CHRISTIAN
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Tolkien et la grande guerre
John Garth
- Christian Bourgois
- Littérature Étrangère
- 6 Mars 2014
- 9782267026245
« Être emporté en pleine jeunesse par 1914 n'a pas été une expérience moins abominable qu'en 1939... en 1918, tous mes amis proches, sauf un, étaient morts. » C'est en ces termes que J.R.R. Tolkien répondait aux critiques qui voyaient dans Le Seigneur de
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Sophie de Grouchy, marquise de Condorcet, la dame de coeur ; 1764-1822
Madeleine Arnold-tétard
- CHRISTIAN
- 1 Janvier 2008
- 9782864961109
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Situé dans les années 1950, en Virginie-Occidentale et en Corée, Lark et Termite est une histoire du pouvoir de la perte et de l'amour, de mondes parallèles, des répercussions de la guerre, de secrets de famille, de rêves, de fantômes, des liens invisibles, presque magiques, qui nous unissent et nous renforcent.
Quatre voix alternent pour dévoiler, au gré de leurs émotions, les secrets de cette histoire familiale. Au centre du récit : Lark, une adolescente radieuse ; son jeune frère handicapé, Termite, à la sensibilité hors du commun ;leur tante Nonie, qui les élève avec dévouement. En écho, nous parvient la voix du caporal Leavitt, le père de Termite, piégé dans le chaos des premiers mois de combat de la guerre de Corée. Au fil de leurs pensées surgissent et s'évaporent les mystères familiaux, marqués par l'amour de Lola, la mère des deux enfants, pour le soldat Leavitt.
« Ce roman est taillé comme un diamant, avec la même authenticité vive et des éclairs de lumière. » (Alice Munro) « Lark et Termite est un livre extraordinaire et lumineux. C'est une surprenante prouesse de l'imagination. » (Junot Díaz)
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Carnets de l'interprète de guerre
Elena Rjevskaïa
- Christian Bourgois
- Litterature Etrangere
- 14 Avril 2011
- 9782267021578
À l'automne 1941, lorsque, abandonnant ses études de philosophie, de Lettres et d'Histoire, elle s'engage auprès de l'Armée rouge pour devenir interprète, la jeune Elena Rjevskaïa n'imagine pas qu'elle vient d'être happée par les flots incontrôlables de l'Histoire. Au gré des batailles qui grondent en Russie, en Pologne et en Allemagne, elle accompagne les membres de l'état-major soviétique afin de traduire les documents dérobés à l'ennemi et d'interroger les prisonniers de guerre. C'est ainsi qu'elle parcourt, à vingt ans à peine, la distance qui sépare Moscou de Berlin, et entre dans la capitale du Reich avec les troupes russes au printemps 1945.
Après la capitulation allemande elle participe à la découverte et l'identification du corps d'Adolf Hitler dans son bunker. Elle est la première à lire les documents personnels d'Hitler mais aussi les carnets de Goebbels ainsi que la correspondance personnelle de sa femme Magda.
C'est sur cette trajectoire hors du commun que revient l'auteur, dans des mémoires inédits en français qui éclaircissent plusieurs épisodes de la Deuxième Guerre mondiale et leurs conséquences en Russie. Dans ses mémoires, Elena Rjevskaïa raconte de manière détaillée, documents à l'appui, toute l'histoire de la découverte et de l'identification du corps du Führer, à partir d'un morceau de sa mâchoire et de quelques dents. Avec une rigueur d'historienne, elle revient sur les méthodes d'autopsie précises des corps d'Hitler, d'Eva Braun et des Goebbels, révélant tout des interrogatoires et des déclarations des témoins des derniers jours du troisième Reich et du contenu des carnets de Goebbels, de Martin Borman ou de Rattenhuber, garde-du-corps personnel de Hitler. Rjevskaïa fait ensuite état de la bataille qu'elle a dû mener à son retour en Russie pour faire connaître ce qui a été découvert. Car le pouvoir soviétique, qui entendait entretenir le mythe de la menace nazie, a étouffé l'enquête, dissimulant les preuves et réduisant au silence Elena et son équipe.
