Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, la France doit non seulement diminuer sa consommation globale d'énergie mais également réduire l'utilisation des énergies les plus carbonées (gaz, pétrole et charbon). La sortie de la dépendance aux énergies fossiles implique néanmoins une forte électrification de nos usages (bâtiments, transports, industrie) entraînant une consommation d'électricité accrue d'ici 2050. Pour répondre à ces nouveaux besoins tout en conservant un mix électrique décarboné, le président Emmanuel Macron a annoncé en février 2022 à Belfort sa volonté de développer massivement les énergies renouvelables, et plus particulièrement les capacités photovoltaïques et éoliennes en mer, tout en modernisant le parc nucléaire.
Les capacités de production d'électricité anticipées par le président suffiront-elles à couvrir nos besoins énergétiques à venir et à éviter des pénuries ? Non, montrent les travaux menés par les auteurs de cet ouvrage. Tout d'abord parce que, le nucléaire ne permettra pas de sécuriser l'intégralité des besoins en raison de la fermeture du parc de réacteurs historiques et d'un rythme de construction insuffisant de nouveaux réacteurs. Ensuite, parce que les capacités renouvelables prévues pour 2050 ne suffiront pas à couvrir les nouveaux besoins d'électricité, d'autant plus dans un contexte de réindustrialisation. Enfin, l'intégration d'énergies renouvelables intermittentes dans le mix électrique constituera un défi pour assurer l'équilibre permanent de l'offre et de la demande électrique. Il faudra donc développer des moyens de flexibilité (modulation de la demande, imports-exports, stockage).
En plus d'éclairer les citoyens sur la question essentielle de la souveraineté énergétique, cet ouvrage offre des pistes de réflexion et d'action d'une grande utilité pour les décideurs publics et les entreprises.
En France, le poids des marketplaces représentait 8 % du chiffre d'affaires du e-commerce en 2012. 10 ans plus tard, celui-ci atteint près de 40 % !
Prenant Amazon comme cas d'études, nous observons paradoxalement, que l'image de la marque semble suivre une tendance inversement proportionnelle aux résultats financiers.
Quels mécanismes sous-jacents retenir de ce phénomène ?
Quels enseignements en déduire ?
Cette analyse nous amène sur des thématiques telles que le développement durable ou la place des rapports humains dans l'acte d'achat. Plongez dans l'univers passionnant des marketplaces en général, et d'Amazon en particulier !
Céline Berlier-Goué, responsable commerciale, marketing puis supply chain, a occupé diverses fonctions managériales dans l'industrie avant de rejoindre l'univers des start-up. En véritable globetrotteuse, elle s'appuie sur son parcours aux multiples facettes pour décrypter le monde des marketplaces.
La mécanique des milieux continus décrit le mouvement, la déformation et les écoulements de la matière en faisant abstraction de son caractère moléculaire. Cette discipline est présentée ici en deux volumes et résulte du cours de l'École des Mines de Paris, enseigné par Samuel Forest depuis 2004 et bénéficiant largement des contributions de Michel Amestoy.
La devise de l'École des Mines, Théorie et Pratique, est particulièrement adaptée puisque le corpus théorique et les problèmes résolus sont traités à parts égales.
L'originalité de l'ouvrage réside dans l'analyse étendue de nombreux problèmes d'élasticité linéarisée des matériaux et des structures. Les solutions sont largement illustrées par des simulations numériques par la méthode des éléments finis. La partie théorique porte une attention toute particulière à la question de la formulation des lois de comportement qui sont limitées à la visco-élasticité héréditaire et à l'élasticité. La théorie est présentée dans le cadre des transformations finies et sa linéarisation est réalisée avec soin. Les applications concernent aussi bien des phénomènes familiers de la déformation des corps matériels (flexion, torsion, effet bilame en thermoélasticité, etc.) que des problèmes industriels importants (réservoirs sous pression, applications aéronautiques, génie civil représenté par l'essai brésilien, le barrage-poids, applications électromagnétiques, etc.). Il n'en demeure pas moins que l'ouvrage n'aborde qu'une partie limitée de la mécanique des milieux continus et que les éditions ultérieures s'élargiront à d'autres problèmes.
