Atlantica
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Beaucoup de légendes et de mystères entourent la vie du leader palestinien Yasser Arafat.
Gabriel Banon a été son conseiller économique et financier pendant dix ans. Dix ans où se sont développées une collaboration et une amitié surprenantes entre le conseiller juif et le Président palestinien.
Sans jamais utiliser la langue de bois ou le " politiquement correct ", l'auteur nous fait vivre de l'intérieur ce que fut son rôle auprès d'Arafat.
On découvre ainsi un Arafat différent de ce que retient l'imagerie populaire. Sans tabous, Gabriel Banon nous parle des relations d'Arafat avec l'argent, la riche diaspora palestinienne, le monde arabe, et de sa vie de tous les jours.
On y lit aussi bien les dessous des négociations de Camp David ou de Taba, que des commentaires d'Arafat, pris sur le vif, sur le terrorisme, la corruption ou encore les juifs et Israël.
Gabriel Banon nous fait part, en annexe, des différentes rencontres qui ont émaillé sa riche carrière et qui expliquent le conseiller de chefs d'Etat qu'il est devenu.
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"LAGUNA ENE BIHOTSARENA, CAMARADE DE MON COEUR, ME DIT-ELLE TOUT A COUP, ETES-VOUS DU PAYS ? " "Carmen" , Mérimée, 1846 Eugénie de Montijo, Comtesse de Mora, Comtesse de Banos, Comtesse de Teba, Comtesse de Santa-Cruz de la Sierra, Comtesse d'Ablitas, Vicomtesse de Calzada, Marquise de Moya, d'Osera et Ardales, impératrice des français, mais aussi "Madame de la Rhune" . Un titre de fantaisie ou plus encore un titre de coeur, il fut l'aveu poétique d'un amour dont Mérimée glisse le code intime sous la dédicace littéraire.
Celle qui choisit d'adopter l'identité de la Rhune pour redevenir elle-même, tombe sous le charme de Biarritz dès son enfance et lui resta fidèle jusqu'en son testament. Eugénie de Montijo ne fut pas seulement une altesse de passage, une souveraine en villégiature. Cet ouvrage est l'histoire d'une rencontre d'âme entre le Pays basque et la dernière Impératrice des Français. Une histoire d'amour, une passion qui dura de 1847 à 1870.
En faisant de Biarritz son lieu de plaisance, l'impératrice laisse à cet ancien village de pêcheurs une emprunte éternelle en lui offrant la renommée de ville impériale.
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Un automne pour Madrid ; l'histoire de Theo Francos (2e édition)
Christine Diger
- Atlantica
- 3 Décembre 2012
- 9782758804697
Fils d'immigrés espagnols, Théo Francos s'engage contre Franco en 1936. Il survit à la guerre civile espagnole, aux camps franquistes et repart sans transition combattre en Angleterre dans les Forces françaises libres en 1940. En 1944, il est exécuté en Hollande par les Allemands. Miraculeusement, la balle qui aurait dû traverser son coeur est légèrement déviée par son insigne. Laissé pour mort, il est recueilli par un couple de paysans bataves ayant vu bouger une main dans la fosse commune. Théo Francos repartira au combat pour la Libération et rentrera chez lui à Bayonne après neuf ans d'absence.
Depuis lors, il vit avec cette balle logée entre le coeur et l'aorte, et sa mémoire d'homme engagé viscéralement dans le combat pour la liberté.
Ce document est le récit d'une vie dédiée aux autres, faite d'engagements et de renoncements.
