Filtrer
Bernard Giovanangeli
-
Alexandre le grand ou la grèce aux confins du monde
Personnaz Charl
- Bernard Giovanangeli
- Biographies Express
- 30 Novembre 2006
- 9782758700012
Au IVe siècle avant J-C., parcourant le monde de la Grèce à l'Inde, Alexandre le Grand, jeune roi de Macédoine, élève d'Aristote, a conquis, en un peu plus de 10 ans, un empire immense, le plus étendu sans doute de l'histoire de l'humanité.
Guerrier infatigable, habile stratège, Alexandre élargit en quelques courtes années les horizons connus : la Grèce, l'Asie Mineure, l'Egypte, la Perse puis l'Inde tombent tour à tour entre ses mains. A la poursuite de sa propre gloire, Alexandre rêve de lier durablement la Grèce à l'Orient. A trente-deux ans pourtant, revenu à Babylone, son destin se brise brusquement. Il laisse derrière lui un empire inachevé, une moisson de connaissances qui vont féconder les siècles suivants, une légende qui ne s'est pas encore éteinte.
De fleuve en fleuve, du Granique au Gange et à l'Euphrate, Charles Personnaz dresse un portrait d'Alexandre à partir des textes anciens et de la longue tradition historique consacrée à ce grand roi.
-
Jeanne d'arc ; le glaive et l'étendard
Olivier Hanne
- Bernard Giovanangeli
- 29 Mars 2007
- 9782758700067
en 1429, anglais et bourguignons se sont partagé la france et s'apprêtent à déferler sur les derniers territoires tenus par le dauphin, charles vii.
portée par un élan mystique, jeanne quitte alors son village alors qu'elle n'a que seize ans et s'en va rejoindre le dauphin auquel elle confie le message de ses voix. à son arrivée, la guerre se retourne brusquement et les troupes anglaises se dérobent devant la " pucelle " et son étendard. en quelques mois, orléans est libérée, le roi sacré à reims, tandis que l'armée royale marche sur paris. mais jeanne rompt avec les traditions politiques, les coutumes sociales, et suscite les hostilités jusque dans son propre camp.
charles vii l'abandonne alors, à moins qu'elle ne soit elle-même allée trop loin. capturée devant compiègne, elle est vendue aux autorités anglaises. jugée comme hérétique par l'inquisition, elle meurt sur le bûcher en 1431, avant de devenir une figure mythique du sentiment national français.
-
D'Anvers à Dunkerque ; 1940 - souvenirs de guerre
Lucien Richard
- Bernard Giovanangeli
- 16 Juillet 2010
- 9782758700616
Ce livre retrace la guerre d'un soldat du rang.
Dans un style sobre, Lucien Richard, caporal appelé au 121e RI, y rend compte au jour le jour des épisodes de sa campagne contre l'Allemagne, en 1940. Parti comme ses camarades confiant et déterminé au secours de la Hollande, il se rend à l'évidence : les avions et les chars donnent aux Allemands une supériorité écrasante. Lucien Richard participe aux combats de retraite à travers la Belgique. Malade, il perd son régiment, embarque à grand-peine à Dunkerque pour l'Angleterre, d'où il reviendra deux jours plus tard pour se battre encore.
En témoignant des heures tragiques de 1940, Lucien Richard n'a pas voulu se donner un rôle. Il confie ses sensations de combattant. Son récit est émaillé de descriptions et de réflexions d'un grand intérêt documentaire, qui font justice de bien des idées reçues sur le comportement au feu des soldats français d'alors. Ces souvenirs sont d'une force exceptionnelle, une source historique de première main" (Max Gallo).
-
La légende de Jacob-François MARULAZ est indissociable de l'un des plus fameux régiments de cavalerie de la période de la Révolution et de l'Empire, le 8e hussards. C'est avec cette unité, en effet, que Marulaz s'illustra à Valmy, en Vendée, en Flandres, sur le Rhin, en Helvétie, sur le Danube. Sur ces divers théâtres il se tailla, en quelques années, la réputation d'un des meilleurs officiers de cavalerie légère.
Napoléon le remarqua au camp de Boulogne, le fit général en février 1805, et lui confia des commandements de cavalerie légère lors de deux importantes campagnes de l'Empire : celle de 1806-1807 en Prusse et en Pologne, et celle de 1809 en Autriche. On le vit alors à Eylau, à Heilsberg, à Friedland, à Landshut, à Ebelsberg, à Aspern-Essling, et pour finir à Wagram, où fut tué quasiment sous ses yeux son ami le prestigieux Lasalle, et où il gagna ses galons de général de division.
De fin 1809 à 1814, criblé de blessures qui l'empêchaient de prendre une part active aux dernières campagnes de l'Empire, il fut commandant de la 6e division militaire à Besançon. C'est là qu'il eut sa dernière heure de gloire lors de l'invasion des Alliés en 1814 : nommé gouverneur de la ville, il ne rendit jamais la place forte que Napoléon l'avait chargé de défendre, et la conserva même après l'abdication de celui-ci (car il ne voulait pas y croire !), en dépit des tentatives de l'ennemi pour le soudoyer, du sévère blocus imposé par les troupes autrichiennes du prince de Liechtenstein, du défaitisme des habitants, et même de la trahison, découverte bien plus tard, d'un officier de son entourage.
Tel était le rude personnage, franc-comtois d'adoption, dont ce livre, écrit à partir de documents inédits, raconte la vie mouvementée.
