Bouquins
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Michelle Perrot est une des plus grandes historiennes contemporaines. Ses travaux, pionniers en matière d'histoire sociale, d'histoire des marges, des femmes et du genre, ont puissamment contribué à renouveler la discipline et ses objets. Les trois séquences qui rythment ce volume correspondent à ses thèmes de prédilection : ouvriers, marges et murs, femmes.
S'intéressant à travers eux à des figures de dominés, longtemps ignorés par les chercheurs, elle explore les traces à demi effacées de vies ordinaires qui, elles aussi, ont fait l'histoire : celles des ouvriers en grève ou des détenus du XIXe siècle, celles des enfants des rues, vagabonds ou autres Apaches de la Belle Époque. Celles enfin des femmes, toujours inscrites dans la diversité de leurs parcours et saisies dans la variété de leurs lieux de vie : la chambre, l'atelier, l'usine, la maison bourgeoise, la rue.
Longtemps étouffées ou inaudibles, les voix de ces femmes, ouvrières (« mot impie », selon Michelet) ou autrices (au premier rang desquelles George Sand), militantes ou anonymes, aux corps assujettis ou triomphants, exploités et désirés, sont restituées par la force d'un style singulier. Toutes semblent se rejoindre in fine dans la figure de Lucie Baud, « révoltée de la soie », meneuse de grève en Isère et inspiratrice de Mélancolie ouvrière, saisissant livre-enquête ici reproduit en intégralité.
Michelle Perrot a elle-même assuré la sélection, l'agencement et la présentation des textes retenus, portant un regard résolument lucide et personnel sur plus d'un demi-siècle de recherche et d'engagement. Ce volume permet d'en mesurer toute l'ampleur.
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Ce volume rassemble, intégralement traduits pour la première fois et présentés en édition bilingue, tous les écrits de Jules César : les Commentaires, mais aussi les extraits des discours, des traités et de la correspondance conservés par les Anciens.
Il offre une lecture complète de son oeuvre, qui permet de mieux comprendre à quel point César a été un protagoniste majeur de l'histoire romaine dans son exercice du pouvoir, fondé sur l'idée d'une magistrature suprême au sommet de l'État, et son action réformatrice dans tous les domaines de la vie publique. Il éclaire aussi son influence décisive sur la vie culturelle de son temps, à laquelle il a fourni des apports tout aussi originaux que trop souvent ignorés. Soucieux de préserver le rayonnement de la langue et du patrimoine latins, César fit de Rome un grand centre intellectuel, mû par l'ambition d'ouvrir la connaissance au plus grand nombre et non de la réserver à une seule élite.
Enfin, loin de se réduire à une simple reconstitution des dernières décennies de la République romaine, cet ouvrage met en valeur la dimension littéraire de César. L'ensemble de ses lettres, les citations qui subsistent de ses discours, et la somme tout aussi riche des fragments de ses traités, révèlent les spécificités de l'éloquence césarienne. Un modèle du genre par sa rigueur et sa sobriété, qui font toute son excellence stylistique.
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Philosophe, juriste, sociologue avant la lettre, Joseph de Maistre (1750-1821), premier critique d'envergure de la Révolution française, fait partie des penseurs qui ont eu la plus grande influence sur les débats d'idées tout au long du XIXe siècle et même encore au XIXe.
Contre-révolutionnaires, antimodernes, utopistes romantiques... Qu'ils soient ses admirateurs ou ses détracteurs, très nombreux sont ceux qui ont cru devoir se situer par rapport à sa pensée : Lamennais, Ballanche, Lamartine, Vigny, Sainte-Beuve, les saint-simoniens, Baudelaire, Barbey d'Aurevilly, Auguste Comte, Taine, Renan, Maurras, Bloy, Carl Schmitt, Cioran, etc. C'est pourquoi son oeuvre est une entrée de choix dans les débats idéologiques et les grands questionnements politiques du monde moderne : les droits de l'homme, la démocratie, les liens du politique et du religieux, la peine de mort, la guerre...
Joseph de Maistre n'est pas seulement un penseur de premier plan, c'est un véritable écrivain qui ravira les amateurs du beau style et du bel esprit dans la tradition des salons du XVIIIe siècle, où triomphait l'art de la conversation.
Ses " saillies perpétuelles " qui " tiennent le bon sens sur le qui vive " (Sainte-Beuve) sont en effet rehaussées par une langue réellement admirable : causticité, imagination, acuité intellectuelle, toutes ces qualités font qu'on ne lit plus Bonald, par exemple, mais qu'on relit Maistre, ce " prosateur magnifique ", auteur d'ouvrages " d'un style et d'une construction admirables ", selon Valéry himself.
Destiné à un large public, intéressant en particulier les étudiants de plusieurs disciplines (littérature, histoire, sciences politiques, philosophie, sociologie, droit), cette édition, reprenant les principales oeuvres de Joseph de Maistre et comprenant un dictionnaire permettant de s'initier aux notions-clés de sa pensée, constitue un travail scientifique novateur.
