavre est ici rassemblée pour la première fois dans son intégralité.
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Charles Manson ; magie noire, manipulations mentales et mythologie de la Manson family
Adam Gorightly
- Le Camion Blanc
- Camion Noir
- 16 Septembre 2011
- 9782357791404
Charles Manson : l'homme qui précipita le « Summer of Love » dans l'hiver de la folie et de la mort, et mit symboliquement fin au mouvement hippie des « flower children » lorsque sa Family au cerveau cramé par l'acide perpétra les meurtres de Sharon Tate et des époux LaBianca. Voilà le nouveau Jésus-Christ de la Vallée de la Mort issu de la culture contemporaine. Est-ce si simple ? Bien sûr que non, et Adam Gorightly, en analysant et mettant en rapport une mine d'informations, éclaire toute la nébuleuse « Manson », et ses intrications avec le star-system, la mafia, la justice, les trafics de drogue, les règlements de compte, la face sombre d'Hollywood et l'envers du décor d'une Amérique qui s'efforce de se donner une image aussi clinquante que respectable. Consciemment ou non chacun se fera son avis, Charles Manson a fait voler en éclats le miroir aux illusions.
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Karl Maria Wiligut, le roi secret
Michaël Moynihan, Stephen e. Flowers
- Le Camion Blanc
- Camion Noir
- 2 Juillet 2008
- 9782910196738
Michael Moynihan, auteur entre autres ouvrages de "Black metal satanique Les Seigneurs du chaos", et Stephen Flowers présentent et étudient avec "Le Roi secret" une personnalité à part dans l'histoire de l'occultisme de la première moitié du XXe siècle : Karl Maria Wiligut, surnommé "le Raspoutine de Himmler". Auteur de poésie cosmique, de cérémonies et d'essais où se mêlaient recherches traditionnelles, symboliques et divines, Wiligut, par sa proximité avec Himmler, était au coeur de l'un des projets les plus méconnus du IIIe Reich : recréer une religion magique et symbolique, paganiste, préchrétienne. Après une longue introduction qui replace Wiligut dans la mécanique historique de son époque, Moynihan et Flowers ont sélectionné des textes inédits, dont les ambitions mystiques et la dynamique primordiale ne sont pas sans rappeler certains poètes anglais...
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Sexpionnage à Londres ; La city du crime désorganisé
Daniel Lesueur
- Le Camion Blanc
- Camion Noir
- 15 Septembre 2015
- 9782357797161
En 1955, Ruth Ellis abat son amant. Malgré les circonstances atténuantes, la femme est envoyée à la potence à la suite d'une enquête bâclée et d'un procès expéditif. Elle avait été tenancière de clubs privés très spéciaux ou se croisaient aristocrates, espions et agents secrets. Huit ans plus tard, en 1963, Stephen Ward, un ostéopathe éminent, est arrêté pour proxénétisme. Il meurt avant que son procès arrive à terme.
D'un côté, un banal fait divers, de l'autre une affaire de prostitution internationale éclaboussant jusqu'au président Kennedy via l'affaire Profumo : une call girl, Christine Keeler, couchait avec le ministre de la Guerre britannique et avec un attaché d'ambassade russe en poste à Londres. Notre enquête dans le Londres huppé et crapuleux fait surgir d'étonnants documents qui auraient pu sauver la malheureuse Ruth Ellis. Quant à Stephen Ward, il ne s'était pas suicidé, comme on l'a longtemps laissé croire, mais il avait été assassiné. Dans les années 50 et 60, la City était définitivement la plaque tournante de la drogue, de la prostitution et de l'espionnage...
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Le rapport Columbine ; autopsie d'un carnage
Collectif
- Le Camion Blanc
- Camion Noir
- 15 Septembre 2015
- 9782357797246
Le 20 Avril 1999, Eric Harris et Dylan Klebold, deux adolescents fascinés par l'ultra-violence et motivés par une soif de revanche insatiable, arpentent les couloirs de leur lycée armés jusqu'aux dents, et sèment l'horreur et le chaos pendant près d'une heure, laissant 12 morts et de nombreux blessés dans leur sillage. L'Amérique tremble devant ses enfants tueurs, accusant pêle-mêle l'influence des jeux vidéos, de la musique Metal et des sites internet incitant à la haine.
