Lacurne
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Souvenirs d'Espagne et d'Europe
Eulalie de Bourbon
- Lacurne
- En D'autres Temps
- 13 Avril 2023
- 9782356030290
Les mémoires de l'infante Eulalie de Bourbon (1864-1958), fille de la reine Isabelle II d'Espagne, devenue par mariage princesse d'Orléans et duchesse de Galliera. Infante bohème et princesse errante, Eulalie passe son enfance en France après l'exil de sa mère. A son retour en Espagne, elle est chargée de représenter son neveu le roi Alphonse XIII lors de missions diplomatiques à Cuba et aux Etats-Unis. Reçue dans toutes les cours européennes, de l'Angleterre de Victoria à la Vienne de François-Joseph, de la Prusse de Guillaume II à la pittoresque cour de Bavière, l'infante analyse avec un sens politique avisé la rigidité de la cour d'Espagne à l'aune des monarchies européennes. Elle ne cesse de prêcher pour une monarchie constitutionnelle à l'anglaise pour sauver la couronne, tant à Cuba qu'en Espagne. Ses prises de position trop libérales pour l'Espagne conservatrice et ses déboires conjugaux avec le fils du duc de Montpensier conduisent Alphonse XIII à l'exiler de nouveau, en 1912.
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Divine Dorothée : la dernière duchesse de Courlande
Imants Lancmanis
- Lacurne
- 23 Septembre 2021
- 9782356030269
A la fin du XVIIIe siècle en Courlande (l'actuelle Lettonie), la charmante Dorothée von Medem (1761-1821) épouse, à 18 ans, Pierre de Biron, de près de quarante ans son aîné, dernier souverain de ce duché indépendant. Esprit cultivé acquis aux Lumières, célébrée pour sa beauté, la duchesse de Courlande est appréciée de tous. Elle tente de préserver le rôle de son pays dans le jeu diplomatique d'une Europe en plein bouleversement, travaille à réconcilier son mari avec la noblesse courlandaise, soucieuse de ses libertés, mais ne parvient pas à donner un héritier mâle au duché.
Amie des philosophes et muse des artistes, cette femme exceptionnelle séduit la société aristocratique et intellectuelle de son temps, à la cour de Russie, à Berlin, à Paris ou en Italie. Après l'abdication du duc, elle séjourne en France et devient l'amie et la confidente de Talleyrand. Elle marie alors sa dernière fille, la future duchesse de Dino, avec le neveu et héritier du célèbre diplomate, d'où une importante descendance française.
A travers des centaines de reproductions, cet album retrace la vie de la "divine Dorothée", à la charnière des Lumières et du romantisme. Il présente les lieux où elle vécut ainsi que de très nombreux souvenirs, peintures et documents la concernant. Cette iconographie exceptionnelle et souvent inédite sert de trame au texte rédigé par l'un des plus grands historiens de Lettonie.
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La beauté et la grâce ; itinéraire d'un aristocrate européen ; Alex Rzewuski
David Gaillardon
- Lacurne
- 7 Juin 2019
- 9782356030221
Aristocrate russo-polonais portant l'un des plus grands noms de Pologne, Alex-Ceslas Rzewuski (1893-1983) est à Saint-Pétersbourg un témoin privilégié des fastes des derniers Romanov.
Ruiné par la révolution bolchevique, il arrive à Paris avec seulement quelques billets de mille francs en poche. En moins de huit ans et grâce à son seul talent, il refait fortune, devenant un illustrateur recherché par les plus grands magazines de son temps (The Tatler, Femina, l'Illustration), puisant son inspiration dans la vogue des Ballets russes alors à son apogée. Il est aussi un portraitiste qui passe pour être l'artiste le plus cher au monde.
Les plus belles femmes, à Paris, à Londres ou aux Etats-Unis, lui commandent leur portrait, cependant que ce géant promène son monocle et sa silhouette de dandy dans le Paris des années folles, du Boeuf sur le toit aux boîtes russes à la mode.
Autour de lui se pressent Misia Sert, Liane de Pougy, Dolly Radziwill, Coco Chanel, Boni de Castellane, Félix Youssoupoff et les grands-ducs exilés dans un Paris cosmopolite où tout est prétexte à faire la fête.
