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Reine impenitente (la)
Vivoli Marguerite
- Cheminements
- Une Histoire Pour L'histoire
- 20 Septembre 2005
- 9782844783592
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Louis-Jérôme Gohier ; l'homme qui a dit non à bonaparte
Jacques Gohier, Patrick Rose
- Cheminements
- Une Histoire Pour L'histoire
- 1 Avril 2009
- 9782844787675
Pourquoi aujourd'hui s'intéresser à Louis-Jérôme Gohier ? Son nom est pratiquement resté inconnu des Français.
Il rejoint la longue liste de ces " inconnus célèbres " de l'Histoire. Et pourtant il fut quelque temps l'un des cinq rois de France, comme on le disait à l'époque en parlant des cinq Directeurs. L'inconnu du 18 brumaire 1799, c'est bien Gohier, qui s'opposa à Bonaparte. Il est apparu opportun aux auteurs de ce livre de lui consacrer une biographie. Son rendez-vous manqué avec l'Histoire ne doit pas faire oublier que cet homme d'État prit une part active au mouvement libéral qui signale en Bretagne l'approche de la Révolution où il jouera un rôle important...
La carrière de Louis-Jérôme Gohier, sa mentalité et sa culture sont caractéristiques du XVIIIe siècle. À ce titre aussi, il mérite que l'on s'intéresse à lui.
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Zola et l'affaire dreyfus ; l'histoire d'un double crime
Lefebvre Filleau Jea
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- Une Memoire
- 16 Février 2007
- 9782844785312
J'accuse! Qui n'a jamais entendu parler de ce texte de Zola qui parut dans le journal l'Aurore en 1898oe Si les faits qui ont conduit Émile Zola à s'impliquer sont connus, quelles furent pour lui, toutes les conséquences de cette prise de positionoe En 1894, un obscur officier de l'armée française, le capitaine Alfred Dreyfus, de confession israélite, fut condamné par un conseil de guerre à la déportation à vie au bagne de l'île du Diable, en Guyane, pour espionnage au profit de l'Allemagne. Mais cette affaire ne prit pas fin le jour du verdict des juges militaires. Elle a duré douze années au cours desquelles l'on n'a jamais vu, dans l'histoire judiciaire, tant d'incidents, d'épisodes et de rebondissements dramatiques, et d'intervenants (militaires, avocats, magistrats, experts, espions, ministres, diplomates, écrivains et jusqu'à un ancien chef de l'État). D'ailleurs, personne ne disait plus l'affaire Dreyfus, mais l'Affaire, la grande, la seule qui dressa les Français les uns contre les autres. Le pays frisa la guerre civile! Convaincu de l'innocence de l'officier, Émile Zola dénonça cette erreur judiciaire dans sa fameuse lettre ouverte au président de la République, intitulée "J'accuse". Dès lors, le célèbre écrivain, par cet "acte révolutionnaire d'une puissance incomparable", selon les termes d'Anatole France, déchaîna contre sa personne la haine des extrémistes nationalistes antisémites, et ils étaient très nombreux à cette époque. Le pouvoir politique, lui-même, traîna Zola en justice, devant la cour d'assises de Paris et le condamna à l'emprisonnement. Il paya de sa vie son engagement pour la défense de Dreyfus, au nom des droits de l'homme, dans la nuit du 28 au 29 septembre 1902. Telle est la thèse développée ici par l'historien Jean-Paul Lefebvre-Filleau. : un crime de forfaiture à l'encontre d'un brillant officier de l'armée française doublé d'un assassinat politique dont la victime fut l'un de nos plus illustres écrivains.
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Le 30 juin 1559, , à l'occasion d'un tournoi, Gabriel de Lorges, comte de Montgommery, issu de l'une des plus anciennes familles nobles de Normandie, tuait accidentellement le roi d'un coup de lance en plein visage. Avec la mort d'Henri II qui avait su, tant bien que mal maintenir la paix civile, la France entre dans une période de troubles et de sang. Deux partis s'affrontent désormais, celui des Guise, soutenu par Catherine de Médicis, pour les catholiques, celui des Montmorency et des Condé pour les protestants. C'est dans ce contexte de guerres de religion, sur fond de Saint-Barthélemy, que s'inscrit le destin de Gabriel de Montgommery.
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La reine de l'ombre ; Yolande d'Aragon
Sergentet, Marie-louise Sergentet
- Cheminements
- Une Histoire Pour L'histoire
- 2 Septembre 2002
- 9782914474580
Oubliée de l'Histoire, Yolande d'Aragon fut pourtant une faiseuse de rois.
