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Rolin
-
Les grands avis du Conseil d'Etat (3e édition)
Dal Farra, Gaudemet, Rolin, Stirn
- Dalloz
- Grands Arrets
- 3 Décembre 2008
- 9782247077847
Secrets par principe, les avis du Conseil d'Etat ne sont publiés qu'avec l'accord du Gouvernement. Jusqu'à la première édition (1997) du présent ouvrage, ils n'avaient fait l'objet que d'une publication chronologique dans les rapports annuels du Conseil d'Etat. Les grands avis du Conseil d'Etat permettent d'avoir accès aux principaux d'entre eux assortis de commentaires. Le présent ouvrage s'ouvre sur une étude du rôle consultatif du Conseil d'Etat qui comprend des indications sur la procédure devant les formations administratives du Conseil d'Etat, une typologie des avis, une analyse de leur portée dans le système juridique français et un examen de la fonction consultative à l'étranger ; celle-ci tient compte des derniers développements de la jurisprudence du Conseil constitutionnel relative aux avis du Conseil d'Etat et de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008. De la tradition républicaine à la spécialité des établissements publics, du régime de l'extension des accords collectifs de travail aux traités internationaux, en passant par les collectivités d'outre-mer, du foulard islamique au recours des personnes publiques à l'arbitrage, de la tarification du TGV au droit d'asile, les avis du Conseil d'Etat reflètent l'opinion de la Haute assemblée sur les problèmes juridiques les plus variés. Au-delà du droit public, ils portent sur l'ensemble du droit positif. Tous les juristes sont ainsi intéressés par cette nouvelle source du droit. Les avis des dernières années reflètent les préoccupations actuelles. Avec les avis sur le brevet communautaire, le mandat d'arrêt européen et les traités européens, transparaissent ainsi des débats d'ordre constitutionnel, la place croissante du droit international et le souci de protection des droits fondamentaux. L'évolution de l'économie et les préoccupations de concurrence se retrouvent dans les avis sur les modalités de transfert des marchés publics, les sous-concessions d'autoroutes, la directive service et la privatisation des sociétés d'autoroutes et de Gaz de France. Comme les précédentes, cette troisième édition a été conçue en collaboration par une équipe constituée du professeur Yves Gaudemet, de Bernard Stirn, président de la section du contentieux du Conseil d'Etat, du professeur Frédéric Rolin et de Thierry Dal Farra, avocat à la Cour. Outre ces quatre auteurs, les commentaires sont rédigés par des spécialistes parmi lesquels se retrouvent membres du Conseil d'Etat, universitaires, avocats au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation ou à la Cour. La diversité des approches rejoint ainsi la variété des sujets traités.
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L'interconnexion des réseaux d'entreprise est devenue un enjeu majeur de la productivité. L'explosion des services en réseau rend indispensable un service réseau à hauts débits efficace. Ces autoroutes électroniques sont en train de se déployer. Réseaux haut débit s'adresse à tous ceux qui souhaitent comprendre les techniques des réseaux à hauts débits qui composeront l'infrastructure de base des autoroutes de l'information. Les éléments techniques sont illustrés par près de 400 figures et enrichis par de nombreux exemples. Cette 2e édition revue et augmentée intègre les dernières évolutions permettant de construire la nouvelle génération de réseaux multi-services qui seront à la base des autoroutes de l'information, elle montre notamment l'évolution du réseau Internet vers les hauts débits. L'interconnexion des réseaux d'entreprises étant un élément essentiel, cet ouvrage rappelle les principes de IP et de IPX, et présente en détail les dernières caractéristiques de IPng ou IPv6, qui succédera à IP. De plus, elle propose aux étudiants de nombreux exercices corrigés leur permettant de tester leurs connaissances technique et pratique sur les technologies des réseaux.
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Contribution à l'étude de la tuberculose du cervelet / par Léon Rolin,...
Date de l'édition originale : 1911 Appartient à l'ensemble documentaire : LangRous1 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
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La guerre dans l'ouest : campagne de 1870-1871 / par L. Rolin,...