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Le roi Léon n'est pas un mythe. C'est un personnage historique né le 8 mars 1895. Son vrai nom, Raphaël Dachary. Son prénom, seul l'état civil l'a gardé en mémoire. Pour tout le monde, c'était Léon. Un simple d'esprit, aux faux airs de Bourvil, comique par nature.Commis vendeur chez Velten, il travaillait dans le magasin de « confections, imperméables, bérets », situé en bord de Nive. D'ailleurs, la mosaïque « Velten » est encore visible sur le pavé. Elle a été conservée à l'entrée de l'actuelle pharmacie de la Nive. Michel de Barbeyrac, ancien rédacteur du journal humoristique « La Feuille », redécouvre l'histoire de Léon Dachary au début des années 70. Lors d'un voyage en Chalosse, au détour d'un mariage, il rencontre l'abbé Velten. Il est le fils de Pierre, l'employeur de Léon Dachary dans la boutique d'imperméables en bord de Nive. Celui-ci se souvient parfaitement de l'histoire de Léon. À l'époque, Michel de Barbeyrac est au chômage. Il décide de retourner voir le curé de Saint-Cricq-en-Chalosse. Lors d'entretiens réguliers, il lui livre la matière du récit. « Léon, roi de Bayonne », est édité à compte d'auteur en 1971, et republié en 1985 par les éditions Lavieille.
Aujourd'hui, les éditions Atlantica veulent rééditer cette histoire. Suite à la sortie de livre de Michel de Barbeyrac, en 1985, la commission des Fêtes s'intéresse à l'histoire de Léon. Il décide de mettre un roi de Bayonne au centre des Géants, inspirés des Fêtes de Pampelune.
Jean Duverdier dessine la mounaque du roi, isolant « le côté enfantin, naïf et colérique de Léon Dachary ». Le dessinateur dépose le personnage en 1987 qui lui inspire des albums.
En 2016, la ville conclut avec lui un contrat d'exploitation et d'exclusivité pendant dix ans.
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Le démon bleu du tsar
Laurence Catinot-Crost
- Atlantica
- Sceptre Et Couronne
- 15 Avril 2003
- 9782843945410
Dans la mémoire collective, la princesse Catherine Dolgorouky (Moscou 1847 - Nice 1922), auréolée par la légende, reste à jamais associée au tsar Alexandre II, " le tsar libérateur ", assassiné en 1881.
Elle figure à ses côtés, en bonne place, dans le panthéon des amants célèbres. Au-delà du caractère " scandaleux " de la liaison qu'Alexandre II entretint avec celle dont l'histoire russe se souvient sous le nom de " Katia ", qui fut exactement Catherine Dolgorouky, titrée princesse Yourievsky ? Comment Katia rencontra-t-elle le tsar Alexandre II de trente ans son aîné ? Fut-elle manipulée par sa famille ? Dans quelles conditions les amants vécurent-ils leur liaison ? Le tsar était-il vraiment amoureux de sa favorite ? Katia était-elle sincère ? Quels liens unissaient ces deux êtres ? Après des années de clandestinité, la naissance de quatre enfants, pourquoi Alexandre II épousa-t-il Katia ? Avait-il l'intention de la faire couronner ? Qu'advint-il de la veuve du tsar libérateur et de ses enfants ? Pourquoi certains s'employèrent-ils à gommer, voire galvauder, l'existence de celle qui vécut durant quatorze ans à l'ombre du trône de Russie ? Le personnage méritait une étude approfondie.
C'est ce que nous propose Laurence Catinot-Crost. Partie sur les traces de Katia, elle reconstitue, grâce à la correspondance des amants, des témoignages et des documents privés, le puzzle de sa destinée. Avec en toile de fond les événements marquant le règne d'Alexandre II l'abolition du servage, la montée du terrorisme, les attentats... Un beau portrait du tsar est dressé à travers maints détails fournis par lui-même.
Exilée en France (Paris, Nice, Neuilly-sur-Seine, Biarritz), de 1883 à 1922, la princesse Yourievsky fit les beaux jours de la Côte basque où son souvenir demeure auréolé d'un certain mystère. Le démon bleu du tsar est non seulement l'histoire d'une vie sacrifiée mais aussi celle d'une injustice.
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Pélerinage à Lourdes d'un jeune homme curieux
Henri Ballande
- Atlantica
- 5 Septembre 2006
- 9782843949531
Lourdes en 1918.
Cet ouvrage est une page d'histoire.
