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jean claude demory
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Vingt-deux femmes sans importance
Jean-Claude Demory
- FELIN
- Histoire Vraie
- 25 Avril 2025
- 9782494297647
Marcelle Clément, Emilienne Mougin, Jeanne Petit... Dans la nuit du 30 juillet
1947, 22 femmes incarcérées à la prison des Tourelles meurent victimes d'un incendie qui
s'est déclaré dans leur dortoir de la prison des Tourelles. Le feu a provoqué une panique
indescriptible dans l'établissement.
Pour nous faire le récit de ce fait divers authentique, Jean-Claude Demory a épluché les
archives de la justice, de la police, des pompiers afin de redonner à ces femmes - «
avorteuses », prostituées, voleuses à la petite semaine... - un peu de vie, un peu de
dignité.
À une époque pas si lointaine, les femmes étaient punies à de lourdes peines de prison
pour des délits parfaitement mineurs et il aura fallu qu'elles soient brulées vives pour que
le public s'intéresse à ces « femmes sans importances » -
Napoléon contre Pie VII : Ou comment kidnapper un pape
Jean-Claude Demory
- Nouveau Monde Éditions
- 12 Février 2025
- 9782380946499
L'une des priorités que s'assigne Bonaparte dès qu'il est nommé Premier Consul est de ramener en France la paix civile et de réintroduire le culte catholique demeuré majoritaire dans la population malgré la politique de déchristianisation menée par la Révolution. Il a besoin pour cela de renouer avec Rome où un nouveau pape, Pie VII, vient d'être élu. Celui-ci accueille avec enthousiasme la proposition d'un concordat qui, après de longues et difficiles négociations, met fin à la discorde religieuse et fait renaître l'Église de France.
En 1804, Pie VII accepte de venir à Paris sacrer l'Empereur Napoléon Ier. Mais la discorde ne tarde pas à s'installer entre eux à propos de l'obligation que l'empereur fait au pape d'inclure ses États dans le blocus continental qu'il impose à l'Europe. Le pape résiste, ne reconnaissant chez lui aucune puissance supérieure à la sienne. La situation s'envenime au point que Napoléon ordonne l'occupation militaire de Rome et l'annexion à l'Empire des États pontificaux.
Ordre mal interprété ou excès de zèle d'un général? Le Quirinal est investi par les troupes françaises dans la nuit du 17 mai 1809 et le Saint-Père arrêté et détenu en exil, d'abord à Savone, puis à Fontainebleau de 1812 à 1814. Mais c'est une bataille que l'empereur ne gagnera pas. Lui dont la tactique consistait à amener l'ennemi à combattre sur un terrain qu'il avait lui-même choisi se verra à son tour obligé de guerroyer sur un terrain qu'on lui impose et qu'il connaît mal, celui du spirituel. Et tout cela restera vain...
Ancien rédacteur en chef-adjoint chez Bayard-Presse, Jean-Claude Demory a été directeur de collections historiques chez Hachette-Collections. Auteur de nombreux romans, essais, biographies et récits historiques, il a publié dernièrement La mort du lieutenant Charles Péguy (Le Félin, 2023), et La Grande Conspiration de l'an XII (Nouveau Monde, 2023). -
La grande conspiration de l'an XII
Jean-Claude Demory
- Nouveau Monde Éditions
- Histoire
- 7 Février 2024
- 9782380944846
En 1802, Georges Cadoudal, l'un des plus éminents chefs de la chouannerie bretonne, n'a pas renoncé à rétablir les Bourbons sur le trône de France et projette de faire disparaître le général Bonaparte, alors Premier consul, en l'enlevant lors d'un de ses déplacements. Dans ce but, il entraîne un groupe de royalistes émigrés en Angleterre et persuade le frère du roi Louis XVIII, le comte d'Artois, de revenir en France dès qu'aura été exécuté ce qu'il appelle « le coup essentiel », afin de préparer le retour du roi. Le prince l'assure de son soutien, et promet sa présence en France le moment venu.