-
Hortense de Beauharnais ; la reine rebelle
François Jarry
- Bernard Giovanangeli
- 17 Septembre 2009
- 9782758700395
L'extraordinaire destin d'Hortense de Beauharnais est indissociable de l'histoire napoléonienne.
Fille d'un général guillotiné sous la Révolution et d'une "merveilleuse" devenue impératrice des Français, elle épouse elle-même un Bonaparte. Reine de Hollande aux heures fastes de l'Empire, quand Napoléon distribuait à ses frères les couronnes européennes comme on se passe, dans les dîners de famille, le sel et le pain, Hortense fut une des femmes les plus accomplies et les plus admirées de son temps.
Unes des plus malheureuses aussi. Exilée après Waterloo, elle rédige ses mémoires qui retracent l'histoire de l'Empire sur un mode intimiste. Mère aimante et dévouée à l'éducation de ses enfants, profondément imprégnée du progressisme de la Révolution française, elle ne verra pas l'extraordinaire avènement de son fils, Napoléon III, dont elle a pourtant déterminé les orientations idéologiques. De cette héroïne romantique, François Jarry trace un portrait intimiste émaillé d'anecdotes et offre un éclairage particulier sur les faits de la grande histoire des Bonaparte.
-
Le général de Gallifet ; un sabreur dans les coulisses du pouvoir (1831 1909)
Gianluca Gugliotta
- Bernard Giovanangeli
- 20 Février 2014
- 9782758701170
Galliffet ! Un nom qui évoque le galop des charges désespérées de Floing et la célèbre réplique : " Tant qu'il en restera un ! " Mais c'est aussi le brillant officier des Guides se couvrant de gloire en Crimée, le glorieux blessé de Puebla, au Mexique. Il est ensuite là-bas l'inflexible commandant de la contre-guerilla des terres chaudes. Mais Galliffet est aussi le fusilleur de la Commune, le réprouvé, le maudit de l'Histoire de France.
Au-delà des clichés réducteurs, nuisibles à toute recherche historique, un jugement serein s'impose. Cet officier de cavalerie issu d'une des plus anciennes et plus puissantes familles de la Provence, dont il parlait la langue, incarnera toute sa vie l'assemblage classique du gentilhomme et du soldat, avec quelques-uns des attributs du cadet de Gascogne.
Favori de la cour impériale, il devient un des fidèles de Gambetta, qui incarne à ses yeux "une certaine idée de la France", tous deux ayant pour idéaux l'armée et la Patrie. Cette amitié lui vaut alors d'occuper les plus hauts postes de l'armée, devenant le rénovateur de la cavalerie française dont il fait en quelques années la première d'Europe. Rappelé par Waldeck-Rousseau, il a la lourde charge de solder l'affaire Dreyfus et de remettre de l'ordre dans le commandement, évitant peut-être à la France de connaître une guerre civile.
Cette biographie n'est pas une réhabilitation. Notre démarche ne s'inscrit pas dans l'histoire bataille si décriée ou anecdotique, mais plutôt dans l'analyse socioprofessionnelle de ce qu'est l'armée, de l'insertion de celle-ci dans le tissu social de la nation et de sa participation éventuelle à la lutte pour le pouvoir.
-
Elie Viallet ; capitaine de chasseurs alpins ; août 1914- juin 1915
Jacques Gasqui
- Bernard Giovanangeli
- 5 Décembre 2014
- 9782758701286
En exactement dix mois de campagne, du baptême du feu près du col de la Schlucht, le 15 août 1914, à sa mort le 15 juin 1915, sur les pentes de l'Hilsenfirst, le capitaine Viallet du 13e bataillon de chasseurs alpins a écrit une centaine de lettres à sa famille qui nous permettent de suivre pas à pas l'itinéraire dans les Vosges de ce "diable bleu" et de son unité, avec en point d'orgue les combats de Mandray, de l'Hartmanns - willerkopf et de l'Hilsenfirst.
Richement illustré par de nombreux documents inédits, ce livre présente aussi l'originalité de dresser au fil des événements le portrait d'autres soldats des troupes de montagne, et d'évoquer ainsi plus collectivement l'histoire de tous ceux qui ont combattu dans les Vosges au cours des très dures années 1914 et 1915.
Préface du général de division Hervé Wattecamps, commandant des Écoles militaires de Draguignan et commandant de l'École d'infanterie.
Avant-propos du général Benoit Houssay commandant la 27e brigade d'infanterie de montagne.
-
1429.
La France est plongée dans les affres de la guerre et Orléans est assiégée. Vaincu par les armées anglaises et méprisé par le duc de Bourgogne, le roi Charles VII peine à établir sa légitimité. Arrive alors à la cour de Chinon une jeune villageoise qui parvient à convaincre le roi qu'elle est envoyée par Dieu. L'épopée de Jeanne d'Arc commence. En quelques semaines, les troupes anglaises sont vaincues, Orléans libérée et le roi sacré à Reims.
Les sources historiques permettent de retracer le parcours de la jeune fille, portée par un élan à la fois politique et religieux. L'abondante documentation conservée au Moyen Age sur la "Pucelle" présente aussi un tableau nuancé de son action, car Jeanne rompt avec trop de traditions sociales, s'affranchit des règles du jeu politique et prend même des libertés à l'égard de ses "voix".
Devenue une héroïne encombrante, continuant la guerre malgré le roi, elle est capturée devant Compiègne et livrée aux Anglais. Son procès à charge est mené de bout en bout par l'évêque Pierre Cauchon, jusqu'à sa condamnation au bûcher en 1431. Elle devient alors peu à peu une haute figure du sentiment national français.