Américains de passage et riches Anglaises encen'sent Rzewuski : de Douglas Fairbanks aux Midvani, de Pola Negri à Ida Rubinstein, en passant par lady Cunard ou Diana Mitford, et la jeune création artistique, de Diaghilev à Tchelitchew, de Nabokov à Bérard, de Cocteau à Jean Hugo.
Pourtant, tout prend fin en quelques mois après une rencontre avec Jacques Maritain. C'est un autre choix de vie, radical, qui commence alors pour Alex-Ceslas Rzewuski... -
Une enfance en Prusse orientale ; 1909-1945
Marion Donhoff
- Lacurne
- En D'autres Temps
- 4 Octobre 2018
- 9782356030214
À LA FOIS HISTORIENNE ET MEMORIALISTE, la comtesse Marion Donhoff (1909-2002) livre son témoignage et le fruit de ses recherches sur la vie dans une grande propriété foncière agricole de Prusse-Orientale pendant la première moitié du XXe siècle. Son regard sur l'univers qui fut le sien parvient à garder une certaine fraîcheur non dénuée de précision.
Elle brosse, par petites touches, le récit d'une jeunesse marquée par son aspect enchanté et privilégié, quelle passe entre les domaines de Friedrichstein, Steinort, Preyl et Trakehnen. Dernière de sept enfants, elle est plus proche de ses cousins avec lesquels elle partage les joies des promenades à cheval, de la chasse en forêt et de la vie auprès des plus hauts dignitaires de l'empire. Appartenant à l'aristocratie prussienne, elle en questionne le fonctionnement et le mode de vie, se faisant ainsi le témoin de la vie dans une province perdue, partagée, après la Seconde guerre mondiale, entre la Russie et la Pologne. En 1945, c'est la fin de cette longue enfance : l'avancée des Soviétiques, l'incendie de la propriété et la mort de nombreux membres de sa famille entraînent la fuite et l'exil de Marion, qui recommencera sa vie à Hambourg.
Marion Donhoff a aussi publié Ces noms que plus personne ne prononce. Elle fut rédactrice en chef puis directrice de l'hebdomadaire Die Zeit et l'une des grandes figures du journalisme allemand d'après-guerre.
Index inédit de plus de 200 noms.
Traduit de l'allemand par Colette Kowalski. Collection dirigée par David Gaillardon. -
Des Carpates au Ritz ; 1890-1950 ; le mari de Louise de Vilmorin
Comte paul palffy
- Lacurne
- 29 Mars 2012
- 9782356030085
Appartenant à l'une des plus prestigieuses, des plus anciennes et des plus riches familles hongroises, le comte Paul Palffy de Erdod naît en 1890. Jeune officier de cavalerie, il vit les derniers fastes de la monarchie austro-hongroise avant la Première guerre mondiale. Il est plongé ensuite dans les soubresauts politiques du nouvel État tchécoslovaque et de la Mitteleuropa de l'entre-deux-guerres.
Très vite, il devient surtout une figure emblématique de la société du Ritz et de l'Orient-Express, côtoyant tous les grands noms de l'aristocratie et de la diplomatie d'Europe centrale et la high society internationale.
Grand amateur de femmes, il en épousera huit, parmi lesquelles Louise de Vilmorin qui lui donne son premier vrai foyer - pendant la Seconde guerre mondiale - dans son cher château de Pudmerice. À l'arrivé des Soviétiques en 1945, Palffy fuit vers l'ouest, abandonnant tous ses biens. Il finit ses jours très modestement à Munich en 1968, entouré de ses seuls souvenirs. -
Mémoires ; un regard sur le monde ; 1832-1851
Duchesse de maillé
- Lacurne
- 14 Décembre 2012
- 9782356030108
Un témoignage contemporain de première importance sur la monarchie de Juillet et la Seconde république.
Née en 1787 et décédée en 1851, la duchesse de Maillé, première dame d'honneur de la duchesse de Berry, fut une observatrice intelligente de la société.
Bien qu'opposante au régime de Louis-Philippe, elle côtoie le monde politique, littéraire et artistique de son temps, grâce à la réouverture de son salon en 1832. Elle dresse ainsi une chronique vivante, originale et engagée de la monarchie de Juillet, de la révolution de 1848, de la Seconde république et de l'avènement de Louis-Napoléon Bonaparte qu'elle accueille favorablement.
