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Indo Editions
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Grand écart ; parcours d'un saint-cyrien atypique
Edouard Terzian
- Indo Editions
- 26 Mars 2007
- 9782914086295
Ce livre est l'histoire mouvementée d'un Saint-Cyrien atypique. Fils de parents immigrés arméniens. Une vie qui a pour toile de fond les grands bouleversements à la jonction des deux millénaires. Une existence qui débute à Draguignan, dans une famille ayant connu le drame de l'exil, puis dans la Résistance sous l'occupation.
Après sa formation à Saint-Cyr, son itinéraire opérationnel le conduit, en Indochine pour deux séjours, puis en Algérie, en Afrique, aux états-Unis et en Allemagne et enfin dans le Pacifique. En Afrique, il est le seul officier français à avoir servi, officiellement, sous l'uniforme étranger, dans les forces de l'ONU-Congo. Durant la guerre froide, par sa formation, il a le rare privilège de pouvoir témoigner, à la fois de l'ampleur de la puissance américaine et de celle de la menace nucléaire. À chaque étape, il nous livre des témoignages non-conformistes, provocateurs ou inédits.
A 48 ans il quitte l'armée et commence une carrière civile en créant la filiale "Hachette" à Nouméa et "Télé 7 jours Nouvelle-Calédonie". Il est l'un des rares chefs d'entreprise à avoir connu la "Chine d'en bas" et avoir suivi de près la montée en puissance de "l'Empire du Milieu", visité plus de 50 fois.
Enfin, depuis la Nouvelle-Calédonie, son territoire d'adoption, théâtre de graves événements, il nous révèle les conditions de son intervention humanitaire au Vietnam à une époque où il fut parmi les premiers à pouvoir visiter ce pays. À la charnière du monde civil et militaire, il nous livre ses réflexions sur la reconversion des armées, sur la Nouvelle-Calédonie, sur l'enjeu planétaire de la zone tampon du Pacifique, sur l'immigration et la Turquie, sur la sécurité intérieure d'une Europe dans laquelle "il n'y a plus de menaces aux frontières ni de frontières aux menaces..."
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Lorsque les deux têtes roulèrent dans ce trou, on eu dit que les voix infernales, subitement assourdies, se taisaient et s'éloignaient ; ce fut comme si la nuit, brusquement, envahissait le monde, comme si la civilisation d'un seul coup s'en retirait et comme si, enfin, une ombre gigantesque, poussée par la mort, descendait dans la fosse pour y fermer les yeux de ces martyrs... « ...Dans la folie de ces assauts terrifiants, quelle autre force irrésistible poussait donc tous ces êtres, comme impatients d'entrer dans l'éternelle nuit ? C'était un peu comme si leurs chefs perpétraient, à travers l'exigence de ces sinistres assauts, un homicide collectif et admis... » Face aux détracteurs de l'Armée toujours mise au banc des « accusés » : l'ancien guerrier se révolte et nous livre des pages vraies, tragiques et douloureuses, suivies d'un plaidoyer pour nos morts.
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Faulques : l'homme aux mille vies, 1924-2011
Marc Dupont
- Indo Editions
- 15 Novembre 2020
- 9782914086509
Témoin de l'invasion de son pays en 1940 alors qu'il n'est qu'un adolescent, Roger Faulques vit ce désastre comme une humiliation personnelle. Malgré son jeune âge, il s'engage dans la résistance en Béarn, puis dans les forces armées françaises renaissantes. Il est rapidement promu officier. Cet "homme d'explosions brusques et de feu", tel que l'a défini dans ses mémoires son ami Hélie De Saint Marc, participe ensuite aux conflits engendrés par la décolonisation française. Il s'y couvre de gloire, en garde un corps terriblement meurtri et devient une légende dans le milieu très fermé des corps d'élite, de la Légion Etrangère aux parachutistes en passant par les unités "action" des services secrets français. Déçu par la politique menée en Algérie, ne souhaitant pas s'engager dans le putsch des généraux, il quitte l'armée pour se consacrer à une activité de technicien et de conseiller militaire à titre privé. Au début des années 1980, il se retire à Nice dans la plus grande discrétion. Officier admiré par ses subordonnés, discret, sans compromission et à la personnalité rude mais attachante, "l'homme aux mille vies" et aux multiples paradoxes n'avait fait l'objet d'aucune biographie jusqu'à présent.
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En octobre 1950, à l'âge de 22 ans, l'aspirant Charles-Henry de PIREY participe aux terribles combats de la R.C. 4, dans la haute région du Tonkin. Officier-adjoint au 60e Goum du 1er Tabor Marocain, intégré à la Colonne LE PAGE, il en sera un des rares " rescapés ". Blessé dans les calcaires de Coc Xa, il parviendra à briser l'encerclement et à rejoindre That Khé où il sera évacué par le dernier Ju.52 avant que la ville ne tombe aux mains du Vietminh.
