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Jeanne D'Arc
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Un peu comme l'a fait l'écrivain Robert-Louis Stevenson, avec son Voyage à travers Les Cévennes, Yveline Gimbert nous raconte son périple en Velay.
Elle est allée à la recherche d'une histoire et d'histoires mais aussi de légendes, de croyances encore d'usage en Velay et de traditions.
Du site d'Antoune dressé sur la jeune Loire à celui des Barrys où chevaucha Jules César, elle nous entraîne de paysage en paysages.
Yveline Gimbert raconte son Velay comme on ne l'a jamais fait, alternant les descriptions superbes et fougueuses des beautés de la campagne Vellave, et les précisions historiques, géologiques ou géographiques, nous invitant à rêver sur quelque rocher hissé en plein ciel au creux de chemins oubliés.
Ce livre ne peut être assimilé à un simple guide touristique. Certes l'aspect documentaire est complet mais n'en est pas l'essentiel car dès les premières lignes, l'auteur met toute sa tendresse à travers ses récits. On peut remonter loin dans le temps en flânant auprès des ruines des châteaux d'Arlempdes, Polignac, Artias près de la montagne de La Madeleine, Chapteuil... en se laissant bercer par l'histoire et l'imagination de l'auteur. -
Aveline, la belle et rebelle fille cadette de messire Romuald de Beaufort ne veut pas devenir une épouse docile à l'image de ses soeurs. Délaissant les travaux d'aiguille, elle préfère chasser et défendre, l'arc à la main, les paysans de la seigneurie. Mais voilà qu'un vieillard riche et puissant demande sa main, son père quelque peu contraint accepte. Horrifiée, Aveline s'enfuit et se cache dans une grotte au coeur des gorges de la Loire.
Mais en pleine guerre de cent ans, des bandes de routiers sillonnent la région, l'obligeant à abandonner son refuge, et elle se retrouve nez à nez avec le baron d'Arlempdes, le voisin et l'ennemi de toujours de la famille Beaufort...
Aventure, amour, complot et trahison, entraînent le lecteur au fil de la Loire sauvage au temps de la chevalerie. -
A peine plus d'un an suffit à Louis Mandrin, le chef d'une bande de brigands, pour devenir le symbole de la lutte contre l'oppression.
En combattant la Ferme, une machine à fabriquer de la misère, il a gagné ses galons de héros populaire.
Durant « le siècle des lumières » règne une violence incroyable, dans les comportements mais aussi dans les peines encourues. Mandrin s'en moque et fonce sabre au clair, parcourt des centaines de kilomètres larguant la meute de ses poursuivants qui enragent.
La population conquise le protège et lui brode une légende. -
Saint-Jean-le-Pré, en ce jour de la saint Jean de l'an 1223 : on célèbre les épousailles du seigneur Enguerran de Belrocaille et de la jeune Emiliane. Vassaux et villageois sont rassemblés, on espère un héritier mâle.
Saint-Jean-le-Pré, de nos jours, fête de la saint Jean : parmi les villageois, les nouveaux arrivants : Irina, jeune femme amnésique et Serge, son mari... Paul, cet antiquaire, qui semble avoir traversé le temps... Et Fred, ce collectionneur avide, qui ne sort jamais de chez lui.
De curieuses coïncidences, de troublantes ressemblances et les échos du passé qui s'en viennent ricocher et troubler le miroir lisse du présent... Et cette croix, activement convoitée, qui glisse entre les mains de celui qui croit la posséder... -
A Richecombe, l'été 1965 se présentait bien... Jusqu'au jour où Louis Lefort dévoile son projet d'exploiter les riches basaltes des Hautes Fayes. La plupart y voient la disparition de leur paradis de montagne. Partisans et opposants engagent une véritable guérilla.
L'instituteur tente de ramener l'ordre chez les siens. Mais l'affrontement tourna à la tragédie.
