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Éditeurs
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Cerf
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Histoire ecclésiastique ; livres 4 à 6
Socrate De Constantinople
- Cerf
- 30 Novembre 2006
- 9782204081702
Le livre IV de l'Histoire ecclésiastique de Socrate couvre les règnes de Valentinien Ier (364-375) et de Valens (364-378), ainsi que le début des règnes de Gratien et Valentinien II.
Les séquelles de la crise arienne y tiennent encore une place notable, mais Socrate ne s'attarde guère sur les problèmes de définition de la doctrine; il s'attache plutôt à décrire les persécutions subies par les Nicéens. Un important chapitre est consacré aux moines d'Egypte, et notamment à Evagre le Pontique. Le livre V couvre la fin du règne de Gratien (378-383) et le règne de Théodose Ier (379-395), dont la carrière politique et le rôle dans le rétablissement de l'orthodoxie nicéenne sont largement soulignés (conciles de Constantinople de 381 et 383).
Ce livre renseigne aussi sur la situation de plusieurs Églises dissidentes et sur la grande variété d'usages liturgiques existant alors dans les Eglises. Socrate passe sous silence les lois de Théodose Ier contre les païens, mais relate la destruction du Serapeum d'Alexandrie. Le livre VI couvre le règne d'Arcadios (395-408). Il est en grande partie consacré à l'histoire de Jean Chrysostome. Son intérêt réside dans le jugement critique que porte Socrate sur la personne et les actions de l'évêque.
Tout en s'efforçant à l'impartialité de l'historien, Socrate reflète donc en partie l'opinion négative des opposants de Jean à Constantinople.
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Voici le Sodoma médiéval. Au XIe siècle, le théologien Pierre Damien écrit au pape pour dénoncer les vices et les turpitudes du clergé. Rome le condamne au silence. Mille ans plus tard, son texte est enfin traduit. Une révélation fracassante sur la longue marche de la tolérance zéro.
Un millénaire avant les révélations actuelles sur les scandales sexuels au sein du clergé, l'ermite Pierre Damien se fait déjà lanceur d'alerte. Au milieu du xie siècle, il écrit au pape Léon IX pour dénoncer, dans un rapport détaillé, les dérives des moeurs dans l'Église, singulièrement chez les évêques, moines, prêtres, diacres censés incarner l'institution et donner l'exemple. Pour encore plus de clarté, il intitule ce réquisitoire Gomorrhe, le pendant de Sodome dans la Bible. Mais ce brûlot est censuré dès son époque, et il passe encore aujourd'hui pour un livre scandaleux.
C'est ce texte, à la fois intransigeant et prophétique et d'une surprenante actualité, qu'édite et traduit pour la première fois en français Jean-François Cottier.
Un texte sidérant, venu du Moyen Âge, mais conduit à la manière d'un breaking news contemporain. -
Au coeur du patrimoine mondial de la littérature, la suite de l'oeuvre capitale du grand historien juif de l'Antiquité. Un indispensable de la bibliothèque universelle.
Flavius Josèphe, prêtre de Jérusalem (37-96 apr. J.-C. env.) et historien célèbre de la Guerre des juifs, est un témoin exceptionnel de son siècle. Dans son oeuvre majeure, les Antiquités juives (publiées en 93/94, la 13e année de l'empereur Domitien), il donne, depuis Rome, sa manière de voir l'histoire de son peuple, en la faisant remonter à Adam.
Ce volume contient les livres XII à XIV des Antiquités. Prolongeant la paraphrase biblique, il couvre l'histoire de la Judée depuis les troubles qui ont suivi la mort d'Alexandre le Grand jusqu'à la mort d'Antigone, le dernier roi asmonéen, c'est-à-dire de -323 à -37, avec pour pièce maîtresse la crise maccabéenne (167-164). Après la mort de la reine Alexandra en -67, la rivalité entre ses fils eut pour effet une domination romaine durable et la promotion du roi-client Hérode.
Josèphe a peiné pour montrer une continuité judéenne depuis l'époque perse, en particulier pour la succession des grands prêtres, mais il n'a pu cacher que la Judée n'a émergé comme réalité politique perceptible que dans le cadre de la rivalité entre l'Égypte lagide et la Syrie séleucide, qui se sont longuement disputé la maîtrise de la côte, de Gaza à la Phénicie, à travers de nombreuses guerres aux IIIe et IIe siècles. -
Histoire de l'étude de la langue grecque dans l'Occident de l'Europe depuis la fin du V siècle jusqu'à celle du XIV
Ernest Renan
- Cerf
- Patrimoines
- 15 Octobre 2009
- 9782204085953
En 1848, l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres couronne une étude d'Ernest Renan (1823-1892) répondant à la question inscrite au concours sur " l'étude de la langue grecque en Occident du Ve siècle au XIVe siècle ". Repéré il y a quelques années par P. Vidal-Naquet, le manuscrit de Renan n'a jamais été publié jusqu'à ce jour alors que son auteur exerça sur le XIXe siècle français une véritable " royauté intellectuelle ". Loin de se limiter à un exercice d'érudition, Renan pose là les prémices qu'il développera dans la suite de son oeuvre. Il met en place tout d'abord une théorie des langues qui l'amène à porter l'accent sur le triple héritage de l'Occident au carrefour des civilisations grecque, hébraïque et arabo-musulmane. Il développe ensuite une vision du religieux et de son rôle dans le développement humain qui prend toute son importance au regard des débats actuels sur la laïcité. Il réfléchit enfin à la façon dont cohabitent les civilisations dans l'histoire. C'est, en somme, bien avant la " Réforme intellectuelle et morale ", une réflexion sur les éléments qui constituent l'unité d'une culture mais aussi l'avenir des nations que nous offre ce texte. Destin des langues, place du religieux, construction d'un passé de l'humanité garant de son avenir potentiel : le manuscrit sur " l'étude de la langue grecque en Occident du Ve au XIVe siècle " doit donc être lu comme la première oeuvre politique de Renan. Sa publication répond, on le voit, aux interrogations qui sont aujourd'hui les nôtres.