Samuel Forest est directeur de recherches au CNRS et enseigne la mécanique des milieux continus à l'École des Mines de Paris. Ses travaux concernent la modélisation et la simulation numérique en mécanique des matériaux: calculs de microstructures, effets d'échelle en plasticité, visco-plasticité cristalline, endommagement, rupture... Il développe la mécanique des milieux continus généralisés permettant une prise en compte de la microstructure dans le comportement de la matière. Il a reçu la médaille d'argent du CNRS en 2012 et le Grand Prix Huy Duong Bui de l'Académie des Sciences en 2021.
La vision moderne de la gravitation fait appel à la théorie de la relativité générale, très riche en conséquences, avec par exemple les trous noirs, les ondes et lentilles gravitationnelles, ou encore la cosmologie et la description de l'expansion de l'univers. Elle est parfois perçue comme difficile d'accès, alors que ses concepts de base sont accessibles aux étudiants de licence ou de master.
Cet ouvrage propose une introduction à la relativité générale qui se veut la plus explicite possible, et la plus proche des conséquences mesurables de la théorie d'Einstein.
Ce livre reprend le cours enseigné à MINES ParisTech. Il propose en particulier une approche orientée sur la géométrie, qui permettra au lecteur de se familiariser avec les résultats les plus emblématiques de la relativité générale dans le système solaire et en cosmologie, qui sont présentés en détail.
Les chercheurs du monde entier ont récemment alerté sur le dépassement de la limite planétaire liée à la pollution chimique, portant à six sur neuf le nombre de limites planétaires franchies. Cette pollution constitue l'une des pressions majeures exercées par l'Homme sur l'environnement.
Or, quantifier la pollution liée aux émissions de composés chimiques n'est pas chose facile. Des hypothèses et des modèles sont nécessaires pour représenter la multiplicité des composés chimiques et de leurs comportements dans l'environnement.
Cet ouvrage s'intéresse à l'évaluation de l'empreinte chimique des produits du quotidien, tels ici les shampoings, après-shampoings et autres savons, et plus particulièrement aux effets écotoxicologiques potentiels liés à leur fin de vie. Pour ce faire, l'autrice amorce le développement d'une méthode pour estimer la quantité de composés chimiques émise dans les égouts, liée à l'utilisation des produits étudiés. La méthode va encore plus loin en montrant comment prédire de manière plus fiable les impacts écotoxicologiques des composés chimiques, sans mener plus de tests sur des organismes vivants. L'amélioration de la fiabilité des facteurs clés qui déterminent l'empreinte chimique des produits du quotidien proposée ici permet d'identifier les leviers d'action pour réduire la pression environnementale liée à notre utilisation de composés chimiques.
Dans le contexte environnemental actuel, notre empreinte chimique doit être repensée pour répondre aux pressions pesant sur notre avenir.
UN NOUVEL APPRENTISSAGE Vous souhaitez apprendre le fonctionnement des systèmes énergétiques thermiques en limitant au maximum le recours aux bases de mathématiques et de physique ?
Les développements théoriques sont volontairement réduits au strict minimum dans cet ouvrage, au profit d'explications technologiques et d'études de modèles réalistes résolus en utilisant Thermoptim, un environnement logiciel à la fois puissant et relativement simple d'utilisation. L'apprentissage est guidé par de nombreuses ressources numériques disponibles en ligne, notamment des explorations dirigées qui vous permettront de vous initier progressivement à la modélisation d'une quarantaine de systèmes énergétiques.
Ce premier tome comprend deux parties. La première est dédiée à l'initiation à la discipline : découverte des fonctions mises en jeu dans les composants des cycles élémentaires, des évolutions de référence subies par les fluides, tracé des cycles dans le diagramme enthalpie-pression et modélisation avec Thermoptim. La seconde partie introduit de puissants concepts qui seront utilisés dans les deux autres tomes : calculs de combustion, échangeurs de chaleur, définition de l'entropie et de l'exergie, bilans exergétiques, méthode du pincement.
Le site Web dédié à ce livre fournit toutes les précisions sur ces sujets : https://www.s4e2.com/portail/web/co/SiteLivreSE-2022.html
La mécanique des milieux continus décrit le mouvement, la déformation et les écoulements de la matière en faisant abstraction de son caractère moléculaire. Cette discipline est présentée ici en deux volumes et résulte du cours de l'École des Mines de Paris, enseigné par Samuel Forest depuis 2004 et bénéficiant largement des contributions de Michel Amestoy.
