« Où est la RAF ? » Cette question est le leitmotiv des troupes encerclées dans la poche de Dunkerque et attendant leur rembarquement, alors qu'elles sont soumises aux raids aériens incessants de la Luftwaffe.
Pourtant, la RAF est bien là et ses pilotes accomplissent de véritables exploits alors qu'ils pratiquent encore des tactiques obsolètes, contre des adversaires ayant déjà l'expérience de campagnes réussies contre les Polonais, les Belges et les Néerlandais. L'engagement sans faille de la Royal Air Force à Dunkerque, pour soutenir aussi bien le rembarquement des troupes britanniques que des troupes françaises, a permis d'éviter une défaite totale.
Quand les troupes et les commandos Canadiens firent leur raid, maintenant connu, sur Dieppe ils étaient protégés par le plus grand déploiement d'avions de la RAF jamais vu jusqu'à ce jour. Ce livre détaille minute par minute, heure par heure, action par action les opérations du jour, de ce qui a été reconnu comme l'une des plus grandes batailles livrées par la RAF. Près de 3000 sorties pour la RAF et 945 pour la Luftwaffe, combats aériens, attaques au sol, bombardements, fumigènes, ces missions auront coûté à la RAF plus de 100 avions et près de 50 pour la Luftwaffe.
Tout ça en seulement 16 heures. A travers une recherche dans les archives de la RAF. Et les commentaires intéressants et imagés de pilotes qui ont participé à cette bataille unique.
For as long as anyone can remember, Soho has been the fluttering heart of London. Its storied pubs, shops, trattorias, gambling dens and nightclubs are every bit as alive as the millions of tourists, locals and crosstown visitors who crowd the streets all year round. People from all walks of life are made and unmade in Soho, and few knew it better than Frank Norman and Jeffrey Bernard. Writers and raconteurs, the pair haunted Soho's establishments for much of their lives.
Au printemps 2015, Jean-Christophe Norman s'est rendu au Cambodge avec l'idée de reproduire sur le Mékong, les contours de l'appartement dans lequel Marguerite Duras a vécu à Paris rue Saint Benoît et que le cinéaste Benoît Jacquot lui a dessiné de mémoire. Il était alors question d'opérer une soudure dans l'espace et de faire se rejoindre l'ici et l'ailleurs, le passé et le présent. Un peu comme si ce passé était encore à venir.
Quelques heures après son arrivée à Phnom Penh et son enregistrement au Grand Mekong Hotel le narrateur va se lancer dans l'exploration simultanée et sans limite d'une ville, de lieux qui auront été déplacés et d'un monde intérieur qui peu à peu va se dévoiler jusqu'aux abords du fantastique. Marchant parfois jour et nuit sans discontinuer, regardant le monde se faire et se défaire, réécrivant l'Ulysse de James Joyce à travers toute la ville, passant d'une rue à l'autre, d'un livre à l'autre, au fil des rencontres, il va faire l'expérience de la mise en oeuvre d'une écriture personnelle qui se laissera volontairement envahir par le hasard et par l'altérité. Invité à passer la nuit dans un bibliothèque privée, il va réécrire la fin de tous les livres qui la composent. Au cours de vastes journées, il collectera des paroles entendues ou échangées, divers documents tombés sur le sol, et les mots d'autres auteurs pour enfin produire la matière de possibles récits.
