Filtrer
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Prix
Belles Lettres
-
Sa vie est passée dans la vôtre : lettres sur le deuil
Ranier Maria Rilke
- Belles Lettres
- Domaine Etranger
- 7 Octobre 2022
- 9782251453446
Des lettres de condoléances ? Ce qui change tout et permet d'en faire un livre, c'est qu'un grand poète les a écrites et a trouvé les mots pour nous aider à assumer un deuil - peut-être qu'on ne s'y attendait pas de sa part. Et même s'il écrit qu'il trouve le mot consolation un peu léger, on osera dire que ses lettres font du bien et sont tout simplement consolantes. D'autant plus que nous avons parfois l'impression qu'il nous connaît et s'adresse à nous.
Le Guardian a fait l'éloge de ce livre à sa sortie en Angleterre, disant que c'était un trésor. Le mot est juste. Cette écriture chargée d'une humanité généreuse et réconfortante, nous prouve que l'on n'est plus dominé par les idées les plus noires dès lors qu'on les décrit, les consigne, les analyse, les enrichit philosophiquement - l'écrivain, dans ses pages, et nous, dans notre cerveau, une fois qu'on les a décodées grâce à lui. -
L'amour inquiet : correspondance (1912-1942)
Stefan Zweig, Friderike Zweig
- Belles Lettres
- Domaine Etranger
- 7 Octobre 2022
- 9782251453477
Au début de l'année 1920, Friderike von Winternitz, une jeune et talentueuse romancière, devient l'épouse de Stefan Zweig, qu'elle connaît depuis 1912. C'est en femme résolue, aimante et « forte », comme elle le dit dans une des lettres qui précèdent leur mariage, qu'elle décide de l'assister dans sa vocation littéraire, mettant de côté sa propre carrière.
Jusqu'au début de l'année 1934, le couple et leurs filles vivent à Salzbourg puis leurs chemins se séparent : Stefan part vivre à Londres, où il tombe amoureux de sa secrétaire Lotte Altmann, tandis que Friderike reste en Allemagne. Après l'Anschluss, en 1938, le romancier divorce de Friderike, et au début de la guerre, se marie avec Lotte. Il n'en poursuit pas moins, jusqu'à son suicide à Rio en 1942, sa correspondance avec Friderike, lui confiant ses derniers tourments.
Au fil de cette abondante correspondance, la passion se mue en estime affectueuse. On y suit l'écrivain, de l'univers en décomposition du Monde d'hier, lieu de ses succès de jeunesse (cette Mitteleuropa dont il gardera toujours la nostalgie), aux années d'errance à travers une Europe ravagée par la barbarie nazie. La dernière lettre de Zweig à Friderike est écrite quelques heures avant son suicide : « Je suis certain que tu verras des temps meilleurs et tu me donneras raison de n'avoir pas pu attendre plus longtemps avec ma bile noire. » -
Correspondance
Artemisia Gentileschi
- Belles Lettres
- Bibliotheque Italienne
- 8 Juin 2016
- 9782251730431
Au cours des dix dernières années, Artemisia Gentileschi a connu une véritable épiphanie. Après une première exposition monographique organisée à la Casa Buonarroti, à Florence, en 1991, cinq grandes expositions (à Rome, New-York, Saint-Louis, Milan et Paris) ont fait connaître la peinture d'Artemisia au plan international.
Le parcours de sa vie, de par sa condition de femme évoluant dans des milieux professionnels exclusivement masculins, révèle une lutte constante pour son affirmation personnelle et artistique, marquée par plusieurs épisodes dramatiques, du viol subi dans sa jeunesse jusqu'aux dures rivalités auxquelles elle dut faire face, en particulier envers son propre père qui tolérait difficilement que celle qu'il avait formée depuis l'enfance finisse par le surclasser - sans compter les embarras d'argent quasi permanents, conséquences des aléas et de l'irrégularité des commandes.
Artemisia a laissé quelques lettres, publiées sporadiquement en Italie, et rassemblées pour la plupart dans un recueil édité par Francesco Solinas, chez l'éditeur De Luca, en 2011. Mais comme le cas socio-professionnel d'Artemisia est particulièrement digne d'attention, sont également publiées dans cet ouvrage une quinzaine de missives écrites et envoyées par des membres de son entourage :
Son père le peintre Orazio, son mari Paolo Antonio Stiattesi, le plus illustre de ses amants Francesco Maria Maringhi, et d'autres agents s'intéressant à la production picturale d'Artemisia.
Cette correspondance est lacunaire : n'ont survécu que des séries de missives, découvertes au fil du temps dans des archives et des éditions « princeps » partielles. Elles couvrent quatre périodes : 1611-1612, pour les documents concernant le viol ; 1615-1620, pour les lettres adressées à son amant Francesco Maria Maringhi ; 1630-1639, pour la correspondance avec les ducs de Modène et de Toscane, Galilée et d'autres commanditaires ; enfin, une série de douze lettres à Don Antonio Ruffo, écrites entre 1649 et 1651.
