olivier rolin
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Naviguant vers les îles Éparses du canal du Mozambique, je fais deux voyages en un seul. L'un me mène vers l'éblouissement d'une nature presque vierge : poissons aux couleurs et dessins extravagants, tortues marines, crustacés chamarrés et biscornus, grands papillons migrateurs, vols stridents de milliers d'oiseaux... profusion inouïe, fantasmagorie de formes baignées dans les « bleuités, délires » qu'évoque le poème le plus connu de Rimbaud. Intérieur et ironique, moins exaltant, l'autre voyage est presque le contraire du premier : passager insolite à bord d'un bateau dont les marins ont l'âge parfois d'être mes petits-enfants, ce n'est pas seulement vers les îles que je navigue, mais vers l'état fragile et un peu ridicule de vieux. Habitué à mon apparence, je ne me suis pas vu me transformer en cet être de papier mâché en qui les autres identifient immédiatement un semi-vivant. L'océan Indien sera pour moi la mer de la Sénilité... Parfois cela m'amuse, pas toujours - j'espère en tout cas en faire sourire le lecteur.
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On habite un très vieil appartement, on y a passé la moitié de sa vie, entassé un prodigieux bric-à-brac, journaux, lettres, photos, livres surtout, des livres partout - et puis un jour on est viré, il faut prendre ses cliques et ses claques. Les livres évoquent les lieux et les temps où on les a lus, la bibliothèque devient lanterne magique. Les histoires se bousculent, des paysages se déploient, sortis de l'oubli. O.R.
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La Maison du Chat-qui-pelote et autres nouvelles
Honoré de Balzac
- Folio
- Folio Classique
- 29 Août 2024
- 9782072947698
Augustine Guillaume, fille de marchands de drap à l'enseigne du Chat-qui-pelote, tombe amoureuse d'un peintre, Théodore de Sommervieux : coup de foudre, mariage... et après ? Le Bal de Sceaux (1830) raconte les déboires amoureux d'Émilie de Fontaine, cadette d'une famille noble qui a décrété qu'elle n'épouserait qu'un pair de France. Émilie rencontre au bal un jeune homme qui a tout du prince charmant... mais l'épousera-t-elle s'il n'est pas duc et pair ? Dans La Bourse (1832), de jeunes amants promis au bonheur sont séparés par un soupçon de vol. Entre romance sentimentale et conte moral, Balzac interroge ici la question du choix amoureux. Il met au jour le risque des unions mal assorties, les maux de l'orgueil et des préjugés, le piège des apparences et des associations par intérêt. Ce volume réunit les trois premières nouvelles de La Comédie humaine, dans l'ordre voulu par Balzac.
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Les villes que nous connaissons, où nous aimons errer, sont celles à demi imaginaires qu'ont bâties les écrivains, avec leurs perspectives et leurs avenues et leurs quais de mots, leurs coupoles et leurs colonnes de mots, et aussi leurs poubelles, égouts, remugles et décharges de mots. Celles qu'ils ont peuplées de leurs personnages, si étrangement vivants qu'on tombe parfois sur eux à l'improviste, et c'est comme si une rencontre espérée depuis longtemps advenait enfin. Propos de rêveur, dira-t-on?? Certes. On lit un de ces livres dont une ville est le lieu et puis, débarquant un jour pour la première fois, on constate que rien n'a changé depuis qu'on n'y est jamais allé.
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Je suis la fille de Robert Linhart, fondateur du mouvement maoïste en France et auteur de L'Établi. Mon père, figure marquante des années 1968, en est aussi l'une des plus marquées. Depuis 1981, après une tentative de suicide, il a opté pour le silence. Afin de comprendre ce qu'il avait vécu, je suis partie à la recherche de ses anciens compagnons. En chemin, j'ai découvert leurs enfants. C'est en les écoutant parler qu'ont resurgi les images que j'avais cru perdues à jamais ; l'étrangeté, la gaieté et la violence de cette enfance-là, son caractère irremplaçable aussi.
