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Vrin
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Fragments poème ; énoncer le verbe être
Parménide
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 28 Février 2012
- 9782711624140
S'installant dans la couche linguistique et poétique sous-jacente du discours de Parménide, le commentaire de Magali Année, Énoncer le verbe être, est résolument linguistique et laisse donc de côté toutes considérations « métaphysiques », aussi bien purement ontologiques que logico-ontologiques. Poète authentique, directement relié à l'ensemble de la poésie grecque archaïque caractérisée par l'oralité de ses performances, Parménide élabore une unité linguistique très particulière, le verbe être, dont la forme la plus éminemment représentative est ????, « est ». C'est sur lui que repose l'efficacité de la parole kosmologique du poète-savant.
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Élevé dans la religion chrétienne avant de devenir l'adversaire du christianisme, tout à la fois homme d'étude et chef de guerre, philosophe et empereur, Julien dit l'Apostat est un personnage singulier. Honni pendant des siècles comme traître à la vraie foi, il devient peu à peu, à partir du XVIe siècle, une figure exemplaire de la liberté et de la tolérance pour une partie des écrivains européens. Il est l'auteur d'une oeuvre variée, où alternent écrits politiques, philosophiques et polémiques, ainsi que d'une importante correspondance.Son oeuvre subsiste en quasi-totalité et est facilement accessible, à l'exception du Contre les Galiléens. Cet écrit de combat dans lequel Julien avait rassemblé ses griefs contre la religion chrétienne a en effet disparu, mais il a été partiellement conservé par les citations qu'en ont faites ses adversaires chrétiens dans leur tentative de le réfuter. C'est à partir de ces répliques qu'on tente depuis le XVIIIe siècle de restituer l'ouvrage original. La dernière de ces « restaurations » permet aujourd'hui d'accéder au Contre les Galiléens dans de meilleures conditions et, en comblant une lacune de l'édition, de mettre à la disposition du lecteur ce témoignage historique d'un christianisme contesté.
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Orateurs et sophistes grecs dans les inscriptions d'époque impériale
Bernadette Puech
- Vrin
- Textes Et Traditions
- 1 Janvier 2001
- 9782711615735
A partir de la fin du premier siècle de notre ère, la « Seconde Sophistique » voit s'imposer, au premier plan de la vie culturelle du monde hellénophone, des virtuoses de la rhétorique.
Au tableau axé principalement sur Athènes, que Philostrate et Eunape ont laissé de cet univers, la documentation épigraphique apporte des confirmations, mais aussi des retouches er des compléments. Elle donne une idée plus précise de la diffusion de ce mouvement de l'Arabie à l'Espagne, et de son évolution.
L'importance de ce témoignage est désormais reconnu par les historiens de la littérature et de la pensée. Mais ces textes étaient dispersés dans une centaine de corpus géographique et autant d'articles de revues, datant parfois de plus d'un siècle. Aussi a-t-il paru utile de les rassembler en un recueil qui, tout en répondant aux exigences critiques d'une édition de documents épigraphiques, puisse les présenter, assortis d'une traduction et d'un commentaire détaillé, à tous ceux qu'intéresse l'histoire de la vie intellectuelle, de la vie sociale et des mentalités dans le monde grec sous la domination romaine. -
Les philosophies morale et naturelle du pseudo-Robert Grosseteste
Anonyme
- Vrin
- Zetezis
- 18 Décembre 2018
- 9782711643899
Un texte « didascalique » jusqu'ici totalement inédit - les Communia (« Points communs ») du Pseudo-Robert Grosseteste, d'après une attribution fautive du manuscrit Salamanca, Biblioteca Universitaria 1986 - reçoit maintenant son Editio Princeps et sa première traduction, française en l'occurrence, quant à l'entièreté de ses sections, datables du milieu du XIIIe siècle, sur les philosophies morale et naturelle aristotéliciennes : De felicitate (De la félicité) et De virtute (De la vertu), édition critique et traduction par Claude Lafleur, Joanne Carrier, Valeria Buffon et Violeta Cervera Novo; De anima (De l'âme) et De generatione galaxie (De la génération de la galaxie), édition critique et traduction par René Létourneau.
Après une présentation générale du dossier par C. Lafleur insistant sur l'émergence (1215-1255) de l'enseignement universitaire de la philosophie morale (Éthique à Nicomaque, I-III) et de la philosophie naturelle d'Aristote, V. Buffon signe une étude introductive sur le De felicitate, V. Cervera Novo sur le De virtute et R. Létourneau sur le De anima ainsi que sur le De generatione galaxie (Livre I des Météores).