S'il est limité, ce corpus est riche de contenus. Comme le Carteggio de Michel- Ange, il évoque bien d'autres problèmes que picturaux ; beaucoup de lettres touchent aux difficultés d'argent, aux dettes de l'artiste et de son mari, aux frictions avec certains membres de sa famille et avec l'opinion publique (surtout quand sa liaison avec Maringhi fut connue), ou aux difficultés de livraison des oeuvres. Il constitue donc un témoignage hors du commun de la vie de celle qui fut l'une des premières figures féminines majeures de l'histoire de la peinture occidentale.
-
Le courage de dire non
Mario Rigoni Stern
- Belles Lettres
- Le Gout Des Idees
- 12 Avril 2018
- 9782251447926
Dans ces entretiens, l'auteur revient sur des thèmes qui lui sont chers, ici divisés en quatre parties : la vie ;
Les livres ; les guerres ; la nature, les montagnes, la chasse.
Souvenirs d'enfance et de famille, nouveaux épisodes sur les différents fronts où il a combattu durant la Seconde Guerre mondiale, se croisent d'un chapitre à l'autre et se mêlent aux réflexions de l'écrivain sur le monde contemporain : écologie, construction européenne, littératures.
La plupart des entretiens sont recueillis au cours de longues marches dans les montagnes et en forêt. La marche, les paysages traversés, le souffle et les promenades qui raccourcissent avec l'âge sont le fil conducteur du recueil.
-
Mitsou ; histoire d'un chat
Rainer Maria Rilke, Balthus
lu par Michael Lonsdale- Belles Lettres
- 26 Octobre 2010
- 9782251443980
Personne ne peut comprendre ce que représentent ces premiers dessins pour moi. Seul Rilke l'avait pressenti. (Balthus, 1998) Trouver une chose, c'est toujours amusant ; un moment avant elle n'y était pas encore. Mais trouver un chat, c'est inouï ! Car ce chat, convenez-en, n'entre pas tout à fait dans votre vie, comme ferait, par exemple, un jouet quelconque ; tout en vous appartenant maintenant, il reste un peu en dehors, et cela fait toujours : la vie + un chat, ce qui donne, je vous assure, une somme énorme. Perdre une chose, c'est bien triste. Il est à supposer qu'elle se trouve mal, qu'elle se casse quelque part, qu'elle finit dans la déchéance. Mais perdre un chat : non ! Ce n'est pas permis.
Or la perte, toute cruelle qu'elle soit, ne peut rien contre la possession, elle la termine, si vous voulez ; elle l'affirme ; au fond, ce n'est qu'une seconde acquisition, tout intérieure cette fois et autrement intense. (Rilke, 1920) Balthus a 11 ans quand, à Nyon, il trouve un chat qu'il va adopter et rapidement perdre. L'enfant racontera cette histoire en une quarantaine de dessins que le poète Rilke fera publier en y ajoutant un texte de sa main. Cette nouvelle édition de Mitsou est complétée par un CD où le comédien Michael Lonsdale dit les textes de Rilke.
A douze ans, Balthus publie, à Zurich, ses premiers dessins dans un recueil préfacé par Rilke, intitulé Mitsou, nom d'un chat qu'il avait trouvé et ensuite perdu. Les quarante dessins du recueil sont précédés des lettres, rédigées en français par Rilke, adressées à Balthus de 1920 à 1926.
-
Quel soulagement : se dire "j'ai terminé"
Virginia Woolf
- Belles Lettres
- Le Gout Des Idees
- 12 Septembre 2018
- 9782251448428
Qu'est-ce qui distingue le journal qu'a tenu Virginia Woolf de tant d'autres journaux intimes ? On le lit comme un roman, car il est bien écrit. Comme un roman policier, car le suspense est là : année par année, on assiste en direct à la naissance de ses livres. À partir de quelques mots...
Père, et Mère, et l'enfant dans le jardin : la mort. Presque rien. Une phalène pénètre dans la pièce. Ensuite, on l'accompagne dans la plus belle des aventures artistiques.
Jusqu'au dénouement, Oh, quel soulagement, se réveiller et se dire : « j'ai terminé ». Comme dans une série, on est déçus que ça se termine et on a envie de vivre le prochain épisode. Heureusement il y en a. La Chambre de Jacob, Mrs Dalloway, Vers le Phare, Orlando... De plus on n'est jamais lassés car Virginia Woolf en dit beaucoup - et on a l'impression que c'est à nous, lecteurs, qu'elle le dit - sur elle, ses hésitations, sa confiance dans les mots, les bonheurs qu'elle sait nous faire partager, son angoisse au moment de la publication, qui la rend littéralement malade.