V. L.
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«Ceux devant qui se sont dressés, sous l'éclatant ciel bleu de juin, ces deux effrayants chefs-d'oeuvre de la guerre civile, ne les oublieront jamais» : Victor Hugo, dans un chapitre des Misérables, évoque ainsi les deux plus formidables barricades de l'insurrection parisienne de juin 1848, dont il fut un témoin et même un acteur. À la tête de l'une un «gamin tragique», ouvrier mécanicien, derrière l'autre un géant truculent, ex-officier de marine. Emmanuel Barthélemy, l'ouvrier, et Frédéric Cournet, le marin, ne sont pas des personnages de fiction, ils ont réellement existé. Ils ont beau se battre du même côté en ces jours de sang, ils vont devenir des ennemis mortels. Hugo résume leur destinée furieusement romanesque en quelques lignes qui m'ont donné envie de reconstituer du début jusqu'à la fin, de Paris à Londres, l'histoire croisée de ces deux figures oubliées des révolutions du dix-neuvième siècle. On y voit des barricades, le bagne, des évasions, un coup d'État, un duel à mort, plusieurs meurtres, le gibet, et des comparses comme Karl Marx et Napoléon III. Et Hugo lui-même, excusez du peu. C'est ce livre. O.R.
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« Il n'y a pas de bout du monde mais certains lieux, pour lesquels j'éprouve une incontestable attirance, sont tout de même plus susceptibles que d'autres de recevoir cette appellation. » De la Sibérie à la Chine, en passant par le Portugal ou le Soudan, Olivier Rolin nous fait découvrir sa géographie personnelle. Il redonne vie aux femmes et aux hommes qui ont croisé sa route. Sans oublier les écrivains qui l'ont accompagné dans ses pérégrinations : Chateaubriand, Hugo, Pessoa, Kafka, Borges, Proust... L'anecdote voisine avec des événements plus graves, guerres, catastrophes.
À travers ses rencontres, l'auteur de Port-Soudan rend un hommage vibrant au monde et à sa beauté.
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Martin raconte à la fille de son meilleur ami, mort depuis longtemps, ce que fut leur jeunesse à la fin des années 60, une époque où l'on croyait dur comme fer à la Révolution. Au Vietnam la « guerre du peuple » défaisait la puissante Amérique, la Chine était rouge pour l'éternité, le Che plus grand mort que vivant, les impérialistes étaient des tigres en papier. C'était dans la nuit des temps...
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Son domaine c'était les nuages. Sur toute l'étendue immense de l'URSS, les avions, les navires, les tracteurs avaient besoin de ses prévisions. Dans la conquête de l'espace commençante, ses instruments sondaient la stratosphère, il rêvait de domestiquer l'énergie des vents et du soleil, il croyait « construire le socialisme ». Jusqu'au jour de 1934 où il fut arrêté comme « saboteur »...
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La folie Almayer
Joseph Conrad, Odette Lamolle, Olivier Rolin
- Folio
- Folio
- 12 Octobre 1999
- 9782070410651
Annotations de Raymond Las Vergnas. Nouvelle édition
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« J'avais prolongé mon séjour à Veracruz tant qu'elle avait été là - je l'aurais prolongé jusqu'à la fin du monde, s'il n'avait tenu qu'à moi. Maintenant qu'elle avait disparu, je le prolongeais dans l'espoir de la retrouver, ou au moins d'apprendre quelque chose sur les raisons de sa disparition.
Un jour, un pli me parvint à l'hôtel, expédié par la poste, ne comportant aucune indication de provenance, aucun mot d'accompagnement. Il contenait les quatre récits, brefs et terribles, qu'on va lire. »
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5 000 kilomètres en train au long de la ligne Baïkal-Amour (BAM) qui traverse la Sibérie orientale pour finir sur les rives du Pacifique, tel est le voyage entrepris par Olivier Rolin dans l'histoire de la Russie et sa géographie démesurée. L'auteur y croise des vies, partage des histoires, et connaît la mélancolie des villes de pionniers à demi abandonnées dans l'immensité où survit encore la mémoire des milliers de déportés qui construisirent cette ligne au prix de leur vie.
