Filtrer
Rayons
- Littérature
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
- Littérature
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Prix
NOUS
-
L'expérience esthétique : Dialogue avec Bernard Aspe
Jacques Rancière
- NOUS
- 15 Janvier 2025
- 9782370841469
A venir
-
Une déambulation littéraire et intime à travers l'histoire, les rues, les paysages, les traditions ou encore la culture de la Sicile.
-
A venir
-
A venir
-
M'y voilà enfin ! Toute ma froideur s'est évanouie.
Je suis accablé, persécuté par ce que j'ai vu ; j'ai vu, je crois, ce que personne n'a vu, ce qu'aucun voyageur n'a peint [ ]. Je n'ai pas quitté la villa Adriana sans remplir d'abord mes poches de petits fragments de porphyre, d'albâtre, de vert antique, de morceaux de stuc peint, et de mosaïque, ensuite j'ai tout jeté. Elles ne sont déjà plus pour moi ces ruines, puisqu'il est probable que rien ne m'y ramènera.
On meurt à chaque moment pour un temps, une chose, une personne, qu'on ne reverra jamais : la vie est une mort successive.
-
Coffret
120 fiches fragments Kafka en bilingue
2 séries de dessins de Marc-Antoine Mathieu -
Ce que j'ai vu, entendu, appris...
Giorgio Agamben
- NOUS
- Antiphilosophique Collection
- 4 Octobre 2024
- 9782370841414
A venir
-
L'amour vient doucement,
enfin, il tombe
autour de moi, sur moi,
à sa manière de toujours.
Qu'est-ce que j'en savais
quand je me croyais
capable de faire
seul tout le chemin. -
Gênes pour moi est un guide subjectif de la ville de Gênes, un livre à la forme hybride, proposant morceaux d'autobiographie, réflexions sur la ville et poèmes situés à Gênes. Écrit tardif, cette « mini-esquisse d'un mini-fragment d'un mini-guide » est un livre où se révèle un Sanguineti plus intime, revenant sur son passé et sur certains lieux marquants de la ville ligure.
-
« L'été s'abat sur la Sicile comme un faucon jaune sur l'étendue jaune des terres couvertes de chaumes. La lumière se multiplie dans une explosion continue, elle semble ouvrir, révéler les formes étranges des monts et rendre très durs, compacts, le ciel, la terre et la mer, mur ininterrompu de métal coloré. Sous le poids infini de cette lumière, hommes et animaux se déplacent en silence, acteurs d'un drame ancien dont le texte ne parvient pas à nos oreilles : mais leurs gestes suspendus dans l'air radieux sont comme des voix changeantes et pétrifiées, comme des troncs de figuiers de Barbarie, des branches tortes d'olivier, des pierres monstrueuses, de noires cavernes sans fond. »
-
A venir
-
Fruits d'une collaboration entre écrivains de l'Oulipo, urbanistes, climatologues et diplomates, les textes, écrits sous la forme d'une fiction s'inspirant de la structure de l'oeuvre Les villes invisibles d'Italo Calvino, s'intéressent aux problématiques liées à la ville au XXIe siècle et dans les années à venir. Des rapports scientifiques et des textes de référence complètent l'ensemble.