Et en parallèle, elle a écrit des centaines de lettres où là encore, elle a inlassablement dévoilé les secrets de son travail. C'est le journal d'un écrivain et plus encore, le journal d'une vie. Qu'elle a poursuivi jusqu'au mot fin de cette vie. Tout mon travail d'écrivain se lit aussi comme un livre d'aventure.
-
93 textes, glanés par Francis Lacassin dans les correspondances de Jack London ou dans de petites revues enfouies dans des bibliothèques américaines, composent Profession : écrivain. Ils révèlent (après le chercheur d'or, le vagabond du rail ou des mers, le militant socialiste, le prophète du retour à la vie rurale) un nouvel aspect de la personnalité de Jack London : le « travailleur de la plume ». C'est une véritable plongée dans les coulisses de l'oeuvre de London, grâce aux commentaires que lui inspirent ses écrits et les auteurs qui l'ont influencé : Kipling, Stevenson, Conrad, Spencer. Les textes dans lesquels il livre sa conception de l'écriture et du métier, sa tactique d'approche des rédacteurs en chef et éditeurs font de l'écrivain un véritable personnage. de roman. Par sa sincérité, son amour du monde, son obstination à triompher de l'impossible, l'écrivain vu par London ressemble comme un frère. à un héros de Jack London.
-
L' aventure du déchiffrement des hiéroglyphes ; correspondance
Jean-François Champollion, Jacques-joseph Champollion
- Belles Lettres
- 8 Octobre 2021
- 9782251452142
Avec cet ouvrage retraçant l'épopée de la pierre de Rosette et la bataille des hiéroglyphes, il n'était pas question de faire un énième livre sur le sujet mais de remettre en lumière le rôle crucial tenu par les frères Champollion, le Déchiffreur, Jean-François (1790-1832), et son frère ainé, Jacques-Joseph (1778-1867), grâce à leur riche correspondance.
À travers une sélection puisée dans la correspondance des deux frères, inédite pour la majorité, le livre donne à voir les liens affectifs et intellectuels qui unissaient ces deux frères, mais aussi le raisonnement et les recherches de Jean-François Champollion. C'est en travaillant main dans la main qu'une méthodologie de travail s'est mise en place pour réussir à comprendre le système hiéroglyphique et à le traduire.
Présentées, annotée et enrichies d'encarts contextuels les rendant accessibles à tout public, ces lettres plongent le lecteur dans les coulisses d'une des découvertes les plus spectaculaires de l'histoire : après 1500 ans de mystère, l'Égypte antique a parlé de nouveau.
-
Correspondance
Friedrich Nietsche, Lou Andrea Salome, Paul Ree, E. Pfeiffer
- Belles Lettres
- Domaine Etranger
- 19 Septembre 2017
- 9782251447285
Les textes rassemblés ici - lettres, notes de journal, aphorismes, brouillons -, retracent, sur une période de dix ans (1875-1885), les prémisses, les bonheurs et les déceptions de cette rencontre ; chacun des protagonistes de cette aventure intellectuelle et sentimentale y apparaît dans sa vérité. Autour de cette constellation incertaine, une soeur jalouse (Élisabeth Nietzsche), des amis dévoués (Franz Overbeck, Peter Gast), des gens du monde (Malvida von Meysenbug) font naître, du nord de l'Allemagne au sud de l'Italie, la rumeur d'un événement européen », tandis qu'à Bayreuth, Wagner organise son apothéose.
Mais au fur et à mesure que les rancoeurs succèdent aux espoirs, la solitude aux échanges, Nietzsche, vivant ses désillusions comme les symptômes d'une métamorphose, accède aux visions régénératrices de Zarathoustra.
-
Yves Bonnefoy a entretenu une abondante correspondance. Il avait soigneusement gardé et classé les lettres qu'il recevait, ce qui a permis de reconstituer un grand nombre d'échanges. En les lisant, on pénètre dans l'atelier d'Yves Bonnefoy, on y est témoin de son activité inlassable, de sa générosité, de son souci constant de la poésie, ainsi que de la vie littéraire de ces années, qu'il s'agisse de ses projets personnels d'écrivain ou du rôle qu'il joue pour permettre les publications d'autrui.