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" c'est à port-soudan que j'appris la mort de a.
Les hasards de la poste dans ces pays firent que la nouvelle me parvint assez longtemps après que mon ami eut cessé de vivre. un fonctionnaire déguenillé, défiguré par la lèpre, porteur d'un gros revolver noir dont l'étui était noué à la ceinture par une lanière de fouet en buffle tressé, me remit la lettre vers la fin du jour. (...) comme presque tous ceux qui survivaient dans la ville, son office principal était d'ailleurs le racket et l'assassinat.
Comment s'était-il procuré le pli, je l'ignore. peut-être l'avait-il volé à la mort elle-même. "
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« Fleuves géants, déserts glacés, taïga sans limites, températures extrêmes : en Sibérie, la géographie n'y va pas de main morte. L'Histoire non plus, qui en a fait la terre des bagnards et des déportés, l'un des noms du Malheur au XXe siècle.
On peut pourtant trouver un charme secret à cette partie du monde que désigne assez bien le vieux mot de solitudes, et qui est comme le grand large sur terre. C'est mon cas.
Les chroniques ici réunies témoignent à leur façon d'une inclination contre-nature... » O.R.
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" c'était il y a juste dix ans, et il semble qu'un siècle ait passé.
Le drapeau rouge flottait encore de l'elbe au détroit de béring, l'armée de la même couleur faisait encore trembler l'europe, lénine foudroyait, de ses millions de regard de bronze, la moindre place de bourgade sur un sixième des terres émergées. ces impressions d'un voyage à travers un pays disparu, l'urss, ne prétendent être ni un essai, ni même une enquête au sens journalistique du terme. j'aimerais pouvoir penser qu'il s'agit d'une promenade poétique.
Des esquisses de choses vues, une série d'instantanés - ce qui ne veut pas dire, je l'espère, des clichés. " o. r.
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Anna, la cinquantaine, emménage dans sa nouvelle maison au bord de la mer. Son salon est envahi de cartons qui renferment mille objets, et autant de souvenirs... Un soir, Anna les ouvre, les uns après les autres, et c'est tout son passé qui refait surface, peuplé des êtres, vivants ou disparus, qui ont le plus compté pour elle : ses parents, ses trois filles et leurs pères. Chacun d'entre eux vient, à sa manière, lui rendre visite et évoquer les bons moments, les non-dits, les drames. La nuit passe, à discuter, se disputer, rire, se comprendre enfin, se pardonner peut-être... Au petit matin, Anna, en paix avec elle-même, reprend espoir et marche vers une nouvelle vie...
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En 2004, dans son roman Suite à l'hôtel Crystal, Olivier Rolin mettait en scène son suicide dans une chambre d'hôtel de Bakou. Six ans plus tard, et malgré les mises en garde de ses amis, il décide de se rendre dans la capitale azérie pour affronter ce destin imaginaire. Il y découvre une ville pleine d'histoires et de contradictions, où derricks, minarets et faux palais vénitiens voisinent paisiblement aux abords de la mer Caspienne. Notes de voyages, souvenirs et réflexion littéraire se mêlent dans ce texte atypique, journal d'un séjour qui aurait dû être le dernier.
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Ce livre regroupe les photos prises par Vincent Perez lors des quatre voyages qu'il a faits en Rus- sie avec Olivier Rolin, au cours des années 2016 et 2017 : d'Arkhangelsk au nord à Astrakan au sud, de Saint-Pétersbourg à l'ouest à Oulan-Oude à l'est, le photographe et l'écrivain, amoureux tous les deux de la Russie d'aujourd'hui, nous livrent, comme dans un carnet de voyage, une vision sensible du pays des tsars...
