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Yigui
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Adieu Guinée !
Pays des ancêtres Pays griotique qui m'a vu naître sous un vieux baobab Jadis j'étais un enfant roi Aujourd'hui je suis une flaque d'eau en exil.
Je suis le chant lointain de la musique traditionnelle Je suis l'immense mélopée des hauts bois Mais, je suis affamé de ton lait pur Lait des sources singulières Je suis comme le vieil homme croquant le cola Avec une mèche de cigarette en main Au coeur pur d'un concert de sages Les poèmes me disent de tes nouvelles chère Guinée...
Mère de mes souvenirs Mère de mon moi Ô merveille, Ils me disent que tes fils deviennent eux-mêmes Ils me disent que le chemin est encor long Ils me disent que tes larmes oscillent Comme le vent printanier de l'ouest. Ô merveille. -
Issu d'une famille polygame où la compatibilité et la familiarité ne sont qu'illusionnaires, le jeune Kantara naitra et grandira dans son village maternel où il surmonte toutes les rudes épreuves infligées par ses tantes et leurs genitures. Medisé et traité de tous les noms d'oiseau, par la foi, la patience, l'humilité et la baraka de sa mère, il finit par être l'enfant étoilé de toutes ses deux familles paternelle et maternelle avant d'être désigné le Mansah de son village. Car l'homme et son destin sont indissociables.
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El-hadj Ibrahima Caba BAH, après de remarquables études primaires et secondaires en Guinée avant l'indépendance, va rejoindre le Sénégal puis la France. Bien qu'ayant commencé à faire carrière dans l'enseignement dans cet autre pays, il préfère revenir au bercail à titre de cadre métropolitain. Mais en dépit de ce patriotisme, El-hadj Ibrahima Caba BAH sera victime d'une accusation étiquetée de « Complot des enseignants » en compagnie de ses camarades Koumandian Kéita, Seick Bahi, Djibril Tamsir Niane et Ray Autra par le régime libérateur de la Guinée du joug colonial. Découvrons à fond la personne et redécouvrons la personnalité de El-hadj Ibrahima Caba BAH dans ce cinquième geste de l'auteur Aly Ben CAMARA ABC.
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Ce livre est un deuxième. Un deuxième qui vient avant le premier. Un cinquième d'une trilogie poétique. Il s'ouvre sur une introspection. Le poète sonde son for intérieur. Après, il laisse causer son coeur avant de faire de la poésie. Avant de vanter la beauté de la poésie. Il finit Je livre sur 1 'art de cogner par les mots. Le poète est donc un cogneur, un grogneur, un amoureux et quelquefois juste un amant des mots. Lisez !
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Le viol, prenant de l'emplaur dans notre société, n'épargnera pas HAWA, une jeune élève de 14 ans qui en sera victime par l'unique instituteur de son village. Mais la ténacité de sa tante OUMOU abouira à l'inculpation du violeur. Le droit des femmes y est réduit au silence à cause des traductions et coutumes ancestrales. OUMOU découvira aussi les souffrances subies par les femmes du village à travers des violences basées sur le genre. La lutte de OUMOU va réveiller la conscience des femmes. Leur silence face aux injustices, aux atrocités, se transformera en lutte pour leurs droits.
Avec le soutien indispensable de sa tante OUMOU, HAWA va cicatriser son indignation par une parfaite réintégration, un nouveau départ et bâtir une nouvelle vie heureuse. -
Lauréat du Prix International Immaculée 2023, D. Le MAJORER connu sous le nom Mamady DIOUMESSY, est un poète et conteur Guinéen. Il est diplômé d'une Licence Professionnelle à l'ISSEG où il est sorti Major de sa promotion en 2021 en Langue française. Il est auteur de plusieurs ouvrages dont De l'existence à l'essence, qui lui a valu le sobriquet Arthur Rimabaud Africain d'après le poète Camenounais André NGOAH.
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Cette oeuvre dépeint le courage et l'amour d'un instituteur qui a mis à profit son patriotisme et son expérience pour combattre les pratiques malsaines (corruption, absentéisme, exploitation d'élèves, ....) qui gangrenaient l'établissement dans lequel il vient d'être affecté comme directeur. Il deveint ainsi le moteur de la reforme contrairement à ses pairs qui souilent l'image de leurs établissements scolaires. Il est considéré comme le prototype d'enseignant dont la République de Warrabasso a besoin pour former ses cadres. L'oeuvre dresse aussi un réquisitoire contre ces instuits sur lesquels le pays devrait compter mais qui malheureusement sont devenus des sortes de parias pour le pays.