Écrit tout de suite après les événements, il y a plus de 50 ans, ce témoignage d'une rare sobriété rappelle qu'en une semaine de combats, le Corps Expéditionnaire Français en Indochine a vu disparaître huit de ses meilleurs bataillons. C'est aussi, à travers ce récit, l'épopée du 60e Goum, petite unité solidaire que la chance n'a pas complètement abandonnée dans l'adversité...
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Médecin sur la RC4 ; II/3e rei - indochine 1950, avant et apres
Henri Esteve
- Indo Editions
- 1 Août 2003
- 9782914086097
En octobre 1950, alors jeune médecin-lieutenant des Troupes Coloniales en Indochine, Henri ESTÈVE participe dans la Haute région du Tonkin aux très durs combats de la RC 4.
Affecté au II/3e REI, il est le médecin du " Groupement Rose " (7e et 8e Compagnies, CCB du II/3e REI et deux Goums du 11e Tabor Marocain) chargé de recueillir, jusqu'à la limite du possible, les survivants des Colonnes CHARTON et LE PAGE.
Des cotes 608 et 703 jusqu'à l'évacuation de That Khé et le repli vers Na Cham, s'efforçant de soigner le plus grand nombre au mépris de ses propres blessures, il témoigne de ce que fut ce long calvaire.
Écrit plus de 50 ans après cette tragique bataille où huit des meilleurs bataillons de l'Armée Française en Indochine furent disloqués et anéantis par les forces Vietminh, il raconte ses souvenirs, à tout jamais marqué par ceux-là.
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Vandenberghe ; le commando des tigres noirs
Charles-Henry De Pirey
- Indo Editions
- 1 Mai 2003
- 9782914086059
Désigné par le général de Lattre pour remplacer son fils tué à la tête de son escadron, le lieutenant Charles-Henry de Pirey, chef de peloton au 1er Chasseurs, est engagé dans le Delta en appui du Commando 24 de l'adjudant-chef Roger Vandenberghe. De cette fraternité des combats naît entre le Chef du Commando des Tigres Noirs et le jeune lieutenant une amitié et une sympathie réciproque.
Après la mort tragique de "Vanden", de retour en France, Charles-Henry de Pirey mène une enquête approfondie à Castillon d'Arthez, auprès de la famille adoptive de Vanden et de ses éducateurs. Ses origines, son action dans la Résistance, ses motivations intimes lui sont expliquées par ses proches. Cette enquête, commencée il y a 50 ans et achevée en 2003, encore inédite à ce jour, éclaire la vie de ce guerrier atypique entré trop tôt dans la légende et dont le général de Lattre a dit qu'il était : "Le meilleur soldat d'Indochine".
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Créé en Afrique du Nord en 1943, le CLI (Corps Léger d'Intervention) était composé de volontaires, militaires d'active ou réservistes, sévèrement sélectionnés, engagés pour servir en Extrême-Orient sous les ordres du lieutenant-colonel Huard.
Instruits aux Indes par les forces anglaises, ces commandos seront formés pour être parachutés sur les arrières japonais pour mener des actions violentes, reposant sur la surprise, la rapidité, la précision de feu, suivie de la rupture immédiate du combat.
Parachuté en janvier 1944 sur le plateau du Tran Ninh, le commando Gaur "Polaire" du capitaine Ayrolles, dit " Serres ", va mener, avec sa poignée de commandos, une guérilla sans merci aux forces d'occupation nippones, faisant sauter huit ponts sur la RC 7, anéantissant détachements et convois ennemis, faisant sauter les soutes à munitions, les dépôts d'essence et les véhicules du terrain d'aviation du camp de Khan Khaï. C'est cette aventure hors du commun que raconte ce livre.
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Étudiant à la faculté de médecine de Hanoï, Dang Van Viet abandonne ses études et entre dans la lutte armée dès 1945. Il a tout juste 25 ans. Deux années plus tard, il est à la tête du Régiment 174, fer de lance de la jeune Armée du Vietminh. Nommé commandant du front de la RC 4 en 1947, le lieutenant-colonel Dang Van Viet va, durant trois années, mener la vie dure aux garnisons en poste le long de la Route Coloniale n° 4, la légendaire RC 4, qui va de Lang Son à Cao Bang, et aux convois empruntant cette véritable artère nourricière. Il tend de meurtrières embuscades qui rendront bientôt impossible toute circulation. Jusqu'à l'évacuation de la place forte de Cao Bang, en octobre 1950, qui se révélera un véritable désastre pour l'Armée française puisqu'en l'espace d'une semaine elle perdra plus d'hommes que durant le siège de Dien Bien Phu, quatre années plus tard.
Chef de guerre incontesté, respecté de son adversaire, le lieutenant-colonel Dang Van Viet évoque aux fil des pages ce que furent ces années de combats à la tête de cette unité d'élite. Puis il sera directeur de l'école de formation des cadres fantassins de l'Armée Populaire, avant de quitter l'armée pour devenir ingénieur afin d'aider à la reconstruction de son pays dévasté par trente années de guerres.