De nombreuses lettres d'Yves Bonnefoy ont été retrouvées, dans des bibliothèques françaises en France ou à l'étranger (nombre de ses amis étant des écrivains, ils ont déposé leurs archives dans des institutions : Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, Imec, bibliothèques d'universités américaines, etc.) ou chez leurs destinataires. Ces destinataires sont extrêmement variés. Ses aînés : André Breton, Gilbert Lely, Pierre Jean Jouve. Ses maîtres :
Gaston Bachelard, Jean Wahl, André Chastel. Ses amis poètes ou peintres, venus du surréalisme :
Pierre Alechinsky et Guy Dotremont, autour de Cobra, Hans Bellmer, George Henein (le surréaliste égyptien ; c'est dans sa revue du Caire, La Part du sable, qu'Yves Bonnefoy publiera « Théâtre de Douve », qui deviendra plus tard Du mouvement et de l'immobilité de Douve), Raoul Ubac. Les amis poètes et écrivains de sa génération : André du Bouchet, Gaëtan Picon, Jacques Dupin, Louis-René des Forêts, puis Paul Celan, qui sont ceux avec qui il créera L'Éphémère, la revue publiée par les éditions Maeght de 1968 à 1972 (un dossier consacré à L'Éphémère rassemble dans le volume des lettres échangées entre les autres membres du Comité de rédaction, qui permettent de mieux comprendre les tensions qui ont abouti à la fin de la revue) ; mais aussi Philippe Jaccottet ou André Frénaud, qui ne faisaient pas partie de L'Éphémère.
Des écrivains, professeurs, critiques, penseurs :
Michel Butor, Claude Vigée, Jean-Pierre Richard ou Henry Corbin. Des traducteurs, qui l'interrogent sur le sens de certains passages. C'est aussi la période où Yves Bonnefoy commence à enseigner aux Etats-Unis, si bien que les lettres comportent des descriptions des villes ou des campus qu'il découvre, et des amitiés qu'il y noue. Dans les débuts de sa vie littéraire, il reçoit après la publication de ses premiers livres des témoignages de sympathie et d'admiration de la part d'écrivains qui n'étaient pas ses proches, tels que Georges Duhamel, Pierre Klossowski, André Pieyre de Mandiargues, ou François-Régis Bastide.
Bien que les lettres d'Yves Bonnefoy soient exemptes de détails intimes, la grande affection qu'il porte à ses amis y transparaît à chaque ligne, souvent mêlée d'humour, ainsi que son talent de conteur (dans les lettres avec Boris de Schloezer, proche de la mort) ; de même, parfois, avec certains correspondants, apparaissent les tensions ou les désaccords qui mèneront à des prises de distance. Ce qui oriente constamment sa manière de voir et de réagir, c'est le désir que le regard poétique, son exigence, ses bienfaits trouvent leur place dans la société.
-
La vertu et le bonheur ; possibilités économiques pour nos petits-enfants
John Maynard Keynes
- Belles Lettres
- 9 Avril 2021
- 9782251451619
Son nom est sur toutes les lèvres dès qu'un choc survient : John Maynard Keynes (1883-1946), probablement l'économiste le plus influent à ce jour.
Résumons grossièrement : tête-pensante de Bretton Woods (Banque Mondiale et Fonds Monétaire International), créateur de la politique du New Deal, théoricien de l'État-providence, muse du Plan Marshall et redoutable spéculateur financier.
La valeur de John Maynard Keynes ne se résume cependant pas à cette histoire économique.
De sa jeunesse à sa maturité, l'économiste Keynes s'est nourri du philosophe Keynes. En faisant combattre les disciplines en duel, il parvient à en faire bouger les lignes. Il les ouvre à une interpénétration qui leur fait spontanément défaut.
Les deux essais rassemblés dans ce volume, l'un écrit alors que Keynes est encore étudiant, l'autre alors qu'il est devenu un penseur accompli, permettent de saisir sur le vif cette pensée dont le trait évident est le goût pour la transgression.
Une pensée capable de surprendre la crise quand la crise nous surprend.
Une pensée décidée à prendre appui sur les extrémités du temps : revenir à la philosophie antique pour évaluer les difficultés morales contemporaines, ou prédire l'état du monde à un siècle de distance pour penser les défis les plus urgents du présent.
Dialogue entre la philosophie et l'économie, efficace de la transgression pour résoudre une crise inédite, projection dans le long terme pour mieux saisir le présent : trois leçons dont la validité semble plus forte que jamais.
La présente édition bilingue, choisie, introduite et traduite par Jérôme Batout, donne, en miroir, La Vertu et le Bonheur, texte inédit de 1905, et Possibilités économiques pour nos petits-enfants (1930), en traduction nouvelle. -
Correspondance Tome 1 : l amour et l exil, introduction générale, lettres I-IV / epistolae I-V
Dante Alighieri
- Belles Lettres
- Classiques De L'humanisme
- 18 Février 2022
- 9782251452456
La correspondance de Dante couvre ses années d'exil (1302-1321), qui le virent batailler contre les Florentins, soutenir l'aventure d'Henri VII, exiger le retour des papes à Rome et écrire la Comédie. Les treize lettres subsistantes ont été écrites dans un latin raffiné, rythmé et métaphorique.