Il s'agit du pèlerinage d'un jeune adolescent du diocèse de Périgueux, durant la Première Guerre mondiale.
Ce document, publié par NDL Éditions en partenariat avec les éditions Atlantica, a été sauvegardé par la fille du pèlerin qui l'écrivit avant de l'envoyer à son fère sur le front, aux moments tragiques de la seconde bataille de la Marne.
La fille de l'auteur, aujourd'hui grand-mère, devenue à son tour amie de Lourdes, explique avec une émotion communicative : « Mon père Henri n'avait pas encore dix-sept ans. En économisant les feuilles, il va raconter à son frère les journées extraordinaires qu'il vient de vivre. Au retour, il met «au propre» ses notes de voyage et les envoie à son frère. Il lui précise : «Ceci est mon Journal, du mardi 20 août au mardi 27 août exclusivement. Je te prie de le conserver, car je serai peut-être heureux de le relire un jour...» » Dans sa préface, l'évêque de Tarbes et de Lourdes constate, enthousiaste : « Ce petit livre est comme les trains d'autrefois : il démarre doucement. Mais une fois partis, vous découvrez de jolis paysages et vous n'avez plus envie de descendre. » François Vayne, directeur de NDL Éditions
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Dans le cadre des célébrations nationales consacrées au quatre centième anniversaire de la mort d'Henri IV, se tient l'exposition " Hommage à Henri IV, prince de paix, patron des arts " au musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye du 9 octobre 2010 au 3 janvier 2011. Elle permet de montrer au public des documents et des oeuvres d'une très grande valeur provenant de musées nationaux et d'institutions prestigieuses. Parmi ces derniers, plusieurs versions de l'Édit de Nantes, cet acte politique décisif qui mit fin aux guerres de religion et construisit l'image d'un roi de paix.
Celui qui fut un bâtisseur et un mécène peut désormais contempler " les lieux de mémoire " qu'il a légués, à l'image de sa résidence de Saint-Germain-en-Laye où il conserva les chefs-d'oeuvres et révéla les talents des peintres et des architectes de son temps.
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Waltary ; de La Havane au Trinquet moderne, l'itinéraire d'un champion d'exception
Catherine Biros
- Atlantica
- 17 Décembre 2010
- 9782758803713
De La Havane des années quatre-vingt-dix au Trinquet moderne de Bayonne en 2006, voici retracé l'itinéraire de Waltary, " el fenomenal ", comme on le surnomme, joueur cubain de pelote à main nue d'exception.
2010 est certainement l'année de ce pelotari qui a enchaîné les performances suscitant de nombreux commentaires dans le monde de la pelote basque. En effet, même s'il lui a fallu quelques années pour s'intégrer complètement au Pays basque, Waltary semble avoir dépassé les baisses de régime qui donnaient tant espoir à ses adversaires...
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Antoine d'Abbadie Thompson naquit d'un père basque et d'une mère irlandaise. Il se caractérisa par son esprit éclectique qui en fit à la fois un voyageur, un astronome, un géographe, un numismate, un linguiste, un poète, un traducteur, un éditeur et, à partir de 1851, un mécène de la langue et de la littérature basques. Ses voyages le conduisirent jusqu'au Brésil, en Haïti et surtout en Éthiopie, où il vécut douze ans en se consacrant à l'étude de ce pays.
À son retour en France, il s'attela à la divulgation de ses travaux. Parmi ses oeuvres les plus importantes nous trouvons : Catalogue raisonné de manuscrits éthiopiens, Observations relatives à la physique du globe, faites au Brésil et en Éthiopie, Dictionnaire de la langue amarifiria, Géographie de l'Éthiopie : ce que j'ai entendu faisant suite à ce que j'ai vu. Il collabora avec maintes institutions scientifiques et dirigea l'Institut de France, qu'il nomma légataire de son magnifique château d'Abbadia. Legs qu'il fit tout en exhortant ledit Institut à promouvoir la langue et la littérature basques. Personnage exemplaire qui sut faire la symbiose entre l'universalisme et l'amour pour la terre de ses ancêtres.