Dans les Communia « salmantins » - la plus vaste compilation didactique latine médiévale connue à ce jour et que l'on peut nommer ainsi, d'après la localisation du manuscrit depuis le XVe siècle, même si ces « Points communs » tirent vraisemblablement leur origine de la Faculté des arts de l'Université de Paris -, ces sections sur les philosophies morale et naturelle sont encadrées par celles, en cours d'édition et de traduction, sur la logique (« Nova Logica », « Vetus Logica ») et sur la grammaire (de Priscien, Institutiones grammaticae, XVII-XVIII, I-XVI).
Ce livre - qui présente commodément les éditions et les traductions en colonnes parallèles, tout en étant complété par une Liste des tableaux et illustrations de même qu'un Index des noms - fait donc partie d'un ensemble dont la publication est destinée à enrichir significativement notre connaissance de l'exégèse des corpus aristotélicien, boécien et priscianien, ainsi que celle de l'enseignement dialectique, par questions et réponses, des disciplines philosophiques dans l'institution universitaire du « siècle d'or de la scolastique », au même titre que le célèbre Guide de l'étudiant (parisien) du manuscrit Ripoll 109 auquel il s'apparente.
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Grammaire ; livres XIV, XV, XVI - les invariables
Priscien
- Vrin
- Histoire Des Doctrines De L'antiquite Classique
- 17 Septembre 2013
- 9782711625000
Le groupe Ars grammatica poursuit, avec les livres 14 à 16, la traduction, jusqu'alors inédite, de l'Ars Prisciani, somme de la grammaire antique écrite à Constantinople au début du VIe siècle.Ces livres sont consacrés aux parties du discours invariables : la préposition (livre 14), l'adverbe et son appendice l'interjection (livre 15), la conjonction (livre 16). Les problèmes linguistiques soulevés (définition, sémantisme et fonction de ces invariables) traversent toute l'histoire de la grammaire antique : Priscien en propose l'ultime version qui constituera le plus souvent le socle de la réflexion médiévale, voire de la grammaire classique.La traduction de ces livres montre dans le détail les difficultés rencontrées par le grammairien : comment classer ces formes d'invariables? comment les répartir entre les différentes catégories? quels critères employer pour justifier cette répartition? quelle langue de référence adopter? quels exemples (littéraires ou forgés) choisir? L'élaboration de cette description peut être ainsi suivie dans chacune de ses étapes et de ses dimensions - avec en arrière-plan la constante confrontation du matériel linguistique latin avec le grec : plus que tout autre en effet dans la grammaire antique, Priscien conçoit la grammaire dans une perspective de comparaison entre les deux langues.
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Ce livre donne un point de vue nouveau sur l'histoire de la pensée au XIVe siècle, grâce aux questions 1 à 5 - jusqu'alors inédites - du Prologue du commentaire de Jean de Reading aux Sentences de Pierre Lombard. L'édition est précédée d'une introduction, qui retrace la vie et les oeuvres de Reading, précise la datation, la nature et la structure du commentaire, la liste des questions, les critères d'édition, ainsi que les sources. Elle résume aussi le contenu des questions éditées.Jean de Reading, théologien franciscain actif à Oxford et à Avignon autour du 1320, est bachelier sous Guillaume d'Alnwick et socius de Guillaume d'Ockham. Il dialogue avec Jean Duns Scot, Guillaume de Nottingham, Robert de Cowton, Richard de Conington, Pierre d'Auriol, Hervé de Nedellec et Durand de Saint-Pourçain.Dans les questions qui sont ici éditées, Jean de Reading expose sa conception de la méthode en théologie, du sujet et de l'unité d'une science, de la distinction entre sciences. Il participe pleinement, à la hauteur d'Ockham, à l'histoire générale des théories de la méthode scientifique.
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Le temps dans la tragédie grecque : Eschyle, Sophocle, Euripide
Jacqueline De Romilly
- Vrin
- 7 Octobre 2002
- 9782711612352
Les auteurs tragiques, en s'interrogeant sur le sens des malheurs qu'ils évoquent, sont appelés à exprimer toute une réflexion sur le temps.
Chez les trois grands tragiques grecs, on voit cette vision évoluer, en partie sous l'influence de l'expérience politique qu'ils vivent. Ce qui était pensée théologique chez Eschyle devient, chez Sophocle, méditation sur les grandes alternances du devenir et aboutit, chez Euripide, à l'étude psychologique des émotions qui le scandent. En suivant les affirmations générales, fréquentes chez ces auteurs, mais aussi les détails du style ou de la composition, on peut espérer arriver à une meilleure compréhension des oeuvres, tout en dégageant, à travers ces tentatives, certains points de départ d'une réflexion moderne sur le temps.