Dans les lettres I-IV (1304-1309), Dante, homme de parti, proche des débuts de son exil, négocie le retour de Guelfes Blancs à Florence et chante la mort d'un protecteur tout en dissertant avec Cino da Pistoia et Moroello Malaspina sur la nature de l'amour. Les lettres V-VII (1311), sont portées par un souffle messianique. La venue d'Henri VII de Luxembourg est accueillie par le penseur de la Monarchie comme l'aube d'une ère nouvelle. Les Italiens sont invités à se tourner vers l'astre impérial, Florence maudite et vouée à la défaite, le souverain critiqué pour ses lenteurs. Dans les lettres VIII-X, un Dante au féminin se fait le secrétaire d'une comtesse s'adressant à la reine des Romains. Les lettres XII-XIII reflètent les pensées de la vieillesse. Dante y refuse un retour d'exil au prix d'une compromission, y stigmatise les errances de l'Église, y offre la Comédie achevée au seigneur de Vérone. Cette nouvelle édition en trois tomes propose à la fois une version nouvelle du texte des Lettres, une traduction et un commentaire qui guide le lecteur dans la pensée et le style du poète. Elles révèlent un Dante méconnu, brillant de son génie, mais enraciné dans la culture de son temps.
Ce premier volume de la correspondance de Dante Alighieri comprend trois parties. Une introduction générale fait le point sur les connaissances concernant les Lettres, suggérant leur place dans la vie de Dante et dans l'histoire de la rhétorique épistolaire. Elle détaille leur tradition manuscrite, leurs procédés de rédaction, leur rapport avec l'art rhétorique du XIIIe siècle, comme avec les tendances de l'humanisme naissant. L'édition-traduction (présentant une nouvelle version des textes) et le commentaire analysent ensuite les quatre lettres correspondant aux premières années d'exil de Dante (1302-1309). Les lettres I-II concernent le politicien, membre de la faction des Blancs florentins. Les lettres III et IV nous transportent dans l'atmosphère onirique d'une méditation sur l'amour.
-
La correspondance de Marcus Tullius Cicéron est l'une des plus abondantes que l'Antiquité nous ait léguées : près d'un millier de lettres qui représentent un formidable témoignage à la fois historique, politique, social et personnel, celui d'un citoyen qui se trouvait au coeur des intrigues au dernier siècle de la République romaine. Elles nous entraînent dans les coulisses du pouvoir.
Elles nous brossent surtout le portrait d'un homme, avec ses forces et ses faiblesses, ses erreurs et ses doutes, ses incertitudes et ses contradictions. Elles permettent d'humaniser une figure tutélaire qui laisse percer, au fil des pages, ses soucis d'homme, ses défauts, ses humeurs, son manque de courage, son égoïsme, ses sentiments intimes. Était-il toujours sincère ? Certes, non. Le mensonge, la duplicité, la clabauderie, le goût très romain du trait qui assassine sa cible sont partout présents... Elles révèlent encore un homme de lettres qui goûte certains plaisirs plus que de raison et plus fort que sa fortune ne le lui permet, tout cela en contradiction avec les beaux principes énoncés dans ses traités de philosophie. Qui eût imaginé Cicéron gourmand jusqu'à s'en rendre malade, ou amateur du plaisir de la conversation avec « un petit coup dans le nez », comme il l'écrit lui-même. « Que de plaisanteries qui sont mises dans la correspondance paraîtraient déplacées si on les rendait publiques », reconnaît-il dans l'une de ses missives.
La correspondance n'offre pas à lire la Vérité, mais bien plutôt la vérité d'un homme qui fut l'une des plus grandes figures de cette République agonisante et à qui nous devons les fondements d'une pensée proprement romaine ainsi que l'élaboration d'une philosophie de l'histoire qui a nourri pour des siècles notre civilisation. Cicéron fut, en son temps, le plus grand défenseur de la liberté, cette libertas au nom de laquelle il luttait contre le pouvoir du tyran, qu'il se nommât César, Pompée, Antoine ou Octave. Le coeur de son engagement.
Cette édition, qui s'appuie sur la traduction de la Collection des Universités de France, est la première à présenter l'intégrale de la correspondance de Cicéron.
-
Ce n'est pas faire tort au Canzoniere, le joyau poétique en langue vulgaire, que de penser que l'événement du septième centenaire de Pétrarque aura été la redécouverte de son oeuvre latine, vaste archipel qui, outre les Églogues, les Épîtres et le poème épique de l'Africa, beau comme du marbre, enferme encore l'oeuvre historique, l'oeuvre philosophique et un ensemble de quelques cinq mille lettres. Et il n'est peut-être pas exagéré de voir le chef-d'oeuvre du Pétrarque humaniste dans ce dernier et grandiose corpus, auquel il travailla jusqu'aux derniers mois de sa vie et qui peut être lu aussi bien comme une autobiographie idéale du poète et un commentaire illuminant le reste de son oeuvre que comme un témoignage de première main sur son époque et comme l'inventaire des découvertes philologiques qui ont donné le branle à une véritable révolution culturelle. Mais même si ce n'était pas le chef-d'oeuvre de l'oeuvre latine, c'en serait en tous cas la partie la plus attachante, puisqu'elle répond à la question posée par le chantre de Laure au début de la Lettre à la Postérité : « Tu désireras peut-être savoir quel homme je fus ».
