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mickael popelard
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Agrégation anglais 2023 : William Shakespeare, Hamlet, prince of Denmark.
- Ellipses
- Capes/Agrégation
- 23 Août 2022
- 9782340069510
Ouvrage de préparation au concours de l'Agrégation d'anglais.
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Francis Bacon ; l'humaniste, le magicien, l'ingénieur
Mickael Popelard
- PUF
- 16 Janvier 2010
- 9782130570110
En célébrant le mariage de la main et de l'esprit, c'est-à-dire en réconciliant la théorie et la pratique, Bacon veut ouvrir la voie à une science nouvelle qui prenne son origine et trouve sa fin dans l'homme. En cela, il se montre le parfait héritier du courant humaniste tout en prolongeant le débat sur le statut de la magie et sur l'importance de la technique qui traverse la Renaissance anglaise. Cette idée nouvelle de la science anime chacune de ses oeuvres philosophiques, mais c'est sans doute dans La Nouvelle Atlantide que Bacon donne le mieux à voir ce que pourrait être cette science nouvelle, féconde et salvatrice qu'il entend fonder. Mickaël Popelard est maître de conférences à l'Université de Caen en études anglophones.
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La figure du savant chez Shakespeare et Marlowe ; rêves de puissance et ruine de l'âme
Mickael Popelard
- PUF
- Hors Collection Puf
- 13 Novembre 2010
- 9782130570127
En Angleterre, la Renaissance coïncida avec cette période de profonds bouleversements intellectuels que les historiens ont parfois décrite comme une véritable " révolution scientifique ".
L'époque de Shakespeare (1564-1616) et de Marlowe (1564-1593) fut donc aussi celle des premiers grands hommes de science anglais, de John Dee à William Harvey en passant par Thomas Harriot, ce génie universel qui fut à la fois mathématicien et ethnographe, et écrivit le premier traité scientifique anglais sur la " Virginie " et ses habitants. Nulle surprise, donc, à ce que le savant fasse son entrée sur la scène anglaise de la Renaissance, notamment sous les traits du docteur Faust dans la pièce de Marlowe, puis sous ceux de Prospéro dans La Tempête de Shakespeare.
Malgré les indéniables succès dont la communauté scientifique peut alors se prévaloir, l'image populaire du savant reste pourtant hantée par de tenaces préjugés : parce qu'il passe sa vie à contempler les idées, à lire et à étudier, voire à trafiquer avec le Diable, le savant est considéré comme un marginal, un mélancolique, ou un dangereux athée. Cette étude se propose de montrer comment Shakespeare et Marlowe se saisissent de ces clichés pour les transformer, par le biais de leur écriture théâtrale.
Loin d'épouser l'optimisme de Francis Bacon, qui croyait que la science pourrait élargir l'empire de l'homme sur la nature, Shakespeare et Marlowe proposent une vision plus ambiguë du savant, qui semble toujours pris en tenaille entre les rêves de puissance et la " ruine de l'âme ". Ce faisant, ils inaugurent une tradition littéraire qui se prolongera jusqu'à l'époque contemporaine : celle qui, du professeur Tournesol chez Hergé au Docteur Folamour de Kubrick, voit dans l'homme de science un personnage étrange et décalé, un spécimen d'humanité plus ou moins dangereux, et plutôt fou que sain d'esprit.
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Representing the Commons in Early Modern England
Jeremy Elprin
- Pu De Caen
- Symposia
- 11 Mars 2025
- 9782381852607
Ours is an age of extremely fragmented experiences and identities - a fragmentation paralleled by a growing awareness that we all inhabit a common world. In reality, these two phenomena have a lot more in common than one might suspect: deeply engrained individualism and the destruction of ecosystems are two sides of the same capitalist coin. Thus, the question of "the commons" becomes more relevant than ever.
This book aims to fill a gap in the recent theoretical discussion of the commons by rethinking the notion from the perspective of early modern English literature and culture. It argues that the commons needs to be shown and represented, not just theorised or discussed in abstract terms. By focusing on some of the foundational, textually embodied forms through which this notion was represented and disseminated, the essays brought together here aim not only to interrogate the ways in which the commons was framed and appropriated in early modern English texts, but also to highlight the enduring relevance of these forms to critical discussions of the commons today.