Pour la première fois, un choix d'oeuvres de Maistre est publié dans le respect scrupuleux des manuscrits. Il comprend non seulement des inédits mais un ample apparat savant, chaque texte étant accompagné d'une introduction qui en présente les enjeux et d'une ample annotation qui en éclaire les difficultés. On trouve enfin un choix de variantes, souvent très éclairantes pour entrer dans les mécanismes de la création intellectuelle.
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Sous une forme vivante, enlevée, très personnelle, Les Découvreurs raconte la plus grande épopée de l'homme : celle de sa quête pour découvrir le monde qui l'entoure. Daniel Boorstin s'écarte volontairement de la traditionnelle et fastidieuse énumération des batailles, des naissances d'empires et des grands règnes : avec lui, l'histoire de notre monde devient une féerie de découvertes et de commencements.
En chaque découverte d'importance, que ce soit celle de l'Amérique par Christophe Colomb ou celle de la relativité par Einstein, il voit un épisode d'une biographie. Les héros de la saga qu'il nous raconte sont des hommes dotés d'une insatiable frénésie de connaissance et d'un courage exemplaire pour affronter l'inconnu.
Daniel Boorstin nous fait découvrir sous un jour nouveau des noms familiers : Hérodote, Ptolémée, Marco Polo, Copernic, Newton, Marx, Freud, et ressuscite également quelques figures remarquables oubliées de l'histoire.
Pour quelles raisons les Chinois n'ont-ils pas découvert l'Amérique ? Pourquoi les peuples ont-ils mis si longtemps à apprendre que la terre tourne autour du soleil ? Comment a débuté l'étude des sciences économiques ? Quand et pourquoi les peuples ont-ils commencé à fouiller la terre pour connaître le passé ? Telles sont quelques-unes des fascinantes questions auxquelles répond ce livre.
L'histoire qu'il nous raconte est sans fin. Car, pour les découvreurs, «le monde entier est encore une Amérique. Et les mots terra incognita sont bien les plus prometteurs que l'on ait jamais écrits sur les cartes de la connaissance humaine ». -
Aristides de Sousa Mendes : Le Juste de Bordeaux
José-Alain Fralon
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- Document
- 15 Février 2024
- 9782382925157
Issu d'une vieille lignée catholique, conservatrice et monarchiste, Aristides de Sousa Mendes est nommé consul du Portugal à Bordeaux en 1938. Deux ans plus tard, il assiste à la débâcle et à l'exode. Bravant les directives de Salazar et de son gouvernement, il délivre des milliers de visas et de faux passeports à plus de 30 000 réfugiés de toutes nationalités, dont un tiers de confession juive qu'il sauve in extremis de la déportation dans les camps de la mort.
De retour à Lisbonne en juillet 1940, le consul sera rapidement jugé, démis de ses fonctions, placé sur liste noire et mis en quarantaine par le régime. Plongé dans un état de dénuement et de solitude extrêmes, cet exilé de l'intérieur, devenu l'ennemi intime du dictateur portugais, mourra oublié en 1954 avant d'être déclaré " Juste parmi les nations " en 1966.
La réédition de cet ouvrage historique permet de découvrir l'incroyable histoire d'un homme dont le courage et l'intégrité ne seront réhabilités par l'Assemblée nationale portugaise que quarante-huit ans après les événements de Bordeaux. -
Dictionnaire de Gaulle
Claire Andrieu, Philippe Braud, Guillaume Piketty
- Bouquins
- 9 Novembre 2006
- 9782221102800
Le général de Gaulle fait partie de la très petite cohorte des " grands hommes " dont la vie et l'oeuvre justifient un ouvrage à vocation encyclopédique... Voici donc " Tout De Gaulle ", de 1890 à 1970, à travers son action mais aussi l'analyse qu'il en a lui-même faite.
Sont présentés et analysés dans ce dictionnaire le milieu dans lequel le jeune Charles de Gaulle a grandi, ses influences littéraires et philosophiques, sa carrière professionnelle, ses propos et son action avant la Seconde Guerre mondiale. Puis de l'appel du 18 Juin à la démission de janvier 1946, l'ouvrage traite l'oeuvre du chef de la France libre, du président du Comité français de la Libération nationale (CFLN) et du chef du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) en relation avec l'histoire de la Résistance, du régime de Vichy, et dans le cadre de la guerre mondiale. Ensuite, le Dictionnaire aborde l'action politique et littéraire du général de Gaulle sous la IVe République, les conditions et modalités de son retour au pouvoir au printemps 1958, l'oeuvre intérieure et extérieure du fondateur de la Ve République jusqu'au référendum du printemps 1969. Enfin, il prolonge la réflexion jusqu'à aujourd'hui à travers l'héritage politique que de Gaulle a laissé et sa place dans la mémoire de nos contemporains.
