La Manufacture de Livres
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En 1939, un journaliste est engagé pour écrire l'autobiographie d'Al Capone à partir d'une série d'entretiens. Au fil des rendez-vous, l'auteur réalise que le grand Al Capone livre de son existence une version fantaisiste. Incapacable de discerner le vrai du faux, usé par ces interviews, le journaliste abandonnera son projet. Mais ses notes seront publiés dans la presse pulp américaine, puis reprises et rassemblées sous la forme d'un récit.
Ma vie d'Al Capone est ce texte inspiré de la légende d'Al Capone, telle que le célèbre gangster a choisi de la raconter au moment de livrer ses mémoires.
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Parrain mortel : Gloire et chute de Vito Genovese, le boss de la mafia
Anthony M. DeStefano
- La Manufacture de Livres
- Documents
- 18 Janvier 2024
- 9782358879941
De tueur à gages à parrain de la Mafia, Vito Genovese s'est élevé jusqu'à prendre la tête de la plus riche et dangereuse famille criminelle de l'Histoire américaine. Il commence sous les ordres de Giuseppe « Joe le Boss » Masseria à New York, avant de s'associer à Lucky Luciano, Franck Costello, Meyer Lansky et Bugsy Siegel pendant la Prohibition. Pendant les trente années suivantes, Vito Genovese - rusé, sauvage et sans merci - assassine de nombreux gangsters pour devenir le capo di tutti i capi, le chef des chefs, de la Mafia américaine. Don Vito va trahir les plus réputés des parrains pour prendre le contrôle de la principale famille de la mafia new-yorkaise qui porte aujourd'hui encore le nom de Genovese.
Dans Parrain mortel, première biographie du légendaire mafieux, le journaliste lauréat du Prix Pulitzer, Anthony DeStefano, retrace la gloire et la chute de Vito Genovese. Ce livre est le récit de la vie légendaire de la plus redoutable icône du crime organisé américain. -
"Hoover a fait plus de mal aux États-Unis que Joseph Staline..." Norman Mailer.
Puritain conservateur, acharné de la chasse aux « Rouges », raciste décomplexé, antisémite, J.E.
Hoover sera le patron du FBI de 1924 à 1972. La montée de la criminalité pendant la crise de 29 fera sa légende Il transformera peu à peu le FBI en police politique archivant grâce aux progrès de la technologie les écoutes, données privées et empreintes digitales de quelques 159 millions d'individus. Il a traqué toutes les « sorcières » possibles et imaginables, privilégiant les cibles en vue et ne négligeant aucun recoin de leur vie privée. Craint de huit présidents qui essayeront de le démettre ou de l'éloigner, Hoover se passionnait pour les déviances idéologiques ou intimes, mais il combattait fort peu le crime organisé. Ce puritain conservateur cachait un homosexuel honteux. A sa mort, les dossiers de l'homme qui avait passé sa vie à espionner l'Amérique ont disparu. Pouvait naître la légende de ce personnage digne des romans de James Ellroy et qui a été incarné à l'écran par Leonardo Di Caprio.
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El Mexicano ! 1940, l'homme que le peuple espagnol a ainsi surnommé fait trembler, de Guadalajara à Valence et Barcelone, tout ce qui porte l'uniforme franquiste. Pour les autorités qui lancent à sa poursuite des forces considérables, ce n'est qu'un bandit ; pour les paysans et les ouvriers vaincus, El Mexicano est le vengeur, le justicier. Á la tête d'une troupe de guérilleros, ce jeune homme de vingt-trois ans, ancien chef d'une « section de la mort » des Brigades Internationales, évadé des camps franquistes, défie les vainqueurs au nom de l'honneur et de la liberté.
Son journal constitue le seul témoignage connu sur ce qu'il advint des combattants de la République après la victoire de Franco : la captivité, la répression, la guérilla.
Francisco Perez Lopez est né en 1916; En mars 1933, il s'engage à Barcelone dans les Brigades Internationales.
Incorporé à la XVème Brigade, celle des volontaires anglais, il est affecté aux sections spéciales, dites « de la mort » formées pour opérer des raids sur les arrières de l'ennemi.
Après deux ans de captivité, il est condamné à trente ans de prison mais s'évade. Rassemblant d'anciens soldats cachés chez les paysans ou dans la montagne, il reconstitue une « section de la mort ». A la tête de ses guérilleros , il va rejoindre la France en combattant. Il y parviendra en février 1941, après de durs combats. En France, il participe à la Résistance dans les rangs des F.T.P.