-
Les causes de l'exil d'Ovide, vraisemblablement à la fin de l'an 8 de notre ère, sont restées pour nous obscures : intrigues politiques ? galantes ? sacrilège ? Le poète et la tradition ne nous ont transmis aucune preuve, tout juste ont-ils laissé quelques indices. Restent les deux magnifiques recueils qu'Ovide écrivit sur les bords de la Mer Noire, à Tomes (actuelle Roumanie), Les Tristes et Les Pontiques. Dans Les Tristes, le poète reprend la forme épistolaire qu'il affectionne, et adresse à sa femme et à ses amis une série de lettres pleines de regrets et de nostalgie.
Notre édition présente les V livres des Tristes de manière claire et documentée. L'introduction reprend toute la question de l'exil et donne des éléments de bibliographie pour le lecteur désireux d'approfondir les diverses hypothèses. Elle relate l'histoire du texte ainsi que des éditions, et fournit le stemma des principaux manuscrits. Un riche apparat critique seconde le texte et des notes accompagnent la lecture. Un appendice approfondit en outre certains points de traduction ou de civilisation. L'ouvrage est encore enrichi d'un index nominum et des cartes de l'itinéraire d'Ovide et de son livre. -
Après avoir écarté les dandins et les forfaiteurs qui, depuis sa mort il y a deux-cents ans, ont tout essayé afin de réduire ses pages au silence, la pensée du Comte de Maistre règne désormais imperturbablement sur les arts véritables et la littérature essentielle. Car Joseph de Maistre est un auteur aussi glorieux que nucléaire : il fut ainsi l'auteur de chevet de Baudelaire qui apprit dans les Soirées de Saint-Pétersbourg l'art d'être platonicien ; il fut également l'auteur de chevet de Balzac dont le légitimisme et le spiritualisme regarda dans les Considérations sur la France cette galerie tératologique de portraits horrifiques qui constituaient une matière en elle-même naturellement virtuose à qui se donnait pour projet de peindre la comédie d'homme. Premier parmi ceux qui virent et analysèrent les catastrophes de l'ère moderne, de Maistre prophétisa vrai en pressentant ce monde que l'homme viderait de tout et dans lequel il vivrait appuyé sur rien. Ce monde que cinquante ans après lui on allait regarder sous l'exposant du néologisme latinisant de « nihilisme », l'auteur de l'Essai sur la philosophie de Bacon en avait déjà tout dit, qui avait forgé en français le concept de « riénisme » et qu'il regardait comme principe générateur des actions de l'humanité de masse.
Cependant, il y a quelques années encore, et en dépit des patronages baudelairien et balzacien, lire J. de Maistre c'était devoir supporter d'être proscrit avec lui et maudit avec sa pensée. Le Comte de Maistre fait en effet partie de ces auteurs dont, longtemps, l'oligarchie des vulgaires et la poix des dominants, qu'ils fussent écrivassiers, universitaires, journalistes ou politiquants, ont désiré d'exterminer non seulement la race mais jusqu'au souvenir. Penseur maudit par le bourgeois, et tout comme il existe des « poètes maudits », J. de Maistre constitue cependant un risque bien plus direct pour l'ordre établi car, philosophe, il ne s'impose pas la marge suspensive de rêve dont le symbolisme poétique est pétri : la claire percussion de son propos est ainsi immédiate. L'auteur porte ici en un style flamboyant un système à la fois limpide et divinateur qui perpétue jusqu'à la fin des temps le procès des usurpateurs déguisés en démocrates. Tout jouisseur minuscule et avide des prébendes que l'on acquiert dans l'hypocrisie en aboyant quelques idéaux démocratiques pour la parade, se trouve inlassablement accusé par la moindre virgule de cette oeuvre magistrale dont la force verbale, la vibration et le lyrisme s'unissent au sein d'une logique implacable, inviolable et souveraine. La puissance de l'oeuvre maistrienne est tellement écrasante que de siremarquables de ses contemporains comme les figures de l'idéalisme allemand pâtissent de la comparaison : que ce soit dans la propre science de sa Logique ou dans sa philosophie de l'Histoire, le système de Hegel lui-même ne parvient pas à tenir devant une telle démonstration d'autorité conceptuelle.