De par l'ampleur, la variété et l'originalité des thèmes abordés, sans tabou aucun, ce Dictionnaire de Gaulle est une entreprise ambitieuse et inédite.
D'abord par le nombre et la qualité des spécialistes réunis ici pour la première fois. Plus de trois cents auteurs, universitaires et chercheurs relevant de disciplines aussi différentes que l'histoire, la sociologie, la psychologie, la science politique et le droit constitutionnel apportent à cet ouvrage les meilleurs éclairages sur toutes les facettes de la vie de Charles de Gaulle. Ensuite, par la richesse des angles de vue retenus. De nombreuses entrées s'attachent à mettre en relief l'action politique du Général, mais d'autres dimensions sont également étudiées : son milieu familial, sa vie quotidienne, sa pensée, son oeuvre littéraire, sa personnalité.Mille entrées présentées dans l'ordre alphabétique, un volume de mille six cents pages sur un seul homme : un outil incontournable pour les chercheurs comme pour le grand public.
Car tous ceux qui portent de l'intérêt au Général trouveront là une synthèse claire autant qu'une réflexion inédite. Le classement alphabétique, la liste des entrées et l'index permettent un accès facile à cette base de données. Outre les articles thématiques - qu'ils se concentrent sur un épisode précis de la geste gaullienne ou qu'ils couvrent l'ensemble de son existence -, trois cent cinquante entrées biographiques étudient les relations que le général de Gaulle a entretenues avec certains de ses contemporains, chefs d'État étrangers, pairs et/ou rivaux militaires et politiques, compagnons, collaborateurs, journalistes, artistes et écrivains.
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Charles de Gaulle Tome 3 ; lettres, notes et carnets ; juin 1958-novembre 1970
Charles de Gaulle, Philippe de Gaulle
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- 14 Octobre 2010
- 9782221114193
Les Lettres, notes et carnets révèlent tout un pan de l'oeuvre littéraire de Charles de Gaulle, très différent dans l'esprit et dans la forme de ses ouvrages de réflexion et de souvenirs. Ces documents réunis et publiés après sa mort par son fils, l'amiral de Gaulle, relèvent d'une démarche plus immédiate et spontanée. Ils sont rédigés le plus souvent à l'intention d'un correspondant particulier ou d'auditoires restreints, sinon pour le seul usage de leur auteur. Dans la majorité des cas, ce sont des oeuvres de premier jet, écrites avec une liberté de ton qui fait parfois défaut à ses Mémoires, travaillés à l'extrême. L'épistolier ou le diariste laisse apparaître ici un de Gaulle que le mémorialiste s'interdit de montrer : l'homme privé, le personnage en quelque sorte officieux, capable de s'abandonner à un élan de tendresse comme d'exprimer sans fioritures le fond de sa pensée. Hormis ses écrits de jeunesse, les textes de ses conférences d'histoire prononcées en captivité puis à Saint-Cyr et à l'École de guerre, ceux de ses allocutions devant les officiers de son bataillon, quelques études sur les questions de défense nationale et des résumés d'entretiens, l'essentiel des Lettres, notes et carnets émane ainsi de plus de soixante années de correspondance et de notations personnelles. De 1907 - première lettre publiée, adressée à son père par un fils de dix-sept ans " affectionné et respectueux " - au 9 novembre 1970 - ultime message envoyé à son propre fils -, Charles de Gaulle a entretenu avec ses proches ainsi qu'avec la plupart de ses interlocuteurs politiques, français et étrangers, et avec quantité d'intellectuels, d'artistes et d'écrivains, une relation épistolaire d'une ampleur et d'une richesse considérables. Plus épars et discontinus, ses carnets, tenus depuis l'adolescence, constituent l'autre volet des écrits intimes de Charles de Gaulle. Ils renferment pêle-mêle des considérations d'ordre historique et politique, des notes de lecture, des citations de Virgile, de Péguy ou de Chateaubriand. Autant d'éléments qui l'ont aidé à travers le temps à se construire, à forger ses idées et à inventer son univers. Certaines confidences permettent de mieux cerner la vérité profonde du personnage. Les plus nombreuses datent de 1916, année où le jeune officier met à profit sa captivité pour s'adonner à l'écriture. " J'estime que la première condition du bonheur pour un homme est de sortir de lui-même, dans le monde d'aujourd'hui ", note-t-il à ce moment-là, ajoutant quelques pages plus loin : " Jusque dans ses pires cruautés, la Vie a des saveurs qui la rendent désirable. " Trente ans plus tard, au lendemain de la Libération, de Gaulle écrit seulement ceci, qui suffirait à résumer l'ensemble de sa pensée : " Pardonnez-moi ! Je n'aime que la France. "
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Quoi de plus simple et de plus sublime, mais aussi de plus étrange, que la destinée de Jeanne d'Arc ? Après tant d'écrits historiques et littéraires, dans toutes les langues (car la célébrité de Jeanne est internationale), l'état des sources, riches et complexes, et la curiosité des lecteurs appelaient une mise au point documentée et argumentée, conforme à l'ampleur du sujet. Une approche multiple s'imposait.