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Emilie Lavie est née le 12 février 1906. A la date de parution de ce livre, elle a 105 ans.
La vie d'Emilie fut, en grande partie, déterminée par un événement brutal qui intervint alors que la petite fille n'avait que trois ans : l'expulsion de sa famille hors de la métairie de "Semitioc". Clément Lavie, le père, privé de son ouvrage de résinier pour avoir dirigé la grève des gemmeurs en 1909, se reconvertit en confectionnant des sandales et en façonnant des sabots.
Au rendez-vous des souvenirs de celle dont la mémoire a plus d'un siècle, nous croisons des figures flamboyantes comme l'étrange Loÿs Labèque et le maire-médecin-poète Gabriel Dufau, l'écrivain italien Gabriele d'Annunzio, l'acteur Alain Cuny et même Ho Chi Minh !
Parce que Léon n'est pas une île isolée du reste du monde, le lecteur percevra, au fil du récit, des échos de l'histoire nationale et internationale. Emilie elle-même, a croisé ces faits contemporains qui font l'Histoire : la montée du mouvement syndical, la guerre de 14-18, la guerre d'Espagne, l'occupation nazie, la Résistance, la décolonisation avec l'affaire Indochinoise et une version "vin de sable" des conversations concernant l'avenir du Viet Nam est ici présentée en exclusivité !
Les souvenirs d'Emilie ont été cueillis délicatement par Guy Caunègre et la voix de l'ancienne sandalière est conservée dans cet ouvrage grâce à un cédérom réalisé par Hervé Delrieu de la Radio Fréquence Grands Lacs.
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Né et mort à Bayonne, André Perchicot connut la gloire pendant trois décennies et laissa derrière lui un parfum auréolé de mystère tout autant que de notoriété. Champion cycliste sur piste, spécialiste de la vitesse avant la Première Guerre, il fut dans sa catégorie plusieurs fois champion de France, d'Europe et finaliste au championnat du monde. Reconverti pour les obligations du moment pilote d'avion sur le front de Belgique, il sera victime d'un accident, ce qui l'empêchera de poursuivre sa carrière sportive.
Mais il saura redonner un nouveau souffle à sa vie en devenant chanteur de music-hall et en ayant beaucoup de succès. Il commence à chanter dans les théâtres de Toulouse, Tarbes, puis ce sera Paris, La Gaité-Rochechouart et la consécration avec L'Olympia en 1924. Il est le chanteur populaire de l'entre-deux-guerres, de la BelleÉpoque, celui qu'on surnomme « le nouveau Paulus » et le symbole de la défense du café-concert.
Ses chansons les plus connues sont : « Dans la rue », « Sous le soleil marocain », « à la Varenne », « Viva Mussolini », « Le Béret ».
Un livre hommage à la mémoire de ce personnage hors du commun, qui a donné son nom à une rue de la Ville de Bayonne.
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Saint-castin, baron francais, chef amerindien 1652-1707
Saint-Pierre Marjola
- Atlantica
- 1 Septembre 1999
- 9782843941696
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Personnage atypique s'il en est, le baron de l'Espée, par l'originalité de son caractère, a choqué ses contemporains. Son rang et sa forture - il était un des héritiers de la famille de Wendel - auraient pu lui permettre de mener la vie mondaine de ses semblables, de briller dans les salons du Tout-Paris. Une bronchite mal soignée, l'annexion de la Lorraine, berceau de sa famille, par l'Allemagne de Guillaume Ier, une misanthropie maladive et une passion inconsidérée pour l'orgue le poussèrent plutôt dans la solitude de ses nombreuses propriétés dispersées à travers la France, véritables camps retranchés dotés d'un modernisme étonnant et d'orgues monumentales.
À la compagnie de sa femme, il préférait celle de ses chiens. Sa rencontre avec l'actrice Biana Duhamel allait déclencher chez l'original aristocrate une frénésie de constructions. Elle atteindra la démesure avec le château fou d'Ilbarritz, bâti autour d'un Cavaillé-Coll de cathédrale sur lequel Albert de l'Espée, transformé en titan de la musique, jouait Wagner de mémoire toutes fenêtres ouvertes...