Date de l'édition originale : 1874 Sujet de l'ouvrage : Guerre franco-allemande (1870-1871) Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
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Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
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Le titre du livre est emprunté à un vers d'un célèbre poème d'Alfred de Vigny (Le Cor) évoquant la Chanson de Roland et le passage des armées de Charlemagne par les cols pyrénéens. Le franchissement des Pyrénées, entre l'Ariège et Banyuls, il en est bien question ici. Le narrateur part sur les chemins empruntés, durant les années de guerre en 40-45, il y a déjà quatre-vingts ans, par des aviateurs alliés, des réfractaires au STO, des résistants et des Juifs pour gagner l'Espagne, et, de là, la France libre. Multiples histoires d'évasion dont Jean Rolin suit et croise les fils, qui finissent par former un puzzle historique, personnel et narratif captivant. Souvent empêché, plein d'auto-dérision pour narrer ses propres aventures burlesques, ou évoquer certaines figures troublantes de sa famille, Jean Rolin parvient à écrire aujourd'hui les cicatrices de la grande tragédie de l'exil, de la persécution et de la guerre, tout en exhumant les drames associés à la clandestinité : passeurs véreux ou douteux, itinéraires précaires, reliefs escarpés, rencontres improbables de passagers de fortune. Aviateurs héroïques (comme Bud Owen), destins tragiques (comme ceux de Philippe Raichen ou du philosophe Walter Benjamin), anonymes ou célébrités (comme Jean-Pierre Grumbach alias Jean-Pierre Melville). Jusqu'au rocambolesque Cabrero, passeur louche, résistant, gangster, qui sera accusé après la Libération d'avoir liquidé Jacques Grumbach (frère de Jean-Pierre), blessé dans sa marche.
La « Grande Histoire » côtoie les petitesses humaines, les héros des salauds. Dans un art distancé, Jean Rolin emporte l'adhésion, ménageant ses surprises et ses chutes, entre le rire et l'effroi. Il fait le grand récit contemporain d'une mémoire historique vacillante, de ses archives dispersées, et dans une mélancolie de détails contemporains : un oiseau plongeur, la mue d'un serpent dans un vieux cimetière de montagne, un paysage grandiose et étonnamment vide. -
Naviguant vers les îles Éparses du canal du Mozambique, je fais deux voyages en un seul. L'un me mène vers l'éblouissement d'une nature presque vierge : poissons aux couleurs et dessins extravagants, tortues marines, crustacés chamarrés et biscornus, grands papillons migrateurs, vols stridents de milliers d'oiseaux... profusion inouïe, fantasmagorie de formes baignées dans les « bleuités, délires » qu'évoque le poème le plus connu de Rimbaud. Intérieur et ironique, moins exaltant, l'autre voyage est presque le contraire du premier : passager insolite à bord d'un bateau dont les marins ont l'âge parfois d'être mes petits-enfants, ce n'est pas seulement vers les îles que je navigue, mais vers l'état fragile et un peu ridicule de vieux. Habitué à mon apparence, je ne me suis pas vu me transformer en cet être de papier mâché en qui les autres identifient immédiatement un semi-vivant. L'océan Indien sera pour moi la mer de la Sénilité... Parfois cela m'amuse, pas toujours - j'espère en tout cas en faire sourire le lecteur.
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On habite un très vieil appartement, on y a passé la moitié de sa vie, entassé un prodigieux bric-à-brac, journaux, lettres, photos, livres surtout, des livres partout - et puis un jour on est viré, il faut prendre ses cliques et ses claques. Les livres évoquent les lieux et les temps où on les a lus, la bibliothèque devient lanterne magique. Les histoires se bousculent, des paysages se déploient, sortis de l'oubli. O.R.
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«Le dimanche matin j'attendis longtemps le bus nº6 devant un arrêt situé lui aussi (comme La Polonez) en rase campagne, et cependant vandalisé avec tant de soin qu'il n'en subsistait que la grêle et parallélépipédique armature métallique, tel un gibet de poche. Il pleuvait de temps à autre. Dans les prés gorgés d'eau, les vaches égarées lors du déménagement attendaient de leur côté que l'on vînt s'occuper d'elles, et les betteraves enfin soustraites à la terre durcie s'entassaient de plus en plus haut au bord des routes. À quelque distance se tenait une jeune fille solitaire, comme répudiée, encombrée de bagages, issue probablement du centre d'apprentissage situé non loin de l'hôtel Campanile.» Jean Rolin, on le sait, n'est pas un voyageur comme les autres. Il pose ses valises là où le vent le mène, flâne au gré des paysages, sans jamais savoir ce qui l'attend. De la vallée de la Fensch à Marseille, en passant par Clermont-Ferrand, il explore des chemins de traverse, en quête de nouveaux horizons.
