Vous aimez la musique classique, mais, avouez-le, vous n'y connaissez pas grand-chose. Ce guide vous initie de manière sérieuse mais décontractée à l'univers de Mozart, Beethoven, Wagner, etc. Grâce aux extraits musicaux, fournis sur le CD et en ligne, expliqués pas à pas dans l'ouvrage, les grands chefs-d'oeuvre de la musique classique n'auront plus de secret pour vous !
La musique est un art qui s'écoute et c'est par l'écoute que nous entrons dans les oeuvres musicales. S'il peut être utile de connaître l'histoire des oeuvres ou des compositeurs, il est surtout indispensable d'apprendre à écouter pour ne plus avoir la sensation de « passer à côté ». C'est ce que permet ce livre interactif, qui envisage l'écoute comme une pratique musicale à part entière, accessible à tous, aux musiciens comme aux non-musiciens. En s'appuyant sur des extraits musicaux accessibles sur le site de l'auteur, il donne des conseils d'écoute, décrypte les codes musicaux et propose des exercices pratiques. Il vous aidera ainsi à modifier durablement votre manière d'appréhender la musique classique. Se familiariser S'exercer Apprécier
La musique classique n'est pas classique... ou du moins, pas tout le temps ! Elle ne l'est que pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle, à Vienne, qui a vu naître des génies comme Haydn, Mozart, ou Beethoven. Le reste du temps, la musique est tour à tour ancienne, baroque, romantique ou moderne.
Elle passe par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel : mille et une nuances de beauté et d'expressivité, reflet de l'air du temps, de l'évolution des instruments, du pays où elle est composée...
Sous la plume d'Élodie Fondacci et le pinceau de Mügluck, sa fabuleuse histoire prend vie dans ce livre richement illustré, pour qu'ensemble, petits et grands puissent découvrir et écouter des oeuvres magnifiques - opéras, concertos, symphonies... -, et aller à la rencontre des compositeurs qui les ont créées !
Les stradivarius - violons réalisés par le luthier Antonio Stradivari entre 1666 et 1737 - font l'objet d'une fascination durable et cette aura a depuis longtemps dépassé le strict champ musical. Comment ces instruments, façonnés à Crémone au milieu du XVIe siècle, sont-ils devenus les compagnons de prédilection des plus grands violonistes ? En retraçant l'histoire du violon italien sur quatre siècles, l'ouvrage éclaire le développement du « mythe Stradivarius » et les raisons de sa renommée. Il s'appuie sur la collection nationale française conservée au Musée de la musique, qui constitue un corpus de sources historiques importante pour l'histoire de la lutherie crémonaise.
« La vocation de la musique n'est pas de répondre à l'alternative du près et du loin. La musique récuse les catégories tranchées et les disjonctions brutales, comme elle récuse tout ultimatum. Le son est perpétuellement en mouvement. Le son se rapproche, s'éloigne, nous enveloppe entièrement, et puis nous quitte pour s'éteindre dans les lointains. Les ondes de la musique circulent dans l'espace sonore. De là ce charme captivant, mais aussi décevant, instable, problématique dont le nom est musique. Car la musique est un charme. Ce charme de l'inachevé est celui de la présence absente. » V. J.
Pékin, 1969. Zhu Xiao-Mei est un " être de mauvaise origine ", c'est-à-dire qu'elle est issue d'une famille de bourgeois cultivés. Une tare d'autant plus lourde à porter pour la jeune Xiao-Mei qu'elle a un don précoce pour le piano et une passion pour la musique décadente - Shumann, Mozart, Bach. Logique, par conséquent, qu'elle soit envoyée en camp de rééducation par les autorités de la Chine communiste.
Frontière de la Mongolie, 1974. Zhu Xiao-Mei n'a plus rien d'une bourgeoise cultivée, plus rien d'une pianiste, plus rien d'une artiste. Elle est devenue une machine à obéir et à dénoncer. Son unique livre est le Petit Livre rouge, son unique rêve de manger à sa faim. Mais un jour, Xiao-Mei trouve dans le camp un vieil accordéon. Elle caresse les touches, se risque à jouer un accord, quelques notes de musique s'élèvent... Par enchantement l'espoir renaît : Xiao-Mei se jure qu'elle rejouera du piano.
Paris, 1985. Il a fallu à la jeune femme dix ans d'obstination pour pouvoir pratiquer ce qui est depuis toujours son vrai métier, pianiste. Partie de Chine dès les premiers signes d'ouverture, en 1979, elle reprend ses études musicales aux États-Unis tout en travaillant pour survivre comme baby-sitter, femme de ménage, serveuse, cuisinière... Puis elle s'exile encore, cette fois vers Paris. Et là, le miracle survient. Pour la première fois, on l'écoute, on lui donne sa chance... Sa carrière est lancée, elle ne s'arrêtera plus.