Pour nous permettre de mieux appréhender cette figure si singulière, l'ouvrage restitue l'environnement matériel et mental d'où Jeanne d'Arc a surgi. Il s'attache de la même façon à examiner le mystère de sa vocation et à relater le bref temps de sa gloire, d'Orléans à Reims, et celui des échecs, de l'incompréhension, de la prison, du procès et de la mort par le feu.
L'intervention, décisive, de Jeanne d'Arc bouleversa les calculs et les projets politiques de ses contemporains : il était logique que, en un siècle de chrétienté où l'on croyait universellement à l'intervention de Dieu dans l'histoire des royaumes et des peuples, le débat politique débouchât sur un débat d'ordre théologique. Extraordinairement contrasté, le destin de Jeanne d'Arc fut aussitôt jugé indissociable de l'histoire " providentielle " du royaume de France et de ses " Rois Très Chrétiens ". D'où l'attention que " la Pucelle " n'a cessé de susciter - une attention faite d'admiration mais aussi de scepticisme et de raillerie.
Cette " somme ", magistrale et unique en son genre, placée sous l'autorité d'un de nos plus grands médiévistes, Philippe Contamine, met solidement en valeur la place de Jeanne d'Arc dans notre mémoire nationale à travers les siècles et jusque dans le débat politique contemporain. -
Combats d'un révolutionnaire ; journaux de voyage et autres textes
Ernesto Che Guevara
- Bouquins
- 8 Avril 2010
- 9782221113264
Publiés pour la première fois en un seul volume, les journaux de voyage et récits de combat de Che Guevara (1928-1967), figure emblématique de la révolution cubaine, constituent un document historique irremplaçable pour comprendre son action et sa personnalité et mieux cerner la complexité et les contradictions d'un homme de légende.
De ses premiers "voyages à motocyclette" en 1951, en Amérique latine, à son ultime périple en Bolivie, vingt-cinq ans plus tard, après l'échec retentissant de son expédition congolaise, Ernesto Che Guevara raconte ici, de manière à la fois très vivante et très contrôlée, l'histoire de la dernière grande odyssée révolutionnaire du XXe siècle.
Une constante apparaît dans ses notes tour à tour prophétiques et ancrées dans une réalité parfois sordide : la volonté de former des révolutionnaires dans un esprit de guerre permanent et sans autre fin que de faire émerger un "homme nouveau".
Préfacier de cette première édition critique des souvenirs du Che, Jacobo Machover contribue utilement, en démystifiant celui qui fut à la fois "guérillero, bourreau et martyr", à resituer ses écrits dans un contexte politique et personnel plus conforme à la réalité.
Ce volume contient : Voyage à motocyclette ; Second Voyage à travers l'Amérique latine ; Souvenirs de la guerre révolutionnaire cubaine ; Journal du Congo ; Journal de Bolivie ; Justice globale. -
Des héros mythologiques de l'Antiquité aux navigateurs de l'extrême, les coureurs des mers sillonnent les océans depuis plusieurs millénaires. Aristocrates ou orphelins démunis, ils ont souvent tracé ces routes au péril de leur vie afin de repousser les limites de l'univers connu, de découvrir des continents, de fonder des compagnies, des comptoirs ou des colonies, de conduire de grandes expéditions scientifiques. La foi, l'or, la gloire, le goût de l'aventure comme la passion du savoir les animent. Les drames, les maladies, l'exil, la mort les guettent. Le courage les réunit tous autour d'une même passion.
Pirates et corsaires, flibustiers et chasseurs de trésors, amiraux des marines nationales, explorateurs, marchands et ravisseurs d'épices, navigateurs ou coureurs solitaires, ils sont français, vénitiens, génois, asiatiques ou arabes, hollandais, anglais, espagnols, portugais, russes ou nordiques. Les figures les plus illustres, de Pythéas, Érik le Rouge, Colomb, Gama et Magellan, à Barberousse, Cartier, Bart, Surcouf, Tourville, Suffren, La Pérouse, Nelson, Cook, Amundsen, Charcot, Tabarly, Cousteau et Arthaud voisinent ici avec des dizaines d'autres héros souvent méconnus.
Leurs portraits sont enrichis par une anthologie témoignant de la fascination des écrivains, d'Homère à Cendrars et Melville en passant par Hugo, Verne et London, pour les récits et les épopées des navigateurs de tous les temps. C'est la fabuleuse odyssée de ces marins d'exception qu'Olivier et Patrick Poivre d'Arvor, dont les ouvrages sur l'aventure maritime ont déjà conquis un large public, nous racontent d'une plume alerte. Inspirés par leur amour et leur expérience de la mer, ils dressent un tableau unique de ce monde fascinant. -
Dans l'histoire politique française, Pierre Mendès France occupe une place singulière. Incarnant une certaine éthique de la République, il aura été aussi un combattant acharné de la démocratie Dans l'histoire politique française, Pierre Mendès France occupe une place singulière. Incarnant une certaine éthique de la République, il aura été aussi un combattant acharné de la démocratie.