Princesse aragonaise, mariée au duc Louis II d'Anjou, deux fois cousine germaine du roi français Charles VI, elle sut faire du cinquième fils de ce roi fou, de cet enfant psychologiquement fragile, que l'on prétendait bâtard, un roi : Charles VII, assez efficient pour que l'Histoire l'appelle Charles le bien servi ou Charles le Victorieux. Grâce à son intelligence, sa clairvoyance, sa subtilité politique, jointes à l'affection maternelle dont elle sut entourer le jeune Charles de Ponthieu qui lui fut confié, Yolande d'Aragon fut, non seulement une excellente pédagogue mais, dans l'ombre du jeune Dauphin, une conseillère très écoutée par l'équipe d'hommes qu'elle avait placée autour de lui.
Lorsqu'elle fut obligée de s'éloigner de la Cour - ses états de Provence réclamant sa présence - le jeune Dauphin, régent, accumula les erreurs diplomatiques, à tel point d'ailleurs que Yolande d'Aragon dut revenir prendre les rênes et les tenir d'une main énergique, afin d'éviter une dérive du pouvoir. C'est elle qui présenta Jeanne la Pucelle auprès de ce Dauphin si contesté et si peu fiable. Sacré roi à Reims, il devint cependant un souverain reconnu, la reine de Sicile demeura à ses côtés une négociatrice aussi efficace que discrète.
Puis, elle s'effaça, se fit oublier, au point de disparaître des pages de l'Histoire de France. Il fallut la finesse de quelques historiens, cinq siècles plus tard, pour que la petite Violenta, qui devint Yolande d'Aragon, reine de Sicile, sorte de l'ombre.
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Nantes, décembre 1867. Un adolescent de juste seize ans de famille bourgeoise, catholique et royaliste, part à Rome. Zouave pontifical, il défendra le Saint-siège assiégé par les garibaldiens. Libéré en 1870, il s'engage pour sauver Louis-Napoléon, assiégé à Sedan. Repli sur Paris encerclé par les Prussiens. Puis vient l'ordre de Thiers de marcher sur les révoltés de la Commune. Avec d'autres, Alfred Kervadec, soldat du 113e de ligne, qui a défendu l'Empereur à Sedan, puis la République avec les généraux Ducrot et Vinoy, il mettra son «chassepot» crosse en l'air et, bien qu'ayant juré de ne plus porter d'arme, sera de cette épopée aussi terrible que romantique: la Commune de Paris. Un parcours de vie aussi incroyable qu'authentique.
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Au XVIIe siècle, après 40 ans de guerre civile, la France retrouve à peine son dynamisme sous le règne du roi Henri IV, que déjà elle se confronte à l'Angleterre pour la possession de ce «nouveau monde» découvert par Jacques Cartier et Samuel de Champlain. Le Sieur Robert Giffard, habitant du Moncel à Autheuil, village du Perche, sera de ceux qui partiront à la découverte de ces horizons lointains. Au printemps 1621, à 34 ans, quitte le Perche pour le Québec en qualité de médecin.
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Louis GAY est le grand-père de l'auteur...
Fils de paysans né dans la Drôme en 1870, il vint vivre l'essentiel de sa vie sur un bord de Loire, aux confins de l'Anjou et de la Bretagne. Orphelin de père à l'âge d'un an, il passa une partie de sa jeunesse dans le somptueux château des Halles, au sein de la famille Mangini dont le chef était ingénieur des Travaux Publics, député du Rhône puis sénateur et mécène lyonnais. Après des études d'horticulture, Louis est promis à une carrière d'architecte-paysagiste.
Il réalise deux parcs mais se trouve entraîné dans l'aventure de la Mission Chaffanjon, du nom de cet explorateur lyonnais qui se propose de traverser l'Asie centrale d'ouest en est. Huit mille kilomètres à cheval dans la steppe, la taïga ou la haute montagne. Le camping sous la neige... Deux années d'aventures... à 24 ans. Le retour est célébré par les médias de l'époque. Félicitations des autorités, rapports élogieux.
Louis reçoit les Palmes Académiques... Il a laissé un journal de bord. Les Archives, la Bibliothèque Nationale se souviennent encore de ce raid. À peine rentré en France il repart en Sibérie accompagné d'Henri Mangini, son ami, fils de l'ingénieur lyonnais. Ils vont installer là-bas un comptoir commercial qu'ils feront fonctionner quelques années. L'entreprise est interrompue tragiquement et Louis doit rentrer en France en 1902.
Le destin le fait s'installer sur les bords de la Loire. Il a 34 ans et fonde une famille. Devenu viticulteur, il s'investit au service de la commune du Fresne-sur-Loire. Musicien virtuose, il organise des concerts et enseigne le violon jusqu'à sa disparition en 1943.