Quand le professeur Antonetti, dans sa biographie de Louis-Philippe, évoque la duchesse de Maillé, il constate sa finesse d'observation, son opinion toujours pertinente, son jugement d'une profonde sagacité, son art des formules heureuses, la justesse de son ironie mais aussi l'intelligence et la bienveillance de ses propos sur une société bourgeoise proche du pouvoir, fort différente du monde ducal...
Frédéric d'Agay, historien et rédacteur des notes, a revu et corrigé sa longue introduction consacrée aux salons parisiens entre 1830 et 1850.
Important index, entièrement remanié, de plus de 550 noms. -
Sous une bonne étoile : la vie d'un homme du monde
Henri de Vibraye
- Lacurne
- En D'autres Temps
- 24 Mars 2022
- 9782356030276
De Cheverny aux champs de bataille de la Première guerre mondiale, en passant par l'Egypte, la Terre Sainte, le sud de l'Europe et le Poitou, le comte Henri de Vibraye (1874-1971) a pour ambition de "donner un aperçu de ce qu'était la vie d'un homme du monde avant 1914?".
Dans ces souvenirs de jeunesse, il dépeint avec nostalgie son enfance au château de Cheverny et à Paris. Puis il décrit ses voyages en Egypte, qu'il découvre avec sa tante la princesse de Blacas, et la campagne de fouilles qu'il y dirige. Après son mariage avec Madeleine de la Morandière, il s'installe au château de La Roussière, dans les Deux-Sèvres.
Ses mémoires se terminent par le récit, teinté d'esprit et d'humour, de son affectation à la mission française auprès du corps de cavalerie de l'armée britannique lors de la bataille d'Arras en 1917.
Après la Grande guerre, Henri de Vibraye se consacre à sa propriété et à la chasse. Il est l'auteur d'ouvrages de vénerie réputés.
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Figure emblématique du Tout-Paris de l'après-guerre, le baron de Redé (1922-2004) a marqué les grandes heures de la Café Society. De New York à Saint-Moritz, de la Riviera à Venise, sur les yachts et les champs de courses, il a laissé le souvenir d'un gentleman élégant et raffiné.
Né à Zurich, d'une famille de banquiers autrichiens, Alexis de Redé fut un acteur majeur de cette société cosmopolite aux côtés d'Arturo Lopez, de Charles de Beistegui ou de Paul-Louis Weiller.
Esthète et dandy, mais aussi financier avisé, le baron de Redé fut également le mécène de nombreux artistes, décorateurs ou artisans, parmi lesquels Christian Bérard, Cecil Beaton, Emilio Terry, Georges Geffroy, etc.
Au fil de ces souvenirs, il évoque les femmes les plus brillantes de son entourage, arbitres incontournables des salons parisiens, les célèbres Marie-Laure de Noailles, Marie-Blanche de Polignac, Marie-Louise Bousquet ou lady Diana Cooper.
Mais l'aventure de sa vie, partagée avec sa grande amie Marie-Hélène de Rothschild, fut l'hôtel Lambert.
Le plus bel hôtel parisien, joyau de l'île Saint-Louis, retrouva son lustre et sa grandeur grâce à sa ténacité et celle des Rothschild. Alexis de Redé se mobilisa sans compter pour sauver ce trésor de l'architecture du XVIIe siècle, pour en restaurer la décoration intérieure et pour le meubler dans l'esprit de l'époque.
Ayant renoué avec les fastes d'antan, l'hôtel Lambert fut l'écrin de dîners raffinés et de bals somptueux qui marquèrent à jamais l'art de recevoir au XXe siècle. À la suite des soirées du comte Étienne de Beaumont et du célèbre bal Beistegui à Venise (1951), Redé donna le bal des Têtes (1957) et l'extraordinaire bal Oriental (1969), immortalisés par Yves Saint Laurent et Alexandre Serebriakoff.