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Le creux du ventre Dans ce roman Le creux du ventre, l'auteur N'Falamini KABA fait une mise au point sur les thèmes de pauvreté, de souffrance et de l'abandon des enfants par le gouvernement et qui sont souvent source de démission scolaire et d'orientation pour les enfants vers les chemins de réussite incertaine.
Ainsi pour mieux transmettre son message, il nous relate le parcours risqué et courageux du jeune Sitanmadi qui va très tôt abandonner l'école dans le but d'aider sa mère à sortir dans l'ultime pauvreté.
Après son échec dans la quête de l'or à Kourou, il parviendra à dynamiser la situation économique de sa petite famille et à créer son propre business, comme quoi il n'est jamais trop tard pour entreprendre. -
C'est un recueil de poèmes empreint de profondeur et de réflexion, explorant les méandres de l'âme en quête de sens et d'harmonie. À travers des vers envoûtants, l'auteur dépeint les tumultes intérieurs, les aspirations et les questionnements qui animent cette âme errante, offrant ainsi une méditation poétique sur la nature humaine, la recherche de soi et la quête spirituelle.
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Dans ce livre, les vers piquent, les strophes mordent et les rimes percutent. Il est cosmopolite et parle presque de tout: Dieu, l'ange et l'Homme. Il révèle en partie un caractère virulent, et dénonce l'ignominie humaine. Dans sa deuxième partie, ses vers colériques s'adoucissent suavement, et finalement les versets tombent amoureux
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Dans un labyrinthe d'idées à bord d'un navire de métaphore, aussi riche en anaphore, l'auteur s'inspire de son vécu, ses expériences et ses peines pour minutieusement en décrire avec plus d'euphorie et de manie des mots.
C'est un recueil de poèmes qui se veut par-ci lyrique, de par ses hybrides constructions d'amour, d'enchantement et d'espoir, par-là, un simple faiseur d'hommes à travers des mots conciliateurs et moralisateurs.
"Fleurs dans le Désert autrement dit est une belle peinture de la vie, émaillée de péripéties musicales. -
Courageuse, intrépide et surtout bien éduquée, Nicka était une petite fille très belle qui vivait joyeusement avec ses parents dans un petit village mystérieux appelé Kendoumaya. Agissant toujours avec une dose d'intelligence en toute affaire aussi amoindrie, Nicka refusera à ses parents l'idée de mariage à son très jeune âge. Un beau jour, quel miraculeux changement s'opérait dans la vie de la petite Nicka suite à sa rencontre avec le génie de la forêt qui la dotera de surnaturels pouvoirs. Paradoxe, c'est bien ce génie qui l'amènera plus tard à faire des exploits et à devenir la salvatrice des Hommes et des animaux.
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Le monde nourri par cette illusion d'amour, les personnes qui y vivent confondent l'amour à la passion. Deux jeunes Samah et Halim éprouvaient des sentiments l'un pour l'autre. Ils voulaient aller au bout du monde pour vivre les merveilles de l'amour. Le désir s'y était imposé, l'envie exaspérée. La famille se posait comme obstacle du fait que les deux tourtereaux soient des cousins. Ils furent contraints de rompre mais les choses se compliquèrent au point d'accepter de tout perdre dans leur vie pour sauver l'unique chose qu'ils ont tant voulu L'AMOUR. Le fameux AMOUR. À la fin, Dieu même leur montra que l'amour dans ce bas monde, n'existerait point. Ils auraient probablement une chance de se retrouver dans un monde appelé Au-délà, après l'envol de leurs âmes.
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En mon esprit, l'encre s'anime,
La plume danse, le verbe s'affirme.
Flamme ardente de l'art, ma voix s'exprime,
Sur le papier, l'errance, une étrange énigme.
Telle une complainte d'un lointain autrefois,
Ma plume danse, caressant ses émois.
Politique égarée, Occident sans voix,
Pays tourmenté, cherchant sa propre loi.
Corruption des religieux, voile maudit,
Les enfants innocents, rejetés sans bruit.
Leurs droits bafoués, leur innocence fuit,
Dans ce monde troublé, la réalité s'enfuit. -
La Françafrique, lien diplomatique et culturel que partage la France et quelques pays africains, n'a pas été rose pour ces pays africains.
La Françafrique : c'est l'extinction culturelle du continent africain et la promotion active de celle française par les médias français.
La Françafrique : c'est l'élimination de tous les leaders résolument engagés pour le progrès du continent tels que
Thomas Isidore Sankara, Colonel Mouammar Ghadafi, ...