-
A venir
-
Dans Liguries, on découvre un Calvino arpenteur minutieux des paysages, homme de l'espace et non du temps, animé par une pulsion de voir et de décrire qui fut aussi forte que celle de raconter. Liguries est constitué de cinq proses et d'un ensemble de poèmes (les « Eaux fortes de Ligurie », rédigés pendant la période de la Résistance). Les proses s'étalent de 1945 à 1975 : « Ligurie maigre et osseuse », géographie humaine de la Ligurie comparée à une échelle ; « Sanremo, ville de l'or », qui se penche sur le destin de cette ville vouée à l'argent dans une région de pauvres gens ; « Ligurie », vaste et forte présentation des caractéristiques physiques d'où ressort une impression d'inquiétude et de fragilité de la vie ; « Savona :
Histoire et nature », qui suit le plan de la ville dans l'espace et dans le temps ; et « La mer forme le troisième côté » (sur Gênes) ». A travers les textes qui le composent, Liguries est bien un guide de la Ligurie : de son littoral, de son arrière-pays et de deux de ses principales villes, Gênes et Savone. On y suit cette fine languette de terre qui forme comme un accent circonflexe ou un sourcil sur l'oeil de la mer entre la France et l'Italie. On y découvre l'histoire de cette terre de batailles, on y comprend l'économie et la société ligures. -
A venir
-
A venir
-
Recueil de 25 nouvelles et chroniques inédites, Le Feu dans la mer a été publié en Italie en 2010. Il couvre la période allant de 1947, celle des débuts de l'écrivain (Sciascia publie son premier livre en 1950), à 1975. Le feu dans la mer compose un portrait à facettes de la Sicile et de ses habitants, de l'épopée garibaldienne au vingtième siècle, plein d'intelligence ironique, d'humour et de justesse critique.
Ces textes narratifs et ces chroniques portent sur divers aspects de la Sicile : sur le monde rural, que Sciascia connaît bien (comme « L'ouvrier agricole sur la lune », « La paye du samedi », « L'admonition »), sur la ville de Palerme, où il emménage à la fin des années 1960 (« Une histoire vraie »), ou sur des thèmes historiques comme l'unification italienne au XIXe siècle (« Le silence ») et la guerre d'Espagne, telle que vécue par des Siciliens (« La peur »), ou encore la libération de la Sicile par les Américains en 1943 (« Les Allemands en Sicile »).
Ils reconduisent le lecteur à la source de l'inspiration de Sciascia, de son art de conteur. C'est son premier monde : son village, la campagne de la région d'Agrigente, la soufrière, les problèmes du développement économique, le crime organisé (la mafia rurale, propre à cette partie occidentale de la Sicile). Ce sont ses thèmes majeurs : la peur et la pitié (« La paye du samedi », « Le soldat Seis »), la douleur (« Carnezzeria »), la folie (« Le legs »), la femme, l'amour et l'honneur (« L'escroquerie », « Une comédie sicilienne »), le pouvoir (« L'admonition »). On y trouve aussi la première tentative de Sciascia de raconter l'histoire de Racalmuto, son bourg de naissance, au sud-ouest de la Sicile. -
"Poème filmique" en prose et vers, La Rage est le scénario intégral du film sorti en 1963 (dans une version raccourcie). Un commentaire lyrique qui mélange l'analyse sociale et politique à l'invective, l'élégie à l'épique, en les tissant avec des images des actualités, des matériaux d'archives et des photographies des faits marquants de son époque.
En interrogeant la société de son temps, le poète-réalisateur interroge aussi la nôtre. Dans ce texte, d'une brûlante actualité, on y retrouve le Pasolini le plus politique, le plus âpre et le plus clairvoyant.
« Pourquoi notre vie est-elle domine´e par le me´contentement, l'angoisse, la peur de la guerre, la guerre ? C'est pour re´pondre a` cette question que j'ai e´crit ce film, sans suivre un fil chronologique, ni me^me peut-e^tre logique. Mais pluto^t mes raisons politiques et mon sentiment poe´tique ».
Pier Paolo Pasolini.
Introduction de Roberto Chiesi.
Postface de Jean-Patrice Courtois.
-
La ragazza Carla est l'un des textes majeurs de la poésie italienne du vingtième siècle, un « classique
récent de la poésie italienne », comme Umberto Eco l'a défini dès les années soixante. Carla, une jeune
fille introduit un nouveau ton dans la poésie italienne de l'après-guerre, loin des thématiques et des
courants poétiques les plus repérés. Ce « récit en vers » se caractérise par un souci de la quotidienneté, par
son ancrage urbain et sociologique, par le choix d'une jeune femme ordinaire comme personnage central.