Le compositeur Felix Mendelssohn (1809-1847) effectue entre 1830 et 1832 un grand voyage européen ; musicien de génie, sans doute le plus précoce de l'histoire de la musique, brillant dessinateur, doué en tout, il est aussi cet érudit qui traduit le poète Térence à dix-sept ans, assiste avec passion aux cours d'Hegel et fréquente Goethe comme ami... Durant ces véritables « années d'apprentissage », il visite et étudie l'Allemagne, la Suisse, l'Italie, la France et l'Angleterre.
Dans ces lettres, qui constituent un véritable journal de voyage, adressées à sa famille et à ses amis, Mendelssohn évoque des figures de l'art, de la littérature et de la politique de son temps. Il se révèle tel qu'en lui-même, d'une intelligence exceptionnelle et curieuse de tout ; mais c'est d'abord l'homme à la sensibilité contemplative qui affleure, avec son style incomparable, léger, vivace et spirituel comme sa musique.
Lettres présentées par Nicolas Dufetel, d'après l'édition d'Abraham-Auguste Rolland.
La musique contemporaine passe pour être compliquée, peu harmonieuse, hermétique pour qui n'en connaît pas les codes.
En deux mots, élitiste et prétentieuse.
Pourtant il existe un autre xxe siècle musical qui laisse place au plaisir et à l'émotion. C'est celui d'une musique qui repose sur un artisanat raffiné, rejette l'exigence de pureté de modernistes épris de théorie et refuse de se plier à des règles abstraites.
Karol Beffa, l'un des plus grands compositeurs français vivants, dévoile dans ce livre son panthéon personnel où se côtoient entre autres Maurice Ravel, Richard Strauss, Gabriel Fauré, Claude Debussy, Nadia Boulanger, Francis Poulenc, Steve Reich, John Adams ou Vladimir Cosma...
Des morceaux tellement entendus qu'on ne les connaît plus (comme le Boléro) aux musiques de film en passant par les facéties des minimalistes américains, Karol Beffa nous fait découvrir dans un langage simple et tout en sensibilité son autre xxe siècle musical.
« Cette musique, disons qu'elle fut tout de suite lucide et clairement consciente de ses intentions. Lucide, plutôt que précoce : car il ne court sur son compte aucune de ces anecdotes fabuleuses avec lesquelles se fabrique à l'ordinaire l'hagiographie des enfants prodiges ; il n'a pas, comme les nourrissons mythologiques, étranglé deux boas dans son berceau ni composé un concerto à trois ans ; même il fut, somme toute, un assez mauvais élève [...] ».
Ce célèbre texte de Jankélévitch n'a rien d'une monographie ordinaire : nourri par une grande connaissance de l'oeuvre, se gardant de suivre simplement la chronologie, il nous plonge dans l'atmosphère d'une époque pour s'ouvrir sur une réflexion sur l'art de Ravel, et sur l'art en général.
Philosophe, musicien et musicologue, Vladimir Jankélévitch (1903-1985) a occupé la chaire de philosophie morale à la Sorbonne de 1951 à 1979. Il est l'auteur d'une oeuvre considérable, traduite dans le monde entier.
Préface inédite d'Alexandre Tharaud. Discographie inédite de François Hudry.
« Plus que toute autre, l'oeuvre de Beethoven possède le don de la migration perpétuelle, et rend un sens au mot galvaudé d'"immortelle". Ce privilège est celui de l'esprit moderne ».
Pas de meilleur point de vue que celui d'un autre compositeur pour pénétrer le dédale créatif de Beethoven. André Boucourechliev met ici en évidence tout ce qui lie l'atelier du compositeur au monde, au contexte historique et psychologique qui entoure chaque création. Ce livre est une notice poétique, un mode d'emploi, la clef d'un trésor, un passeport : on ne saurait partir en expédition auditive sans lui.
Après en avoir conçu l'idée, Hélène Dorion a collaboré avec son amie Marie-Claire Blais pour écrire le livret de "Yourcenar - Une île de passions", un opéra librement inspiré de la vie et l'oeuvre de l'écrivaine Marguerite Yourcenar. Le premier acte explore des moments marquants de la vie de l'académicienne avec sa compagne Grace Frick, tandis que le second revisite sa relation houleuse et passionnée avec son dernier amour, Jerry Wilson.
Mis en scène par Angela Konrad, l'opéra est coproduit par l'Opéra de Montréal, l'Opéra de Québec et Les Violons du Roy. Il sera créé en juillet 2022 lors du Festival d'opéra de Québec, et présenté à Montréal en août de la même année.
