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tuaillon nass gisele
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COQUELICOTS FLEURISSENT TOUJOURS EN PALESTINE (LES)
Tuaillon Nass Gisele
- Mon Village
- 23 Mars 2012
- 9782881942303
Ce roman est l'histoire d'un engagement progressif et celle d'un grand amour sur fond de tragédie.
Photographe française et fille de "Justes" ayant sauvé des Juifs durant la dernière guerre, c'est en amie d'Israël que Léna a été invitée pour participer à une exposition à Jérusalem. Cependant, bien des circonstances, des rencontres aussi, vont transformer son regard et lui ouvrir les yeux sur la réalité de ce que vivent au quotidien les Palestiniens. Elle "savait" le problème israélo-palestinien, mais ne le " connaissait " pas vraiment jusqu'à ce qu'il vienne à elle avec des visages précis.
Celui de Zakhariah en particulier, un jeune Palestinien qu'elle va aimer et qui, pour elle, va devenir le visage même de la Palestine qu'on assassine. C'est le récit de ce séjour, avec ses rencontres, ses prises de positions, ses réflexions sur Jérusalem, le poids de son Histoire et des religions qui l'enferment que Léna va écrire avant que de tragiques événements ne s'abattent sur elle d'abord, sur Zakhariah ensuite.
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C'est un des premiers romans historiques à s'intéresser aux passeurs durant la seconde guerre mondiale.
L'auteur, Gisèle Tuaillon-Nass, suit pas à pas, à travers les méandres des montagnes du Jura franco-suisse, les activités de résistante de la jeune Flora. Issue d'un monde rural, ayant une connaissance parfaite de son terroir jouxtant la frontière, elle est le dernier maillon d'un réseau qui, de la France vers la Suisse, fait passer non seulement des renseignements, mais encore ceux que l'occupant nazi pourchasse : pilotes abattus, agents de renseignements, juifs, résistants et autres.
Cette fiction s'inspire de faits authentiques qui ont eu lieu dans la zone frontalière franco-suisse entre 1940 et 1945.
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« ...Paul, est-ce vrai ce qui nous arrive ?
Nous revoir ainsi au bout de nos vies... J'ai peine encore à y croire.
Et pourtant, au bout de l'allée, c'est bien toi que j'ai vu venir vers moi.
Non, pas vers moi. Vers personne à vrai dire.
Tu marchais. Tu avançais. Peu importait vers qui tes pas te menaient ; qui était au bout du chemin ; qui te regardait : il n'y avait plus personne vers qui tu allais...
Je l'ai compris au premier face à face de ces étranges retrouvailles : elle était en toi la grande faucheuse !
Pas celle qui coupe les vies d'un coup tranchant, mais celle qui, sournoisement, glane une à une les pensées et les souvenirs, les emmêle, les met en gerbe pour en faire de grands feux. Jusqu'à laisser se calciner doucement tout ce qui fit une vie ; jusqu'à faire « champ brûlé » de tout le passé de celui qu'elle étreint. » (p.9)
Et ce sont les traces de ce passé-là que Lucie, la narratrice, ne veut pas voir disparaître tout à fait. Avec elle, vont ressurgir l'Histoire et les histoires dramatiques qui ont marqué sa jeunesse liée à celle de ce Paul qu'elle vient de retrouver, atteint de la maladie d'Alzheimer : leur amour né dans cette guerre 1940-45, les déchirures qui suivirent dans de l'après-guerre, et puis sa quête pour retrouver l'enfant qui lui fut enlevé dès sa naissance dans l'une de ces « Fontaines de Vie» ou Lebensborn, ces maternités nazies conçues pour générer des êtres de race pure... -
Lorsque l'Alsace était allemande...
Deux journées ordinaires de la vie du vieil Augustin, dans ce village près de Belfort où il s'est établi en 1888, lorsque, avec sa famille, il a quitté son Alsace, où lui est devenue insupportable la botte prussienne. Taciturne, obstiné, il a tout laissé, même une partie des siens, pour un idéal patriotique dont il doute parfois, immigrant dans sa propre patrie ; à ses côtés, Anna, sa fille cadette, élève Augustine, l'enfant sans père, résistant à la honte et à l'humiliation d'avoir été abandonnée.
Au gré des souvenirs qui s'enchaînent, du passé qui investit le présent, à travers les sons, les parfums, les couleurs du quotidien, l'histoire de la famille se reconstitue : l'Alsace meurtrie et inoubliable, le difficile enracinement dans une terre d'exil, les amours et les combats... En cet été 1914, à la veille d'une autre guerre, une dernière blessure va être infligée au vieil homme. Voici un " vrai " roman, avec des personnages authentiques et complexes, évoqués dans une infinie tendresse.
Avec aussi une langue toute simple en apparence, mais travaillée, originale, riche de sensibilité, souvent presque impressionniste, à travers laquelle l'auteur trouve un ton véritablement personnel.