Dans le même temps, le général Pichegru débarque en Angleterre après une spectaculaire évasion de la Guyane où il avait été déporté par le Directoire. Cadoudal le rencontre et parvient à l'intéresser au complot. Toutefois, Pichegru souhaite s'assurer de la participation du général Moreau dont il connaît les sympathies royalistes et son opposition à Bonaparte. La liaison entre Londres et Paris, où réside Moreau, se fait par des intermédiaires peu fiables qui rapportent néanmoins une réponse favorable du général.
Une nuit d'août 1803, un navire anglais débarque clandestinement près de Dieppe. Cadoudal et un groupe de conjurés gagnent Paris où ils se cachent. Le 16 janvier 1804, c'est au tour de Pichegru. Vive déception de Cadoudal qui attendait le comte d'Artois, lequel ne semble plus être aussi enclin à l'action... Bientôt, la méfiance et la discorde s'installent parmi les conjurés.
Fouché et sa police veillent. Plusieurs d'entre eux sont arrêtés sur dénonciation. On sait que Cadoudal, alias Georges, est à Paris. On connaît aussi la présence de Pichegru et ses rencontres avec Moreau. Celui-ci est arrêté sur ordre de Bonaparte et incarcéré à la prison du Temple. Puis, c'est au tour de Pichegru. On le retrouve un matin étranglé dans sa cellule. Officiellement, c'est un suicide.
Reste « Georges ». Il est finalement arrêté après une chasse à l'homme à travers Paris, au cours de laquelle il tue un policier.
Cadoudal, Moreau et 45 autres accusés sont jugés le 28 mai 1804. Moreau est condamné à l'exil, Cadoudal à la peine de mort avec 12 de ses complices. Ils sont guillotinés le 25 juin 1804 en place de Grève.
Ancien rédacteur en chef-adjoint chez Bayard-Presse, Jean-Claude Demory a été directeur de collections historiques aux éditions Hachette-Collections de 1998 à 2018. Auteur de nombreux romans, essais, biographies et récits historiques, il a notamment publié La mort du lieutenant Charles Péguy (Le Félin, 2023), Claude-François Malet, ou l'obsession du complot (Le Félin, 2021), Le Régiment de sapeurs-pompiers de Paris 1939-1945 (ETAI, 2019), ou encore le roman Le Rendez-vous du Palais-Royal (Plon, 2019). -
La mort du lieutenant Charles Péguy : 29 août - 5 septembre 1914
Jean-Claude Demory
- FELIN
- Fiction Felin
- 17 Février 2023
- 9782866459871
Ce livre est un roman. Écrit avec la patte et le style inimitable de son auteur, il est aussi le fruit du travail de l'historien, de ses méticuleuses recherches car ici, tout est vrai. C'est le récit, au jour le jour, basé sur des faits authentiques, de la dernière semaine de vie de Charles Péguy.
Il faut les entendre, avec leur gouaille et leur argot, ces braves soldats du 276e RI, qu'on a envoyé au casse-pipe avec, à leur tête, cet intello hirsute à la barbe blonde qu'ils surnomment affectueusement «le Pion ».
Ils n'ont jamais entendu parler de ses Cahiers de la quinzaine ou de Bergson mais ils le suivraient jusqu'en enfer.
Le chemin ne sera pas long. Le 5 septembre au matin, « En avant ! À la baïonnette ! » qu'il leur gueulera sous le feu des mitrailleuses. Le chemin ne sera pas long... -
Claude-Francois de Malet ou l'obsession du complet
Jean-Claude Demory
- FELIN
- Biographies
- 22 Avril 2021
- 9782866459413
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Pendant que gradés et sapeurs des compagnies de combat de Sécurité parisienne faisaient le coup de feu aux côtés des FFI et des soldats de la 2e DB du général Leclerc, leurs camarades des compagnies d'incendie luttaient contre les multiples sinistres qui ravageaient Paris et sa banlieue. En cette année de commémoration de la Libération, ce livre rend hommage au régiment de sapeurs-pompiers de Paris qui a eu un rôle complexe à jouer : lutter contre les incendies, assurer le ravitaillement de la population, accueillir les réfugiés, remettre en état les infrastructures ; dans ce climat de pénurie et dans un esprit de résistance face à l'ennemi.