Chargé de l'enquête, l'inspecteur Vivien Laubier s'immerge dans ce village qu'il trouve particulièrement attachant. De mystérieuses rencontres en étranges découvertes, il croise des hommes trempés comme l'acier et des femmes de caractère... et puis, il y a Clémence...Mordront-ils à l'hameçon du pêcheur policier ?
« De Richecombe, on entend l'Auze murmurer. L'inspecteur n'a pas su résister à l'appel des sirènes. Cuissardes et vêtement kaki, Monsieur touille ses vers dans le ruisseau des Grives. C'est sublime(...) Le calme. Puis soudain, un bruit. « Qu'est-ce qu'ils font là, ces deux ? »Ils n'ont pas encore vu Laubier. Mais lui les a vus ... » -
Hubert ne décolère pas ! A peine sorti de la salle d'opération, il se réveille avec le coeur de Farid et il voit un arabe dans sa chambre ! Un comble pour un vieux facho comme lui, ancien d'Algérie... Et ses copains du parti qui vont débarquer dans sa chambre d'hôpital !
L'Homme n'est pas tout blanc ou tout noir il est souvent nuancé. Hubert l'antihéros de ce roman est comme vous et moi, il n'est ni pire ni meilleur. Il est simplement le reflet d'une société où les replis, religieux et nationalistes deviennent souvent la réponse à l'exclusion.
Vous découvrirez à travers ce roman une histoire exceptionnelle où se mélangent les passions, les croyances, les opinions, les vies. L'acceptation de l'autre est une recherche qui conduit celui qui s'y engage à éveiller son esprit. -
Ce qui se dit, ce qui se fait en nos eglises
Georges Bonnet
- Jeanne D'Arc
- 1 Juillet 2009
- 9782911794858
En ces lieux clos de nos églises, des croyants se rassemblent qui sont une minorité dans la population du monde, témoins d'un message venu tardivement dans l'histoire de l'humanité - un parmi d'autres. Cependant, ce message se dit à portée universelle, révélateur d'un salut concernant tout homme et tout l'homme.
Mais alors, comment les milliards d'êtres humains qui n'ont rien connu du Christ, qui aujourd'hui l'ignorent, peuvent-ils être concernés ? De quel poids est la parole transmise par l'Eglise ? -
« L'herbe scintille, une bande de lumière s'allonge sur la première gelée blanche, le jour se lève lentement. En haut du pré, une jument, Amazone, une vraie peluche rembourrée de son poil d'hiver, reçoit les caresses que lui prodigue le soleil, prémices d'une belle journée. Abandonnée à ce délice, elle néglige le gros Terzi son compagnon. Depuis longtemps ils forment un vieux couple : Amazone et Terzi se supportent plus qu'ils ne s'aiment, ils broutent ensemble !
Lui se moque de la volupté du badigeon matinal et, tête baissée, dépointe l'herbe froide et craquante. » Au fin fond de l'Auvergne, sur le domaine de Bonnefont-de-Coste, des animaux livrés à eux-mêmes s'organisent.
Un étalon Terzi prend les commandes, une chatte Duchesse tire les ficelles.
Des envahisseurs, des calamités, des histoires d'amour rythment ce conte animalier de Bernard Astruc. -
Théo n'est plus tout jeune... mais parcourt les rues et les places de son quartier avec un coeur qui, s'il n'en est plus à son premier battement, n'en est pas moins sensible. Peut-être même trop sensible.
Personne ne lui est indifférent et sa facilité de parler, en plus de son discours intérieur avec lui-même, lui fait rencontrer des personnages de tous âges, de tous bords, de vies rangées ou aventureuses. Des jeunes surtout qui l'interpellent dans son train train quotidien... la mystérieuse Katia, l'énigmatique Vincent, les inquiets Noémie et Qi Dong, l'adorable fleuriste Pampa, la bouleversante et bouleversée Manon, Alexandre qui semblerait se bonifier comme du vin nouveau... Et tant et tant d'autres... Théo les croque avec son oeil toujours vif, jusqu'au jour... -
1784. Grâce à sa beauté, Honorine, une modeste fille de paysans, devient servante dans une maison bourgeoise. Mais parce que sa curiosité la pousse à écouter aux portes, elle découvre un complot visant à assassiner la duchesse de Polignac grande amie de la reine Marie-Antoinette. Son bon coeur l'incite à agir, cependant que peut faire une simple soubrette face à des aristocrates sans scrupule ?