Sa vision était celle d'une gauche républicaine, attachée à la laïcité, cherchant dans la science et la raison les fondements d'un progrès conciliant justice et efficacité. Une gauche bâtisseuse d'espoir et non une gauche du ressentiment.
Cet essai propose de restituer la vigueur, la cohérence et la richesse de la pensée de cet homme d'État : exemplarité, audace et réalisme, il est incontestable que l'homme a vu juste et loin, là où d'autres s'aveuglaient.
Droits de l'homme, jeunesse, économie, union de la gauche, décolonisation, construction européenne ou relations internationales : par leur puissance, les idées politiques de Mendès France résonnent fortement encore aujourd'hui.
Jeune haut fonctionnaire, fidèle aux valeurs de la République à laquelle il a souhaité, à travers ces lignes, rendre un peu de ce qu'elle lui a donné, Frédéric Potier invite à trouver dans le legs moral et politique de Pierre Mendès France une forme d'inspiration ou même une lueur d'espoir. -
Louis Massignon (1883-1962) est le plus grand orientaliste français du xxe siècle. Sa prodigieuse connaissance du monde musulman, des dogmes, des littératures mystiques, poétiques ou populaires des pays d'Islam est aujourd'hui encore un guide indispensable pour comprendre les conflits dans lesquels les nations occidentales s'affrontent aux revendications islamiques.
Massignon a fait oeuvre de pionnier dans les domaines de l'art et de la spiritualité chrétienne. Il fut un grand acteur de la politique de fraternité entre les peuples et du rayonnement de la France dans le monde sous trois Républiques. Chrétien intransigeant, ami inconditionnel des pauvres et des exclus, militant et enseignant, il confia ses plus riches pensées à des centaines d'écrits publiés pendant plus d'un demi-siècle. On y croise les figures essentielles de sa méditation : de Charles de Foucauld jusqu'à Gandhi, de son guide intérieur Hallâj jusqu'aux mysticisme shî'ite, de Jeanne d'Arc à Paul Claudel ou J.-K. Huysmans. Massignon y apparaît comme un personnage complexe : un témoin majeur de l'Empire colonial français, puis un homme engagé dans les luttes des peuples pour l'indépendance ; un fidèle de la religion d'Abraham, attaché à la vertu unique du peuple juif comme aux droits imprescriptibles des victimes arabes de la partition de la Palestine. Ces écrits, rassemblés pour la première fois en une édition critique, renouvellent la lecture d'une oeuvre et d'une pensée toujours d'actualité.
Les 200 textes publiés ici, réunis pour la première fois en une édition critique, sont introuvables depuis un demi-siècle en librairie, et parfois n'ont jamais été édités ou réédités. S'y ajoutent l'ensemble des résumés des leçons professées au Collège de France. La demande internationale, de les voir à nouveau disponibles, mainte fois répétée, est enfin satisfaite.
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" Dès les premiers jours où je me suis installé dans le bureaujouxtant celui du Président de la République, j'ai pensé que mon devoirserait, un jour ou l'autre, de rendre compte aussi intégralement quepossible, de témoigner, d'expliquer. C'est ce que je fais ici, dans lalimite de ce que l'intérêt de la République permet de dévoiler à sibrève échéance ", écrit Jacques Attali dans la préface à l'éditionoriginale du premier Verbatim.
Il rapporte faits,impressions et dialogues, puisant dans un matériau foisonnant de noteset de rapports auxquels il a eu accès en tant que conseiller spécial duPrésident Mitterrand.
" Naturellement, précise encore JacquesAttali, ce texte est marqué par l'étrange rôle que j'y ai tenu :l'intellectuel dont le Prince se méfie assez pour le tenir en lisière,mais en qui il a assez confiance pour en faire le témoin de toutes lesrencontres, le filtre de tous les documents, pour lui confier maintesmissions et l'accepter comme son confident quotidien. Celui dont ongarde l'avis pour soi sans jamais le mêler à l'action collective. " Ces Verbatim,qui ont fait couler beaucoup d'encre, constituent un documentirremplaçable sur l'histoire de la présidence mitterrandienne, de laparticipation des communistes au gouvernement à la " conversion aumarché ", du raz de marée de mai 1981 à la cohabitation de 1986, puisde la réélection de François Mitterrand en mai 1988 à l'éviction de sonPremier ministre Michel Rocard, en avril 1991, qui précède de peu ledépart de Jacques Attali de l'Elysée pour prendre la présidence, àLondres, de la Banque européenne de reconstruction et de développement.
