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L'auteur : Après avoir obtenu une maîtrise en création littéraire, Jean-François Beauchemin a été tour à tour rédacteur, concepteur puis réalisateur à Radio-Canada. Ses romans, Comme enfant je suis cuit, Garage Molinari et Les Choses terrestres, ont tous été chaleureusement accueillis tant par la critique que par le grand public. Garage Molinari figure pour sa part sur la liste des romans les plus lus au Québec au cours des dernières vingt-cinq années.
Le livre : Un homme accusé de meurtre raconte à la cour les événements qui l'ont peu à peu conduit à commettre l'impensable. Mais Le jour des corneilles n'est pas le récit d'un procès, pas plus qu'un roman policier. Plutôt : un témoignage poignant, formant une histoire inclassable, étrange, où des forces tout à la fois occultes et familières s'opposent, et à la fin de laquelle les frontières entre folie et lucidité, amour et haine, réalité et chimère, vie et mort, ne sont plus si clairement définies. Au fait, quel est donc ce curieux tribunal, silencieux comme la mort, devant lequel comparaît le fils Courgeoe Roman de l'incommunicabilité, Le Jour des corneilles illustre au fond la difficulté toute humaine de pénétrer le coeur d'autrui, d'en percer jamais le mystère.
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Un pilote d'hélicoptère américain, Jesús Bull Aguirre, disparaît avec son appareil et ses deux passagers au-dessus du désert de la Basse-Californie. Sa femme mexicaine, Cecilia Montaño, amie de jeunesse de Morgado, demande à l'avocat d'enquêter sur cette affaire. Jesús Bull avait été engagé par un groupe écologiste, le Parti naturaliste mexicain, pour faire un recensement des cactus de la région. Morgado découvre vite que ce PNM n'existe pas, et que tout cela cache une affaire de trafic de drogue, dans laquelle la police est impliquée. Mais que s'est-il passé, qui a trompé qui, qui est mort, et comment ? Morgado a vite l'impression qu'il s'agit d'une mise en scène, mais l'identité des manipulateurs ne cesse d'être remise en cause.
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Elle rêve d'être professeur, mais échoue au certificat et se fait bibliothécaire. Esseulée, soumise aux lois de la classification de Dewey et à l'ordre le plus strict, elle cache ses angoisses dans un métier discret. Les années passent, elle renonce aux hommes, mais un jour un beau chercheur apparaît et la voilà qui remet ses bijoux. Bienvenue dans les névroses d'une femme invisible. Bienvenue à la bibliothèque municipale, temple du savoir où se croisent étudiants, chômeurs, retraités, flâneurs, chacun dans son univers. Mais un jour ce bel ordre finit par se fissurer.
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Rien ne ressemblait à ce qu'elles avaient connu avant. Elles ne seraient pas déçues car elles n'attendaient rien et elles ne seraient pas surprises car elles s'attendaient à tout. Pourtant, rien de ce qui arriverait par la suite ne ressemblerait à quelque chose qu'elles connaissaient, ou qu'on leur avait raconté, ou qu'elles avaient lu. Ce serait de l'inédit.
Comme chaque année, une mère âgée accompagnée par sa fille se rend en cure thermale. Le trajet est gratuit pour toutes les deux, payé à vie par la Société nationale des voyageurs. Leurs billets, elles les ont en quelque sorte payés d'avance : c'est un train aussi, qui, il y a longtemps, les a débarquées dans un lieu d'enfermement absurde. À travers une narration sobre, furtive, subtilement décalée, Eveline Rapoport trace dans le secret de deux rescapées dont les attitudes quelquefois incongrues méduseront plus tard leurs proches. Et dont la « survie » déboussolera la bureaucratie étatique. Les effleurant avec une infinie justesse de sa plume, elle reconstitue la pâte étrange - parfois comique - de leur existence et nous restitue leur vocabulaire intérieur, à rebours de tous les clichés névrotiques ou philosophiques sur la question. Un premier roman qui ébranle le lecteur en lui offrant un point de vue déroutant sur les infimes ondes de choc du cauchemar totalitaire nazi.