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Catherine de bourbon une calviniste exemplaire
Pierre Tucoo-chala
- Atlantica
- 3 Novembre 1997
- 9782843940026
Catherine de Bourbon, la soeur d'Henri IV est une grande dame méconnue du XVIe siècle qui eut un destin difficile, mais hors du commun. Malgré l'affection que lui portait son frère "le bon roy Henry", elle fut broyée par la politique, vécut un terrible drame sentimental. Le roi ne la laissa pas libre d'épouser l'homme qu'elle aimait. Cette calviniste exemplaire se maria à un prince lorrain catholique particulièrement dévoué à Rome. Les idées et croyances de Catherine de Bourbon, sa moralité peu commune en ce siècle, ne lui permirent pas d'obtenir à la Cour la place correspondant à son rang. C'est la raison pour laquelle la mémoire collective a proscrit le souvenir de cette soeur dont le destin s'inscrit à contre-courant de la légende d'Henri IV.
L'auteur, comme pour Gaston Fébus, a su révéler à un large public cette figure historique en apportant clarté et rigueur dans le traitement d'une documentation abondante.
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L'assassinat de Henri IV ; une conspiration ou le crime d'un seul homme ?
Françoise Kermina
- Atlantica
- 15 Avril 2011
- 9782758803775
Le quadricentenaire, célébré cette année, de l'assassinat de Henri IV, a donné un nouvel éclairage sur un événement qui, en dépit de tant de temps écoulé, est encore considéré comme majeur dans notre Histoire. Cela tient à la personnalité presque légendaire de ce souverain qui tranche sur tous les autres par ses qualités peu communes d'homme et d'homme d'Etat. Sa mort impressionne encore parce qu'elle offre un contraste singulier entre deux images fortes, le cavalier d'Ivry au panache blanc, et le corps sanglant ramené au Louvre le soir du 14 mai 1610. Comment cette catastrophe a-t-elle pu se produire ? Comment un autre homme, un homme de rien a-t-il pu, seul, accomplir un tel geste ?
L'énigme est-elle enfin résolue, mais peut-elle l'être ?
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Antoine d'Abbadie ; de l'Abyssinie au Pays basque ; voyage d'une vie
Jean Dercourt
- Atlantica
- 25 Avril 2010
- 9782758803256
C'est dans son château-observatoire " Abbadia ", à Hendaye, que la personnalité d'Antoine d'Abbadie, homme de science et de foi, s'exprime le mieux. La célébration du bicentenaire de sa naissance (1810-2010) est l'occasion de redécouvrir ce lieu d'exception, marqué par la vision des grands architectes Claude Parent, Eugène Viollet-le-Duc et Edmond Duthoit.
Par la donation qu'il a consentie en faveur de l'Académie des sciences en 1895, Antoine d'Abbadie a clairement marqué sa volonté de voir son oeuvre poursuivie, lui qui s'attacha, en dernier lieu, à la réalisation de la Carte du ciel. Respectant sa volonté, l'Académie des sciences a maintenu au château d'Abbadia l'activité de son observatoire astronomique, grâce au concours du Centre national de la recherche scientifique. Des observations ont ainsi eu lieu de 1899 à 1975, au moment où l'évolution des techniques et l'apparition des satellites ont conduit l'Académie à fermer définitivement l'observatoire du château d'Abbadia devenu obsolète.
Abbadia est aujourd'hui un lieu de visite et un centre culturel scientifique, ouvert à tous les publics qui sont accueillis de février à mi-décembre. Saisi par la sombre ambiance du hall d'entrée, le visiteur se laisse ensuite gagner par le charme de la savante polychromie que diffuse le vitrail de la grande verrière et il pénètre alors dans un univers orientaliste à nul autre pareil. Ce goût pour l'exotisme fut partagé par Pierre Loti qui sut nouer avec Virginie d'Abbadie de solides liens d'amitié et dont le roman " Ramuntcho ", publié en 1892, témoigne de cette complicité.