Vincent Perez propose ici une galerie impression- nante de portraits d'une intensité saisissante : des menuisiers, paysans, pêcheurs, agriculteurs côtoient des cosaques, artistes, chômeurs, et même un cha- man, deux chiens et une tête de poisson... Quelques paysages...
Quant à Olivier Rolin, cherchant à « confronter les mots à l'oeil du photographe », il décrit, raconte, déploie tout à tour anecdotes, descriptions et don- nées historiques.
Au final, le regard du photographe et la plume de l'écrivain se mêlent et, à la manière d'un récit de voyage, saisissent l'atmosphère et parfois même, lorsque le « poeinochnik » (vent de minuit) souffle, la température de ce pays de glace et de feu.
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La langue ; mal placé ; déplacé
Olivier Rolin
- Verdier
- Litterature Francaise
- 7 Septembre 2000
- 9782864323259
Dans un bistrot d'une petite ville, deux eprsonnages dialoguent : la serveuse, venue de la campagne, et un client de passage, qui semble être ce qu'on appelle un " intellectuel ".
Ils parlent " pour rien ", ou plutôt : pour échapper à la monotonie, à l'ennui, à la tyrannie du stéréotype : calamités qu'ils éprouvent tous deux, mais évidemment pas de la même façon.
Ce dialogue ne va donc pas de soi. il se hasarde, c'est une histoire progressive de séduction/éducation mutuelles, l'invention d'une fantaisie commune par la liberté des mots.
D'abord, de fréquentes incompréhensions l'interrompent.
Dans le silence ouvert par ces crises de non-parole s'élève - si l'on peut dire - une " voix " bredouillante, grommeleuse, qui est probablement celle de la télévision, ou d'une radio. mais il serait trop simple de la réduire à cela. elle est plus généralement celle des nouveaux maîtres. elle émet un magma de lieux communs, dans une langue faiblement articulée. cette " voix " de personne, aussi éloignée de la langue " littéraire " que de la langue " populaire " (pour faire vite), enfin, des langues matérielles, ,nous ne l'entendons, ne la lisons que trop, il nous arrive même de l'utiliser.
A la fin, elle " s'incarne " en une sorte d'ectoplasme. parce que cette chose-là, en effet, ne cesse de se réaliser - sans jamais être personne.
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Tout en pensant qu'il n'est pas indélicat, pour un écrivain, de réfléchir à sa pratique de l'écriture et de la lecture, que c'est même assez souhaitable, je crois aussi qu'il doit se convaincre de ce que Valéry écrivait dans Rhumbs : en art, les théories qu'on peut se former ne peuvent prétendre à une portée universelle, ce sont des bricolages qui servent surtout à leurs auteurs, des lanternes qui n'éclairent, sur les chemins nocturnes, que ceux qui les portent. Ce recueil rassemble une collection hétéroclite (comme son titre l'indique) de petites lanternes personnelles. A côté de textes à visée plus ou moins générale sur la littérature, on en trouvera d'autres dont l'objet est plus nettement circonscrit, notamment un hommage au Hugo des Choses vues et une lecture de l'Iliade où éclate, je l'espère, un peu de l'enthousiasme éprouvé à revisiter les beautés de cet immense poème, que je n'avais plus fréquenté depuis ma jeunesse.
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Hauteville House : La maison de Victor Hugo à Guernesey
Edouard Launet, Clotilde Audroing-Philippe
- Bow Window
- Histoire Et Patrimoine
- 1 Septembre 2021
- 9791096740161
Victor Hugo acquiert Hauteville House à Guernesey en 1856 où il vit en famille jusqu'à son retour d'exil à Paris en 1870. Juchée sur les hauteurs, face à la mer, c'est « dans cet immense rêve de l'océan » de 1200 m2 qu'il puise l'inspiration d'écrire ses plus belles oeuvres littéraires et poétiques. Il déclare être « né pour être décorateur » et invente une maison à son image où se déploie tout son génie romanesque. Il conçoit chaque pièce dans des univers très différents, créé des meubles, fait graver des citations partout, peint des fresques sur les boiseries, construit un look-out sur le toit... Et la maison devient « un poème en plusieurs chambres » écrira son fils Charles Hugo. Après dix-huit mois de restauration, grâce notamment au mécénat de l'entrepreneur breton François Pinault, Hauteville House nous apparait dans toute sa splendeur, « Elle est une oeuvre en soi, que l'on doit lire autant que visiter » (Edouard Launet).