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À bien y regarder, tout ceci n'est qu'une erreur, mais voilà : les erreurs ont été commises et c'est à nous d'en assumer les conséquences. " Cette phrase écrite par H.G. Adler au début de son roman en donne le ton et la substance : face à l'absurde, à l'incroyable, comment l'homme parvient-il à assumer un destin dont il ne maîtrise plus rien ? Adler cherche ici à apporter une réponse à cette question. Que cette réponse prenne la forme d'un roman s'inscrit dans la substance même du choix fait par l'auteur : répondre, par la rigueur et la force d'évocation du langage littéraire, à une situation que la raison n'est plus capable d'appréhender.
Le roman raconte le destin des membres d'une famille juive, celle du docteur Lustig - très semblable à celle d'Adler - depuis le début des mesures d'exclusion raciale, au cours de leur déportation vers un lieu ressemblant à Theresienstadt, et jusqu'à la libération par les Américains.
Un voyage n'est bien entendu pas le premier roman consacré au thème de la déportation et des camps de concentration nazis. Il est sans doute le seul, en revanche, à avoir cherché une forme littéraire parfaitement spécifique pour rendre compte de l'indescriptible. Adler utilise dans son texte un étonnant mélange d'abstraction et de narration, projetant le quotidien des camps dans une sorte de réalité parallèle, déconcertante, comme s'il s'agissait d'exprimer et de comprendre enfin une angoisse dont aucune description de lieux, de personnages ou de faits réels ne pourra jamais rendre vraiment compte : l'interdiction pure et simple de la vie, énoncée sous forme de commandements quasi-religieux passant par les institutions de l'État : police, justice et administration.
" Les Interdits " sont ainsi les habitants juifs auxquels on a interdit jusqu'au fait d'avoir un domicile. " Les Émissaires " sont les membres de la police juive chargée d'informer ceux qui vont être déportés de la date de leur départ. Et " les Héros " sont les petits sbires de la SS, une désignation qui contraste brutalement avec leur esprit étriqué et haineux. C'est l'usage systématique et profondément réfléchi de cette technique littéraire qui permet au roman d'Adler de se démarquer de tout ce qui a été écrit sur la déportation et les camps nazis : une transfiguration romanesque, souvent très abstraite et pourtant tissée de récits et d'émotions, qui plonge le lecteur dans un univers parallèle, où la réalité renaît sous forme d'idées et de mots, peut-être plus terrifiante encore que dans sa description brute. Il n'y a plus de dissonances entre la fiction et la réalité.
Écrit par Adler en 1950, après qu'il a émigré en Angleterre, Un voyage n'a été publié en Allemagne qu'en 1962. Après la guerre en effet, les grandes maisons d'édition étaient plutôt réticentes à faire paraître des romans consacrés à l'Holocauste, estimant, dans la lignée d'Adorno, que la tragédie ne pouvait être mise en fiction. Seul un petit éditeur accepta de le publier.
H.G. Adler est né en 1910 à Prague, où il a fait des études de littérature, de sciences et de musique avant de travailler pour la radio tchèque à partir de 1935. En février 1942, il est déporté avec sa famille à Theresienstadt, puis à Auschwitz, où sa première épouse et sa mère sont décédées, et, deux ans plus tard, dans des subdivisions de Buchenwald, où il a été libéré par les Américains. Au total, il a perdu 16 membres de sa famille dans les camps, dont ses parents. De 1945 à 1947, il travaille au musée juif de Prague, s'efforçant de développer les archives concernant les persécutions et le camp de Theresienstadt. Il part ensuite s'installer à Londres, où il se remarie et a un fils. Il a alors consacré la majeure partie de son existence à enseigner et écrire sur la Shoah. Plus connu pour ses essais et ses études (il a notamment fait paraître des études sur Theresienstadt, un essai sur le combat contre la " solution finale " et sur la déportation), il est l'auteur de 26 ouvrages de poésie, de philosophie, d'histoire et six de fictions - dont Un voyage - pour lesquels il a reçu de nombreux prix. Il est mort à Londres en 1988.