L'austère manoir irlandais égaré sur la lande basque est à l'image d'Antoine d'Abbadie, homme de science rigoureux qui voulut découvrir les sources du Nil blanc et passa douze ans de sa vie en Éthiopie aux côtés de son frères Arnauld ; son espoir d'accueillir Napoléon III dans son château fut à jamais déçu par le cours de l'Histoire. Antoine d'Abbadie fut également l'initiateur des Jeux floraux basques, concours poétiques annuels qui furent inaugurés en 1851 à Urrugne.
C'est au parcours de cet académicien peu conventionnel que vous invite ce livre qui illustre la devise qu'il fit sienne : " plus être que paraître ".
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Linois, le vengeur d'Aboukir ; désastres héroïques sous la République et l'Empire
Eric Brothé
- Atlantica
- 7 Juin 2010
- 9782758802921
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Clémence Isaure ; ou vérités sur une chimère toulousaine
Pierre-Louis Boyer
- Atlantica
- 30 Décembre 2010
- 9782758803201
Cherchant à lever un voile sur un mystère pluriséculaire, l'auteur se penche sur tous les textes qui ont évoqué Clémence Isaure, chimérique mécène toulousain et restauratrice des Jeux Floraux. A travers de nombreux fonds historiques, des documents d'archives et des textes divers, cet ouvrage évoque toutes les figures qu'a pu prendre Dame Clémence, celle qui plane encore comme une ombre protectrice sur la ville rose, elle qui demeure toujours promotrice du désir poétique. C'est en étudiant tour à tour le mythe de Clémence Isaure et les conflits qui ont eu lieu à son sujet durant plus de cinq siècles que ces pages tentent d'éclaircir l'énigme Isaure, femme, déesse, muse, mécène, juge poétique et fantôme des bords de Garonne.
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Gaston Fébus ; grand prince médiéval 1331-1391 (2e édition)
Pierre Tucoo-chala
- Atlantica
- 30 Mars 2009
- 9782758802280
Homme de guerre, diplomate, financier, écrivain, Gaston, seigneur de Foix et de Béarn est une figure de proue du Moyen Âge, le chevalier modèle selon le chroniqueur Froissart.
Par certains aspects de son comportement il est encore un homme du temps de saint Louis alors que par d'autres il est déjà un homme de la Renaissance.
Ce récit historique condensé, écrit par le meilleur spécialiste de la question, fait passer le lecteur des combats à la vie artistique, de la gloire au drame à travers la biographie d'un prince qui décida de se faire appeler Febus comme le Dieu Antique du Soleil à l'époque de la guerre de Cent Ans.
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Don Juan Manuel de Castille (1282-1348), un prince écrivain
Béatrice Leroy
- Atlantica
- 7 Juillet 2011
- 9782758803973
Un prince écrit des livres . Don Juan Manuel de Castille (1282-1348), l'un des petits-fils de Ferdinand III, le roi qui a reconquis Cordoue et Séville, le neveu du roi Alphonse X le Savant, est un témoin de l'histoire de la péninsule ibérique comme de la vie littéraire de la fin du XIIIe siècle et de la première moitié du XIVe siècle. Il n'est jamais absent de la vie des armes ni de la vie du gouvernement du royaume de Castille de ces décennies. Prenant la plume, car, il le dit à plusieurs reprises, il aime écrire et il a beaucoup à raconter, à expliquer, à exposer, voire à remontrer, il écrit sans hésitation ni difficulté, du moins sa prose castillane, lisse et élégante, en donne-t-elle l'impression.