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Députée du Var, Yann Piat est assassinée en 1994. Seule élue du Front National dans une Assemblée nationale passée à gauche après la victoire de François Mitterrand en 1988.
Cette chronique d'un assassinat retrace le destin d'une femme fragile et ambitieuse, fausse candide et vraie battante, engagée dans un combat perdu d'avance contre les combines et les mafias. Yann Piat a débarqué comme un chien dans un jeu de quilles au pays des boîtes de nuit et des casinos. La députée claque la porte du FN à la fin de 1988, révoltée par la sortie de Jean-Marie Le Pen sur « Durafour crématoire ». Rejoint l'UDF. Tient tête au parrain politique du département, le sénateur UDF Maurice Arreckx, ami du truand Jean-Louis Fargette. Claude Ardid fait revivre l'extrême tension de la campagne législative de 1993.
Investie par l'UDF, la liste de Yann Piat est concurrencée par celle de Joseph Sercia, homme lige d'un Arreckx passé maître dans l'art du double jeu. Insultes, intimidations physiques : tous les moyens sont bons pour faire taire la députée va-t-en-guerre, qui l'emporte de haute lutte sur son rival. Et d'annoncer son intention de briguer la mairie de Hyères. L'ambition de trop.
Qui a commandité l'assassinat de Yann Piat, abattue dans sa voiture par deux hommes à moto alors qu'elle regagnait son domicile ? L'exécution a été ordonnée par Gérard Finale, patron du bar « Le Macama », petit escroc longtemps proche de Fargette. Ses hommes de main ont avoué et ont été condamnés à de lourdes peines. Reste un doute : et si, au-dessus de Finale, d'autres intérêts, plus puissants et plus politiques, avaient eux aussi contribué à actionner la gâchette des tueurs ?
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Regardez donc comme les Américains éloignent toujours plus l'Ukraine de notre sphère d'influence sans s'offusquer d'être en rapport avec les éléments qui leur sont le plus étrangers, les néo-nazis d'Ukraine occidentale. En Libye et en Syrie, ils ont fait sauter les fondations de l'État, s'appuyant sur les radicaux islamistes. Ils sont irresponsables partout où ils débarquent. Ensuite ils se tirent, en laissant derrière eux un bordel sanglant qu'ils contemplent à leur aise de leur continent, en regardant comment se contorsionnent les peuples oubliés dans le merdier.
Edouard Veniaminovitch Savenko alias « Limonov», écrivain, publiciste, poète, romancier et homme politique de la « Nouvelle Russie » a grandi et fait ses premières armes en Ukraine, à Kharkov, où il travailla, au début des années 1960, avant de « monter à Moscou », dans ce qui était encore l'URSS, à peine déstalinisée par Nikita Khrouchtchev, à l'usine Faucille et Marteau, une fonderie. L'auteur, qui a vécu quatorze ans à Paris, entre 1981 et 1995, se souvient de son enfance et de son adolescence en Ukraine (dont il parle la langue) comme d'une période « extraordinaire », dont il devait parler dans deux livres publiés en France Autoportrait d'un bandit dans son adolescence » (Albin Michel) et La grande Époque (Flammarion). Devenu leader anarcho-nationaliste dans la Russie post-soviet - après avoir été si longtemps un écrivain bohème, un apatride balloté de New York à Paris, un temps idole de la gauche, puis réprouvé comme « rouge-brun » pour ses positions lors de la guerre en Yougoslavie - l'auteur nous propose, avec Kiev Kaput, un journal au jour le jour des récents évènements d'Ukraine, vu par sa lorgnette, diamétralement contraire à la vision proposée par les médias occidentaux.
La partialité de Limonov a l'avantage sur celle des Occidentaux, d'être native. Si orientée qu'elle soit, sa vision présente un tableau et un rappel de troubles qui définissent l'espace contemporain de l'Europe, tel qu'on ne l'a pas entendu en Europe de l'Ouest jusqu'à présent.
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Romans, enquêtes, films ont fait connaître au grand public les personnages de ce monde mystérieux devenu légendaire: la mafia américaine. L'autobiographie deJoseph Bonanno est elle, comme le testament de Lucky Luciano ou Ma vie d'Al Capone, un document authentique, écrit par l'un des plus célèbres «hommes d'honneur» en 1983.