Dès lors, quel donc de ces homonculaires hobereaux accroupis sur les divers trônes offerts à la tartufferie par le pouvoir pléthocratiquement émietté aurait-il bien pu supporter une telle force de contradiction ? Du jour où le Principe transcendant cesse d'être une référence pour le pouvoir, à partir du moment où la majesté ontologique disparaît de la sphère des hommes, l'auteur des Soirées de Saint-Pétersbourg n'avait pas sa place au sein de l'ordre établi ; et l'ordre est précisément établi tout exprès afin de ne jamais voir contredite sa nomenclature.
L'ostracisme mental fut déclaré, l'auteur n'eut plus droit de cité : ce moment correspond à la seconde moitié du XIXe siècle, et se manifestent alors les derniers soubresauts éditoriaux favorables à de Maistre. L'on voit paraître alors encore quelques fragments épars, notamment des extraits de sa correspondance, puis celleci est finalement publiée en six volumes au sein des quatorze que constituent ses OEuvres complètes parues entre 1884 et 1886 à Lyon, avant le vaste silence qui allait désormais entourer l'oeuvre et l'homme jusqu'à dernièrement. Cette publication de la Correspondance demeure à ce jour l'édition de référence. Elle n'avait jamais été rééditée.
Contrairement à de nombreux autres ensembles épistolaires qui ont une valeur exclusivement documentaire, la Correspondance maistrienne est également, hors du génie stylistique et spéculatif de son auteur, une odyssée personnelle au sein de l'une des aventures collectives les plus troubles et troublées de l'histoire : de Maistre ayant vécu avant la Révolution française et lui ayant survécu, traverse toutes les métamorphoses d'une époque singulièrement riche, puis, de sa naissance en 1753 à sa mort en 1821, il la peint en la reliant à ses implications ontologiques et à ses conséquences anthropologiques. Tout y passe : le phénomène révolutionnaire, Bonaparte, et même la décevante Restauration. Avec ce monumental ensemble de lettres, l'on assiste aux évolutions autant qu'à la constance d'un homme dont le génie et la noblesse d'âme se manifestent en chacune des circonstances et les éclaire en même temps que celles-ci le révèlent. La Correspondance montre l'auteur des Considérations sur la France en conversation avec tous les dignitaires d'Europe pendant un demi-siècle, depuis la Savoie, depuis la cour de Russie bien sûr mais également à Rome près du Pape, et partout où il faut intervenir pour penser une époque inédite : le Comte demeure les yeux rivés sur l'Essentiel tandis qu'en France, comme le dira Ernst Jünger en recopiant l'oeuvre maistrienne, « l'État universel » invente « la guerre totale » et le génocide.
La vie de ce grand homme s'est déroulée dans la contrainte de l'exil permanent à quoi le condamna moins sa condition que son oeuvre, intraitable et géniale, qui, avec une logique à laquelle n'atteignent aucun de ses contradicteurs, condamnent, afin de protéger la liberté, ce monde « riéniste » issu d'une Révolution fière d'épouser l'abîme et de générer toujours plus d'esclavage. Lire Joseph de Maistre est une expérience unique : c'est changer définitivement de regard sur ce que l'on croyait savoir, c'est laisser l'esclave que l'on était et devenir un peu mieux celui que l'on doit être.
Avoir possibilité de pénétrer à nouveau au coeur de cette Correspondance est un avantage insigne car près d'un siècle et demi de négligence idéologique en avait aboli le privilège littéraire.
-
La Correspondance de Pline figure depuis de longues années au catalogue de la Collection des universités de France (trois volumes par A.-M. Guillemin, Paris, 1927-1928). Depuis lors, cependant, de très nombreux travaux ont apporté leur lot de nouveautés à l'étude de ce texte, et il a paru utile de reprendre à nouveaux frais une édition d'un texte qui, dans l'Antiquité, passait pour le modèle des correspondances littéraires.La présente édition, qui présente un texte substantiellement différent de la précédente pour tenir compte des apports de l'étude des manuscrits, donne une introduction qui fait le point des travaux récents sur la biographie de Pline le Jeune (et fournit toutes les sources épigraphiques pour la retracer) ; à l'occasion, la chronologie de cette correspondance est méthodiquement examinée. L'éditeur décrit sommairement les très nombreux manuscrits de Pline et donne une idée de leur classement et de la politique éditoriale suivie. La traduction est entièrement refaite.Ce qui distingue surtout cette édition de la précédente, outre son texte nouveau et mieux établi, c'est un commentaire très complet, attentif aussi bien aux faits de langue, aux détails de la vie littéraire de Rome qu'aux très nombreux realia. H. Zehnacker, qui a consacré l'essentiel de sa carrière à l'étude du monde romain au IIe-IIIe siècle de notre ère, peut donner dans ce commentaire toute la mesure de sa compétence.Comme la précédente édition, la Correspondance de Pline comportera, au total, trois volumes.