Du Puy, aux hauts plateaux du Velay balayés par les vents d'hiver, Honorine se trouvera confrontée à un redoutable mercenaire à la solde des conjurés et à l'homme mystérieux qu'elle vient de sauver d'une mort certaine.
Toutefois ce séduisant gentilhomme est-il son allié ou son ennemi ? Peut-elle lui faire confiance ? -
Le Linceul fleurdelisé est l'histoire extraordinaire de Pierre Abrial qui vécut à cette époque terrible de la Révolution française. Elle relate une épopée qui repose sur la réalité des événements et des personnages et qui se situe dans notre merveilleux Velay.
Séminariste en 1971 au Puy-en-Velay lorsque se déchaîne la tempête révolutionnaire, ce fils de paysan, homme du peuple, a le défaut d'être loyal ; en réponse à la persécution engagée par les politiciens de la Révolution, il entre dans la résistance à l'oppression, pour son Dieu et pour son roi. Mais il sera surpris dans son idéal de futur prêtre, par l'amour de la douce Agnès.
Emigré à Coblence où il est volontaire dans l'armée du Rhin en 92, il s'engage dans l'armée royaliste du Forez et combat au siège de Lyon en 93. Il tombe alors sous le coup de la «loi des suspects », mais n'en poursuit pas moins ses activités contre-révolutionnaires jusqu'à sa capture et son évasion en 94.
Sa dernière action locale le conduit à participer à « la bataille du Pertuis » en 95, avant de quitter sa région bien-aimée pour des aventures qui l'amèneront à son engagement dans les armées du général Bonaparte.
En 98, il participera à la campagne d'Egypte, elle lui sera funeste ; si Bonaparte en sort tout auréolé de gloire, Pierre y laissera la vie, et son dernier souffle le verra quitter ce monde ceint de l'étendard fleurdelisé, devenu son linceul. -
Marie was born around the end of World War II in a small village near Chaveniac-Lafayette where General Lafayette lived. It is the mountainous region of Auvergne known as the heart of France. Take Marie's hand and she will guide you through her humble childhood.
Through her eyes you will see what it was like to live in the country in France. With Marie's many brothers end sisters you will participate in hay making, harvesting...At this time, they used traditional methods and tools. Her parents will demonstrate the making of bread, butter and cheese...
It's here that you meet Mathias, a boy her age, who becomes her best friend. Later, their love story unfolds...
Just after the war, it was a time when the French countryside was populated with farmers that still lived in economic self-sufficiency. In the story, the author makes these peasants from depths of France come alive.
The feeling, the candor, and the authenticity of the book will remind you of the Little House on the Prairie -
Arlette MONNET, enseignante à la retraite, est très sensible à tout ce qui l'entoure et particulièrement à la formation des enfants.
C'est à travers l'observation de la vie des animaux, surtout celle des chiens, qu'elle a toujours fait preuve de pédagogie pour aider ses élèves à former leur personnalité et forger leur caractère, dans le respect de l'éthique et des principes.
La simplicité du style, la fraîcheur, la lucidité de son livre qui s'appuie sur l'observation de faits réels, le perceptible souffle d'une candeur qui ne doit se confondre ni avec de la naïveté, ni avec l'innocence, nous entraînent vers des horizons oubliés : ceux de la connaissance.
C'est bien de cela qu'il faut parler en lisant cet ouvrage : il nous éclaire non pas pour une leçon à retenir, ni pour des préceptes à mettre en valeur, mais tout simplement, au travers des problèmes cruciaux de notre époque, mis en scène par « le meilleur ami de l'homme », en nous conduisant vers une totale confiance en la tendresse et en l'amour.