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Un médecin de Mexicali, le docteur Fidel Chacón, est tué alors qu'il enquêtait sur des enlèvements d'enfants survenus récemment dans cette ville-frontière de Basse-Californie. On l'a abattu alors qu'il filmait le repaire des kidnappeurs : la bande vidéo, miraculeusement retrouvée intacte, devient une précieuse source d'information. L'avocat part à Mexicali, sa ville natale, pour tirer au clair cette affaire. Les enlèvements d'enfants font partie d'un horrible trafic entre le Mexique et les États-Unis, des chirurgiens américains venant prélever clandestinement les organes pour les greffer à des enfants malades au nord de la frontière, dont les parents ont « commandé » l'opération au prix fort. La mystérieuse Molly qui organise ce trafic est associé à un jeune psychopathe, un tueur en série, Loverboy, qui est aussi son amant.
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À travers le microcosme truculent et toxique d'une île touristique grecque en banqueroute, Pan Bouyoucas nous régale de sa lecture visionnaire et désopilante des conséquences de la mondialisation.
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L'ordre des choses - alors qu'il l'a cotoyee, qu'ils ont partage le meme lit, il ne sait rien de ...
Dominique Kopp
- Les Allusifs
- 26 Janvier 2006
- 9782922868371
Une rue, un matin : un homme est témoin de la mort d'une jeune femme agressée par un voleur en moto. Lui-même dérobe un médaillon tombé de son sac à l'intérieur duquel il trouve les photos d'enfants jumeaux. L'histoire de cette femme se dévoile au travers de trois récits : celui de Raymond, un vigneron qui l'a faite venir d'un pays d'Europe de l'Est pour l'épouser, celui de Madeleine, la mère de Raymond qui, mise devant le fait accompli, n'acceptera pas la jeune femme, celui d'Iléana, la jeune femme, qui porte en elle la culpabilité de la mort d'un de ses jumeaux. Chacun des trois personnages se débat pour échapper à l'ordre des choses, à la détermination qui a mis sa vie sur des rails ou dans des ornières dont il ne sait comment sortir. Pas une ligne, pas un mot inutiles dans ce roman qui rappelle, au détour de certaines phrases, cette sorte d'accablement existentiel, mais jamais rébarbatif, d'Andreï Makine.
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Du Sud au Nord, de la lumière éclatante de Marseille aux Flandres de l'origine, telle est la trajectoire de ce roman. Sa traversée de la France emmène le narrateur sur les traces de son ami Dino, qui s'est donné une mort violente. En acceptant de mettre en ordre ses papiers, il se mesure à la mère de son ami défunt et à une campagne inquiétante, peuplée d'êtres frustes. Il se confronte surtout au souvenir de Dino au fil de ses carnets, qu'il lit dans le café où Dino a passé des nuits entières à boire avant de céder à l'envie de mourir. Le narrateur évoque avec une nostalgie dépourvue de geignardise ou de ressentiment l'époque de la « sensualité naturellement anarchiste qui ne cherche pas de futur » des années 90, puis se remémore les dernières années de la vie de Dino et son déclin provoqué par une déception amoureuse. Pour le narrateur, un retour vers le Sud ne se fera peut-être pas sans une certaine idée de la liquidation. Évocation de l'effervescence d'une jeunesse, féroce et libre, de tous ses désordres, le roman offre sur l'amitié une réflexion, un regard à la fois chaleureux et sans concession.
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Pierre Jourde nous raconte dans La Présence sa peur des maisons vides. Il raconte son histoire, fouille dans les replis de sa mémoire et évoque sa maison familiale, le lieu qui l'a hanté pendant des années et qui le relie au monde perdu de l'enfance et de l'adolescence. À chaque fois qu'il y retourne, une incessante angoisse, remonte à la surface. Un fantôme encombrant. Tout lui rappelle cette peur : outils, meubles, vêtements, réceptacles lumineux. Avec ce récit, nous comprenons notre propre vulnérabilité.