Joseph Bonanno, alias (~oe Bananas» a été pendant plus de v~ngt ans un des cinq parrains de New York qui ont dirigé la «commission», le gouvernement de la mafia. De toutes les grandes figures de la période faste de «l'honorable société», il est le seul à avoir survécu à l'enfer du «volcan» new-yorkais. Il a bâti une fortune sur les paris clandestins, le racket et autres trafics qu'il a fait fructifier à travers des investissements légaux dans l'agro alimentaire ou le textile, poussant l'imbrication du monde criminel et du monde des affaires à un degré inconnu jusqu'alors. Poursuivi depuis vingt-cinq ans par le F.B.I., il s'est décidé à raconter sa vie pour assurer sa défense. Avec sérénité, sans amertume ni colère, Bonanno décrit son enfance en Sicile, la prohibition, la guerre des gangs, la vie des parrains et des Familles de New York, le coup de filet policier d'Apalachin, ses rapports tendus avec Lucky Luciano ou Al Capone, ainsi que la longue traque d'un quart de siècle qui a permis au F.B.I. de le faire condamner en 1985. Il meurt en 2002.
Bonanno compare dans son livre son activité à du «capital-risque» et déplore la disparition des traditions siciliennes. Ce monde, où la loyauté et l'honneur étaient des vertus intangibles, n'a conservé qu'un seul des anciens principes: la moindre infraction entraîne une unique sanction: la mort. C'est la dégénérescence au contact de la société américaine qui a donné naissance à ce gangstérisme qui a ensuite été porté à la hauteur d'un mythe: la mafia italo-américaine, mythe dont la fiction - Mario Puzo, Martin Scorcese,James Ellroy ... - pouvait alors s'emparer.
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Commissaire Neyret ; chute d'une star de l'antigang
Richard Schittly
- La Manufacture de Livres
- 25 Janvier 2018
- 9782358872485
Le 29 septembre 2011, Michel Neyret, charismatique directeur adjoint de la PJ de Lyon, est arrêté à son domicile par l'IGS. L'affaire Neyret est en marche. Pour la première fois, une enquête raconte les dessous de cette affaire alors que le procès de l'ex-commissaire va s'ouvrir.
C'est l'histoire d'un super flic, passionné et épris d'action. Un chef incontesté qui obtient des résultats. À tout prix. Patron de l'antigang à Lyon à 29 ans, Michel Neyret le restera vingt ans, adulé par ses équipes comme par ses supérieurs.
Réactivité, virtuosité dans la résolution d'enquêtes sensibles et innovations technologiques, la griffe Neyret lui vaudra de belles affaires : les Ripoux de Lyon ou les évadés par hélicoptère de la prison de Luynes.
Qui a fait tomber le commissaire ? Quels sont les éléments retenus par la police des polices ? Qui aura manipulé qui ?
Dans une enquête captivante, Richard Schittly retrace la carrière du « meilleur flic de France » mais aussi sa part d'ombre qui conduira à sa révocation, suspecté entre autres de corruption, de trafic de stupéfiants et de violation du secret professionnel.
Émaillé d'anecdotes hautes en couleur où l'on découvre de grandes figures du banditisme, ce livre dresse le portrait d'un policier hors du commun autant qu'il raconte une certaine histoire de la PJ.
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Le roman vrai d'un fasciste français
Christian Rol
- La Manufacture de Livres
- 24 Avril 2015
- 9782358870993
Le 4 mai 1978, Henri Curiel, militant communiste et anti-colonialiste, membre du réseau Jeanson des "porteurs de valises" est abattu à son domicile parisien. Le 20 septembre 1979, Pierre Goldman, figure de l'extrême gauche des années 70, est tué par balles à bout portant à quelques mètres de chez lui dans le I3e arrondissement. Ces assassinats qui ne seront jamais élucidés sont signés par une organisation d'extrême droite inconnue: Honneur de la Police. En 2012, peu avant de mourir, un individu discret revendique - à visage couvert - sa participation à l'assassinat de Pierre Goldman. Quant à l'autre « exécution» dont il assume la paternité auprès de quelques proches, elle est pour la première fois révélée dans ce livre.
Camelot du roi et membre de l'Action française à 14 ans, René Resciniti de Says est un ancien parachutiste du ge RCp' puis du 6eme RPIMA. Parti guerroyer dans les Phalanges libanaises, et en Afrique aux côtés de Bob Denard, il a également été « instructeur militaire» en Amérique latine: un "affreux".
Loin d'être un nervi au front bas, mais ne dédaignant pas l'étiquette de "voyou ", Resciniti de Says est un authentique marquis italien né des noces bâclées entre une mère chanteuse lyrique et un père aventurier parti très tôt du domicile conjugal sur les Champs-Élysées. En outre, s'il est « monarchiste », dandy aux élégances onéreuses, ses amitiés, elles, ne le sont pas toujours ... et sa conduite non plus. La personnalité baroque de René Resciniti de Says - ce lettré peut déclamer des vers, ivre devant l'Institut après une nuit à se battre - sa vie et sa complexité nous épargnent l'écueil du registre « fana-mili facho» réducteur et sclérosant. D'abord, parce qu'il ne fut pas que cela.