Les chiens se parlent sur les collines est l'histoire d'une amitié : celle de chiens qui communiquent entre eux chaque soir sur les collines qui bordent la ville.
Tous issus de milieux différents (celui de leurs maîtres), ils s'interrogent sur le comportement des humains et commentent les événements de la journée.
Youki, personnage central, est à l'origine de ces colloques vespéraux. C'est un philosophe. Il éclaire ses amis sur ces humains qu'il connaît bien.
Jusqu'au jour où Youki disparaît. C'est son ami Hélian qui le retrouve, dans un faubourg de la ville, toujours la chaîne autour du cou, et qui lui rend visite le plus souvent possible. C'est lui maintenant, fidèle messager, qui fait le lien avec les amis des collines.
Mais Youki vieillit, mal nourri, sans soins, assoiffé, avec la seule tendresse de ses amis que lui prodigue Hélian, profitant de sa promenade quotidienne avec sa maîtresse pour lui rendre visite.
« Si les hommes ont perdu leur coeur d'homme, les chiens n'ont pas perdu leur coeur de chien ».
Au fil de la narration d'une trentaine de scènes de la vie quotidienne, les caractères des humains apparaissent ; tour à tour amicaux, justes, négligents, cruels, absurdes ou pleins de tendresse. Et les chiens s'interrogent, essaient de comprendre de décrypter les personnalités et les modes de vie. -
« A la récré de quatre heures, tandis que le maître, absorbé dans ses pensées, faisait les cent pas dans la cour, l'Adrien Béal avait poussé Milou comme un vulgaire ballot de paille derrière les cabinets pour lui chanter l'insultante rengaine. Louisette n'avait pas osé chanter mais elle avait ri. Peut-être malgré elle. Qu'importe, elle avait ri ! Plus que la chanson qu'il connaissait par coeur, c'est ce rire qui avait meurtri Milou au point de le faire pleurer.
Ah ! si Célestin avait été là... Mais Célestin avait mieux à faire, en cette belle journée d'octobre, que d'user ses braies sur les bancs de l'école... » La vie de Milou serait heureuse sans les mauvais desseins d'Adrien, le fis du maire, qui en a fait son souffre-douleur.
Heureusement l'enfant va déceler en lui un don exceptionnel.
Après bien des aventures qui le conduiront au Québec, l'enfant du Pays des Sucs prendra une glorieuse revanche sur le mauvais sort. -
« Oh ! elle ne paye pas de mine, la cabane au fond du jardin ! Construite en pierres sèches et couverte de tôles rouillées, elle laisse à peine un passage à son hôte qui s'y glisse en rampant et ne peut s'y tenir qu'assis. Elle s'élève un peu au-dessus des buissons et des hautes herbes, au milieu desquels son emplacement a été dégagé à la pioche et à la serpette. D'un côté, se dresse le remblai de la ligne de chemin de fer du Puy à Clermont et, de l'autre, une épaisse haie d'aubépine érige une frontière entre le jardin et la route de La Chaise-Dieu à Saint-Flour.
-Qu'est-ce que tu fais, Simplice ? demanda la maman, quand elle vit son fils se démener dans ce coin du jardin voué à l'abandon .
-Je me fais un ermitage, répondit-il.
-Qui t'a parlé d'ermitage ?
-C'est Clopinet, maman. Je veux faire comme lui.
-Ah ! bon, fit-elle, comme si elle comprenait... » -
Mais, enfin, où sont-elles donc passées ? Toujours pas là, à huit heures du soir !
Inquiète, énervée, Marianne Mouriol faisait les cent pas devant la ferme où habitaient sa mère et sa soeur.
Elle avait déjà arpenté le chemin qui descendait du Gunchet, remontait à Sassolas et revenait, ensuite, au hameau par celui conduisant à la route du barrage du Ternay.
Elle repartit, s'arrêta à la croisée des chemins, ne pouvant aller plus loin.
En effet, elle ignorait dans quel pré les deux femmes avaient conduit les bêtes.
Résignée à les attendre, elle s'assit sur un muret de pierres sèches ...