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Waterloo : La dernière campagne
Jean-Claude Demory
- Economica
- Campagnes Et Stratégies
- 31 Mars 2025
- 9782717873368
En janvier 1814, l'invasion russe, prussienne et autrichienne déferle sur la France. Au terme d'une campagne héroïque de deux mois, cédant au nombre et abandonné de ses maréchaux, l'Empereur, retiré à Fontainebleau avec ce qui reste de l'armée, est contraint à abdiquer le 6 avril.
Le 20, il fait ses adieux à la Garde impériale et prend la route vers l'île d'Elbe dont les coalisés lui ont accordé la souveraineté. Mais, bientôt, le temps lui pèse dans son royaume dérisoire. Les nouvelles qui viennent de France lui disent l'impopularité des Bourbons. On le regrette. On espère son retour. Lui-même se sent menacé, les alliés, qu'inquiète sa proximité des côtes françaises, songeant à le déporter dans l'île anglaise de Sainte-Hélène, en plein Atlantique. Louis XVIII ne lui paie pas la pension promise. C'est plus qu'il n'en faut pour le pousser à s'évader. Le 1er mars 1815, il débarque près de Cannes, puis c'est le « Vol de l'Aigle », triomphal jusqu'à Paris. Le maréchal Ney, qui avait promis au roi de ramener l'« ogre corse » dans une cage de fer, se jette dans ses bras. Le 20 mars, Napoléon arrive aux Tuileries que le roi a quittées précipitamment la veille pour la Belgique.
Mais vient l'heure des désillusions. L'enthousiasme des Français n'est pas à la hauteur qu'on lui avait décrite. Quand il déclare vouloir la paix, les puissances ne croient pas en ses bonnes intentions et rassemblent une nouvelle coalition. Il va donc falloir de nouveau faire la guerre. Or, mettre sur pied une armée exige deux choses qui font défaut au nouveau maître de la France : l'argent et le temps. Quant aux hommes, tous, ou presque, se sont compromis avec le régime précédent. Il n'a pourtant pas le choix, et va devoir faire avec ce qu'il a sous la main. Mais le doute s'installe ; en lui, et autour de lui. « Son affaire sera faite dans quatre mois », prédit Fouché qui a retrouvé son ministère de la Police. En fait, trois mois, seulement cent jours, suffiront à conduire Napoléon au désastre de Waterloo, tragique apothéose de sa dernière campagne. -
Les epis murs. recit sur la mort de charles peguy
Jean-Claude Demory
- Fiacre
- 19 Juin 2012
- 9782917231296
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Le service militaire n'existe plus, définitivement rayé de nos grandes institutions nationales depuis la fin du siècle dernier.
Avec lui disparaît tout un pan de nos traditions, de notre folklore et de nos mythes nationaux. Souvent critiqué et combattu, encore plus souvent subi, mais ô combien profondément enraciné dans nos fibres républicaines, puisque fruit de la Révolution, te service militaire a connu au cours de son histoire maints remaniements et maints visages. Pour des générations de jeunes hommes, il symbolise le rite initiatique qui accompagne la transition de l'adolescence à l'âge adulte.
De ses origines avec les milices royales, en passant par les levées en masse des guerres de la République et la conscription impériale, cet ouvrage évoque les différents aspects et évolutions du service militaire de sa création à sa suppression sous la Ve République au travers de plus de deux cents documents et photos qui illustrent près de trois siècles de notre histoire nationale.
