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wolfram von eschenbach
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Parzival
Wolfram Von Eschenbach
- Honore Champion
- Traductions Des Classiques Moyen Age
- 14 Septembre 2010
- 9782745320445
Le Parzival est l'une des uvres les plus importantes de la littrature mdivale allemande. Il est l'un des tmoins des relations particulirement troites entre la littrature franaise et allemande au Moyen ge, puisque Wolfram von Eschenbach reprend une uvre capitale de Chrtien de Troyes, Perceval ou le Conte del Graal. D'un ct, il y a le monde arthurien, qui n'est plus sans gal ; en face de lui, il y a le monde de l'Orient : la chevalerie est la forme idale de vie aussi bien dans l'un que dans l'autre. En introduisant le monde de l'Orient dans son roman, Wolfram relativise l'importance du monde arthurien, qui n'est plus seul en son genre et qui perd par l de son importance. Schastel marveil fait partie du monde arthurien, et Gawan est son reprsentant idal. Suprieur ces deux mondes chevaleresques est le monde du Graal ; tous ses membres sont appels directement par Dieu, sans l'intermdiaire de l'glise, pour servir le Graal et pour servir l'ensemble de la socit humaine - dans la mesure o ils peuvent tre envoys dans des pays privs de souverains pour restaurer la paix, la justice et l'ordre. Ils constituent une lite, qui est originaire des deux chevaleries profanes, de la chevalerie orientale dans la personne de Feirefiz, demi-frre de Parzival, et de la chevalerie occidentale. Le fils de Feirefiz, Johann, fondera ensuite en Orient le pendant du monde du Graal. Sous le signe du Graal, Orient et Occident sont runis. De la sorte, Wolfram bauche, destination de la noblesse de son poque, un modle idal - utopique - de socit, l'idal d'une socit aristocratique et chevaleresque universelle, englobant l'Orient et l'Occident, et libre du dogme de l'glise. Wolfram a ainsi russi faire du roman inachev de Chrtien un pome runissant trois, voire quatre mondes : il a fait clater le cadre du roman arthurien pour crer une cosmologie, une sorte d'histoire universelle.
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Der alte Titurel übergibt die Pflege des Grals seinem Sohne Frimutel, von dessen fünf Kindern Anfortas und Trevrezent sich schon Waffenruhm erwarben; die Tochter sind Schoisiane, Herzeleide und Repanse de Schoie. Schoisiane wird dem Herzogen Kiot von Katelangen (Katalonien) vermählt, stirbt aber bei der Geburt Sigunens. Vor Leid begibt sich Kiot nebst seinem Bruder Manfiolot des Schwertes; sein anderer Bruder Tampentär, Konig von Brobarz, von dem Kiot sein Herzogtum zu Lehen trägt, leiht es nun Sigunen und nimmt diese zu sich, um sie mit seiner Tochter Kondwiramur zu erziehen. Herzeleide wird mit Kastis vermählt, der am Hochzeitstage stirbt und ihr die Konigreiche Waleis und Norgals hinterlässt, welche sie ihrem zweiten Gemahl, Gahmuret, zubringt. Nach Tampentärs Tode, dem Kardeiß in Brobarz folgt, wird Sigune, auf Herzeleidens Bitte, zu dieser gebracht und mit Schionatulander bei ihr erzogen. Diesen jungen Delfin (Dauphin) von Graswaldane (Graisivaudan, Viennois oder Dauphinée), den Helden der Aventüre, hatte die Konigin Anflise von Frankreich, Gahmurets Jugendgeleibte, diesem anvertraut. Sein Ahn war Gurnemans de Graharz, sein Vater Gurzgri, seine Mutter Mahaute, des Pfalzgrafen Eckunat Schwester. Schionatulander hatte Gahmureten oft als Bote bei Anflisen gedient; jetzt ward er selber von Sigunens Minne berührt. Er bittet um ihre Hilfe, und ein reizendes Gespräch über Minne entspinnt sich zwischen den Kindern. Sigune ist ihm hold, doch soll die Schionatulander erst unter Schildesdach verdienen. Um diese Zeit zieht Gahmuret zum andern Mal nach dem Morgenlande, dem Baruch gegen die babylonischen Brüder beizustehen; Schionatulander begleitet ihn, beginnt aber dort aus Sehnsucht nach Sigunen zu siechen. Gahmuret, der seinen Kummer bemerkt, stellt ihn zur Rede und verheißt ihm, als er seine Liebe zu Sigunen bekennt, Beistand und Fürsprache. Ein ähnliches Zwiegespräch zwischen Sigunen und Herzeleiden beschließt den wahrscheinlich ganz erhaltenen Abschnitt.
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Wolfram von Eschenbach est l'auteur de deux réécritures en moyen-haut-allemand d'oeuvres majeures de la littérature française du XIIe siècle. Si le Parzival, adapté du Conte du Graal de Chrétien de Troyes, est bien connu et a été beaucoup commenté, en raison des foisonnantes libertés que Wolfram prend avec le texte français, le Willehalm, en revanche, qui adapte la chanson de geste d'Aliscans, d'après un texte proche de la version du manuscrit de Venise, sera une découverte pour les lecteurs français. Plus proche de sa source que dans le Parzival, Wolfram n'en investit pas moins son récit d'une coloration bien particulière qui rehausse le prestige des combattants musulmans. Guillaume d'Orange n'est plus seulement le défenseur de la Chrétienté, il est l'adversaire loyal de combattants dont le particularisme culturel est traité avec un respect étonnant de la part d'un auteur médiéval. Ce récit, qui est à la base de la tradition allemande de la geste de Guillaume, nous est présenté ici dans une traduction qui rend hommage à sa grandeur et à son humanisme.