Témoin privilégié de cette société internationale disparue, le baron de Redé fait revivre une pléiade de personnages de légende, tels que Jean Cocteau, Hélène Rochas, le marquis de Cuevas, les Windsor, Christian Dior, Barbara-Hutton, le prince Rupert zu Loewenstein, Daisy de Cabrol, lady Mendl, Elsa Maxwell, Etti Plesch, Ghislaine de Polignac, Paul Rodocanachi, Andy Warhol, Louise de Vilmorin, Francine Weisweiller, Nancy Mitford, Salvador Dali, Jacqueline de Ribes, Rudolf Noureev, Margrethe de Danemark, Audrey Hepburn, les Pecci-Blunt, Charlotte Aillaud, les Pompidou et tant d'autres.
Illustré de 225 photos en noir et en couleurs, index de plus de 600 noms.
Inédit en français.
L'édition anglaise des mémoires du baron de Redé (2005) est épuisée depuis des années et très recherchée. Collection dirigée par David Gaillardon, qui a préfacé, traduit et annoté l'ouvrage. -
Beauté américaine qui éblouissait la société européenne au tournant du siècle, Gladys Deacon, après une enfance traumatisante, suivit une solide éducation en Europe et aux États-Unis. À l'âge de 14 ans, fascinée par les fiançailles de Consuelo Vanderbielt avec le duc de Marlborough, elle se promet de l'épouser un jour.
À Florence, Bernard Berenson envisage de lui demander d'être son épouse, à Blenheim, le prince héritier de Prusse lui jure un amour éternel en lui offrant une bague. À Versailles, le prince Aloys von Liechtenstein et le duc de Norfolk la demande en mariage et à Rome, c'est Roffredo Caetani, prince de Bassiano qui succombe à son charme.
À Paris, elle séduit Anatole France, Robert Treveyland, Monet... et à Nice le duc de Connaught et Canastra. Elle fascina Proust, Boldoni, Epstein, Henry James... et épousa, comme elle l'avait décidé dans son enfance, le 9e duc de Marlborough. -
Fille du général de Ségur, historien de l'Empire, membre de l'Académie française et pair de France, Célestine de Ségur naît en 1830. Elle est élevée dans l'hôtel familial de la rue La Boétie où ses parents reçoivent de nombreuses personnalités politiques et intellectuelles. Elle raconte avec talent son enfance de petite fille modèle et les premiers bals d'une jeune fille de la haute société. Puis vient le temps des fiançailles avec M. d'Armaillé qu'elle épouse en 1851. Commence alors une existence partagée entre l'Anjou, la Mayenne et Paris, où se côtoient vie mondaine et vie intellectuelle (Célestine d'Armaillé publiera d'ailleurs plusieurs ouvrages d'histoire).
Si ses souvenirs s'arrêtent l'année de ses trente ans, la comtesse d'Armaillé vécut jusqu'en 1918. Elle fut la grand-mère de Maurice, duc de Broglie, de l'Académie française et de l'Académie des sciences, de Louis-Victor, duc de Broglie, prix Nobel de physique, et de la comtesse de Pange qui laissa des souvenirs célèbres. -
Longtemps considerée comme une fille naturelle de Napoléon, Emilie Pellapra (1806-1871) connut un destin singulier. Fille d'un riche financier, elle épouse à 18 ans le comte de Brigode, ancien maire de Lille et pair de France, de trente ans son aîné, qui avait été chargé par la famille de lui trouver un mari. En 1827, elle accouche de jumeaux. Un mois plus tard son mari meurt. Elle a 21 ans.
Elle rachète au duc de Bellune l'immense château de Ménars (Loir-et-Cher), ancien domaine de la marquise de Pompadour. Dans les salons de son hôtel parisien et en Val de Loire, de nombreux prétendants courtisent la riche veuve qui porte son choix sur Joseph de Caraman, prince de Chimay, fils de la célèbre madame Tallien, égérie de la Révolution française. De ce mariage d'amour naissent quatre enfants.
Emilie accompagne son mari lors de séjours diplomatiques à la cour d'Angleterre ou à celle de Napoléon III. Les lettres écrites lors de ces déplacements à Fontainebleau et à Windsor, ainsi que le journal quelle tient en 1859, complètent les souvenirs d'Emilie Pellapara, comtesse de Brigode, princesse de Chimay, qui s'arrêtent en 1836, peu après la naissance de son fils Joseph.