Un chef d'oeuvre, écrit dans une prose particulièrement belle et pure. [...] Adler a réinstallé le principe d'espoir dans la littérature moderne. " (Elias Canetti) Salué par Heimito von Döderer et Elias Canetti, proche du travail de James Joyce et de Virginia Woolf par le caractère innovant de son style, Un voyage s'inscrit dans la lignée des ouvrages de W.G. Sebald. L'influence de Kafka est aussi sensible. Comme dans Le Procès et Le Château, l'arbitraire et l'anonymat du pouvoir sont flagrants. Ce livre apporte la preuve que l'art a la capacité de rendre compte de l'inimaginable, qu'il peut même élargir la perception que les gens peuvent en avoir. Un livre qui ne peut que fasciner toute personne s'intéressant à l'histoire récente et à la littérature moderne.
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Né en 1783 à Paris, Charles-Tristan de Montholon est élevé et adopté par le second mari de sa mère, Louis Huguet de Sémonville, qui lui fait connaître les Bonaparte. Une longue amitié avec Napoléon le mène à partager, six années de captivité à Sainte-Hélène et plus tard six autres au fort de Ham avec le futur Napoléon III. L'honneur retrouvé du général de Montholon (de Jacques Macé, Éditions CHRISTIAN, 2000) raconte son existence mouvementée et le lave des soupçons d'empoisonnement sur la personne de Napoléon ler à Sainte-Hélène. De ses deux mariages avec Albine de Vassal et Caroline O'Hara, il a cinq enfants, dont deux meurent jeunes et un sans postérité. Son second fils, Charles-Frédéric, est l'ancêtre des familles Arago, de Candé, Garcin, de Malherbe. Secrétan... De sa fille Napoléone descendent les du Couëdic de Kergoualer, Lacombe de Lapeyrouse, de Launay, Éacoret de Saint-Bon, de Villeneuve-Flayosc, Sabatier d'Espeyran, de Zélicourt et bien d'autres... La descendance du général de Montholon présente les alliances et l'évolution d'une famille à travers huit générations et deux siècles d'histoire.
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Nicolas Fouquet (1615-1680), fidèle à Mazarin tout au long de la Fronde, obtient le poste de surintendant des Finances en 1653.
La fortune fabuleuse amassée au cours de ses huit années de service lui permet de faire construire par l'architecte Le Vau le château de Vaux-le-Vicomte, décoré par Le Brun et Puget. Son goût pour la littérature le pousse à entretenir des écrivains de talent comme La Fontaine, Corneille, Scarron... Colbert, qui le poursuit d'une haine tenace, guette sa place et tant de splendeurs finissent par irriter le roi.
Après la mémorable soirée du 17 août 1661 à Vaux, Nicolas Fouquet est arrêté et enfermé dans la forteresse de Pignerol. Son procès fut l'une des deux grandes affaires juridiques du règne de Louis XIV, avec l'affaire des Poisons. Sa descendance s'étend sur 15 générations. On y retrouve des personnages aussi variés que la duchesse de Berry, Madame Chirac, Claudia Cardinale, Alice Cocea, Dawn Adams, Louise de Vilmorin, Marguerite Yourcenar, Philippe de Villiers, Albert de Mun, des anciens présidents de la république de l'Équateur, des descendants de la marquise de Sévigné, du comte de Paris, de La Rochefoucauld, de Colbert, des maréchaux de Caulaincourt, de Grouchy, de Gouvion-Saint-Cyr, Mortier et Oudinot, de l'industriel Oberkampf...