Ce livre présente au public, familiarisé ou non avec le domaine de l'opéra, le processus de création d'un tel spectacle, du point de vue des artistes qui le conçoivent et l'interprètent. Il contient le livret, un entretien avec les autrices mené par le musicologue Pierre Vachon, ainsi que des textes des principaux artistes collaborant à ce projet . Une trentaine d'images de la maquette, du storyboard, de la partition, des costumes illustrent cette aventure de création, en plus de photographies des concepteurs et conceptrices et de la distribution, prises sur le vif lors des ateliers de répétitions.
Roselyne Bachelot, amatrice éclairée d'opéra, nous livre une version intimiste de la vie du compositeur de La Traviata. Elle n'a pas voulu faire oeuvre d'historienne. Ce livre, c'est « son » Verdi. Celui qui chante à ses oreilles, mais surtout, celui qui parle à son coeur. C'est le fils, le mari, l'amant, le père que Roselyne Bachelot a voulu chercher dans la vie du musicien et dans sa musique.
Sa marginalité, ses inconvenances, ses légèretés nous le rendent étrangement contemporain, et laissent présager des bouleversements qui transformeront en profondeur les rapports amoureux et familiaux.
Au milieu du XVIIIe siècle, l'on voit paraître en Allemagne un déluge de traités instrumentaux qui conjuguent théorie et pratique en s'adressant à un nouveau public d'amateurs. L'Essai de Bach publié à Berlin en 1753 est un traité pédagogique et esthétique sans équivalent, il connaît un succès exceptionnel. On y trouve mille enseignements adressés aussi bien aux différents joueurs d'instruments à clavier anciens qu'aux pianistes qui considèrent qu'interpréter un texte musical requiert une connaissance stylistique approfondie et une immersion dans les pratiques du passé. L'on sait que Haydn et Beethoven s'en servirent tant pour apprendre eux-mêmes que pour enseigner à leurs élèves.
Près de quarante ans après sa disparition, le seul nom de Glenn Gould (1932-1982) est devenu un sésame. Au-delà de sa réputation d'interprète, le grand pianiste canadien représente aujourd'hui un mythe culturel, un parcours hors norme et un personnage savoureusement excentrique que ce volume permet de découvrir.
Pour un public toujours nombreux et fervent, Gould s'identifie à Bach, aux Variations Goldberg notamment, comme Callas à Verdi ou Karajan à Beethoven. Il demeure l'une des personnalités les plus marquantes du monde musical. Non seulement comme pianiste, mais aussi comme compositeur, écrivain, sociologue, théoricien et prophète de nouveaux modes de communication, comme moraliste enfin. « Je suis, disait-il, un écrivain canadien et un homme de communication qui joue du piano à ses moments perdus.» Bruno Monsaingeon a réuni, traduit et publié l'intégralité de ses écrits. Ces textes, que leur contenu soit d'ordre autobiographique, philosophique, anthropologique ou purement musical, qu'ils relèvent de l'art du portrait ou celui de l'interview, ont marqué la pensée contemporaine et révèlent tout un pan méconnu de la personnalité et du génie de Gould. Regroupés pour la première fois, ils sont l'oeuvre d'un écrivain dont la réflexion sur la musique atteint à l'universel.
Ce volume contient : « Dans l'antre de l'alchimiste », par Bruno Monsaingeon - Non, je ne suis pas du tout un excentrique - Le Dernier Puritain - Contrepoint à la ligne - « Glenn Gould au-delà du temps », par Bruno Monsaingeon.
Mozart ? Encore ! Alors que la plupart des musicologues se sont penchés sur sa vie, son oeuvre... Oui, Mozart. D'abord parce que je suis en quelque sorte née avec lui dans mon oreille, grâce à mes parents. Un père contrebassiste et chef d'orchestre, une maman violoniste. Puis le conservatoire, où il m'apparut didactique, décortiqué, à des années lumières de ce que j'en savais à travers les voix des amis musiciens de mes parents. Enfin, il y eut ce jour, suivi de beaucoup d'autres où, lettre après lettre, je suis entrée dans sa vie. Et ce n'était plus le « divin Mozart », par essence inaccessible, mais le plus attachant des amis. Un génie qui avait le pouvoir de faire jaillir, du désordre de nos émotions, ce qu'il y avait de plus troublant, de plus pur, de plus inattendu aussi.
Mozart tellement libre, loyal, courageux, insolent, pratiquant avec délices un érotisme joyeux et mettant en musique cette mélancolie déchirante qui n'appartient, dans sa retenue et son élégance, qu'à lui. En le jouant, en l'écoutant et en le réécoutant, en « violant » ses lettres, j'ai eu le désir de le raconter tel qu'en lui-même, en son temps, balayant au passage les pieux mensonges dont on l'a fardé. Adieu donc à Leopold, le père fouettard, exhibant à tout-va son prodige d'enfant ! Adieu à Constanze costumée en épouse sotte et inculte, à Salieri, le faux assassin du génie, à l'enterrement sous la neige, au corps jeté sans plus de cérémonie, dans la fosse commune et bienvenue à celui que, je l'espère, vous ne verrez plus tout à fait de la même manière après avoir lu ce dictionnaire amoureux.