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Le petit livre de(s) : la révolution française
Jean-Claude Demory, Josette Demory
- Chêne
- Le Petit Livre De(s)
- 7 Septembre 2011
- 9782812304538
De la réunion des Etats généraux en 1789 à la nomination de Bonaparte comme Premier consul en 1804, en passant par le serment du Jeu de Paume, la prise de la Bastille, l'arrestation de la famille royale à Varennes, le procès de Louis XVI, l'assassinat de Marat, cet album de poche présente les grands épisodes de la Révolution française à travers une centaine d'anciennes chromos accompagnées de textes très synthétiques.
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Née avec le siècle, la radio, qu'on appelle alors la tsf, prend un rapide essor après la première guerre mondiale et pénètre dans presque tous les foyers.
C'est autour du poste que se réunit la famille saluée par saint-granier d'un cordial "bonsoir mes chers z'auditeurs, bonsoir !" dans quelques années, les mêmes entendront le maréchal pétain leur dire qu'il faut cesser le combat, et le général de gaulle les exhorter à le poursuivre. à la bbc, pierre dac chantera "radio-paris ment" et, sur cette même radio-paris, jean-hérold paqui prédira que "l'angleterre comme carthage sera détruite"...
Puis la paix revenue, saint-granier fera chanter la france avec "ploum ploum tra la la", on retrouvera l'inusable "famille duraton", jean-jacques vital et bouvil animeront "pêle-mêle", jean nohain sacrera toutes les semaines une nouvelle "reine d'un jour", zappy max posera la question fatidique "quitte ou double ?" et s'exclamera "ça va bouillir !", tandis que les chansonniers railleront la énième crise ministérielle...
évoquer six décennies de radio à travers celles et ceux qui l'ont faite, c'est retrouver tout ce qui a pu faire rire ou pleurer, réjouir, émouvoir et passionner les français en un temps où l'image n'avait pas encore imposé sa suprématie et où chacun pouvait à sa guise se construire le monde tel qu'il l'imaginait.
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"Voir et complimenter l'armée française..." Le 14 Juillet est devenu fête nationale en 1880, et c'est six ans plus tard que le chanteur Paulus lançait ce refrain qui allait devenir dans notre patrimoine national l'évocation populaire et gouailleuse des revues militaires du 14 Juillet.
Elles se déroulaient alors sur l'hippodrome de Longchamp et constituaient le sommet de ce que l'on appelait la "Saison de Paris": Depuis, les fastes et la pompe militaires ont beaucoup perdu de leur lustre et de leur éclat, les Champs-Elysées, et parfois la place de la Bastille, ont remplacé Longchamp, mais la tradition a survécu de marquer chaque année la fête nationale par une revue qui permet à la nation d'honorer son armée.
Après avoir évoqué les événements du 14 juillet 1789, cet ouvrage relate les revues de l'époque du "brave général" Boulanger à nos défilés contemporains en passant par les parades triomphales et grandioses des 14 juillet 1919 et 1945. A travers photos, documents, témoignages et reportages de journaux d'époque sont évoqués cent trente ans de traditions militaires et républicaines.
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On ne peut pas être plus "enfant du XXe siècle" que le métro parisien, dont la première rame roule de la porte de Vincennes à la porte Maillot le 19 juillet 1900 et transporte, entre cette date et le 31 décembre de la même année, 17660286 voyageurs! De 1896 à 1932, la construction du métro parisien a été le plus vaste chantier encore jamais entrepris en France. Compte-tenu des moyens de l'époque, cette opération constitue un véritable exploit technique dont le concepteur, l'ingénieur des Ponts et Chaussées Fulgence Bienvenüe, est aujourd'hui injustement oublié. Indissociable de l'histoire contemporaine de la capitale, le "monstre gris à mille bouches" est à lui seul un monde souterrain insolite et pittoresque. Toutes celles et ceux qui se sont assis sur les banquettes en bois des voitures vertes ou en moleskine des voitures rouges - qui formaient les fameuses rames "Sprague-Thomson" du "vieux métro" - n'ont pas oublié sa poésie bringuebalante, ponctuée de hululements bizarres et de grincements pathétiques. Du premier coup de pioche en octobre 1898 à l'ultime voyage de la dernière rame du "vieux métro" le 16 avril 1983, en passant par l'apparition des rames modernes sur pneumatiques, le 24 février 1952, cet ouvrage propose une passionnante promenade souterraine, parfois ponctuée de retours au soleil, sur les parcours aériens. Toujours pleine d'intéressants détails, d'anecdotes curieuses, d'événements burlesques, parfois de drames, le métro est le reflet d'un monde révolu, qui laisse encore derrière lui un pan toujours intact de nostalgie.