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Les soldats perdus ; prisonniers en Indochine 1945-1954
Anapi
- Indo Editions
- 23 Mai 2005
- 9782914086240
Ce livre rassemble 27 témoignages écrits par des anciens prisonniers de l'armée japonaise et du Vietminh.
Ils y racontent le vécu d'une captivité inhumaine qui en tua deux sur trois et détruisit le troisième au fond de lui-même.
Ils y montrent une réalité, celle de la vérité, toujours la même, bien qu'éclairée de façons bien différentes.
Eux seuls pouvaient le faire.
Eux seuls avaient le droit de le faire et ils estiment qu'ils en avaient le devoir.
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Le colonel Pierre Charton est sorti de Saint-Cyr en 1925. Il a servi à la Légion Étrangère de 1928 à 1954. Il a participé à la conquête du Maroc, à la seconde Guerre mondiale et enfin à la campagne d'Indochine de 1946 à 1950. Fait prisonnier par le Vietminh, le 7 octobre 1950, il fut libéré le 5 septembre 1954.
Dans son précédent ouvrage: "RC 4, la tragédie de Cao Bang", le colonel Charton y évoquait cette terrible bataille perdue et sa captivité chez les Viets.
Dans ce livre intitulé: "Il y a la Légion..." (titre inspiré d'une citation du colonel de Corta qui disait: - Il y a la Légion et puis il n'y a rien, ou du moins il y a le reste, et le reste c'est de la merde...), il nous promène de souvenirs en anecdotes vécues au cours de ses vingt-six années de Légion Étrangère. Ce livre est un témoignage sur la période s'étendant de 1928 à 1954. Il ressuscite pour nous quelques figures de proue de la vieille Légion Étrangère.
Le colonel Pierre Charton, disparu en 1987, reste une figure de la Légion Étrangère et plus particulièrement des combats de la RC 4 qui se déroulèrent en Indochine, au Nord-Est du Tonkin, en octobre 1950.
Cet ouvrage, publié il y a plus de trente années, méritait d'être à nouveau disponible pour les lecteurs passionnés par la Légion Étrangère et cette période du conflit Indochinois. L'ajout de documents en annexes et de photographies, inédits à ce jour, en font une nouveauté à part entière.
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Le livre est le témoignage, souvent drôle, parfois émouvant, d'un jeune officier engagé dans un conflit loin de chez lui. C'est aussi un formidable « journal de bord » de la vie au quotidien d'un officier français en poste au coeur du Pays Thaï. Une vie au milieu de ses partisans et supplétifs, loin de tout: de sa hiérarchie, d'un ravitaillement aérien aléatoire, à la merci du Vietminh qui tente d'infiltrer le pays. Au contact des populations locales, de leurs coutumes, le lieutenant Le Merre décrit, au fil des ces chroniques, avec beaucoup d'humour et un sens aigu de l'observation, ce que fut son expérience de chef de poste...
Jusqu'au 18 novembre 1952, où, sous la pression Vietminh, le poste de Bay Lay succombe sous l'assaut de cinq bataillons Viet. Après une défense acharnée, à bout de munitions, le lieutenant Le Merre est capturé. Après une marche épuisante vers le Nord-Est du Tonkin, il rejoint le tristement célèbre Camp n° 1 où sont internés les officiers français. Il y passera 22 mois d'une éprouvante captivité où les séances d'endoctrinement et les privations de toutes sortes n'entameront jamais son optimisme naturel, avant de retrouver la liberté, en septembre 1954, et rejoindre enfin la Métropole.
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Louis Martin ; parcours d'un seigneur (1924-2005)
Marc Dupont
- Indo Editions
- 22 Novembre 2019
- 9782914086523
Engagé à vingt ans dans la Résistance en Bretagne, Louis Martin s'y distingue par son courage et son calme devant l'ennemi. Remarqué par sa hiérarchie, il est sélectionné fin 1945 pour intégrer une nouvelle promotion de l'école militaire interarmes à Coëtquidan. Promu sous-lieutenant, il fait le choix de la prestigieuse Légion étrangère et part pour l'Indochine. Il y effectue deux séjours, notamment au 1er BEP, s'achevant par le désastre de Dien Bien Phu, où il va pourtant se couvrir de gloire.
Cet officier de tout premier ordre, à la personnalité attachante, admiré par ses subordonnés qui l'auraient suivi sans hésitation jusqu'à l'ultime sacrifice, va alors imposer sa marque en Algérie où il sera de tous les combats jusqu'en 1960.
Opposé aux revirements du gouvernement français quant à la politique menée en Algérie, il demande sa radiation des cadres début 1963. Après quelque temps, il rentre au service de la garde présidentielle du Gabon et y restera au plus haut niveau pendant pratiquement trente ans. Retiré dans le sud de la France, Louis Martin s'éteint en 2005 laissant le souvenir d'un chef de guerre incontesté, mais également d'un homme modeste, toujours souriant et au caractère enjoué.