Il retrace le difficile chemin de l'émancipation de Carla, en passant par le rapport au travail, à l'argent, au
monde capitaliste, à la morale des années cinquante. Écrit entre 1954 et 1957 et publié pour la première
fois en 1962 par Mondadori, Carla, une jeune fille est considéré non seulement comme le livre le plus
important d'Elio Pagliarani, mais aussi comme l'une des productions poétiques les plus remarquables de
l'après-guerre en Italie. C'est une sorte de fable urbaine du vingtième siècle, sous la forme d'un récit en vers
polyphonique. Le livre retrace les premières expériences d'une fille de dix-sept ans issue des classes populaires
de la banlieue de Milan à la fin des années cinquante. Entre description, narration et analyse, les poèmes
racontent l'histoire d'une jeune fille confrontée à la grande ville industrielle, aux moeurs de son époque, au
monde des adultes et à celui du travail : les cours du soir, le premier emploi, la peur de la séduction, l'agression sexuelle et l'humiliation de devoir accepter une logique sordide afin de ne pas perdre son travail. Les trois
séquences qui composent le livre s'articulent dans un montage de fragments de narrations, de descriptions,
de réflexions. Pagliarani nous conduit d'une scène à une autre, il accélère ou ralentit le rythme, comme dans
un film, approchant ou éloignant notre regard de Carla et de la ville de Milan, autre personnage central du
livre. Carla, une jeune fille est un texte détonnant dans la poésie de l'époque, et qui reste d'une force
et d'une actualité étonnantes. Elio Pagliarani est par ailleurs un auteur dont aucun livre n'a encore été
traduit en français, et les éditions Nous sont heureuses de publier son livre le plus emblématique. -
Les Journaux de Kafka, toujours surprenants, sont le lieu d'une écriture lucide et inquiète où se mêlent intime et dehors, humour et noirceur, visions du jour et scènes de rêves, où se succèdent notes autobiographiques, récits de voyages et de rencontres, énoncés lapidaires, ainsi qu'esquisses et fragments narratifs plus longs. Dans ce battement entre vie écrite par éclats et soudaines amorces fictionnelles, les Journaux se révèlent être le coeur de l'oeuvre de Kafka : le lieu où les frontières entre la vie et l'oeuvre s'évanouissent.
Cette édition est la première traduction intégrale des Journaux de Franz Kafka. La seule traduction française visant l'intégralité était à ce jour celle de Marthe Robert, publiée en 1954 chez Grasset. Mais elle ne correspond pas à l'intégralité des Journaux de Kafka. En effet, elle se base sur la version établie par Max Brod en 1951 : celui-ci avait procédé à une censure des textes de son ami, en éliminant les noms des personnes encore vivantes, et un certain nombre des remarques qui le concernaient lui-même. Dans sa volonté de faire de Kafka un « saint laïque », il avait également supprimé des passages jugés « obscènes ». Enfin sa chronologie, qui a été suivie par Marthe Robert, s'est avec le temps avérée erronée (la traduction française contenait d'ailleurs un certain nombre de fragments traduits à partir de la version anglaise, plus complète que l'édition originale en allemand - avec tous les risques qu'une traduction de traduction comporte). Se pose enfin la question, cruciale, de la place à accorder aux fragments fictionnels. Dans l'édition de « La Pléiade », ils sont absents du volume contenant les journaux. Or, ces textes figurent dans les mêmes cahiers manuscrits qui contiennent les notations « diaristes ». Et il y a un intérêt certain, par exemple, à pouvoir lire dans la continuité la première version, manuscrite, d'une nouvelle et, immédiatement après, le commentaire qu'en fait Kafka.
Les Journaux ce sont, matériellement, 12 cahiers in-octavo. Ils couvrent les années 1910 à 1922, avec de fortes disparités quant à la fréquence et à la longueur des notations. Kafka ne faisait pas de différence, quant au support d'écriture, entre la fiction et « l'autobiographie », celle-ci étant évidemment liée au projet de la tenue d'un « journal ». Nous suivons donc la leçon qui a été proposée dès 1990 par les éditeurs allemands de la « Kritische Ausgabe », qui ont reproduit à l'identique les cahiers manuscrits. La chronologie qui en résulte est très différente de celle de Max Brod. Le texte corrige aussi certaines erreurs du déchiffrage initial des manuscrits.