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Voici trente histoires authentiques de pompiers.
Des histoires de feux, bien sûr, mais aussi une multitude d'aventures de toute nature, tragiques ou cocasses, qui sont le quotidien de ces hommes entièrement voués au service des autres. A une époque où l'égoïsme est érigé au rang de vertu, leur devise, "Sauver ou périr", ils la vivent au quotidien, parfois jusqu'au sacrifice ultime. Hommes du feu, spécialistes de l'urgence, les pompiers sont aussi devenus pour certains le dernier recours, dans un monde qui se déshumanise chaque jour un peu plus.
Les récits qui composent cet ouvrage nous font partager la vie de ces héros des temps modernes, faite d'action, de courage et d'abnégation.
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Pompiers dans Paris en guerre (1939-1945)
Jean-Claude Demory
- ALTIPRESSE
- Histoires Authentiques
- 20 Février 2004
- 9782911218231
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Les routes de chez nous ; de la voie romaine à l'autoroute
Jean-Claude Demory
- Etai
- 2 Avril 2005
- 9782726894170
Plus qu'une histoire, cet ouvrage est une chronique, un recueil de faits, de témoignages, de propos, de récits et d'anecdotes destinés à réveiller le souvenir et la nostalgie chez celles et ceux qui ont connu " une certaine époque ", à laquelle la patine du temps donne aujourd'hui le charme d'un " âge d'or " à jamais révolu.
Les routes de chez nous raconte l'histoire de la route française et de son environnement à travers les siècles, mais aussi l'amélioration du balisage, de l'orientation, de la cartographie. Ce sont aussi les " pionniers ", ces " fous du volant " qui s'appelaient De Dion, Renault, Panhard, Jenatzy. et qui lançaient leurs machines bringuebalantes à plus de 100 km/heure sur les routes n'ayant vu passer jusqu'alors que des attelages hippomobiles.
C'est aussi la route et la guerre, les exodes, les invasions, les routes bombardées et ravagées, labourées par les chenilles des blindés. Puis vient l'époque où les charrons deviennent garagistes, les épiciers deviennent pompistes, les postes à essence se transforment en stations-service " à l'américaine ". Le développement du tourisme routier, allant de pair avec la banalisation de l'automobile, voit l'apparition des premières hécatombes routières et le renforcement du Code de la Route.
La route est devenue au XXe siècle un enjeu commercial incontournable avec la réclame, la publicité, les affiches, les murs peints, les magazines. En ville, les avenues, les boulevards, les rues, leurs voies rapides sur les berges, et autres boulevards périphériques se percent et se développent avec leurs zones bleues, leurs sens uniques, leurs paramètres. Ce livre, qui se lit comme un roman, se referme sur une évocation de quelques peintres et artistes de la route et de l'automobile tels que René Vincent, Ernest Montaut et Guy Sabran, qui ont su fixer des vivions étonnantes, riches et coloréesnde ce monde multiforme.