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Les villes que nous connaissons, où nous aimons errer, sont celles à demi imaginaires qu'ont bâties les écrivains, avec leurs perspectives et leurs avenues et leurs quais de mots, leurs coupoles et leurs colonnes de mots, et aussi leurs poubelles, égouts, remugles et décharges de mots. Celles qu'ils ont peuplées de leurs personnages, si étrangement vivants qu'on tombe parfois sur eux à l'improviste, et c'est comme si une rencontre espérée depuis longtemps advenait enfin. Propos de rêveur, dira-t-on?? Certes. On lit un de ces livres dont une ville est le lieu et puis, débarquant un jour pour la première fois, on constate que rien n'a changé depuis qu'on n'y est jamais allé.
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«Pour y pénétrer, il faut s'acquitter d'une petite somme auprès d'une gardienne qui, ce jour-là, était plongée dans la lecture d'un livre très épais, en format de poche, dont je crus que c'était Guerre et paix avant de constater, avec regret, qu'il s'agissait d'un roman de Joël Dicker. En même temps que nous achetions nos billets, et que Celui-des-ours s'enquérait de la localisation de la tombe de Clément, le chien de Houellebecq, je remarquai un gros rat, quant à lui bien vivant, qui se tenait juste en dessous du guichet, sans se gêner, un peu comme s'il avait été préposé au contrôle des tickets.»Sur les berges de la Seine, les déambulations de l'écrivain prennent des allures de petite odyssée au coeur de friches ou de banlieues bousculées, mais aussi d'une nature sauvage dont jaillit un émerveillement inattendu.
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«Ceux devant qui se sont dressés, sous l'éclatant ciel bleu de juin, ces deux effrayants chefs-d'oeuvre de la guerre civile, ne les oublieront jamais» : Victor Hugo, dans un chapitre des Misérables, évoque ainsi les deux plus formidables barricades de l'insurrection parisienne de juin 1848, dont il fut un témoin et même un acteur. À la tête de l'une un «gamin tragique», ouvrier mécanicien, derrière l'autre un géant truculent, ex-officier de marine. Emmanuel Barthélemy, l'ouvrier, et Frédéric Cournet, le marin, ne sont pas des personnages de fiction, ils ont réellement existé. Ils ont beau se battre du même côté en ces jours de sang, ils vont devenir des ennemis mortels. Hugo résume leur destinée furieusement romanesque en quelques lignes qui m'ont donné envie de reconstituer du début jusqu'à la fin, de Paris à Londres, l'histoire croisée de ces deux figures oubliées des révolutions du dix-neuvième siècle. On y voit des barricades, le bagne, des évasions, un coup d'État, un duel à mort, plusieurs meurtres, le gibet, et des comparses comme Karl Marx et Napoléon III. Et Hugo lui-même, excusez du peu. C'est ce livre. O.R.
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Or le lien que cette séquence faisait apparaître entre le bagne, soit la quintessence de la violence et du «vice», pour parler un langage d'époque, et la chasse aux papillons, que le public se représente plutôt comme un loisir d'enfants sages ou de vieux cinglés, ce lien ainsi révélé excita ma curiosité au point de m'inspirer un désir irrépressible d'y aller voir.
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Au printemps 2015, un ornithologue amateur observe au sommet du puy de Dôme un petit oiseau, le traquet kurde, jamais vu en France auparavant, et dont nul ne sait comment il est arrivé jusque-là. Sur la piste de l'oiseau, des vertes prairies du Hertfordshire aux montagnes du nord de l'Irak, le narrateur, quant à lui, croisera les ombres de T. E.
Lawrence, St. John Philby (le père du célèbre espion), Wilfred Thesiger, celle aussi d'un invraisemblable escroc, mystificateur et mythomane, le colonel Meinertzhagen, et beaucoup d'autres grandes figures de l'histoire impériale britannique. Ce nouveau livre de Jean Rolin, autour des tribulations hasardeuses d'un écrivain et du petit oiseau qu'il poursuit de sa curiosité, est un festival d'érudition et d'humour, un itinéraire poétique à travers l'ornithologie et les géographies physique et politique, l'histoire, la littérature.