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Hauteville House : La maison de Victor Hugo à Guernesey : "J'habite dans cet immense rêve de l'océan"
Edouard Launet, Clotilde Audroing-Philippe
- Bow Window
- 22 Septembre 2019
- 9791096740116
Entièrement restaurée en 2019 grâce au mécénat de l'entrepreneur breton François Pinault et au financement de Paris Musées, Hauteville House a retrouvé toute sa splendeur dans un décor inchangé depuis le départ de Victor Hugo. Cet ouvrage est le seul à proposer une visite photographique pièce par pièce des 1200 m2 de Hauteville. Texte d'Edouard Launet, et préface d'Olivier Rolin. Victor Hugo acquiert Hauteville House à Guernesey en 1856 où il vit en famille et proche de Juliette Drouet jusqu'à son retour d'exil en 1870. Juchée sur les hauteurs, face à la mer, c'est « dans cet immense rêve de l'océan » qu'il puise l'inspiration d'écrire ses plus belles oeuvres littéraires et poétiques.
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Le roi des taupes
Adrien Albert, Olivier Rolin
- L'École des loisirs
- Mouche
- 30 Août 2012
- 9782211209786
Où est le roi des taupes ? Peut-être s'est-il assoupi dans un hamac de brume au milieu des nuages. Peut-être est-il en train de faire du rangement sur sa planète molle, où se promènent des souris d'un mètre de long. S'il fait chaud, il peut très bien s'être fait avaler par le poisson Robert, aux écailles transparentes comme des hublots. Mais, me direz-vous, si c'est le roi des taupes, ne vit-il pas plutôt sous la terre ? Si, bien sûr, le monde souterrain est son royaume. Si vous l'y suivez, peut-être vous fera-t-il visiter son gigantesque musée personnel, ou vous apprendra-t-il à mélanger les racines des plantes pour surprendre les jardiniers. De toute façon, c'est lui qui décide, puisqu'il est le roi.
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À y regarder de près
Erik Desmazières, Olivier Rolin
- Le Seuil
- Fiction Et Cie
- 29 Octobre 2015
- 9782021282832
« C'est une vieille histoire, qui remonte au siècle dernier. Je venais de publier un livre, L'Invention du monde, qui se proposait orgueilleusement de tailler un costume de mots à la planète entière (l'ai-je bien coupé, c'est aux lecteurs de le décider). L'idée m'était venue de m'essayer ensuite à l'art de la miniature. Après celui du monde, tenter le portrait de menues choses, je dirais des chétivités, si j'avais pour inventer des mots l'audace de Chateaubriand. C'était comme un défi à relever : aller d'un extrême à l'autre. Il y avait, de nouveau, de l'orgueil dans ce projet. Des circonstances imprévues m'en éloignèrent bientôt. Plus de vingt ans ont passé, et j'y reviens. ». Cette introduction d'Olivier Rolin annonce la couleur : un zoom sur des choses du quotidien, asperge, oursin, mouche, plume, etc. 12 objets décrits avec la plus grande précision, un peu à la façon de Ponge mais surtout à la manière de Rolin (on se rappelle Suite à l'hôtel Crystal et ses descriptions minutieuses des chambres d'hôtel à travers le monde).
Il a proposé à Erik Desmazières, avec qui il avait déjà travaillé pour la BnF ( Une invitation au voyage, 2006, repris dans Circus 2 ) d'illustrer ses textes.