Sa vie nous renvoie aussi bien au cinéma qu'à la littérature, deux registres qu'il prisait tant. Où l'on passe allègrement des Quatre Cents Coups à la Fureur de vivre - il vouait dans ses jeunes années une adoration àJames Dean -, à la langue d'Audiard d'un Paris interlope, à Beyrouth sous le feu; et aux personnages de Blondin à qui il ressemblait tellement à la fin de son existence.
Christian RoI revient sur les assassinats commandités au plus niveau, mais au delà du document choc et de l'affaire d'État dont il fut la main armée par les « services» ne devrait pas manquer de remuer le monde politique, celui du Renseignement, de certains intellectuels et des journalistes. Il s'immerge aussi dans une jeunesse agitée au coeur des groupuscules politiques de droite: Occident, Ordre Nouveau et Action Française, qui ensanglantèrent le Quartier latin des années 60 et 70 ; et qui furent un vivier riche en gros bras pour les services parallèles du pouvoir de l'époque et en futur leaders politiques de la France d'aujourd'hui. Il donne là un « roman vrai» d'un personnage picaresque avec qui nous voyageons d'un monde à l'autre en embrassant un destin hors norme. "Roman" signifiant qualité d'écriture, densité et exigence littéraire destinées à coller au personnage.
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Septembre 1996 : dans une petite localité varoise proche de Toulon, Michel Régnier est abattu sous les yeux d'Annie, son épouse. Régnier est le fils de Louis - dit Loulou -, figure légendaire du grand banditisme français. Quant à Annie, trois de ses frères appartiennent eux aussi au « milieu ». D'après la police, Régnier a suivi le chemin tracé par son père.
Vrai ? Faux ? En tout cas, le charisme de ce « voyou d'honneur » n'en finit pas, à l'époque, de flatter l'imagination des journalistes et de la police.
Loulou Régnier a-t-il été, pendant vingt ans, un des parrains de la Côte ? Un proxénète ?
Un trafiquant de drogue de haut vol ? A-t-il tué de sang-froid, lui qui était par ailleurs un père modèle ? Qui donc avait intérêt à l'éliminer, alors qu'il disait avoir « raccroché » ?
Depuis dix ans, il sillonnait les mers à bord d'un catamaran, avec sa femme et ses deux enfants...
A travers la saga de ce couple singulier, Alain Léauthier ressuscite le climat des années 1970-1990 et les faits divers qui ont alors défrayé la chronique judiciaire, et mis en évidence les relations sulfureuses entre les mafias, les milieux d'affaires et la politique dans le Var. Mais il montre aussi de l'intérieur, en adoptant sans complaisance leur point de vue, la vie quotidienne des petits et grands voyous, leurs doutes, leurs aspirations cachées, leurs regrets.
Document ? Enquête ? En vérité, cette Mort d'un voyou est, d'abord, le roman vrai du « milieu ».
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Lucky Luciano ; testament
Martin a. Gosch, Richard Hammer
- La Manufacture de Livres
- Documents
- 3 Février 2022
- 9782358878357
Il est arrivé enfant aux États-Unis, porté par l'american dream, et les a quittés en ponte redouté de la mafia moderne. Lucky Luciano commence sa carrière dans les rues du Lower East Side, avec d'autres gamins qui deviendront ses partenaires de crime. Il fait ses armes dans l'Amérique décadente de la Prohibition aux côtés d'Al Capone, Vito Genovese, Joseph Bonanno, Meyer Lansky ou Nucky Johnson. Visionnaire, Luciano veut s'émanciper des règles morales de la mafia traditionnelle : une détermination sanglante qui l'a hissé à la tête des cinq familles de Cosa Nostra. La Seconde Guerre Mondiale accroît sa puissance : il est aux commandes des ports américains, lieux-clés de l'effort de guerre, et va jusqu'à collaborer avec les services secrets lors de l'invasion de la Sicile en 1943. Après la guerre, alors au crépuscule de son existence, il dirige la grande expansion du trafic de stupéfiants et du crime organisé en s'alliant avec les mafias italiennes, corses et marseillaises.
Sa vie tumultueuse et son témoignage sur les grandes heures de la mafia, relatés dans ces mémoires, ont inspiré de nombreuses fictions, y compris Le Parrain de Mario Puzo et Francis Ford Coppola et Il était une fois en Amérique de Sergio Leone.