Son oeuvre abondante est bien connue et bien travaillée par les hispanistes et les historiens du castillan ancien, du royaume de Castille et de l'ensemble du XIVe siècle. Mercedes Gaibrois de Ballesteros et Andrès Gímenez Soler, dans les années 1930-1950, ont présenté l'auteur, sa condition d'écrivain, les documents officiels ayant trait au personnage. Beaucoup de spécialistes continuent cette recherche, par des monographies savantes, sur sa vie politique, ou sur l'un ou l'autre des aspects de son oeuvre, recherchent ses sources et mettent en exergue son style et son originalité. C'est ce que s'est attachée à faire Béatrice Leroy tout au long de cet essai
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L'ami intime d'henri iv ; antoine de roquelaure (1544-1625)
Joel Le Droff
- Atlantica
- 30 Juin 2006
- 9782351650400
Véritable référence, ce livre est un témoignage précieux de la vie d'Antoine De Roquelaure à travers de nombreux épisodes liés à l'Histoire de France, et ce, grâce à une abondante documentation. Des guerres de religion jusqu'au début du règne de Louis XIII, l'ami intime d'Henry IV qui aura vécu son assassinat, aura également cotoyé Catherine de Médicis, Margot, Henri III, Jeanne d'Albret,... Le lecteur retiendra en outre l'étonnante et émouvante relation d'amitié qui unissait Roquelaure et Henry de Navarre. Une totale complicité que rien ne prédisposait et qui durera pourtant quarante ans.
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Journal de guerre d'un combattant pacifiste
Camille arthur augustin Rouvière
- Atlantica
- 15 Novembre 2007
- 9782758800217
Cet ouvrage présente, retranscrits, les carnets de Camille Arthur Augustin Rouvière (né à Montpellier en 1880, mort à Romans-sur-Isère en 1969), homme cultivé et bon, autodidacte inspiré, musicien talentueux qui nous fait revivre la terrible époque de la Grande Guerre en témoin perspicace et objectif des événements tragiques qui se déroulent.
Chaque jour, il note ses impressions, ses espoirs, ses terreurs, sur de petites feuilles volantes, chaque jour il rapporte sans trêve ni répit tout ce qu'il voit, tout ce qu'il supporte avec ses camarades, toute cette frénésie de destruction et de tuerie, les morts qui jonchent les trous d'obus, les blessés mutilés hurlant leur douleur, la neige, le gel, la pluie inondant les tranchées, la boue immonde où chacun s'enlise.
Après la guerre, il remet en ordre toutes ses notes qu'il a écrites pendant ces quatre années de misère et de mort. Il les réunit, les classe, les rédige à nouveau peut-être en les peaufinant, dans trois épais carnets qu'il remplit de sa belle écriture, jamais publiés jusqu'à ce jour. Texte admirable et coloré, sobre dans sa cruelle vérité qui n'épargne personne, ni les politiques, ni les planqués de l'arrière, ni les généraux dévoreurs criminels de " chair à canon "...
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Antoine Simon Durrieu ; général d'Empire, député orléaniste
Philippe Boesch
- Atlantica
- 5 Novembre 2010
- 9782758803164
Philippe Boesch est convaincu qu'il ne faut jamais laisser dans l'oubli une gloire locale même un siècle et demi après sa disparition. De ce principe nait cet ouvrage sur Simon Durrieu, ce futur politicien promis pourtant à une condition d'ecclésiastique, emporté par le souffle révolutionnaire. Il restera 14 ans capitaine. De la période la plus faste 1807-1815, nous n'avons aucune lettre de sa main, nous ne pouvons souvent que supposer.
Simon Durrieu parcourt la Russie d'ouest en est sous les ordres du prince Eugène de Beauharnais. En 1813, l'Empereur le nomme général de brigade.
Peu à peu le politique parachuté remplace le militaire vieillissant. Il sera à six reprises élu député de la 3ème circonscription des Landes dont la dernière au suffrage universel sous la deuxième République. Louis-Philippe l'imposera premier pair des Landes. "Le citoyen d'élite " mourut au milieu des siens à Saint-Sever en 1862.
Il y a du sublime dans la phrase hommage rendue à Durrieu par l'Empereur déchu : " Si tous ceux qui étaient chargés de défendre le sol de la France, avaient ressemblé à Durrieu, jamais le sol n'eût subi l'outrage d'être foulé par l'étranger. "