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Ce livre n'avait jamais été fait. Pourtant, il fallait raconter la bataille quotidienne menée au cours du siècle par les sapeurs-pompiers de Paris contre leur vieil adversaire : le feu. Bataille implacable, sans cesse renouvelée et jamais tout à fait gagnée, combat multiforme qu'il faut se Tenir constamment prêt à livrer à l'heure et sur le terrain que l'ennemi est seul à choisir : l'atelier, l'appartement, la salle de spectacles, l'entrepôt, l'usine d'hydrocarbures ou le grand magasin. L'auteur, journaliste et historien qui a déjà publié chez le même éditeur Pompiers militaires de France, a voulu raconter cette lutte de tous les instants entre les hommes et le fléau. Pour cela, il a sélectionné plus de cinquante événements caractéristiques qu'il reconstitués grâce aux archives des sapeurs-pompiers de Paris et aux articles de la presse de l'époque. Ils sont illustrés par plus de 250 photos dont un grand nombre est inédit. Depuis l'incendie de la Comédie-Française, en 1900, jusqu'aux grands feux d'immeubles de 1998, on revivra la tragédie du métro Couronnes, les bombardements de la guerre, les grands feux d'entrepôts des années cinquante, l'incendie de la tour Eiffel, des bains Deligny, des caoutchoucs de Colombes et des hydrocarbures de Saint-Ouen, les feux des Grands Moulins de Pantin et de l'immeuble Publicis. C'est une chronique de la rue parisienne à travers le siècle. C'est aussi un hommage rendu à ceux qui protègent la capitale et sa région, sa population et son patrimoine.
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Au mois d'août 1914, quand éclate le premier conflit mondial, la France aligne 89 régiments de cavalerie à cheval. Parallèlement, le parc automobile de l'armée ne dispose en propre que de 220 véhicules. En quelques semaines, la tournure prise par les opérations militaires va imposer une inversion complète des proportions. Les cavaliers mettent pied à terre pendant que la réquisition fait affluer aux armées plusieurs milliers des 80 000 voitures automobiles de tous types en usage dans le pays. C'est le début d'une motorisation qui va être à l'origine d'un formidable essor industriel. Après avoir brossé le portrait d'une cavalerie magnifique, mais dépassée en dépit des actions glorieuses qu'elle livre pendant les premières semaines de la guerre, cet ouvrage évoque la prise de possession progressive du champ de bataille par l'automobile, les automitrailleuses, les camions, puis les chars à travers quelques grands épisodes significatifs : les Taxis de la Marne, la Voie sacrée de Verdun, la première chevauchée des "cuirassés terrestres" à Berry-au-Bac, la ruée finale des "chars de la Victoire". En tout, plus de 130 photos et documents pour illustrer ce que fut le passage du cheval de guerre au cheval vapeur.
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Août 1944, Paris se libère. Antoine, étudiant de 19 ans, a gagné l'amitié et le soutien de Sacha Guitry en protégeant sa demeure du pillage après son arrestation par des FFI et son emprisonnement. Il envisage pourtant de renoncer à sa vocation théâtrale pour diriger l'entreprise de son père, arrêté en 1942 dans des circonstances mystérieuses après avoir sauvé une famille juive, et qui n'a pas reparu à la Libération. Il en est dissuadé par Mathilde, une jeune libraire, veuve et de dix ans son aînée, dont il est l'amant et qui va le soutenir dans le dur apprentissage de la profession de comédien. Mais, bien qu'elle aime sincèrement Antoine, elle se convainc de l'inanité de cet amour et décide de partir pour Nice, où vit sa mère, laissant Antoine désespéré quand il apprend qu'elle s'y est mariée. Cependant, ayant fini par connaître la terrible vérité sur son père, il acquiert le succès et la notoriété, mais reste hanté par le souvenir de Mathilde qu'il aime toujours désespérément.
Un « roman d'apprentissage » qui nous entraîne dans le Paris de l'après-guerre, avec des personnages troubles liés à la collaboration, l'ambiance studieuse et bon enfant d'un cours d'art dramatique, la tournure burlesque du service militaire d'Antoine, ses bonnes et mauvaises fortunes, ses échecs et ses premiers succès au théâtre et au cinéma.
Outre Sacha Guitry, on y croise des grands noms de l'époque, Louis Jouvet, Gérard Philippe, Pierre Brasseur, le couple Renaud-Barrault, ainsi que d'autres encore peu connus, mais promis à la célébrité, comme les Branquignols ou Louis de Funès...