Le Rapport Columbine a été commandité par le Gouverneur du Colorado, Bill Owens, afin d'apporter quelques réponses aux nombreux dysfonctionnements qui ont permis à Reb et Vodka, les parias du lycée Columbine, de se venger de leurs camarades de classe de la pire façon imaginable. Ce rapport officiel du gouvernement américain offre non seulement un aperçu très détaillé sur le cauchemar que les deux ados ont déclenché autour d'eux, mais aussi sur la façon dont ils se sont préparés à le faire, et sur ce qui aurait dû être fait pour les en empêcher. C'est un document unique, à la fois remise en question des pratiques d'intervention policières, et critique voilée de la culture du harcèlement en milieu scolaire, matrice implacable donnant naissance à des monstres de l'envergure de Dylan Klebold et Eric Harris. Amok !, un essai de Nicolas Castelaux sur les faits et gestes des tueurs de masse illustré par plusieurs cas plus ou moins célèbres, complète le Rapport par une interprétation très personnelle sur ce qui motive ces adolescents et ces hommes à ouvrir les portes de l'enfer à coups de fusils d'assaut et de pistolets-mitrailleurs...
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Caligula fut non seulement le plus célèbre des empereurs romains, mais aussi celui qui fut associé au plus grand éventail de perversions sexuelles : sadisme, zoophilie, inceste, nécrophilie et urophilie, entre autres. Sous son règne court mais sanglant, il n'épargna aucune humiliation à ceux qui avaient le malheur de provoquer sa colère. Stephen Barber retrace dans Caligula : le divin carnage l'odyssée meurtrière d'un empereur rendu fou par le pouvoir. Iconoclaste, rabelaisien et viscéral, son récit aborde aussi le spectacle cruel des jeux du cirque, avant d'explorer les atrocités commises par d'autres césars sanguinaires, tels que Commode, l'empereur-gladiateur. Pour donner vie à ces pratiques inhumaines d'un autre âge, l'ouvrage se pare de gravures extraites du Traité des instruments de martyre et des divers modes de supplice du révérend père Antonio Gallonio, véritable catalogue de tortures affreuses, de pressoirs, de meules et de tourniquets voués à déchirer les chairs des premiers chrétiens condamnés à mourir dans l'arène.
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Gilles de Rays ; une grande figure diabolique
Roland Villeneuve
- Le Camion Blanc
- Camion Noir
- 15 Juin 2016
- 9782357798519
Nombreux sont les ouvrages à avoir tenté de redorer le blason du seigneur Gilles de Rays, figure tragique du Moyen Age, alchimiste maudit, diaboliste et esthète nécrophile, dont la carrière de bouilleur d'enfants a terni le statut de héros national. Cet ouvrage marque une réaction contre ce genre par trop facile et tendancieux. Avant tout, nous avons cherché à être exact, à ne rien écrire qui ne soit immédiatement vérifiable et les hypothèses que nous avons pu formuler tiennent toujours compte d'une source digne de foi. Quelle influence joua de façon déterminante sur l'évolution de sa névrose ? Une éducation désordonnée ; un mariage consanguin qui put développer une prédisposition héréditaire aux pratiques d'une dévotion maladive ; la compagnie d'une sainte qu'il ne put sauver, ou, simplement, la lecture de quelques ouvrages malsains ? Le maréchal de Rays, dont la somptuosité criminelle jamais ne connut d'égale fut, par excellence, l'homme d'une telle époque qui, au raffinement artistique et religieux, alliait la cruauté et la plus effrénée débauche. Dans le domaine de tout ce qui dépasse la nature, l'esprit éprouve une certaine gêne à concevoir que l'on peut aisément passer de la mystique divine à la mystique diabolique. C'est pourtant là que réside la seule explication du « cas » de Gilles de Rays, qui, sans transition, passa du camp de Dieu dans celui du Maudit.