La devise de l'École des Mines, Théorie et Pratique, est particulièrement adaptée puisque le corpus théorique et les problèmes résolus sont traités à parts égales.
L'originalité de l'ouvrage réside dans l'analyse étendue de nombreux problèmes d'élasticité linéarisée des matériaux et des structures. Les solutions sont largement illustrées par des simulations numériques par la méthode des éléments finis. La partie théorique porte une attention toute particulière à la question de la formulation des lois de comportement qui sont limitées à la visco-élasticité héréditaire et à l'élasticité. La théorie est présentée dans le cadre des transformations finies et sa linéarisation est réalisée avec soin. Les applications concernent aussi bien des phénomènes familiers de la déformation des corps matériels (flexion, torsion, effet bilame en thermoélasticité, etc.) que des problèmes industriels importants (réservoirs sous pression, applications aéronautiques, génie civil représenté par l'essai brésilien, le barrage-poids, applications électromagnétiques, etc.). Il n'en demeure pas moins que l'ouvrage n'aborde qu'une partie limitée de la mécanique des milieux continus et que les éditions ultérieures s'élargiront à d'autres problèmes.
Samuel Forest est directeur de recherches au CNRS et enseigne la mécanique des milieux continus à l'École des Mines de Paris. Ses travaux concernent la modélisation et la simulation numérique en mécanique des matériaux: calculs de microstructures, effets d'échelle en plasticité, visco-plasticité cristalline, endommagement, rupture... Il développe la mécanique des milieux continus généralisés permettant une prise en compte de la microstructure dans le comportement de la matière. Il a reçu la médaille d'argent du CNRS en 2012 et le Grand Prix Huy Duong Bui de l'Académie des Sciences en 2021.
Entre mi-2021 et mi-2022, les prix du gaz et les coûts de production de l'électricité ont été multipliés par quatre. Cette situation exceptionnelle a eu un impact considérable sur les industriels, dont la facture énergétique totale a été multipliée par deux dans tous les secteurs d'activité et dans tous les pays européens.
Dans ce contexte inédit, certains ont pu remettre en cause le fonctionnement du marché européen de l'électricité, craignant une « inflation importée » du fait de la forte consommation de gaz ailleurs en Europe, et regrettant que les industriels français ne profitent pas assez de la compétitivité de « notre » électricité nucléaire.
Cette Note montre que la réalité est tout autre. Pendant les 14 années qui ont précédé la crise, les industriels français ont bien bénéficié d'un prix de l'électricité plus faible qu'en Allemagne. Mais la pénurie d'offre, principalement du fait de l'indisponibilité des centrales nucléaires, se faisait déjà sentir dès 2016. L'envolée du prix du gaz n'est responsable que pour moitié de l'augmentation récente des prix de l'électricité en France, qui tient tout autant à des déséquilibres spécifiquement nationaux et ne doit rien à l'intégration des marchés européens.
Le réseau "Economie et Développement Urbain Durable" a comme ambition de contribuer au développement de la recherche économique dans le domaine du développement urbain durable en prenant en compte les préoccupations des acteurs socio-économiques (élus, entreprises, associations). Ce réseau rassemble sept équipes de recherche : le Centre International de Recherche sur l'Environnement et le Développement (CIRED), le Laboratoire d'Economie de la Production et de l'Intégration Internationale (LEPII), le Laboratoire d'Économie des Transports (LET), le Laboratoire Ville, Mobilité, Transports (LVMT), l'Ecole des Mines ParisTech, le Département Economie et Sciences Humaines du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment et la Mission Climat de la Caisse des Dépôts. Ce livre présente un état des lieux des travaux exposés et partagés lors de la première réunion annuelle du réseau en 2009. Ces travaux sont dédiés aux modèles économiques appliqués à la ville ainsi qu'au financement et au coût de l'investissement durable.
