Shakespeare fait ici le portrait d'une société enjouée, égoïste et superficielle, à l'intérieur de laquelle souffle un revigorant vent d'insouciance et de légèreté.
Bénédict et Claudio, de retour de la guerre, rendent visite à Léonato. Léonato a une fille, Héro, dont Claudio tombe follement amoureux et une nièce, Béatrice. Cette dernière, célibataire endurcie, ne cesse d'exprimer son dédain pour le mariage et l'amour. Bénédict, lui aussi ne jure que par le célibat. Ce point commun suffirait à les rendre complices, mais non, au lieu de se séduire, ils s'assassinent à coup de bons mots.
Autour d'eux, on s'évertuera à les faire se marier. et dans le même temps Don Juan, frère bâtard, s'attachant les services de Marguerite, voudra faire échouer le mariage de Héro et Claudio. On veut unir les uns, désunir les autres.
Un jeune indien d'Amérique débarque en Basse-Bretagne et fait tourner la tête à tout le canton. Et notamment celle de la belle Saint-Yves, dont il tombe éperdument amoureux. Mais bientôt, on s'indigne qu'il ne soit pas catholique ! Une initiation religieuse expresse et un baptême plus tard, il apprend qu'il ne peut épouser sa bien aimée car elle a été sa marraine lors du sacrement. À partir de là, rien ne va plus : l'ingénu gagne Versailles pour obtenir dispense auprès du roi Louis XIV et se retrouve confronté à la corruption des puissants, aux abus de pouvoirs et à l'injustice. « Une présence de tous les instants et un don de soi sans retenue. » TÉLÉRAMA. « Bluffe par sa modernité. » LE MONDE. « Une véritable performance d'acteur. » LE FIGAROSCOPE
Qu'est-ce qui est drôle ? Qu'est-ce qui n'est pas drôle ?
Variations sur le rire est un spectacle qui a pris forme sur cette interrogation, celle du thème du rire et de la vie quotidienne.
Il y a des gens qui rient à ce qui est drôle, il y en a qui ne rient pas à ce qui est drôle, d'autres qui rient à ce qui n'est pas drôle...
Vaut-il mieux conquérir que conserver ? L'être humain doit-il toujours chercher du nouveau ? Non, il faut savoir conserver le feu sacré en sachant l'alimenter. (Sacha Guitry) À Dinard, dans leur maison, loin de tout, Françoise et Philippe vivent tranquillement leur bonheur... Peut-être trop tranquillement. La présence d'un jeune voisin et la venue d'un couple vont venir boulverser leur bel équilibre. Pourquoi Françoise et Philippe, si heureux en ménage, frôlent-ils l'adultère ? La faute à qui ? La faute à quoi ? Une pèlerine écossaise prendra alors une importance inattendue... Comme chez Capra ou Lubitsch, les grandes comédies, on le sait, sont toujours un peu tristes. LA PÈLERINE ÉCOSSAISE n'échappe pas à cette régle. Avec une insolente liberté de ton et un extraordinaire sens du dialogue, Sacha Guitry allie cruauté et grâce, amère philosophie et éclats de rire.
On l'appelle l'Ingénu. Il s'agit d'un jeune Indien, Huron, qui voyage à travers le monde et choisit de s'arrêter en basse Bretagne. Il y découvre une partie de sa famille. Il y rencontre aussi l'amour, la religion chrétienne, la société française...
Mais très vite il va déchanter. Un portrait drôle, plein d'humour, mais acerbe et cruel, qui nous rappelle que l'esprit savoureux de Voltaire laisse apparaître, derrière le rire, une certaine amertume.
Boulgakov nous livre une vision ébouriffante de la vie de Molière. Ce récit légendaire d'une troupe ballottée entre les succès et les revers est ici présenté dans une version adaptée à la scène, vivante et enlevée. Elle est entrecoupée de scènes de Molière, de lettres de ses ennemis, et de morceaux de Lully interprétés au piano. Le spectateur peut assister ainsi aux débuts chaotiques de l'Illustre-Théâtre, à son ascension fulgurante, à la querelle du Tartuffe et à la fin solitaire de son chef. "Un pur bonheur !" (FRANCE 3). "Un spectacle comme une lettre d'amour envoyée à Molière, elle étourdit le coeur de tout le public." (LE MONDE.FR). "Un joli voyage avec Molière et Boulgakov. Vif, enjoué, charmant." (FRANCE INFO). "Ronan Rivière retrace avec brio la vie de Jean-Baptiste Poquelin. Avec tact et talent, il se livre tout entier dans l'aventure." (L'HUMANITÉ).
Dans une maternité de Bruxelles, Jacqueline, enceinte de deux ans et demi, refuse d'accoucher. La médecine est impuissante, le mari désespéré. A bout d'arguments, le docteur fait appel à Carole, chamane new age, qui va entrer avec nous dans la mémoire de Jacqueline. Commence alors une Divine Comédie sauce samouraï . Origines ! Pour remonter aux sources du problème, nous visiterons les dessous du Big Bang, des dix commandements, nous verrons comment les bébés choisissent leurs futurs parents avant de se risquer à descendre sur terre, aidés par une informaticienne plus que douteuse, et comment une truie, dénommée Attila, a avalé les bijoux d'une grand mère magyare tyrannique. Puis la Libération, l'exode d'une famille hongroise poursuivie par des Bolchevicks, l'Indépendance du Congo Belge, l'accueil des enfants réfugiés, et pour finir, une scène torride de conception dans une auberge tyrolienne. La palette est foutraque, surréaliste..Mais tout est vrai ! On voyage du Ciel à la Terre, du présent au passé.On en rit tant qu'à la fin, on en pleure !