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Mazarin Mancini dernier duc de Nevers 1716-1798
Paule Beau-ladoire
- CHRISTIAN
- 15 Octobre 2001
- 9782864960911
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L'amiral Lacaze, 1860-1955 ; ministre de la marine de la grande guerre
Bertrand Larrera de morel
- CHRISTIAN
- 1 Janvier 2008
- 9782864961239
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Vinoy ; général de Second Empire, grand chancelier de la légion d'honneur
Jean-pierre Béneytou
- CHRISTIAN
- 1 Janvier 2003
- 9782864961000
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Souvenirs de la marquise de Saint Chamans, douairière ; 1797-1874
Claude-alain Sarre
- CHRISTIAN
- 1 Janvier 2008
- 9782864961390
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Le compte de Rochechouart ; un noble libéral à la fin du XVIII siècle
Michel Lanemard
- CHRISTIAN
- 1 Octobre 2005
- 9782864961376
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Pierre-Simon de Laplace ; un savant issu des lumières
Serge Sochon
- CHRISTIAN
- 1 Janvier 2008
- 9782864961154
Le crépuscule du siècle des Lumières vit se développer les talents de grands scientifiques, tels Monge, Berthollet, Legendre, Cuvier, Lacépède et Laplace. Ceux-ci furent soutenus au début du XXe siècle par Bonaparte, conscient des découvertes extraordinaires de son temps. Né en 1749 à Beaumont-en-Auge, Pierre-Simon de Laplace, géomètre astronome renommé, est l'auteur de Mémoires et ouvrages scientifiques, dont les plus connus sont le Traité de Mécanique Céleste, l'Exposition du système du monde, et Les Probabilités.
Il entreprit de nombreux travaux relatifs aux mouvements de la Lune, de Jupiter et de Saturne, étudia les marées, les comètes. Célèbre par l'invention du système cosmologique qui porte son nom, il donna aussi les lois élémentaires de l'électromagnétisme en physique.
Membre de l'Institut national de France, du Bureau des Longitudes, brièvement ministre de l'Intérieur au lendemain du 18 Brumaire, il fut reçu à l'Académie française. Anobli par Napoléon, Louis XVIII le fit marquis de Laplace et pair de France. Il mourut en 1827, décoré de la Légion d'honneur et de l'ordre de la Réunion.
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Les Beauharnais Tome 1 ; les grands ancêtres
Philippe de Montjouvent
- CHRISTIAN
- 1 Janvier 2008
- 9782864961260
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Mémoires inédits du général Marquis de Balivière
Michel De Gouberville
- CHRISTIAN
- 1 Janvier 2008
- 9782864960836
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Les résultats des tests adn pratiqués en l'an 2000 sur le coeur prélevé par le docteur pelletan à la tour du temple le 9 juin 1795, sur la dépouille du jeune louis xvii, semblaient avoir clos les débats : il s'agissait d'un enfant de louis xvi et marie-antoinette.
Pourtant des interrogations subsistent. hugues trousset démontre avec un éclairage nouveau la forte présomption d'identité entre le jeune prisonnier du temple inhumé le 10 juin 1795 au cimetière sainte-marguerite et l'enfant anonyme dont la dépouille a été exhumée en 1846 dans le même cimetière. mais l'enfant mort au temple, très grand pour ses dix ans, était-il vraiment louis xvii, ou un enfant substitué ? d'autre part, les tests adn ont-ils été faits sur le coeur de louis xvii, ou celui de son frère aîné, le premier dauphin, mort à huit ans en 1789 ? reprenant l'affaire louis xvii avec clarté et méthode, hugues trousset s'est livré à une véritable contre-enquête, distinguant les faits établis des nombreuses spéculations.
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Histoire de la vie et des découvertes de Christophe Colomb
Fernando Colomb
- Christian Navarro
- 15 Octobre 2012
- 9782914909754
A une époque où, selon les savants, la Terre est plate, Colomb se passionne pour la cosmographie et pour les sciences de la navigation. A force de persévérance, il persuade Isabelle de Castille et Ferdinand, roi d'Aragon, de financer l'exploration de la Mer océane en vue d'ouvrir une route nouvelle vers les Indes en navigant vers l'ouest.
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Edmond et Jules de Goncourt ou le prix de la passion
Laure Benaroya
- CHRISTIAN
- 1 Janvier 2003
- 9782864961055
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Les ancêtres de Philippe de Grèce et de Danemark duc d'Edimbourg
Daniel Manach
- Christian
- 2 Juin 2021
- 9782864962359