Depuis trois quarts de siècle, le kobbé est l'ouvrage de référence des amateurs d'opéra dans le monde entier.
Paru pour la première fois en 1922 quatre ans après la mort accidentelle de son auteur, gustave kobbé (1857-1918), écrasé par un hydravion alors qu'il faisait du bateau au large de long island -, cette bible des mélomanes a connu d'innombrables rééditions et de nombreuses traductions. a trois reprises (1954, 1976, 1985), lord harewood - qui a dirigé pendant plus de vingt ans le royal opera house de londres, puis l'opéra de covent garden - a complété et mis à jour cet incomparable instrument de travail.
Aujourd'hui, il présente, secondé par antony peattie, une version entièrement renouvelée.
Cet ouvrage s'est enrichi de 60 oeuvres nouvelles, présentées ici pour la première fois, portant ainsi de 400 à près de 500 les opéras du monde entier qui sont analysés. une dizaine de compositeurs, anciens et modernes, font ainsi leur entrée dans le " nouveau kobbé ", témoignant de la vitalité d'un genre et du renouvellement constant du répertoire.
De plus, afin de tenir compte du lecteur français, certains opéras particulièrement appréciés dans notre pays ou redécouverts récemment viennent enrichir la version originale de ce livre. pour rendre la consultation plus aisée, le " nouveau kobbé " présente les compositeurs de tous les temps et de tous les pays par ordre alphabétique. les opéras sont classés par compositeur dans l'ordre de leur création et, pour chacun d'entre eux, sont rappelées les plus importantes mises en scène, y compris les plus récentes.
Les 100 albums qu'il faut avoir ecouté pour profiter du meilleur du répertoire classique occidental.
Chaque album est accompagné d'une analyse fouillée et d'un commentaire approfondi.
Opéras, musique de chambre, symphonies, concertos ...
À travers son style littéraire simple et souple, Ian Bostridge emporte avec lui érudits et amateurs au coeur du romantisme allemand. Rédigé sous forme d'une enquête historique, cette étude très documentée sera autant l'occasion pour les spécialistes d'approfondir leurs connaissances que pour les curieux de découvrir cette oeuvre unique de Schubert. Cet ouvrage traduit de l'anglais connait un grand succès outre-manche.
Retrouvez tout ce qu'il faut savoir sur la musique classique : les plus grands compositeurs, leurs plus grandes oeuvres, les plus grands interprètes. Découvrez quels compositeurs furent à l'origine des courants musicaux que sont le classicisme, le baroque, le romantisme... Apprenez à différencier une cantate d'une suite, un quatuor d'un concerto. Comprenez quelle nuance se cache sous les termes comme "mineur, majeur, opus".
L'intention de Romain Rolland dans cette biographie de Ludwig van Beethoven, parue pour la première en 1903 aux Cahiers de la Quinzaine de Charles Péguy, est de faire respirer aux hommes « le souffle des héros ». Du compositeur il dresse un portrait élevé : « J'appelle héros seuls ceux qui furent grands par le coeur. » C'est grâce à l'héroïsme que Beethoven fut plus fort que son propre destin. Ce sujet ne quittera d'ailleurs jamais l'esprit de Rolland.
Voici, racontée depuis son enfance triste et misérable jusqu'à la maladie qui le conduisit à la mort, la vie d'un homme qui a beaucoup souffert et qui pourtant a fait de la Joie un thème central de son oeuvre. Comme le souligne Jean Lacoste dans sa longue présentation, il ne s'agit pas ici d'une oeuvre de musicologie : « La vie de Beethoven ne relève pas seulement de l'histoire de la musique ; elle doit apporter par son exemple un soutien et un réconfort, la présence d'un ami, d'un confident. C'est probablement cette dimension humaine, cette leçon de «résilience» - pour employer un terme récent - que Rolland retrouve dans la figure fraternelle de Beethoven. » Au moment où l'oeuvre de Romain Rolland connaît un second souffle, cette Vie de Beethoven apporte un éclairage décisif à la connaissance de cette pensée inspirée et généreuse.
Jean Lacoste est philosophe et germaniste. Auteur de plusieurs ouvrages sur Goethe, il a également traduit Nietzsche et Walter Benjamin. Depuis de nombreuses années, il s'intéresse à l'oeuvre de Romain Rolland, dont il a établi l'édition du Journal de Vézelay 1938-1944 (Bartillat, 2012).