C'estun extraordinaire témoignage sur l'homme Mitterrand, son action, sesrencontres avec les autres chefs d'État, ses calculs, ses rapports avecson adversaire devenu Premier ministre Jacques Chirac, ses engagements,sa philosophie, et aussi sur la réalité quotidienne du pouvoirprésidentiel en France. Sans renier ses convictions ni son admirationpour le Président, Jacques Attali se montre lucide et parfois féroce etsait révéler les erreurs comme les réussites, les mesquineries commeles gestes de grandeur de son " héros ".
Dans une longue préfaceinédite, Jacques Attali revient sur ce qu'il qualifie de " moment àjamais unique : la première victoire de la gauche, pleine et entière[...] et peut-être la seule avant très longtemps ". Il évoque aussid'autres grands basculements dont il fut le témoin : celui du XXe au XXIe siècle couronné en 1989 avec la fin de l'Union soviétique, l'apparitiond'Internet, la montée de la Chine et du fondamentalisme.
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La destinée de Louis XIV, devenu roi de France à l'âge de cinq ans, se confond avec l'histoire de ses soixante-douze années de règne. Lieutenant de Dieu, premier des gentilshommes, père de ses sujets, ce monarque à la longévité sans équivalent a incarné, à la fois en tant qu'homme et en tant que figure symbolique, l'État et le royaume dont il fut le maître absolu. Tout gravitait autour de cette personnalité complexe, lumineuse pour certains, tyrannique pour d'autres, dont la connaissance offre autant de clés pour comprendre l'organisation politique et le fonctionnement de la société de son temps.
Soucieux d'éviter tout parti pris et de sortir des approches traditionnelles consistant à juger ou à célébrer l'homme d'État, le maître d'oeuvre de ce premier dictionnaire consacré à Louis XIV, Lucien Bély, et l'équipe de chercheurs renommés rassemblée autour de lui ont adopté une démarche rigoureuse, fondée sur les découvertes les plus récentes. Ils nous font entrer dans l'intimité du souverain, mieux connaître sa pratique du pouvoir, ses réalisations les plus marquantes, mais aussi ses échecs et les excès dont il fut responsable dans une période de durcissement du système monarchique.
Sans cesse observée de son vivant par ses proches ou ses serviteurs, la personne du roi est ici examinée et racontée à travers sa vie quotidienne, ses moeurs et ses habitudes, comme ses amours, ses amitiés, sa famille et ce petit monde singulier qu'était la cour de France. L'ouvrage offre aussi un tableau riche et original de la société très diverse du Grand Siècle, non seulement celle des princes et des privilèges, mais aussi celle des hommes et des femmes les plus modestes et anonymes qui ont joué un rôle dans les coulisses de ce règne.
Trois cents ans après la naissance de Louis XIV, il fallait une entreprise de cette ampleur et un travail aussi magistral pour resituer pleinement ce souverain d'exception dans sa seule vérité historique. -
Louis Massignon (1883-1962) est le plus grand orientaliste français du XXe siècle. Sa prodigieuse connaissance du monde musulman, des dogmes, des littératures mystiques, poétiques ou populaires des pays d'Islam est aujourd'hui encore un guide indispensable pour comprendre les conflits dans lesquels les nations occidentales s'affrontent aux revendications islamiques.
Massignon a fait oeuvre de pionnier dans les domaines de l'art et de la spiritualité chrétienne. Il fut un grand acteur de la politique de fraternité entre les peuples et du rayonnement de la France dans le monde sous trois Républiques. Chrétien intransigeant, ami inconditionnel des pauvres et des exclus, militant et enseignant, il confia ses plus riches pensées à des centaines d'écrits publiés pendant plus d'un demi-siècle. On y croise les figures essentielles de sa méditation : de Charles de Foucauld jusqu'à Gandhi, de son guide intérieur Hallâj jusqu'au mysticisme shî'ite, de Jeanne d'Arc à Paul Claudel ou J.-K. Huysmans. Massignon y apparaît comme un personnage complexe : un témoin majeur de l'empire colonial français, puis un homme engagé dans les luttes des peuples pour l'indépendance ; un fidèle de la religion d'Abraham, attaché à la vertu unique du peuple juif comme aux droits imprescriptibles des victimes arabes de la partition de la Palestine. Ces écrits, rassemblés pour la première fois en une édition critique, renouvellent la lecture d'une oeuvre et d'une pensée toujours d'actualité.