Décédée en 1871, elle est la grand-mère de la comtesse Greffulhe, modèle de la duchesse de Guermantes, et du mari de la célèbre princesse Bibesco, qui exhuma ces documents dans l'entre-deux-guerres.
Avec une préface de Jean Tulard, de l'Institut, spécialiste l'époque napoléonienne. -
Un monde qui s'écroule ; souvenirs de Prusse-orientale (1899-1980)
Alexandre prince de dohna
- Lacurne
- En D'autres Temps
- 13 Octobre 2011
- 9782356030009
La vie extraordinaire d'Alexandre, prince de Dohna-Schlobitten, (1899-1997) filleul de l'empereur Guillaume II.
Après une enfance dans une Prusse-Orientale encore féodale, le prince de Dohna reprend la gestion des immenses territoires agricoles et forestiers familiaux. Il assiste à la montée du nazisme puis participe à la seconde guerre mondiale en tant qu'officier de la Wehrmacht, en Pologne, dans les Balkans et en Ukraine. Il est l'un des derniers à pouvoir quitter la poche de Stalingrad. Puis, fuyant le rouleau compresseur russe du début de 1945 qui devait détruire son château de famille et ruiner ses propriétés, il organise le convoi d'exode de tous ses "gens" (le trek, composé de plusieurs centaines de personnes) et gagne la région de Brême après avoir cheminé pendant deux mois, de janvier à mars 1945, sur les routes de Prusse, de Poméranie, du Brandebourg, du Mecklembourg et de Basse-Saxe, faisant étape dans des propriétés de familles apparentées, amies, ou tout simplement, chez des particuliers hospitaliers et solidaires.
C'est ensuite en Allemagne du sud puis à Bâle qu'il redémarre une nouvelle vie, plus modeste, en exploitant jusqu'à sa retraite une petite entreprise de nettoyage à sec. A la fin de la guerre, la propriété familiale est morcelée, le château détruit et les archives et les oeuvres d'art dispersées dans les musées d'Allemagne de l'Est et de Pologne. Ayant renoncé à reprendre possession de ses terres, même après la chute du mur de Berlin, le prince de Dohna tentera néanmoins de récupérer quelques vestiges de ce monde en ruines.
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Naître riche dans l'une des plus anciennes et des plus célèbres familles françaises, les Rochechouart de Mortemart, ducs et pairs depuis 1650, et épouser à vingt ans le duc d'Uzès, premier duc et pair de France, aurait suffit à beaucoup de jeunes filles du XIXe siècle.
Mais la personnalité d'Anne de Rochechouart de Mortemart, duchesse d'Uzès (1847-1933) est hors du commun. Et sa vie, à cheval sur deux siècles, est une aventure étonnante. Née sous Louis-Philippe, la duchesse d'Uzès a traversé son siècle aux premières loges de la vie mondaine et politique de la France. Personnalité hors du commun, elle fut à la fois artiste, lieutenant de louveterie, maître d'équipage de vénerie, première femme titulaire du permis de conduire en 1897, soutien du général Boulanger.
Veuve à 31 ans, cette femme d'action savait aussi recevoir avec faste dans les nombreuses propriétés où elle aimait séjourner avec sa famille. Ses souvenirs font revivre l'histoire de France à travers le regard unique d'une grande dame.
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"Aucune autobiographie n'est aussi étrange, ni, à certains égards, aussi intéressante que l'Histoire de ma vie de Marie, reine de Roumanie" écrit Virginia Woolf en 1934 dans un hebdomadaire anglais.
Fille du duc d'Édimbourg et de la princesse Maria Alexandrovna de Russie, petite-fille de la reine Victoria et du tsar Alexandre II, Marie épouse en 1893 le prince héritier de Roumanie. Elle devient reine de Roumanie en 1914 et s'engage aussitôt comme infirmière de la Croix-Rouge.
Dans Histoire de ma vie, la reine Marie raconte son enfance et sa jeunesse à la cour d'Angleterre et à la cour de Russie, son projet de fiançailles avec le futur George V d'Angleterre et son mariage avec l'héritier du trône de Roumanie. Vie de famille, vie mondaine et vie politique se mêlent alors dans un tourbillon assourdissant que la première guerre mondiale vient balayer.