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Travailleur social frôlant l'épuisement professionnel, Patrick Kaye devient un jour l'heureux gagnant d'une croisière sur la mer des Caraïbes. Alors qu'il s'apprête à savourer un repos bien mérité, sa vie prend un out autre tournant. Jeté par-dessus bord, il se retrouve piégé dans le ventre d'un gigantesque poisson préhistorique. Dans l'univers parallèle qu'abrite la créature, il croisera tes destinées d'un vieil aristocrate anglais, d'un guerrier maori, d'un ancien courtier en bourse cocaïnomane, J'une sorcière bienveillante, d'une fillette espiègle...
Et d'un dodo qui laissera quelques plumes. Fable moderne à mi-chemin entre le livre e Jonas et Les aventures d'Alice au pays des merveilles de Carroll, le Poisson dépeint un monde étrange et fantastique qui procure au lecteur le prisme nécessaire pour observer d'un regard tantôt grave, tantôt amusé une humanité en rupture de sens.
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Bob Clark, pompiste dans un bled perdu, cède, à l'improviste, à ses pulsions de meurtres, tout en étant lui-même confronté à l'absurdité de ses actions. Il découvre que tuer peut être magique et il se sent tout à coup tout-puissant. C'est le seul commerce et seul résident de ce lieu. Il n'a jamais été à l'aise avec les autres. La narration, à la première personne renforce l'effet d'incommunicabilité d'un narrateur prisonnier de lui-même, isolé dans une folie qui le dépasse. C'est riche, habilement diffracté, entrecoupé de réflexions, ponctué de métaphores souvent puissantes, et malgré ce foisonnement, le récit parvient à suivre une ligne narrative épurée. L'intrigue en effet est simple, mais bien construite, elle avance tout le temps et nous fait pénétrer dans l'esprit malade de Bob Clark et on suit ainsi l'odyssée de ce détraqué. Un personnage amoral qui plonge dans sa folie sans être menacé. Cashtown pousse les codes de la Série B à un haut degré de littérarité. Un roman archiviolent que l'on ne peut pas lâcher. L'histoire rappelle tout de suite Le démon dans ma peau de Jim Thompson, L'enfant de dieu de Cormac McCarthy et dans un registre similaire à American Psycho de Bret Easton Ellis. Un style dépouillé et abrupt qui explore le paysage mental de son protagoniste et exerce une force attraction sur le lecteur.
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Corps étrangers Tome 1 ; avant tout ne pas nuire
Patrick Froehlich
- Les Allusifs
- 7 Février 2018
- 9782923682617
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Du mercure sous la langue raconte les dernières semaines de frédéric langlois, un adolescent qui, arrivé prématurément au terme de sa vie, fait le bilan de sa courte existence.
Maudissant la compassion et la complaisance, le narrateur fustige l'espoir, l'amour, le bonheur, l'âme, la religion, c'est-à-dire toutes les illusions dont les hommes ont besoin pour adoucir leur condition tragique.
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Pour être animé par l'utopie et les élans d'une jeunesse idéaliste et généreuse à qui aucune vision d'horreur n'a été épargnée, le souffle de l'harmattan n'en est pas moins un roman ambigu sur les illusions de l'enfance et sur une fin de l'innocence ; sur l'éternel abîme entre le rêve et la réalité.