C. J.
Tome 1 : Préface - Repères biographiques - La visitation de l'Étranger - Témoins et intercesseurs - Le témoin essentiel : al-Hallâj - Massignon politique : le savant et le mystique - L'enseignement au Collège de France. -
Orientaliste, titulaire de la chaire de sociologie musulmane au Collège de France, Louis Massignon respecta et renouvela la tradition d hospitalité savante des études arabes, iraniennes, turques, en révélant au public occidental les richesses de la spiritualité musulmane. Rien de l islam ne lui était étranger : religion, mystique, philosophie, art, rituels, folklore et langues classiques ou vulgaires. Lire ses études sur le monde musulman est aujourd hui encore la meilleure façon de comprendre l islam, sans adhésion aveugle mais sans les voiles que nos préjugés interposent entre islam et conscience occidentale. Cette rage de connaître ne pouvait se perpétuer sans l universalité d une vocation. Massignon, par son intransigeante foi chrétienne, s ouvrit aux horizons du monde. Il se voulut l interprète de notre temps, qu il conçoit comme le moment critique de l Histoire, en déchiffrant les signes de notre destination spirituelle dans les figures de justice, d amour, d abnégation, de Jeanne d Arc à Gandhi, de Fatima à Judah Leon Magnes, qui préparent la réconciliation de l humanité, à Jérusalem. Cette attente vibrante de l Esprit soutient une activité militante ardente en fraternité avec tous les exclus, les victimes des puissances étatiques, les humiliés et les offensés.
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" Bouquins " entreprend la réédition des grandes biographies de Max Gallo, un des maîtres du genre. Ce premier volume rassemble pour la première fois ses portraits de Jules Vallès et de Jean Jaurès, publiés au milieu des années 1980 et qui reflètent toute la sensibilité humaniste de l'écrivain.
L'histoire de Jules Vallès, romancier qui a laissé des oeuvres inoubliables, L'Enfant, Le Bachelier, L'Insurgé, est d'abord celle d'un homme révolté qui n'eut ni la gloire des académies ni l'or de la fortune, qui connut toute sa vie la faim, la persécution souvent, la lutte toujours et que porta la passion de dire la vérité de soi.
Un homme qui, après s'être enflammé, adolescent, pour la révolution de 1848, refusa de plier devant le coup d'État de Napoléon III, et demeura sous le second Empire un opposant républicain. Avant de devenir un insurgé durant la Commune, puis de connaître l'exil pendant près de dix ans.
Comment se vit au jour le jour un tel engagement si dur payé dans l'existence privée ? La misère, la solitude, la prison, les échecs et pour finir un tribunal militaire qui vous condamne à mort par contumace.
C'est tout cela que raconte cette grande biographie d'un intellectuel et d'un journaliste engagé, qui lance journal sur journal et d'abord Le Cri du peuple, haï par les pouvoirs certes, mais aussi aimé, porté en terre par un cortège de plusieurs dizaines de milliers de personnes. Une des grandes figures du XIXe siècle français ; sans doute parmi les gens de plume, la plus vraie et la plus héroïque.
La destinée de Jean Jaurès offre bien des parentés avec celle de Vallès. Voici l'homme politique qui conciliait raison et passion. L'homme intime qui s'interrogeait sans cesse sur le sens de la vie et la signification de l'univers. Un de nos leaders politiques les plus admirés et les plus calomniés.
Autour du grand Jaurès gravite tout un monde de révoltes et de passions : celui des mineurs de Courrières ensevelis par centaines à la suite d'un coup de grisou, des vignerons en révolte, des anarchistes qui tuent à l'aveuglette et que l'on guillotine, de l'affaire Dreyfus qui divise toute la nation. Et puis la tour Eiffel, la bicyclette, la Belle Époque, l'automobile et l'avion. Une époque de bouleversements profonds où chacun avec angoisse se demande ce que sera le siècle qui vient, ce XXe siècle, comme nous, nous attendions le XXIe. " Ce qu'il y a de plus grand dans le monde c'est la liberté souveraine de l'esprit ", écrivait Jaurès qui, en cela, est bien notre contemporain.
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Louis xiv ; histoire d'un grand regne ; 1643-1715
Ernest Lavisse
- Bouquins
- 17 Avril 1989
- 9782221055021
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Louis XIV ; histoire d'un grand règne, 1643-1715 (édition 2010)
Ernest Lavisse
- Bouquins
- 21 Octobre 2010
- 9782221122204
Les Français, dit-on, se situent politiquement en fonction de la manière dont ils jugent leur Révolution. Mais l'on peut observer, parmi eux, un clivage analogue à propos du règne de Louis XIV : de nos jours, on voit alterner, d'un volume à l'autre, le dénigrement systématique et la louange excessive. Aussi, pour l'" honnête homme " désireux de se former une opinion personnelle, le recours au livre de Lavisse apparaît-il indispensable.