La Françafrique : c'est l'ensevelissement de la paix comme le cas de la Lybie.
Mais la solidarité panafricaine revient sur la scène politique africaine et la confiance de l'africain en son Afrique renait peu à peu. -
Roi du katanta, Katanga est reconnu par sa ruse et ses malices.
Taciturne, il a quatre adversaires très naïfs, dociles mais égoistes dont le plus populaire s'appelle Silan, idolâtré au secteur des Guérré qui lui est fief car plus tourment que ses trois co-combattants.
Le second se nomme Katala, ventru, profiteur et surtout moins fidèle à l'image de ses partisans.
Différents des autres, Mougnai est avare alors que Guila, peureux, utilise juste sa grande gueule pour des analyses sans fondement. Il adore les faux voyages d'affaires pour tout éviter. Lorsque Sabou (ancien roi de katanta) mourut, les espoirs furent tournés vers le jeune chasseur Gbata qui, inexpérimenté, se fera renverser par un donzo appelé Itagnini, calme mais très malicieux. Se faisant passer pour le meilleur ami de Gbata, Itagnini était lié à katanga, et Guila.
Quelle véritable leçon de la politique Machiavélique est donc le pouvoir de Katanga, avec ses manoeuvres de complots qui plongent le royaume dans une profonde guerre froide et intestinale après avoir retourné les uns contre les autres! Les opposants politiques, les griots, l'armée, les grands commerçants seront victimes d'une exaction sans merci. -
Pour nouer des alliances familiales et militaires, un Chef coutumier décide de marier son fils à la fille d'un autre Chef. Mais Houssainatou la fille, veut se marier à Paul un ami français. Gunndo est un récit qui reconstitue la pratique du mariage dans l'ancien Fouta Djallon...
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''Les larmes de Léa : Dialikatou'' nous raconte le récit d'un vieux, Aladji ciment, qui dans sa jeunesse, a signé un pacte avec les diables pour devenir riche. Après plusieurs années de confort, les conséquences s'abattent sur sa famille, notamment sur ses deux filles. Parallèlement, son attachement à certaines coutumes conduit sa première fille Djeynaba à fuir, refusant un mariage négocié par son père. Sa deuxième fille Dialikatou qui, voulant s'échapper pour ne pas remplacer sa soeur, fait une chute lui causant une perte de mémoire et de sa mère par crise. Il isole sa fille contrairement aux consignes du médecin. Après une longue lutte entre Aladji ciment et un vieux sorcier chargé de veiller au respect de leur convention, et une autre entre lui et sa fille Djeynaba qui a soutiré Dialikatou de ses mains, le vieux finit par perdre sa fille Djeynaba dans une tragédie qui n'avait rien d'ordinaire.
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Ici, nos sommeils sont couvés par des kalashs qui plongent nos nuits dans des cauchemars éveillés.
Ici, nous marchons sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller la mort dans sa sieste reproductrice.
Ici, le silence reste pour nous le seul viatique pour vivre un peu.
Mais, au fin fond d'une cellule, une voix s'élève et pousse son cri de révolte.
Il s'agit-là d'un hymne à la parole, à la parole libre et ivre, à la parole rapaillée et reconquise.
Il s'agit d'un vécu endolori portant les séquelles d'une histoire remplie de tristesse.
Il s'agit d'un monologue, d'un poème fleuve dans lequel un prisonnier politique est résolu à dire sa part de vérité et à exprimer avec férocité sa hargne contre l'injustice et l'arbitraire en décrivant une vie macabre ... -
succession de difficultés les unes plus redoutables que les autres? Entre amour, dérive et perfidie, elle saura à son dépend que la vie ne fait de cadeaux à personne. Voyant la situation de sa meilleure amie souffrant de fistule obstétricale, la jeune fille initie un programme d'assistance aux filles et femmes enceintes défavorisées qui souvent sont en manque de soins maternels et obstétricaux.
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Cette oeuvre est un examen socio- politique à l'image de la république imaginaire de Tady. À travers l'histoire du personnage Djamafa, l'auteur aborde des thèmes comme : le chômage, le favoritisme, la promotion de la médiocrité, la haine, la sorcellerie, les conflits électoraux, la jalousie, la fuite de cerveaux. Il démontre à travers les péripéties de la vie de Djamafa que la décision divine pour l'avenir des êtres s'appelle acceptation.
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Nimba, le petit singe de la forêt, est porteur de message : l'unité dans la diversité. C'est la raison pour laquelle il parcourt tout le pays. Le patrimoine culturel qui s'offre à ses yeux, est d'une authenticité exceptionnelle.
Voyage avec lui !