La méthanisation est - avec la pyrogazéification et le power-to-gas - l'un des trois procédés qui permettent la production de gaz vert. Cette énergie renouvelable non fossile est proche de la neutralité carbone et contribue à la transition écologique. Le gaz vert est produit à partir de déchets organiques : résidus agricoles, agroalimentaires, ménagers. Il présente les mêmes propriétés que le gaz naturel et peut donc facilement être injecté dans le réseau de distribution. Le contenu carbone du biométhane produit en France est en moyenne de 23,4g CO2eq/kWh PCI, soit environ dix fois inférieur à celui du gaz naturel. Ce premier tome d'Ingénierie et Gestion du Gaz propose aux futurs décideurs une vision complète de la méthanisation, de ses enjeux au coeur de la transition énergétique et offre une compréhension globale des contraintes des différentes parties prenantes : sociétés gazières, décideurs politiques, monde agricole, etc.
Cet ouvrage présente l'évolution tendancielle du modèle économique du gaz et intègre les nouvelles technologies. Ainsi, sont abordées successivement la méthanisation et la mutualisation d'épurateurs pour des réseaux biogaz, la méthanation issue de la méthanisation et de l'hydrogène renouvelable, ainsi que la valorisation du CO2 issu des unités de méthanisation. Pour chacun de ces volets, des études de cas technico-économiques complètent la présentation.
Au début du XXe siècle, la physique des particules et la physique nucléaire ont révolutionné la société en apportant une nouvelle vision sur la structure de la matière et les interactions fondamentales. Ces deux disciplines ont permis le développement d'innombrables nouvelles technologies. L'énergie nucléaire et les accélérateurs de particules pour la médecine et les sciences des matériaux en sont des exemples emblématiques.
Cet ouvrage poursuit plusieurs objectifs : permettre au lecteur d'appréhender les phénomènes nucléaires et la physique des hautes énergies, le préparer à des enseignements plus spécialisés de physique nucléaire, de génie atomique, de physique des particules ou de cosmologie, et illustrer les retombées de la physique fondamentale dans la société.
Il s'adresse principalement aux étudiants ayant reçu une formation de base en mécanique quantique et en relativité restreinte, mais aussi à tout physicien désireux d'approfondir ses connaissances dans ces domaines sans vouloir aborder un cours spécialisé, mais souhaitant aller au-delà d'un survol descriptif. Il couvre les programmes des enseignements donnés par l'auteur à MINES-ParisTech et à l'École nationale supérieure de techniques avancées. À la fin de chaque chapitre, des exercices ou des problèmes sont proposés afin d'aider à l'assimilation des notions introduites ou pour apporter quelques compléments.
Mots-clés : particules, physique des particules, interactions fondamentales, modèle standard, théorie des champs, diagrammes de Feynman, noyaux, physique nucléaire, énergie nucléaire, radioactivité, nucléosynthèse.
Organisées dans le cadre de la commission CSC-FC-FPH du CEFRACOR, les journées Jeunes Chercheurs ont pour objectif de rassembler des doctorants et leurs directeurs de thèse ainsi que des chercheurs confirmés, impliqués dans la problématique «couplage mécanique-microstructure-environnement».
Elles mettent à l'honneur les doctorants en leur offrant l'opportunité de présenter leurs travaux sous forme d'exposés oraux et de débattre, avec l'ensemble des chercheurs présents, de sujets scientifiques en lien direct avec la thématique «couplage mécanique-microstructure-environnement», lors de tables rondes.
Ces journées sont également l'occasion pour la communauté française de faire un état des lieux concernant cette problématique de couplage qui couvre notamment la question de l'endommagement en Corrosion sous Contrainte, fatigue-corrosion et fragilisation par l'hydrogène. En ce sens, elles ont aussi pour vocation de réunir les chercheurs académiques et les industriels français travaillant autour de ces grands enjeux scientifiques.
UN NOUVEL APPRENTISSAGE Vous souhaitez apprendre le fonctionnement des systèmes énergétiques thermiques en limitant au maximum le recours aux bases de mathématiques et de physique ?
Le premier tome de ce livre a montré comment il est possible d'analyser les systèmes énergétiques thermiques en limitant au maximum le recours aux mathématiques et à la physique. Le second tome, dédié aux applications industrielles classiques, a expliqué comment on peut améliorer les performances de ces systèmes en réduisant les irréversibilités qui y prennent place.
