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Première traduction française intégrale de Loin de la foule déchaînée. Publié en 1874, Loin de la foule déchaînée est le premier des grands romans de Thomas Hardy (1840-1928), à qui il apporte la notoriété. Il marque l apparition dans son uvre de la région imaginaire du Wessex, calquée sur son Dorset natal. C est le texte fondateur d un univers familier aux lecteurs de Tess d Urberville ou Jude l obscur.
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« Tant que la lecture est pour nous l'initiatrice dont les clefs magiques nous ouvrent au fond de nous-mêmes la porte des demeures où nous n'aurions pas su pénétrer, son rôle dans notre vie est salutaire. Il devient dangereux au contraire quand, au lieu de nous éveiller à la vie personnelle de l'esprit, la lecture tend à se substituer à elle, quand la vérité ne nous apparaît plus comme un idéal que nous ne pouvons réaliser que par le progrès intime de notre pensée et par l'effort de notre coeur, mais comme une chose matérielle, déposée entre les feuillets des livres comme un miel tout préparé par les autres et que nous n'avons qu'à prendre la peine d'atteindre sur les rayons des bibliothèques et de déguster ensuite passivement dans un parfait repos de corps et d'esprit. »
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L'Ascension du Mont Ventoux est le texte d'une lettre que Pétrarque envoya en 1336 à son directeur de conscience et ami, Dionigi dei Roberti, et qu'il retravailla sans doute plusieurs fois durant les décennies qui suivirent.
D'une sensibilité étonnamment moderne, L'Ascension du Mont Ventoux est en définitive le récit d'un parcours spirituel. L'homme, dominé par la nature, doté de forces précaires et terriblement vulnérable doit trouver en lui-même le courage d'affronter tentations et difficultés, sans jamais se détourner de son but véritable. -
La Jeune Fille verte est le dernier roman publié par Paul-Jean Toulet (1867-1920), quelques mois avant son décès. Considéré comme son chef-d'oeuvre, ce texte se fait à la fois chronique balzacienne de la vie publique et secrète d'une petite ville du Béarn, et tortueuse éducation sentimentale d'un fils de famille, viveur désinvolte qui n'est pas sans emprunter quelques traits à la propre jeunesse de l'auteur.
Dans cette fresque provinciale d'une souriante misanthropie, les ambitions et les concupiscences, recuites au feu de l'ennui, amènent intrigues, liaisons, mensonges et calculs machiavéliques - et c'est toujours avec la même grâce élégante que Toulet s'amuse de ce microcosme, où l'on retrouve toute l'humanité. -
Don Alvare, jeune capitaine aux gardes du roi de Naples, se voit offrir l'opportunité d'invoquer le diable et de le soumettre à ses ordres. Naïf, intrépide, sûr de lui, Don Alvare accepte, et tout semble se dérouler à merveille. Mais qui est réellement l'éblouissante jeune femme qui reste à ses côtés, une fois le diable disparu ? Folle d'amour pour lui, belle, brillante, elle lui est si dévouée qu'elle parvient peu à peu à apaiser sa méfiance. Le bonheur serait-il à portée de main ? Paru en 1772, Le Diable amoureux est le chef-d'oeuvre de Jacques Cazotte (1719-1792), aristocrate à la jeunesse aventureuse, mort guillotiné durant la Terreur. Admiré de Nerval, de Borges ou de Lacan, Le Diable amoureux est considéré comme le premier roman fantastique français.
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Soldat démobilisé à la fin de la Première Guerre mondiale, Armand vit plusieurs années dans un terrible dénuement avant de devenir l'amant de Jeanne, veuve de guerre plutôt aisée qui lui offre une vie confortable.
Un an plus tard, il retrouve par hasard l'un de ses anciens compagnons de misère, Lucien, pour lequel rien n'a changé. Les deux hommes renouent, sans qu'Armand parvienne à comprendre quel sentiment domine en lui - orgueil, pitié ou culpabilité. À travers Lucien, il contemple avec un étrange vertige l'abîme dont il est sorti. Mais quand il fait la connaissance de la jeune soeur de son ami, ce vertige devient une fascination qui met sa nouvelle existence en danger...
Roman tout en ellipses, d'une précision et d'une finesse psychologique inouïes, Armand est le deuxième roman publié par Emmanuel Bove (1898-1945).
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Plus de quinze ans après avoir fait ses adieux à la vie de marin, J. Conrad évoque dans ce récit les événements et les figures qui ont marqué ses jeunes années. Il rend ainsi un hommage aux hommes de la mer.
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Nous ne parlons pas ici d'un art tranquille et pacifique, qui aime la probité et la modération. Cette grande, cette glorieuse éloquence est la fille de la licence, que les sots appellent liberté, la compagne des séditions, l'aiguillon d'un peuple sans frein ; incapable d'obéissance ou de sérieux, opiniâtre, téméraire, arrogante, ce n'est pas dans une société régie par une bonne constitution qu'elle peut prendre naissance. (Tacite)
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À côté d'un livre comme Les Fleurs du mal, comme l'oeuvre immense d'Hugo paraît molle, vague, sans accent ! Hugo n'a cessé de parler de la mort, mais avec le détachement d'un gros mangeur, et d'un grand jouisseur. Peut-être, hélas ! faut-il contenir la mort prochaine en soi, être menacé d'aphasie comme Baudelaire, pour avoir cette lucidité dans la souffrance véritable, ces accents religieux dans les pièces sataniques :
Il faut que le gibier paye le vieux chasseur..