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« Il n'y a pas de bout du monde mais certains lieux, pour lesquels j'éprouve une incontestable attirance, sont tout de même plus susceptibles que d'autres de recevoir cette appellation. » De la Sibérie à la Chine, en passant par le Portugal ou le Soudan, Olivier Rolin nous fait découvrir sa géographie personnelle. Il redonne vie aux femmes et aux hommes qui ont croisé sa route. Sans oublier les écrivains qui l'ont accompagné dans ses pérégrinations : Chateaubriand, Hugo, Pessoa, Kafka, Borges, Proust... L'anecdote voisine avec des événements plus graves, guerres, catastrophes.
À travers ses rencontres, l'auteur de Port-Soudan rend un hommage vibrant au monde et à sa beauté.
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Son domaine c'était les nuages. Sur toute l'étendue immense de l'URSS, les avions, les navires, les tracteurs avaient besoin de ses prévisions. Dans la conquête de l'espace commençante, ses instruments sondaient la stratosphère, il rêvait de domestiquer l'énergie des vents et du soleil, il croyait « construire le socialisme ». Jusqu'au jour de 1934 où il fut arrêté comme « saboteur »...
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Jean Rolin part sur ses traces de Lawrence d'Arabie aujourd'hui, au Moyen Orient. En 1909, l'année de son 21e anniversaire, Thomas Edward Lawrence (1888-1935), qui n'est pas encore "d'Arabie", entreprend en plein été une marche de près de 1800 kilomètres, au Moyen-Orient, afin de visiter quelque 35 châteaux-forts datant de l'époque des Croisades. Lors des trois étés précédents, il a parcouru la France à bicyclette, visitant presque tout ce que ce pays compte de châteaux-forts afin d'étayer sa thèse de fin d'études à Oxford, consacrée à "L'influence des Croisades sur l'architecture militaire en Europe".
Crac est le récit d'un voyage effectué en 2017-2018 au Moyen-Orient. Guidé par les lettres de Lawrence, Jean Rolin est parti à la découverte de châteaux tels Beaufort dans le sud du Liban, en Syrie le Crac des chevaliers (ou Krak), le château de Saône/Saladin, ou encore la forteresse de Kerak en Jordanie, auxquels des conflits récents ont conféré un regain d'actualité. Mais Jean Rolin fait bien plus que mettre ses pas dans ceux de Lawrence d'Arabie, il nous confronte subtilement aux errements de notre histoire et à ses propres mésaventures.
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Martin raconte à la fille de son meilleur ami, mort depuis longtemps, ce que fut leur jeunesse à la fin des années 60, une époque où l'on croyait dur comme fer à la Révolution. Au Vietnam la « guerre du peuple » défaisait la puissante Amérique, la Chine était rouge pour l'éternité, le Che plus grand mort que vivant, les impérialistes étaient des tigres en papier. C'était dans la nuit des temps...
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Unissant le golfe Persique à la mer d'Arabie, le détroit d'Ormuz voit transiter une part importante du pétrole et du gaz irrigant l'économie mondiale. De temps à autre, l'Iran menace de le bloquer, cependant que les États-Unis y font défiler leurs navires de guerre. En gros, c'est ce que l'on désigne comme une zone de tensions, et comme un enjeu stratégique. Or Wax, un personnage aux contours indécis, a formé malgré tout le projet de le traverser à la nage.
Y parviendra-t-il, avec l'aide du narrateur et en dépit de difficultés innombrables, ou bien va-t-il plutôt se noyer dans le détroit, pour finir?
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« J'avais prolongé mon séjour à Veracruz tant qu'elle avait été là - je l'aurais prolongé jusqu'à la fin du monde, s'il n'avait tenu qu'à moi. Maintenant qu'elle avait disparu, je le prolongeais dans l'espoir de la retrouver, ou au moins d'apprendre quelque chose sur les raisons de sa disparition.
Un jour, un pli me parvint à l'hôtel, expédié par la poste, ne comportant aucune indication de provenance, aucun mot d'accompagnement. Il contenait les quatre récits, brefs et terribles, qu'on va lire. »
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«Le jour même de mon retour à Savannah, dans les heures qui suivirent je revis le petit homme au parapluie roulé : il était en train de fumer, assis sur un muret faisant face à la grille cadenassée du motel en friche, et dans une position telle qu'il se serait trouvé dans le champ des images faites par Kate le soir de notre installation dans ce motel.»