Ce troisième tome, consacré aux systèmes innovants à faible impact environnemental permet de découvrir de nombreux cycles novateurs, utilisables avec une grande variété de sources d'énergie et pour de multiples applications : cycles à turbine à gaz avancés, moteurs Stirling, réacteurs nucléaires du futur, cycles à oxycombustion, cycles thermodynamiques des énergies nouvelles et renouvelables, cycles évaporatifs, compression mécanique et thermique de vapeur, évapoconcentration et dessalement, séchage par gaz chaud, convertisseurs électrochimiques.
Le site Web dédié à ce livre fournit toutes les précisions sur ces sujets : https://www.s4e2.com/portail/web/co/SiteLivreSE-2022.html
Il y a des territoires industriels qui s'appuient sur leurs réseaux d'entrepreneurs pour se redynamiser. Il y a ceux qui privilégient la réhabilitation du foncier. D'autres encore parient sur la transition écologique et l'intégration des citoyens dans leur gouvernance. Autant de pratiques, non exclusives les unes des autres, qui peuvent se combiner selon les territoires pour parvenir à créer à nouveau des emplois industriels. Dans cette Note, les élus, les industriels, les chefs de projet et les autres parties prenantes au dispositif " Territoires d'industrie " nous apportent leur éclairage sur les ressources à valoriser au niveau local. Ils partagent surtout leur expérience et leur désir de redonner une identité industrielle à leur territoire. Offrant une grille de lecture à moduler selon les spécificités locales, cette Note s'adresse aux décideurs publics, collectivités locales, dirigeants d'entreprise, chercheurs et citoyens s'intéressant à la revitalisation des territoires.
Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 frappe le Japon et provoque un tsunami dévastateur. La centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, située sur la côte Pacifique, est inondée et perd ses ressources électriques. Le contrôle des installations échappe aux opérateurs et des explosions se produisent dans plusieurs bâtiments réacteurs.
Confronté à un péril incommensurable, Naoto Kan, le Premier ministre du Japon, vit un cauchemar. Au plus fort de la crise, tandis que la situation s'enlise sur le terrain, il imagine un scénario terrifiant : l'explosion des dix réacteurs répartis entre Fukushima Daiichi et la centrale voisine de Fukushima Daini. Une catastrophe sans précédent, dont les effets rendraient inhabitable une grande partie du Japon.
Sur le terrain, les opérateurs tentent l'impossible pour sauver leur pays, mais l'exploitant TEPCO ne communique pas à Kan les informations nécessaires pour décider. Ce dernier fait alors ce que nul autre chef de Gouvernement n'a fait avant lui : se rendre dans une centrale confrontée à une situation d'urgence nucléaire.
Cet ouvrage, composé de trois entretiens inédits avec Kan, relate l'expérience d'un acteur majeur de la gestion de crise nucléaire. Son récit est accompagné de contributions sur son parcours politique, les conséquences de l'accident au Japon, et les rapports que le Premier ministre a entretenus avec Masao Yoshida, le directeur de Fukushima.
UN NOUVEL APPRENTISSAGE Vous souhaitez apprendre le fonctionnement des systèmes énergétiques thermiques en limitant au maximum le recours aux bases de mathématiques et de physique ?
Le premier tome a montré comment il est possible d'analyser les systèmes énergétiques thermiques en limitant au maximum le recours aux mathématiques et à la physique.
Ce deuxième tome, dédié aux applications industrielles classiques, explique comment on peut améliorer les performances de ces systèmes en réduisant les irréversibilités qui y prennent place, et notamment en fractionnant les compressions et les détentes et en améliorant les régénérations thermiques internes.
Différentes variantes sont ainsi étudiées : des cycles à vapeur (cycles à réchauffe, à réchauffe et prélèvement, supercritiques, binaires, cycles des réacteur à eau pressurisée ou REP, cycles organiques de Rankine ORC), les moteurs à combustion interne (cycles de turbines à gaz et variantes, moteurs à essence, à gaz et diesel), les cycles combinés et la cogénération, les cycles récepteurs (réfrigération, cryogénie, pompes à chaleur), et enfin, les cycles de conditionnement de l'air et les cycles à absorption liquide.
