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Amalthee
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Les Mérovingiens ; ravissante Frédégonde ; reine de fer
Claude Farnoux
- Amalthee
- 25 Février 2013
- 9782310013932
La reine Frédégonde reste l'un des personnages « sulfureux » de notre passé pour l'histoire traditionnelle. Claude Farnoux s'attache à redresser ce jugement et nous transporte dans un univers oublié de notre histoire : celui des temps mérovingiens qui préparèrent le Moyen Âge. L'auteur réhabilite à nos yeux de façon très vivante cette très belle reine qui fut souveraine des Francs de Neustrie et qui dut lutter constamment contre les dangers et les menaces qui l'assaillirent, jusqu'après la mort de son mari, le roi Chilpéric I, avec lequel elle vécut une grande passion. L'une des originalités de cet ouvrage est l'étude psychologique approfondie de cette femme, née d'abord esclave mais qui sut captiver le coeur du roi et mena, une fois veuve et grâce à ses qualités, une régence remarquable pour permettre à son jeune fils de régner. Claude Farnoux est un spécialiste de la civilisation et de la vie quotidienne à l'époque mérovingienne sur lesquelles il a publié de nombreux articles dans des revues historiques et archéologiques et animé de nombreuses conférences.
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La vie et l'oeuvre d'Henry Dunant ont profondément marqué l'histoire du XIXe siècle. Certes, dans le passé militaire, depuis l'Antiquité, des initiatives avaient été prises pour soigner les blessés sur le champ de bataille mais elles restèrent sans lendemain...
Son génie est d'avoir été là, au bon moment, pour créer une institution à caractère général et universel afin " d'humaniser la guerre ". Cela fut rendu possible grâce à des dispositions personnelles (sensibilité, volonté, etc.), à une éducation maternelle tournée vers une charité active et au concours de sociétés genevoises tournées elles aussi vers les oeuvres sociales inspirées de la ferveur calviniste.
En 1901, Dunant reçut le premier prix Nobel de la paix pour la fondation de la Croix-Rouge internationale et l'initiation de la première convention de Genève.
Né à Genève le 8 mai 1828, c'est à Heiden (en Suisse) qu'Henri Dunant acheva une existence " bien remplie " comme " pionnier de l'humanitaire " le 30 octobre 1910. Il y fustigea par écrit sa rage contre l'immobilisme et l'hypocrisie d'un monde qui ne sait pas trouver les voies de la réconciliation universelle.
Né à Oran, Algérie, en 1924, l'auteur a écrit plusieurs articles de revues et un livret pour l'association Henry Dunant à Paris.
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Michel Grangeon, psychiatre hospitalier puis psychanalyste, dut changer de nom sous l'Occupation, du fait de l'engagement de son père dans la Résistance. Il en garda un évitement phobique du sol allemand. Par ce travail clinique sur Hitler et le nazisme, il a cherché à réintégrer ce passé traumatique dans le vif du cours de l'histoire. Un secret de famille faisait que le Führer ignorait qui était son grand-père paternel : son grand-père officiel ou le frère de ce dernier ? L'auteur découvrit que la folie meurtrière d'Hitler envers les Juifs était corrélée au trafic de paternité. Cette paranoïa rend compte du sort inouï réservé aux victimes, par le Führer et ses complices. En dépliant pas à pas cette construction délirante, s'impose que tout se joue autour de la proximité de l'inceste, du « crime contre le sang », d'avec le « crime contre la race ». Toutefois, le nazisme, comme biopolitique, s'inscrit aussi dans un mouvement de bascule des États européens dans le totalitarisme. L'offuscation provoquée par la cruauté du nazisme provient largement d'une surestimation des progrès de notre civilisation policée. Fondamentalement, l'homme n'est pas fait pour respecter les lois qu'il s'impose, en raison de son narcissisme structurel. La dérive de tous les régimes prétendus socialistes dans le népotisme relève du même travers. Présentement, le capitalisme s'avère, lui aussi, catastrophique à d'autres égards. Reste à se méfier de tous les détraqués qui prétendent savoir ce qui fait notre bonheur, comme le disait Freud du président Wilson, lequel prétendait entretenir une relation privilégiée avec Dieu.
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« La correspondance fictive présentée ici a suivi au moment de son élaboration une piste unique et universelle : les chemins de l
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Faut-il, comme le disait de Gaulle à Alain Peyrefitte, n'avoir « aucun regret » de l'alliance avec les communistes pendant la guerre ? « L'histoire lui donnera-t-elle raison », comme il le confiait à son gendre, sur l'Algérie algérienne et les accords d'Évian ?
Les fondements institutionnels, idéologiques et économiques de la Ve République sont-ils encore d'actualité dans le monde d'aujourd'hui ?
La façon dont le général de Gaulle a traité les problèmes de la France a profondément marqué notre pays et laissé des traces prononcées dans la société, les institutions et l'économie. Mais toute thérapie entraîne des effets secondaires indésirables sur lesquels, avec le bénéfice de plus de cinquante ans d'histoire, l'auteur porte un regard argumenté et actuel.
Claude Bouchy est à l'aube de l'adolescence lorsque le général de Gaulle revient au pouvoir en 1958. Après un Master of Business Administration à Harvard, il entre dans l'industrie pharmaceutique et exerce des responsabilités de dirigeant dans plusieurs pays. Plus tard, il devient entrepreneur. Au total, l'auteur passera la moitié de sa vie professionnelle en dehors de la France, ce qui lui apporte un regard distancié sur notre pays et son histoire.