-
Correspondance Tome 1
Loup De Ferrieres
- Belles Lettres
- Classiques De L'humanisme
- 1 Janvier 1964
- 9782251340128
Loup appartient à la génération qui se forma dans les écoles nées du grand mouvement de la renaissance carolingienne. Avide d'acquérir sans cesse de nouvelles connaissances, de posséder des manuscrits qui pourraient lui livrer des textes meilleurs ou des ouvrages inconnus de lui, sollicitant des uns et accordant aux autres des consultations érudites, il nous fait assister à l'immense effort de son siècle pour sauver la civilisation latine.
Théologien remarquable, il nous entraîne à sa suite dans les milieux ecclésiastiques qu'agitaient les querelles dogmatiques. Abbé d'une communauté de soixante-douze membres, toujours sur la brèche pour la défense des droits de l'Église, il nous livre des documents de première main sur les rapports de l'Église et de l'État, comme aussi sur les menus faits de la vie conventuelle dans un monastère important. Fidèle d'un prince qu'il sert de son mieux, il nous conserve dans toute leur fraîcheur les impressions d'un contemporain sur les événements publics, comme sur les intrigues du palais ou sur la misère des temps ; et le jugement qu'il porte sur les faits ou sur les hommes, même entaché de parti pris, n'est jamais indifférent à l'histoire. Souvent encore une brève mention, quelquefois une simple allusion enrichissent notre connaissance de faits qui, sans lui, seraient restés dans l'oubli, ou d'aperçus qui éclairent des événements connus.
-
Correspondance Tome 2
Loup De Ferrieres
- Belles Lettres
- Classiques De L'humanisme
- 1 Janvier 1964
- 9782251340210
Loup appartient à la génération qui se forma dans les écoles nées du grand mouvement de la renaissance carolingienne. Avide d'acquérir sans cesse de nouvelles connaissances, de posséder des manuscrits qui pourraient lui livrer des textes meilleurs ou des ouvrages inconnus de lui, sollicitant des uns et accordant aux autres des consultations érudites, il nous fait assister à l'immense effort de son siècle pour sauver la civilisation latine.
Théologien remarquable, il nous entraîne à sa suite dans les milieux ecclésiastiques qu'agitaient les querelles dogmatiques. Abbé d'une communauté de soixante-douze membres, toujours sur la brèche pour la défense des droits de l'Église, il nous livre des documents de première main sur les rapports de l'Église et de l'État, comme aussi sur les menus faits de la vie conventuelle dans un monastère important. Fidèle d'un prince qu'il sert de son mieux, il nous conserve dans toute leur fraîcheur les impressions d'un contemporain sur les événements publics, comme sur les intrigues du palais ou sur la misère des temps ; et le jugement qu'il porte sur les faits ou sur les hommes, même entaché de parti pris, n'est jamais indifférent à l'histoire. Souvent encore une brève mention, quelquefois une simple allusion enrichissent notre connaissance de faits qui, sans lui, seraient restés dans l'oubli, ou d'aperçus qui éclairent des événements connus.
-
Correspondance Tome 2 : le songe impérial, lettres V - X, epistolae V - X
Dante Alighieri
- Belles Lettres
- Les Classiques De L'humanisme
- 3 Mars 2023
- 9782251454092
La correspondance de Dante Alighieri (1265-1321), rédigée dans une prose latine rythmée sophistiquée et métaphorisée, est l'une des parties les moins explorées de l'oeuvre multiforme du grand poète. Dans ses treize lettres subsistantes, toutes écrites pendant les années d'exil (1302-1321), le génie multiforme de Dante s'adapte à la société de son temps, en abordant les thèmes les plus divers : controverses philosophiques et courtoises sur la nature de l'amour, propagande politique pour la cause impériale et contre Florence, défense passionnée du retour à Rome de la papauté, présentation de la Comédie, négociations pour son retour d'exil et pour son parti, secrétariat pour une comtesse s'adressant à une reine... Cette correspondance n'a fait l'objet d'aucune grande édition-traduction en français, et d'aucun commentaire de grande ampleur en France depuis les travaux désormais lointains d'André Pézard. En Italie même, l'importance de travaux récents n'empêche pas de constater un malentendu concernant les lettres de Dante, qui sont toujours examinées à l'aune du reste de sa production, sans tenir compte des caractéristiques de l'art de la rédaction épistolaire (ars dictaminis) qui conditionnait l'écriture de tels textes à la génération du poète. La présente traduction-édition renouvelle la perception de ces textes en proposant un nouveau texte, parfois très différent de ceux établis par les éditions italiennes, et en mettant en lumière son inscription dans la société de son temps.