L'histoire se passe en 1944 dans le village ardéchois de Sainr-Marcel-les-Annonay. Léonie Châtet, jeune paysanne vit avec sa mère devenue sénile. Alors que son fiancé est prisonnier en Allemagne, elle doit affronter les pires ennuis pour avoir caché et soigné un soldat allemand blessé.
Les personnages, tantôt drôle, tantôt pathétiques, sauront séduire le lecteur avec leurs mots et expressions bien à eux. -
1943, région Lyonnaise :
Aline et Julien, deux adolescents innocents ballottés dans la tourmente entre Résistance et collaboration, devront choisir leur destin et l'assumer.
Amitiés et amours contrariés se mêlent aux évènements dramatiques.
Ils devront payer le prix fort pour les conséquences de choix davantage subis que voulus. Comme tant d'autres ... -
Le commissaire Loubet est entré dans une période de doutes. Un criminel sévit au Puy-en-Velay. Il a toujours une longueur d'avance sur les policiers et aucun lien ne semble relier les victimes.
Au fil des indices et de ses déductions, le commissaire est confronté à une évidence incroyable et déconcertante : l'assassin est un proche.
Rude tâche pour Loubet qui reste stoïque et efficace malgré une situation personnelle douloureuse.
L'arme à l'oeil permet au lecteur de retrouver, avec plaisir et sans larme, la personnalité attachante du commissaire Loubet. -
L'obscurité grandissait. La jeune femme hâtait le pas, angoissée par la danse des troncs noirs, le fracas des houppiers et le tumulte de l'Eygat qui se tordait nerveusement le long du chemin. Il lui tardait d'avoir franchi le pont de Grenouille et d'atteindre la route.
Etrange pressentiment ! Elle poussa un cri d'effroi et son sang se figea. Non, elle n'avait pas rêvé ! A moins de cinq pas ...
Venu passer quelques jours chez son amie Clémence, l'inspecteur Vivien Laubier est intrigué. Il furète autour du pont de Grenouille ... jusqu'à son intime conviction.
Mais comment faire éclater la vérité dans ces hautes terres, où chacun tait ses misères et s'accroche à ses rêves?
De l'amour, du suspense ... et l'humour des trois compères Jules, Firmin et Moustache, imprègnent ce roman du terroir ... ! -
Alexis ne connaîtra son père qu'en 1945, à cinq ans, lorsque celui-ci rentrera d'Allemagne où il a été retenu prisonnier durant toute la guerre. Tous les deux se découvrent étrangers, ne savent pas se dire qu'ils s'aiment.
En juin 1958, quelques jours après sa réussite au baccalauréat, c'est la dispute. Pierre frappe son fils. Alexis s'enfuit, s'engage dans l'armée française et part en Algérie.
Après des années de silence, d'incompréhension et de conflits, Alexis apprend le métier de guide de haute montagne à Chamonix. Il s'installe à Peisey-Nancroix où il rencontre Catherine. C'est elle qui permettra aux deux hommes de se retrouver, de se dire qu'ils s'aiment. -
Des deux premières années de ma vie, je ne sais rien ou presque : « j'ai failli mourir » .
Enfant, je suis déjà une adulte en réduction : je ne dois rien laisser paraître de mes joies ou de mes peines. « Ce n'est pas bien, c'est agaçant ».
Les silences font partie de mon langage. Trop jeune je comprends intellectuellement l'étendue et la complexité du monde « des grands ».
A l'âge de 10 ans un séisme affectif me frappe de plein fouet : « Désormais je vivrai avec mes parents ».
Adolescente, la découverte d'une autre vie me propulse dans ce monde de « grands »...
Et Danielle est arrivée.
Adulte, Serge entre dans ma vie.
Un regard lucide et introspectif sur les 25 premières années d'une vie, avec ses joies, ses peines, ses rebondissements et ses cataclysmes. Un enchaînement de situations dramatiques et de rendez-vous manqués avec le bonheur. Un roman poignant. -
« Pour servir à ton tour, tu devras apprendre les hommes. » André-Jean Saby ne comprend pas ce message sibyllin que lui transmet son grand-père, reclus à Orcier, village des hautes terres du Velay.