Qu'est-ce que bien soigner ? Dans ce livre provoquant et original, Annemarie Mol montre que ce n'est pas, comme on l'a beaucoup dit, laisser les patients choisir. A partir de l'exemple des personnes atteintes de diabète, l'auteur propose une nouvelle manière de prendre soin des personnes, qui ne les transforme pas en citoyens ou en consommateurs, mais qui les reconnaît comme corps et âmes souffrants, comme individus investis dans leur propre prise en charge, comme membres de collectifs multiples. Ce livre-manifeste n'est pas une critique de la médecine ou des pratiques de santé mais il en appelle à une transformation radicale de notre regard. Soigner, c'est prendre en compte la vie des personnes, leurs capacités et leurs incapacités, leurs entourages et leurs modes de vie. Remettant en cause les vertus trop consensuelles du libre choix, s'interrogeant sur les bonnes pratiques, Ce que Soigner veut dire non seulement intéressera les spécialistes de sciences sociales ou les patients actifs, mais il pourra aussi faire réfléchir les professionnels de la santé, les responsables de la politique sanitaire tout comme les militants et membres des associations.
Un nombre croissant de citoyens et en particulier d'acteurs du bâtiment est sensible à la préservation de l'environnement. Ce livre a pour but d'informer sur les méthodes et les techniques permettant de faire évoluer les bonnes intentions, relayées par exemple par la démarche " HQE - haute qualité environnementale ", vers une réelle performance environnementale. Le premier chapitre précise les problèmes auxquels nous sommes confrontés de manière à définir ensuite des critères de qualité environnementale pertinents. Les méthodes proposées pour évaluer ces critères permettent d'établir un lien entre les décisions et les impacts environnementaux. Elles constituent ainsi une aide à l'éco-conception des bâtiments, depuis les premiers stades d'un projet (choix d'un site, programme, esquisse architecturale) jusqu'à la conception détaillée, la réalisation et la gestion des bâtiments. Un chapitre est consacré aux éco-techniques dans le domaine des économies d'énergie et d'eau, des énergies renouvelables, de la gestion des déchets, des matériaux à moindre impact, en incluant des aspects de confort et de santé. L'ouvrage se termine par la présentation d'exemples concrets et de réalisations. Il s'adresse aux maîtres d'ouvrages, architectes, bureaux d'études techniques, entreprises, gestionnaires de bâtiments et à toute personne intéressée par la qualité environnementale de nos lieux de vie.
Marcel Arnould nous a quittés le jeudi 13 janvier 2011.
Ses anciens élèves, ses collègues et amis de l'Ecole des Mines de Paris (aujourd'hui MINES ParisTech), du CFGI (Comité Français de Géologie de l'Ingénieur et de l'Environnement) et de l'AIGI (Association Internationale de Géologie de l'Ingénieur et de l'Environnement) ont souhaité lui rendre hommage au travers d'une Journée scientifique internationale, organisée le 12 octobre 2011 par le CFGI, avec le parrainage et le soutien de l'AIGI.
Marcel Arnould, co-fondateur de l'AIGI, a constamment porté et soutenu le développement de la géologie de l'ingénieur ou "engineering geology" de par le monde. Nous enseignant le "Design with Nature" de lan McHarg, non pas "Composer avec la Nature" mais "Concevoir en harmonie avec la Nature", il nous a montré que l'expertise correspondante se construit beaucoup par une longue et raisonnée pratique des terrains géologiques et par les retours d'expérience sur événements.
Tous les messages reçus des quatre coins du monde ont évoqué cette action soutenue dans le temps, avec détermination, soulignant aussi ses qualités personnelles et son enthousiasme communicatif. Le parcours professionnel de Marcel Arnould est rappelé au début de cet ouvrage. Cette Journée scientifique internationale a été l'occasion de rassembler un ensemble de textes traitant de géologie de l'ingénieur ou "engineering geology".
Les nombreuses facettes de cette discipline scientifique et technique, étroitement liée aux sciences de la Terre, mais aussi aux sciences mécaniques et hydrologiques, sont illustrées dans cet ouvrage.