Cette version est donc la première à traduire en français l'intégralité des cahiers des journaux à partir des manuscrits. La traduction de Robert Kahn reste au plus près de l'écriture de Kafka, en préservant les litotes, la syntaxe, en « laissant résonner dans la langue d'arrivée l'écho de l'original ». Elle s'inscrit ainsi à la suite de ses retraductions remarquables des lettres À Milena (2015) et des Derniers cahiers (2017).
-
A venir
-
A venir
-
Après la réhabilitation de la romancière, la découverte de la poète. Élégie pour une jeune fille en noir est un inédit de Hélène Bessette, seul texte de poésie dans son oeuvre. La forte tonalité autobiographique, l'extrême simplicité de la langue donnent à voir la confession et le regret d'une passion amoureuse qui s'adressent, au seuil de la mort, à une mystérieuse jeune fille en noir. Il s'agit d'un ultime livre bouleversant, soutenu par la force et la singularité d'une écriture conclusive et secrète.
Acclamée par de nombreux auteurs et critiques - Claude Mauriac, Alain Bosquet, Nathalie Sarraute ou Marguerite Duras (« La littérature vivante, pour moi, pour le moment, c'est Hélène Bessette, personne d'autre en France », disaitelle) - Hélène Bessette a publié 13 romans chez Gallimard entre 1953 et 1973, chacun mettant à mal les codes narratifs traditionnels. Dans son oeuvre, dont l'édition intégrale a été entreprise par Othello (Le Nouvel Attila), un seul texte fait exception, semblant s'écarter in extremis de la forme romanesque. Il s'agit d'Élégie pour une jeune fille en noir, sur lequel Hélène Bessette travailla les dernières années de sa vie.
Ce long poème lyrique peut être lu de plusieurs manières : comme la déclaration d'une femme vieillie (Je reste sidérée / d'être vieille / Je pensais tant ne l'être jamais) à la jeune fille aimée, confession rétrospective d'un amour homosexuel resté secret et impossible. Ou comme une adresse, depuis la vieillesse, à la jeune fille qu'elle était et qui n'est plus. C'est une sorte d'« élégie autobiographique », écrite au seuil de la mort - Hélène Bessette s'y livre dans une langue tendue, magnifiquement dense et musicale. Dans ce long chant mélancolique, elle retraverse sa propre vie, sa propre jeunesse, elle se raconte avec l'intransigeance qui aura toujours été la sienne, poussant jusqu'au bout, une dernière fois, l'exploration des singularités de sa langue.
-
Cette introduction à Lacan représente un véritable défi à l'égard de la perception répandue de sa pensée, souvent considérée comme peu accessible, voire obscure. Pour inviter à la lecture de Lacan, Zizek mobilise tout aussi bien la « culture populaire », le cinéma, que la philosophie, la littérature et des événements de l'histoire récente. Par des argumentations inattendues, il montre les raisons pour lesquelles le temps de la psychanalyse n'est pas derrière nous, mais bien devant nous.
À travers les idées provocatrices de Lacan, qui ont troublé bien des penseurs, ce sont les vues cruciales de Freud qui apparaissent finalement dans leur véritable dimension. Ce « retour à Freud » a non seulement fourni une nouvelle fondation théorique à la psychanalyse, avec d'immenses conséquences pour le traitement analytique, mais il a aussi mis à disposition de la pensée contemporaine des outils conceptuels incontournables.
Comment lire Lacan n'est pas seulement, comme le titre l'indique, une introduction à l'oeuvre de l'un des penseurs les plus importants du vingtième siècle. Ce livre intervient aussi pour réaffirmer l'importance et la vitalité de la psychanalyse, à contretemps du diagnostic contemporain de sa péremption, voire de sa « mort ».