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Dans son royaume de l'orge, Ari, jeune héritier candide au physique torride, s'ennuie mortellement... Promis à de mornes épousailles avec la fille du roi de la bière, ce prince mélancolique ravale nuit après nuit son désir de rencontrer la femme de ses rêves, butant sur les stratégies perverses d'un insurmontable premier amour : sa mère, toute-puissante reine de cet empire agricole. D'une pichenette sadique, celle-ci fait détaler chaque amoureuse potentielle... Jusqu'au jour où son fils chéri fait la rencontre de Moli, une toute jeune apprentie comédienne qui entraîne Ari dans les cimetières, la nuit, pour se livrer à des répétitions brûlantes. Pour contrer cette passion naissante, la reine déploiera l'arsenal de ses pouvoirs, plongeant Ari dans le désespoir et dans une série d'aventures à la fois tragiques et cocasses où déboulent, par ordre d'apparition, un gérant de magasin de grande surface grogneur, un ermite de forêt mûr pour les asticots, une urgentologue nymphomane entourée de perruches tenant d'étranges discours, des « rigos » créationnistes et puritains cherchant à remonter le temps pour assassiner Darwin...
À travers ce conte divertissant et lucide, Pan Bouyoucas attaque un tabou : les subtils, indicibles, hautement toxiques méandres de l'amour maternel. Opérant au nom de toutes ses victimes masculines une indispensable catharsis, il en conjure les dérives en faisant appel aux sortilèges réparateurs de l'imaginaire. Avec un humour exquis, il nous régale au passage d'une galerie de personnages hauts en couleur, joyeux reflets de nos névroses et d'un certain état du monde.
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Neuf histoires inquiétantes et profondes comme l'eau des puits où se mêlent la loufoquerie et le tragique, la chimère et le désastre, le souvenir et l'angoisse. À la fois la galère et le galérien, l'homme ambigu y décline sa nature en nuances qui vont de l'hostilité jusqu'à la mansuétude, en passant par les rêveries amoureuses et les impulsions meurtrières. Neuf histoires contrastées où, touchés par la grâce ou dévastés par la violence de la fatalité, les êtres pourchassent la vie heureuse et espèrent la mort paisible, pendant que le monde, né un matin d'Épiphanie sous la lune couleur d'os, glisse comme un vaisseau négrier vers les ténèbres où l'on ne voit plus que la nudité des restes de l'ultime boucherie. Une écriture toujours éblouissante, où l'imagination, l'érudition et l'émotion se mêlent en un troublant bouquet. Il y a du génie dans cette violence narrative qui ne dit pas son nom, mais qu'une extrême maîtrise vient arracher au silence insupportable désormais. Car l'espèce de désespérance, de lucidité un peu effrayante qui émane de ce livre est une traduction saisissante des sottises de nos dogmes religieux et, sans doute aussi, de nos démons personnels.
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Dans les rues de Montréal, erre un homme doté de facultés extraordinaires qui s'apparentent à une malédiction. Une nuit, après être venu à la rescousse d'une prostituée haïtienne malmenée par le bras droit de son pimp, il se lie d'amitié avec cette jeune femme rebaptisée Gemme pour sa clientèle. Une inquiétante cavale s'ensuit. Non seulement cet être étrange et sa protégée sont poursuivis par les sbires lancés à leurs trousses par le redoutable gangster et proxénète Chill-O, mais ils essaient aussi d'échapper aux enquêteurs de la police. Mais qui est-il à la fin ? D'où vient-il ? S'agirait-il comme le suggère Papy Bòkò, le vieux sage consulté par Gemme, d'un bizango, une de ces créatures issues du folklore haïtien capables de se dévêtir de leur peau humaine pour devenir autre chose ?
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On peut cesser d'exister dans l'apaisement qu'induit le sentiment ultime d'avoir touché la grâce. Le bilan d'une vie peut apparaître à la fréquentation d'un joueur de luth au mutisme obstiné. Certains anges sont laids et ne portent pas leurs ailes dans le dos. Et l'authenticité d'un plat tient parfois plus à ses origines présumées que véritables. Dans un style qui doit autant au conte qu'au récit, les onze nouvelles composant Moussaka traitent d'amitiés naissantes ou moribondes, de liaisons improbables mais porteuses d'espoir, de destins mal assumés et, comme un incessant rappel à la vie, du pouvoir rassembleur de la nourriture.