Lors d'un évènement majeur, les citoyens mobilisent les media sociaux pour obtenir ou partager des informations, prendre des nouvelles de proches, exprimer leur solidarité ou encore organiser une réponse à la crise. En France, les attentats du 13 novembre 2015, l'incident de Lubrizol en 2019 ou les crues soudaines dans les Alpes Maritimes en 2020 ont mis en lumière ces nouvelles pratiques, notamment par l'utilisation de hashtags spécifiques sur Twitter ou encore la création quasi simultanée d'une page Wikipédia relative à l'évènement.
L'intégration de ces pratiques citoyennes complexifie le travail des gestionnaires de crise et les institutions publiques en charge, et ces nouveaux outils nécessitent également de nouvelles compétences et une acculturation en matière de communication de crise.
Le projet MACIV (Management of Citizens and Volunteers : the social media contribution to crisis management) financé par l'Agence Nationale de la Recherche a pour objectif d'étudier les flux d'information et les initiatives citoyennes sur les media sociaux lors d'un évènement majeur afin d'accompagner les acteurs de la gestion de crise à les intégrer dans leurs pratiques. Il vise également le développement d'un module dédié à la gestion des volontaires et des initiatives citoyennes au sein d'une plate-forme dédiée. En étroite collaboration avec les principaux acteurs institutionnels français en charge de la gestion de crise (DGSCGC du Ministère de l'Intérieur ; Secrétariat général de la Zone de défense et de sécurité de Paris ; Service d'Incendie et de Secours du Var ; Association citoyenne VISOV), les quatre années du projet ont permis l'observation de situations de crise réelles dont la crise sanitaire, la mise en place d'exercices de sécurité civile : elles ont mis en lumière et discuté les enjeux de ces nouvelles pratiques.
Rédigé par des chercheurs en sciences de l'information et de la communication, en sciences informatiques et en sociologie et par les partenaires institutionnels du projet, cet ouvrage présente une synthèse des résultats des travaux et fait le point sur les connaissances, les méthodologies et les enjeux à venir pour la recherche et la gestion de crise en France.
De plus en plus de panneaux solaires sont installés en métropole. Si hier, les particuliers vendaient la totalité de leur production, ils préfèrent aujourd'hui produire de l'électricité pour leur propre consommation.
Pour les électrons, il n'y a pas de différence. En revanche, c'est un changement de paradigme pour les acteurs du système électrique. Certains y voient une émancipation des citoyens en «consom'acteurs», nécessaire pour la transition énergétique. D'autres parlent de passagers clandestins, qui évitent indûment des taxes sur l'énergie qu'ils autoproduisent.
Cet ouvrage montre que l'autoconsommation se développera, mais elle gardera des effets limités sur le système électrique français et restera comparable dans ses effets à la vente en totalité déjà pratiquée.
Cependant, la production de sa propre électricité pourrait avoir un impact positif sur les comportements et les consommations. Or, en n'accompagnant pas suffisamment les autoconsommateurs, on passe à côté de ce potentiel : la création d'un premier marché français de solutions de déplacement de consommation, et l'implication des autoconsommateurs dans la transition énergétique.
Dès la fin des années 1970 l'importance du génie génétique est reconnue en France qui, grâce au programme mobilisateur "essor des biotechnologies" de 1983, devient un pays leader dans la recherche et l'expérimentation en plein champ de plantes transgéniques : les OGM. La culture commerciale de variétés de maïs transgénique résistant à des insectes est autorisée dès 1997. Or, le 3 juin 2014, la France adopte une loi interdisant la mise en culture des variétés de maïs génétiquement modifié.
Comment en est-on arrivé là ? Quel a été le rôle des organisations non gouvernementales, de la grande distribution, de personnalités de la société civile, des transformateurs des produits agricoles et des média dans l'évolution de l'opinion des Français sur ces développements technologiques ?
Pourquoi les syndicats agricoles français, à quelques exceptions près, n'ont pas soutenu de façon nette la culture des maïs OGM ? Quel a été le rôle de la recherche publique ? Pourquoi et comment ont réagi les différents gouvernements de 1996 à 2014, de moratoires annulés par le Conseil d'Etat, à la loi d'interdiction définitive de 2014 ?
L'auteur, observateur actif de cette évolution dès la mise en oeuvre du premier programme mobilisateur "essor des biotechnologies", et après consultation de nombreux autres acteurs directement engagés, apporte ici des réponses factuelles et documentées à l'ensemble de ces questions.