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Faut-il prendre au sérieux les menaces d'enlèvement qu'un groupuscule islamiste fait peser sur Britney Spears ? Les services français (les meilleurs du monde) pensent que oui.
Certes, l'agent qu'ils enverront à Los Angeles pour suivre cette affaire présente quelques handicaps - il ne sait pas conduire, fume dans les lieux publics, ignore presque tout du show-business et manifeste une tendance à la mélancolie -, mais il fera de son mieux pour les surmonter, consultant sans se lasser les sites spécialisés, s'accointant avec des paparazzis, fréquentant les boutiques de Rodeo Drive ou les bars de Sunset Boulevard, jusqu'à devenir à son tour un spécialiste incontesté tant de Britney elle-même que des transports en commun de Los Angeles.
II n'en échouera pas moins dans sa mission, et c'est de son exil au Tadjikistan, près de la frontière chinoise, qu'il nous adresse ce récit désabusé de ses mésaventures en Californie.
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5 000 kilomètres en train au long de la ligne Baïkal-Amour (BAM) qui traverse la Sibérie orientale pour finir sur les rives du Pacifique, tel est le voyage entrepris par Olivier Rolin dans l'histoire de la Russie et sa géographie démesurée. L'auteur y croise des vies, partage des histoires, et connaît la mélancolie des villes de pionniers à demi abandonnées dans l'immensité où survit encore la mémoire des milliers de déportés qui construisirent cette ligne au prix de leur vie.
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«Dans la soirée, après avoir bu deux ou trois poires en conclusion de mon dîner, dans un état, donc, de légère ébriété, je suis descendu vers la gare Saint-Lazare en ruminant la lancinante question de ce que je pourrais bien faire, en voyage à Paris, qui ne soit pas du journalisme pittoresque ou de la sociologie de comptoir. Heureusement, les poires ne tardèrent pas, si je puis dire, à porter leurs fruits. Ainsi éprouvai-je bientôt le sentiment d'être suivi, dans la rue de Rome autrement déserte, par un type amoché que j'avais remarqué auparavant et qui portait un pansement sur l'oeil droit (...). Au coin de la rue de Rome et du boulevard des Batignolles, j'observai que le Sacré-Coeur, considéré sous cet angle, ne ressemblait aucunement au Sacré-Coeur mais beaucoup à Notre-Dame-de-la-Garde. C'était une impression de voyage. Déjà la nuit remplissait à plein bord la large et profonde tranchée du chemin de fer que longe la rue de Rome dans sa partie supérieure mais, tout au fond, l'acier poli des rails réfléchissait encore la lumière du couchant et traçait dans l'obscurité des lignes roses.»
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La même année que Napoléon Bonaparte naît dans une bourgade de la Sarre un enfant roux dont le père, tonnelier de son état, a servi dans les armées de Frédéric II. À la faveur des guerres de la Révolution et de l'Empire, l'enfant roux est appelé à devenir l'un des plus illustres maréchaux de France, avant de mourir fusillé à l'angle des jardins de l'Observatoire. Entre-temps, il aura été vainqueur à la Moskova, héroïque lors de la retraite de Russie, indécis ou calamiteux dans d'autres circonstances, déloyal à l'empereur, traître à la monarchie restaurée, défait à Waterloo et indéfectiblement fidèle à quelque chose d'éclatant et d'obscur.Aujourd'hui, le boulevard qui lui est dédié relie la porte de Saint-Ouen à la porte d'Aubervilliers à travers des quartiers qui ne comptent pas parmi les plus paisibles ou les plus aérés de la capitale. D'autres destins s'y nouent, d'autres échecs s'y consomment. Celui de Gérard Cerbère, rescapé de nombreuses Berezinas, retranché avec sa caravane à l'intérieur d'un pilier soutenant le périphérique. Celui de Lito, officier des forces armées zaïroises échoué au McDonald's de la porte de Clignancourt. Ou encore celui de Ginka Trifonova, une jeune Bulgare, assassinée une nuit de novembre 1999 sur un talus de la rue de la Clôture.