Avez-vous donc pu croire, hypocrites surpris, Qu'on se moque du maître et qu'avec lui l'on triche, Et qu'il soit naturel de recevoir deux prix, D'aller au Ciel et d'être riche ?
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Iakov Ivanonov gagne sa vie tant bien que mal en fabriquant des cercueils dans une petite bourgade où l on ne meurt pas assez à son goût. Âgé de soixante-dix ans, il vit obsédé par les petits aléas de son commerce, sans considération pour ce qui l entoure. Il faut que sa discrète épouse passe de vie à trépas et que lui-même tombe malade pour qu il réapprenne à observer le monde. Le Violon de Rothschild est la chronique d une rédemption in articulo mortis, une fable dans laquelle les regrets ne sont pas qu amertume et font parfois naître un élan salvateur.
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Il n'est pas possible à quiconque est un jour monté sur ce grand trottoir roulant que sont les pages de Flaubert, au défilement continu, monotone, morne, indéfini, de méconnaître qu'elles sont sans précédent dans la littérature.
L'un des plus frappants essais critiques de Proust, Sur le style de Flaubert est une analyse brillante de la modernité radicale de l'écriture flaubertienne. Publié en 1920, peu avant la mort de Proust, ce court texte est également l'occasion de saluer Stendhal, Hugo, Nerval, d'écorner Sainte-Beuve ... Et finalement d'exposer sa conception du travail de création littéraire.
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El Buscon ; la vie de l'aventurier Don Pablos de Segovie
Francisco de Quevedo
- Sillage
- 7 Mai 2007
- 9782916266183
Je suis parvenu à prendre la résolution d'être vaurien avec les vauriens, et de l'être même plus que tous les autres, s'il m'était possible. Je ne sais si j'ai réussi, mais je puis protester que je n'ai rien épargné pour cela de tout ce qui a dépendu de moi.
Francisco de Quevedo, contemporain de Cervantès, donne avec El Buscon un des chefs-d'oeuvre du roman picaresque.
Avec la même désinvolture, Don Pablos devient valet, étudiant, voleur, mendiant, soudard, chasseur d'héritage ou homme de théâtre. D'escroqueries hasardeuses en combats suicidaires, il n'emprunte jamais le droit chemin, dont le préserve une ironie corrosive.
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Mémoires de l'abbé de Choisy habillé en femmes
Francois-thimoléon de Choisy
- Sillage
- 25 Mai 2015
- 9791091896320
En 1735, dix ans après le décès de l'abbé de Choisy, un texte étrange paraissait chez un éditeur anversois. Il s'agissait de la première partie des Mémoires de l'abbé de Choisy habillé en femme. Mort à plus de quatre-vingts ans, peu de temps après avoir achevé une très chrétienne Histoire de l'Église, l'abbé de Choisy y racontait plusieurs épisodes d'une jeunesse tumultueuse.
Travesti très jeune par une mère excentrique et arriviste, il garda toute sa vie un goût irrépressible pour le déguisement, allant jusqu'à vivre sous des noms de femme, menant quelques mois une vie d'actrice - et séduisant nombre de jeunes filles sous son apparence féminine. Libertin, joueur invétéré, courtisan, diplomate, académicien : cerner tous les aspects de la personnalité de l'abbé de Choisy paraît une entreprise impossible. Lui-même, avec un fatalisme souriant, y avait renoncé.
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Henri, jeune littérateur sans moyens, séduit un couple bourgeois auprès duquel il trouve table ouverte et suffisamment d'attention pour le conforter dans sa vocation hésitante. L'Écornifleur est le récit de cette existence au jour le jour, lucide, cynique, plein d'une ironie dont le narrateur est peut-être la plus fréquente victime. Publié grâce à Marcel Schwob, ce roman d'une surprenante précision est le premier chef-d'oeuvre de Jules Renard.
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Lettres à Reynaldo Hahn
Marcel Proust, Emmanuel Berl, Philippe Kolb
- Sillage
- 18 Mai 2012
- 9782916266893
Reynaldo Hahn est un jeune compositeur d'avenir quand il rencontre Marcel Proust, alors âgé de vingt-trois ans, et devient son premier amant. Leur relation conservera un caractère amoureux durant deux ans et sera le point de départ d'une intimité qui se prolongera jusqu'à la mort de l'écrivain. Ils échangeront pendant près de trente ans une abondante correspondance, dont deux cents lettres environ nous sont parvenues.
Elles sont un document exceptionnel par la liberté de ton qui prévaut entre les deux hommes, par un style à l'inventivité surprenante, enfin par le rôle de confident et de conseiller que tient souvent Hahn auprès de son ami. Elles ouvrent à leur lecteur le laboratoire de Jean Santeuil puis de la Recherche du temps perdu, mais sont également l'occasion de suivre l'évolution des goûts littéraires et musicaux de Proust, de ses inimitiés, de ses affections et de découvrir ou retrouver en lui un observateur amusé de la haute société de son époque, volontiers moqueur et ne dédaignant pas l'autodérision.