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Desjonqueres
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Les Compagnies des Indes orientales : Trois siècles de rencontre entre orientaux
Philippe Haudrère
- Desjonqueres
- Outremer
- 22 Novembre 2024
- 9782494500150
Le 20 mai 1498, trois vaisseaux portugais, atteignent les côtes des Indes orientales. Cet événement majeur inaugure une longue période d'échanges entre orientaux et occidentaux.
Chaque nation européeenne met en place de puissantes institutions qui bénéficient du monopole des relations commerciales et maritimes. Le développement de leurs flottes transforme cette aventure en épopée maritime.
La demande croissante des produits d'Asie conduit les Compagnies à rivaliser pour la conquête de nouveaux marchés. Installées dans toutes les Indes orientales, elles deviennent de formidables machines de pouvoir, élément essentiel du processus de conquête du monde par les Européens. -
Histoire de la tauromachie ; une société du spectacle
Bartolomé Bennassar
- Desjonqueres
- Outremer
- 17 Mai 2024
- 9782494500211
Dans la vieille terre d'aurochs qu'est l'Espagne, la mise à mort des taureaux était une activité ancestrale.
Né dans les abattoirs sévillans contre la volonté des autorités, le toreo moderne se hausse peu à peu à la hauteur d'un art. Codifié au xviiie siècle, il atteint son apogée a la fin du xixe siècle et au début du xxe.
Spectacle dont les grands matadors sont les idoles, la corrida est aussi un phénomène social lié à l'essor des villes. Par ses relations avec les bouleversements de l'Espagne, ses interactions avec l'élevage et le tourisme, elle a en outre une dimension politique et économique.
Par-delà la péninsule ibérique, la tauromachie exerce un rayonnement mondial, de l'Amérique latine au Midi de la France où elle est devenue un phénomène culturel essentiel. -
Albuquerque ; le lion des mers d'Asie
Genevieve Bouchon
- Desjonqueres
- Outremer
- 1 Octobre 1992
- 9782904227677
Créateur de l'empire portugais des Indes au début du XVIe siècle, Afonso de Albuquerque est l'une des plus intéressantes figures de la Renaissance. Celui que le shâh de Perse appelait « le lion des mers » nous entraîne d'Ormuz à Malacca à la conquête des Indes orientales.
Albuquerque fut le premier européen à négocier avec les puissances asiatiques et à adapter une stratégie militaire et diplomatique à un Orient en pleine mutation. En suivant les campagnes d'Albuquerque, l'auteur s'attache à mettre en lumière le monde islamique dans toute son ampleur et sa diversité, animé par des courants d'échanges touchant presque toutes les parties du Vieux Monde.
Ecrit à partir de documents d'époque et de l'importante correspondance laissée par Albuquerque, cet ouvrage nous offre l'occasion unique d'être à l'écoute d'un conquérant du XVIe siècle en contact avec les réalités de l'Asie.
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L'histoire du thé remonte dans le plus lointain passé de l'Asie ; légendes et histoires se mêlent pour raconter ses origines en Chine, plus de 2 000 ans avant J. C. Peu à peu, la préparation et la cérémonie du thé allaient s'élaborer dans des rites raffinés qui trouvèrent leur voie idéale dans le taoïsme chinois. Le Japon fut ensuite initié à ses délices et en fit un élément essentiel de sa culture. C'est seulement au xviie siècle que l'Europe découvre le thé quand les navires de la Compagnie des Indes orientales ramènent d'Extrême-Orient la précieuse denrée. Les Anglais font alors du thé leur boisson nationale et son commerce est une des bases de leur suprématie mondiale à l'époque des clippers. Tout un art de l'hospitalité se crée par le thé tandis que les plantations de l'Assam, fleuron de l'Empire des Indes, se développent dans le sang et les larmes : par dizaines de milliers, les coolies y furent massacrés. Tel fut le prix de l'expansion brutale d'une économie conquérante qui soutiendra le raffinement des salons victoriens. Boisson à l'histoire fabuleuse, par ses origines comme par ses plus récents développements, le thé séduit toujours les imaginations par l'exotisme attaché à son nom. C'est aujourd'hui une boisson mondiale, un agent économique important, un art de vivre, et un des symboles du monde britannique.
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A la veille de la Première Guerre mondiale, un immense scandale ébranla l'Autriche-Hongrie. Un des principaux chefs des services de renseignement, le colonel Redl, avait été un espion à la solde de puissances étrangères.