En 1919, elle représente la Roumanie lors de la signature du traité de Versailles.
Veuve en 1927, Marie se consacre alors à l'écriture et à la rédaction de ses mémoires. Elle meurt en 1938.
Préface de S.A.R. la princesse Marie de Roumanie, arrière-petite-fille de l'auteur et dernière fille du roi Michel.
Introduction, notes et index de Gabriel Badea-Päun, historien de l'art français d'origine roumaine.
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Naître riche dans l'une des plus anciennes et des plus célèbres familles françaises, les Rochechouart de Mortemart, ducs et pairs depuis 1650, et épouser à vingt ans le duc d'Uzès, premier duc et pair de France, aurait suffi à beaucoup de jeunes filles du XIXe siècle. Mais la personnalité d'Anne de Rochechouart de Mortemart, duchesse d'Uzès (1847-1933) est hors du commun. Et sa vie, à cheval sur deux siècles, est une aventure étonnante.
Née sous Louis-Philippe, la duchesse d'Uzès a traversé son siècle aux premières loges de la vie mondaine et politique de la France. Elle fut à la fois maître d'équipage du rallye Bonnelles (en forêt de Rambouillet) à la mort de son mari en 1878, première femme titulaire du permis de conduire en 1897 puis première à recevoir une contravention pour excès de vitesse l'année suivante (15 km/h dans le bois de Boulogne au lieu des 12 km/h autorisés), soutien des plus célèbres du général Boulanger, première femme lieutenant de louveterie en 1923 et sculpteur reconnu !
Veuve à 31 ans, cette femme d'action savait aussi recevoir avec faste dans les nombreuses propriétés où elle aimait séjourner avec sa famille.
Ses souvenirs font revivre l'histoire de France à travers le regard unique d'une grande dame de la vénerie.
Nouvelle édition, augmentée de photos de vénerie, de Mes histoires de chasse, d'un tableau généalogique et d'un important index de plus de 550 noms. -
Les Caillard d'Aillières, 1550-2010 ; itinéraire d'une famile engagée
Geoffroy d' Aillières, René de Fougerolle
- Lacurne
- 20 Décembre 2010
- 9782356030054
Par son enracinement territorial continu dans le nord de la Sarthe, par son remarquable engagement politique local et national depuis deux siècles, par ses caractéristiques religieuses, entre religion réformée et catholicisme au XVIIe siècle, par ses nombreux officiers, la famille Caillard d'Aillières méritait une étude historique et généalogique de qualité. Cet ouvrage, fruit d'années de recherches, du dépouillement du chartrier d'Aillières et de la synthèse des documents, de l'iconographie et des témoignages familiaux, présente ainsi non seulement la vie et l'action des membres de la famille, mais aussi leur environnement familial et social, leurs engagements, etc. Il retrace en détail l'histoire des différentes branches de la famille, de la souche initiale à Alençon, aux branches d'Aillières et de Mamers, sans oublier la branche parisienne sous l'ancien régime et la branche Caillard de Beauvoir au début du XIXe siècle. Des chapitres sur les Caillard et l'armée, la politique, l'agriculture ou la religion, ainsi que des études sur l'église et le château d'Aillières, les propriétés d'Aillières et de Mamers permettent un survol thématique de cinq siècles d'une riche histoire. Une filiation complète d'Augustin Henry d'Aillières et de Fanny Nogué de Meyrac, regroupant toute la parenté contemporaine, figure à la fin du volume. Enfin, des index précis facilitent la consultation de ce travail de référence. Ce livre broché, grand format (21 x 27 cm), de plus de 500 pages comprend un index des noms de 13 pages, des centaines de références bibliographiques, 11 tableaux généalogiques, 164 photos et reproductions de documents inédits, ainsi que de 13 reproductions en couleurs sur la couverture. Il est rédigé par René de Fougerolle pour l'ancien régime et les Caillard de Beauvoir, et par Geoffroy d'Aillières pour les Caillard d'Aillières de 1800 à nos jours ainsi que pour les synthèses thématiques. Il est préfacé par les professeurs Nadine Vivier et Jean-Marie Constant, de l'Université du Maine.