A l'automne 1975, la lettre que lui remet le notaire de famille est à la fois un testament, une révélation et une énigme, qui va le conduire vers un secret.
Cette quête de la vérité le mène au Liban et en Syrie, où il découvre la vénération de nombreuses personnalités du Moyen-orient pour cet aïeul exceptionnel, puis en Afrique où il rencontre l'amour en la personne d'une très belle eurasienne.
Au fil des rencontres, la vérité se fait jour, mais la poudrière libanaise est source de grands dangers. -
Arlette MONNET vit avec les enfants tout au long de l'année scolaire.
L'accident dramatique survenu à une élève et à sa famille a déclenché le besoin d'écrire l'histoire de Jérémy, d'exprimer avec des mots le bouleversement ressenti, de transcrire la dure réalité, l'espoir, l'évolution, la reconstruction d'un enfant dans le désarroi.
Par petites touches successives, avec sensibilité et amour, Arlette Monnet dépeint le nouvel univers du petit orphelin, son évolution psychologique, sa prise de conscience de cette situation difficile et son adaptation progressive à sa nouvelle vie.
Ce livre, elle l'a voulu pour ces parents cruellement éprouvés, ces enfants blessés par la vie, pour tous ces parents et éducateurs qui entourent ces enfants d'affection et de tendresse pour réveiller en eux la vie endormie.
« Donne-moi la main » est un encouragement pour les adultes, un réconfort à leur persévérance, un hymne d'espoir.
-Où est maman ?
-Où est papa ?
-Pourquoi je suis ici ?
-Où est ma maison ?
Jérémy est désemparé. Il ne comprend pas ce qu'il fait ici dans cette grande maison qui n'est pas la sienne.
Patiemment, tendrement, Elisabeth va l'aider à construire sa nouvelle vie sans ses parents chéris, dans un environnement qu'il ne connaît pas mais qui désormais est le sien.
Et puis il y a Marion qui devient son amie, et leur secret, et les autres enfants du centre...
Et la lettre à Tatie Marie-Rose pour qu'elle lui envoie son cartable, sa trousse et ses crayons, qu'elle garde bien sa maison et prenne soin de Pompon.
Et il y a Michel le jardinier, le colis avec la photo de ses parents, la sortie au magasin, l'excursion, la nouvelle école, l'anniversaire, Noël, la visite à sa maison...
Tout ce qui fait sa nouvelle vie. -
Mais que se passe t-il donc dans le village où Victor, vieux flic râleur, bancroche et Auvergnat de surcroît, revient en villégiature.
Pourquoi le poulain de Jacques a-t-il disparu ? Pourquoi lui a-t-il demandé de l'aider à le retrouver ? Son instinct de policier lui dit que ses amis d'enfance lui cachent quelque chose, pourquoi ?
Un roman du terroir...un polar...un roman noir...noir comme la nuit noire...comme le café noir...comme le chocolat noir...A déguster sans modération !
« L'Hidalgo de mon souvenir ne correspond en rien au vieillard précoce qui vient m'ouvrir. Où sont passés l'allure fringante, la chevelure de geai, la mise parfaite et le sourire carnassier ? L'homme porte une robe de chambre élimée et sale, aux pieds des charentaises mal chaussées, un pull fin à même la peau enfilé dans un pantalon de toile, une sorte de bleu de travail crasseux. Son visage de déterré me surprend. Les cheveux blancs, filasses, jetés en arrière sont longs et négligés ; les joues creuses, recouvertes d'une barbe de trois jours. Heureusement, les yeux enfoncés ont gardé un pli de malice qui se prolonge par une grosse veine parcourant la tempe comme un fleuve sur une carte de géographie. Un détail attire mon attention qui résume à lui seul la situation : son pantalon, en guise de ceinture, est soutenu par une ficelle ! »