Egon Erwin Kisch, grand reporter à Prague, avait révélé l'affaire. Son enquête est le classique du genre : c'est d'abord une trépidante histoire d'espionnage, le récit de la poursuite et du suicide du traître démasqué. Mais Kisch va plus loin. A travers cette enquête, il reconstitue, par-delà la psychologie et l'aventure d'un personnage hors du commun, tout l'univers mental et social de l'empire austro-hongrois à la veille de la guerre qui allait l'emporter.
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La Bourdonnais ; marin et aventurier
Philippe Haudrère
- Desjonqueres
- Outremer
- 1 Avril 1992
- 9782904227639
Voltaire, défenseur acharné de La Bourdonnais, le définissait comme un « génie audacieux ». Mousse à 10 ans, officier à 24, ce Malouin, au service de la Compagnie des Indes, découvrit très jeune l'océan Indien. Il fit fortune dans le commerce entre Pondichéry, la mer de Chine et les côtes du Sud-Est africain.
Nommé Gouverneur de l'île de France et de Bourbon, La Bourdonnais mit toute son énergie dans l'aménagement de ces îles avec un succès incontestable. En cinq ans, il façonna durablement ce territoire dont on l'avait chargé, bouleversant ainsi les données stratégiques de l'océan Indien.
Administrateur prodigieux, La Bourdonnais fut également un grand amiral. Après avoir dispersé une escadre anglaise il remporta une victoire éclatante en s'emparant de la ville de Madras, mais son antagonisme avec Dupleix lui vaudra d'être embastillé trois ans.
La découverte récente de documents confidentiels éclaire la personnalité d'un homme qui, très en avance sur son temps, avait compris l'importance des océans et de la marine dans la politique internationale. Son histoire est indissociable de celle de l'océan Indien et de l'Empire français des Indes au XVIIIe siècle.
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Histoire de clarisse harlove (2 volumes sous coffret)
Samuel Richardson
- Desjonqueres
- 1 Mars 1999
- 9782843210174
Traduction de l'abbé Prévost (éd. de 1751).
Édition présentée, établie et annotée par Shelly Charles.
Dès sa parution, Clarisse Harlove fut une révélation. Avec ce roman, l'un des plus grands de la littérature anglaise, Richardson avait créé un mythe.
Clarisse, poussée par sa famille à accepter un riche mais odieux prétendant, s'enfuit avec le libertin Lovelace, qui a conçu pour elle une ardeur d'autant plus forte que l'objet de ses désirs lui résiste. Finalement violée sous l'empire de la drogue, Clarisse se laisse mourir. à partir de ce simple argument, Richardson parvient, avec un art magistral, à créer tout un monde qui palpite dans un prodigieux entrecroisement de vices et de vertus.
Tout autant que l'intrigue, importe l'analyse des caractères et des sentiments, le jeu des passions et leur langage. La forme épistolaire permet à l'auteur de saisir sur le vif les plus subtils mouvements de l'âme, les moindres ambiguïtés de Clarisse comme de Lovelace, « sans doute le plus charmant méchant homme des lettres anglaises ». Cette profondeur psychologique fait de Richardson l'un des fondateurs du roman moderne, de Henry James à Joyce.
En un temps où le français régnait sans partage, l'abbé Prévost, l'auteur de Manon Lescaut, révéla par sa traduction l'oeuvre de Richardson. Elle devint aussitôt un livre-culte dans l'Europe entière. Pour la première fois depuis plus d'un siècle et demi, la présente édition la restitue enfin intégralement.
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Texte intégral conforme à l'édition de 1791.
Édition préfacée et annotée par Benedetta Craveri.
Petit-neveu du grand Cardinal, principal favori de Louis XV, le maréchal duc de Richelieu détermina en son temps la vie de la Cour à Versailles au point de devenir, aux yeux de la postérité, le symbole de l'Ancien Régime.
Célèbre par ses triomphes d'alcôve, ses victoires militaires éclatantes et ses revers tout aussi retentissants, par la splendeur de ses costumes et la prodigalité de ses demeures, ce «grand seigneur méchant homme», en qui la Palatine voyait « un gnome archi-débauché, qui ne croit ni à Dieu ni à sa parole », sut par sa magnificence fasciner son siècle. Dans une société dont la loi supérieure était l'apparence Richelieu devint l'auteur inégalé de cette transformation du libertinage en spectacle mondain. Jeune, il fut pour Beaumarchais le modèle de Chérubin ; adulte, pour Laclos celui de Valmont.
Ces Mémoires , sans doute apocryphes mais rédigés d'après des documents authentiques, relatent, au crépuscule du siècle, les débuts de la carrière de ce mythe de la débauche et de l'arbitraire afin d'attester, selon le mot de Laclos à leur propos, que « la Révolution n'était pas moins nécessaire pour le redressement des moeurs que pour celui de la liberté. »