Certes, depuis 1908, date de sa parution, les historiens ont exhumé de nombreux documents et ouvert des perspectives nouvelles ; sur certains points, il est des révisions qui s'imposent. Il n'en demeure pas moins que les ouvrages fondés sur les sources - c'est précisément le cas de ce Louis XIV - sont ceux qui demeurent le plus longtemps valables. Si cette oeuvre de Lavisse souligne sans complaisance les zones sombres et les échecs du règne, elle permet en même temps de mesurer sa grandeur. Louis XIV et les Français lancèrent alors un véritable défi à une conjoncture foncièrement défavorable. Ils démontrèrent qu'il n'existe ni fatalité historique ni déterminisme absolu ; que le courage et la volonté sont toujours bénéfiques ; que ces deux vertus, guidées par la raison et le sentiment - se soutenant tour à tour et se gardant l'un l'autre -, peuvent permettre aux nations de triompher des circonstances les plus contraires. L'honneur du grand roi et de la nation est d'avoir réalisé une France " mère des arts, des armes et des lois " en dépit des tempêtes et d'une adversité quasi permanente.
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Journal de Séraphine Pommier, infirmière pendant la Grande Guerre (1914-1918)
Patrick Rolland
- Les Passionnes De Bouquins
- 5 Janvier 2022
- 9782363511164
Séraphine Pommier fut infirmière auxiliaire pendant la Grande Guerre, d'abord à l'hôpital de Meximieux dans l'Ain, puis à l'hôpital de l'école Ozanam de Lyon. Son journal témoigne du quotidien dans les hôpitaux de l'arrière où les soldats, arrivant par dizaines, sont confiés aux soins des infirmières qui font face à l'horreur des blessures de guerre.
« Le médecin soigne les blessures. Nous, nous soignons les hommes. » « [...] j'ai souffert, j'ai lutté, j'ai réellement vieilli, je sors des hôpitaux plus femme, plus trempée, un peu plus indépendante peut-être[...]Mon journal de guerre est terminé [...] on y trouve des heures de lassitude et de découragement et des jours de bonne gaité [...] beaucoup d'hommes ont passé entre mes mains, sept cent soixante-deux je crois [...] mais il y en a que je n'oublierai pas. [...] J'ai eu des malades de toutes les provinces de France[...] Beaucoup sont morts, quelques-uns m'écrivent encore. » -
Souvenirs et chronique de la duchesse de Dino, nièce aimée de Talleyrand
Duchesse dorothée de Dino, Laurent Theis, Anne Theis
- Bouquins
- 21 Janvier 2016
- 9782221113943
" La porte s'ouvrit : la divinité parut, éblouissante de beauté et de satisfaction. On eût dit un rayon argenté sortant d'un nuage d'azur ", rapporte un témoin. Dorothée de Courlande, duchesse de Dino, de Talleyrand et de Sagan, n'était pas seulement une superbe fleur de la plus haute aristocratie, elle était spirituelle, lucide et dotée d'un fort tempérament.
Du monde qu'elle a connu et parfois enchanté, elle tint la chronique quarante ans durant, du début du premier Empire au milieu du second, dressant le portrait des têtes couronnées et des principaux hommes d'État de son temps, rapportant les échos de la cour et du gouvernement, s'immisçant dans la politique, jugeant les écrivains et les artistes, de Londres à Vienne et Saint-Pétersbourg, de Berlin à Rome, et surtout à Paris où elle résida une grande partie de sa vie.
Elle avait lié en effet son sort à celui de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, dont le tsar Alexandre lui fit épouser le neveu. Elle devint, à partir du congrès de Vienne où elle l'accompagna avec éclat, la maîtresse de sa maison et de sa personne, et toujours sa confidente. Mais la reine des salons était aussi, au fin fond de la Silésie, une femme qui reçevait chez elle le roi de Prusse et régnait sur des dizaines de paroisses, des centaines de paysans et des milliers d'hectares.
Écrits dans un style à son image, à la fois simple, séduisant et parfois mordant, ses Souvenirs, rédigés en 1822 et qui vont de sa petite enfance à son mariage en 1809, puis sa Chronique, qui court au jour le jour de 1831 à sa mort en 1862, constituent un ensemble d'un charme incomparable et d'une immense valeur qui méritait aujourd'hui d'être remis en pleine lumière. -
Mohandas Karamchand Gandhi, né à Porbandar, Goujarat (Indes britanniques) le 2 octobre 1869, mort à Delhi le 30 janvier 1948, est un dirigeant politique, important guide spirituel de l'Inde et du mouvement pour l'indépendance de ce pays.
Il est communément connu et appelé en Inde et dans le monde comme Mahatma Gandhi (du sanskrit, Mahatma : grande âme), « Mahâtma » étant un titre qu'il refusa toute sa vie d'associer à sa personne, voire simplement Gandhi, Gandhiji, ou Bapu (Père dans plusieurs des langues de l'Inde). Il a été un pionnier et un théoricien du satyagraha, de la résistance à l'oppression à l'aide de la désobéissance civile de masse, le tout fondé sur l'ahimsa (totale non-violence), qui a contribué à conduire l'Inde à l'indépendance...
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Hernón Cortés ; des conquêtes de l'Empire Aztèque
Collectif
- Les Petits Bouquins Du Web
- 27 Février 2011
- 9782821000032