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"J'ai eu une de ces journées où le banal flirte avec l'inquiétude. J'ai traîné en ville avec Anna en tête. Sans savoir réellement pourquoi, j'avais toutes les difficultés du monde à aller ou à ne pas aller à sa rencontre, de peur qu'elle n'y soit pas. Pas seulement la crainte de son absence, mais aussi cette appréhension générale de ce qui m'arriverait en dehors de ce que je pouvais imaginer. Une peur aux sources multiples mais non identifiable.
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Simon ne vit que pour le temps qu'il consacre à l'écriture et au vélo. À la mort de son chien, ses repères s'effritent, et lentement remonte à la surface le souvenir de Béatrice, sa soeur depuis longtemps disparue et dont il était autrefois si proche. Convaincu qu'elle se trouve encore quelque part, il décide de retrouver sa trace et de refermer le cercle d'injustice créé autour d'elle. Il trompe l'ennui d'un été caniculaire en reconstituant le vénéneux récit familial à travers ses souvenirs et l'évocation de son enfance vécue en Algérie. Mais il se lance aussi dans une quête plus profonde, celle de l'identité qu'un fils construit à partir d'un père qu'il ne connaît pas.
De choses tues en révélations, de personnages brisés en êtres dédiés à la vie, Le coeur de Berlin brosse dans un style intimiste et émouvant un portrait cru du mal parfois fait aux siens, du désir d'exister et des conséquences du mensonge.
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Ne touche pas à ces brindilles, lui dit Josse. Les pigeons les ont ramassées pour leur nid.
Puis il a repris son ratissage du côté droit.
Six étages plus bas, les haut-parleurs d'une auto déversaient un air raï.
Pourquoi Kim, policière débutante, a-t-elle tué son supérieur sur le toit de la maison de retraite l'Arc-en-ciel ? Avec le sergent Josse, brillant flic tant admiré, et le sergent Bayle, collègue raté et xénophobe, elle y cherchait des indices sur la mort d'un caïd. Que s'est-il passé sur ce funeste échiquier à ciel ouvert ?Au fil de sa frémissante déposition, la toute jeune femme d'origine vietnamienne revit chaque coup joué par leur étrange trio...
Haut perchée, l'enquête mise en scène par Pan Bouyoucas dénude le coeur confus d'une meurtrière chavirée par son acte tout en orchestrant à partir des rumeurs de la ville une perception crue et désenchantée de l'intégration des « importés » de tous horizons, que le foisonnement des tragédies dépose à nos portes...
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Corps etrangers Tome 2 ; ce côté et l'autre de l'océan
Patrick Froehlich
- Les Allusifs
- 6 Février 2019
- 9782923682648
Ce côté et l'autre de l'océan constitue le second volet du triptyque Corps étrangers amorcé avec la publication de Avant tout ne pas nuire en 2017.
Il y est cette fois question de la mère auprès de laquelle le narrateur cherche à réintroduire le père exclu, sans raison particulière, de toute discussion depuis son décès. Il revisite les années ayant suivi la guerre d'Algérie que ses parents ont traversée ensemble, alors tout juste fiancés. Ensuite, leurs séjours répétés aux États-Unis, durant toute la carrière professionnelle du père, prennent la forme d'une course effrénée après un utopique rêve américain.
Par un pénétrant parcours dans la mémoire, le point de vue du narrateur sur son enfance et son adolescence se trouve totalement bouleversé. Une continuité s'impose entre les différentes parties de sa vie. Il comprend alors qu'il a lui aussi connu la guerre, vingt ans durant, à travers le combat qu'il a mené comme chirurgien luttant contre la maladie. La mémoire traumatique associée à cette lutte sera l'objet du dernier volet de Corps étrangers.
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Dans le jardin de sa maison parisienne, la narratrice découvre par hasard une modeste pierre tombale. Hantée par une date de naissance qu'elle partage avec celle du décès de la défunte, elle devient l'intime d'une présence discrète et troublante, qui s'installe dans sa vie.