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« Face à nos conditions de détention inhumaines, notre commissaire politique français, Georges Boudarel, reste de marbre. Il en est ignoble ! Pire, lui qui écrira dans sa biographie que sa « motivation » principale pour rejoindre le Vietminh fut « le dégoût d'un monde de violence et de mépris », participe à l'affaiblissement physique et moral de ses compatriotes en mettant en oeuvre tout un processus de manipulation mentale, de lavage de cerveau, destinés à retourner les prisonniers survivants, à convertir les « ennemis de classe » que nous sommes en « combattants de la Paix », c'est-à-dire en promoteurs de l'idéologie marxiste-léniniste, pour que nous en fassions l'apologie lorsque nous serons de retour en France. Nous convertir au communisme, nous dresser contre la France et son gouvernement : telles sont les missions que lui a confiées Hô Chi Minh. L'humiliation permanente que constituent nos conditions de vie vise à l'avilissement des internés. Notre personnalité et notre dignité sont bafouées en permanence pour éradiquer nos valeurs et nos convictions et, ainsi, finir par tuer l'homme que nous étions pour en faire émerger un nouveau. » Wadyslaw Sobanski, fils d'émigré polonais, fut employé dès l'âge de 13 ans dans les mines du nord de la France. Pour échapper à une vie misérable et sans perspective, il s'engagea à 20 ans dans l'armée française, ce qui le conduisit en 1951 en Indochine. Quelques jours avant son retour en métropole, il tomba aux mains du Vietminh et passa 409 jours dans le pire de ses camps d'internement, pour ne pas dire d'extermination : le camp 113. Il en fut l'un des rares survivants. Des années plus tard, la réapparition de son tortionnaire, un Français passé à l'ennemi, l'amène à entreprendre le combat de sa vie : le faire condamner pour crimes contre l'humanité, malgré l'amnistie dont il a bénéficié, puis faire voter une loi rendant de tels crimes inamnistiables. Un combat qui n'est toujours pas terminé à ce jour... Ce livre, témoignage terrifiant et bouleversant pour l'Histoire, raconte aussi la résilience d'un homme, toujours debout, combatif et porté par ses convictions à bientôt 88 ans.
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Maroc, « Le Journal de Tanger », 11 mars 1950 : une statuette romaine en terre cuite a été découverte sur les ruines romaines de Volubilis, par l'archéologue français Michel Ponsich. Il s'agirait sans doute de Cléopâtre Séléné, épouse de Juba Il, roi de Maurétanie.
Soigneusement enveloppée dans des tissus de lin et placée dans un coffre en or, elle est accompagnée de feuilles de papyrus qui commencent par ces mots, écrits en grec : « Moi, Cléopâtre Séléné, reine de Maurétanie, je m'octroie, par ces écrits, la liberté de révéler ma vérité ».
Quelle est donc cette Cléopâtre Séléné ? Pour quelles raisons obscures fut-elle ignorée à dessein par les historiens latins ? Que nous révèle-telle sur sa mère, la mystérieuse Cléopâtre, qui voulut réaliser le rêve d'Alexandre le Grand ? Sur son père, Marc Antoine, vaincu à Actium par Octave ? Quelle est la vision personnelle de Séléné sur la grande histoire d'Égypte, de Rome et de Maurétanie du temps de l'empereur Auguste ? Comment gouverna-t-elle aux côtés de son illustre époux, Juba Il, fils de prestigieux rois numides ? Quel sera le sort réservé à leur fils Ptolémée pour avoir osé défier Caligula, empereur fou de Rome ?
Que deviendra alors la Maurétanie ?
Claudie Ponsich est née en 1949 à Rabat au Maroc. Elle a passé les huit premières années de sa vie sur les ruines romaines de Volubilis, au Maroc, auprès de son père archéologue, Michel Ponsich. Imprégnée de la civilisation romaine, elle a fait siennes les vies de Juba Il et de son épouse Cléopâtre Séléné, rois de Maurétanie, évoqués par ses parents.
Dans son premier romain « Volubilis, Tanger et menthe sauvage », sous le pseudonyme de Claudie Caillois, elle retrace son enfance à Volubilis, dans les années cinquante, sous le protectorat français.
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Le hameau de la Reine Marie-Antoinette recelait des trésors : des lettres codées qui, une fois déchiffrées, permettent de mettre à jour la pensée profonde de Louis XIV et les doubles origines du futur Grand Monarque Henry V. La Reine avait épousé, pour le meilleur et pour le pire, le destin de la France qui, avec la destinée de l'Homme, représente pour elle un sujet majeur que sa grande foi en Dieu lui permet de comprendre. Elle révèle également dans ses écrits symboliques le grand axe de la Terre et la date du basculement de celui-ci, un vaste sujet autour duquel Louis XIV et Le Nôtre ont agencé les bosquets de Versailles. Du plan d'évasion du Temple à son testament avec sa dernière pensée pour le Dauphin, c'est la vie de la plus grande Reine de France qui est décryptée ici.
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Au XXe?siècle, toutes les petites filles de la bourgeoisie euro¬péenne ont lu et relu les ouvrages de la Comtesse de Ségur. Elles se sont enchantées des modestes transgressions à l'ordre social de Sophie, cette fillette pleine de vie, qui les vengeait de l'éducation stricte et conventionnelle qui leur était imposée.
En effet, il fallut attendre les révoltes étudiantes du printemps 1968 pour aérer quelque peu l'atmosphère morale et punitive que l'Église faisait régner. Le slogan devint alors?: Il est interdit d'interdire ! On comprend mieux le succès des Malheurs de Sophie chez les petites filles françaises de cette époque.
Cette biographie retrace avec simplicité et justesse le parcours de Sophia Rostopchina, devenue la célèbre Comtesse de Ségur. Elle raconte ses rêves d'enfant, ses chagrins et ses espoirs d'auteure, et éclaire d'un jour nouveau ses plus grandes créations littéraires.