Quel point commun existe-t-il entre Tadanori Yokoo - un des plus grands artistes contemporains japonais, lauréat du Praemium Imperiale 2015 - et les mangas de science-fiction? Apparemment, aucun. Et pourtant, outre le fait que les noms de Yokoo et des mangaka soient peu connus en Europe - Osamu Tezuka est encore relativement inconnu ici, alors qu'il est surnommé le "dieu du manga" au Japon -, les affiches sérigraphiées du premier procèdent d'un mode de création sensiblement identique à ces bandes dessinées tant adulées de nos jours. Les posters de Yokoo et les mangas d'après-guerre s'inspirent de motifs au départ non japonais (Pop Art, science-fiction), les font entrer en résonance avec l'esthétique nippone (emakimono, ukiyo-e) et créent des oeuvres hybrides qui, à leur tour, influenceront les travaux des artistes ou dessinateurs européens et américains.
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme à la Maison d'Ailleurs d'Yverdon-les-Bains, cet ouvrage richement illustré fait état de ce dialogue original entre les oeuvres de Yokoo et les pages originales de Tezuka, et montre de manière spectaculaire la façon dont les créateurs japonais ont hybridé les traditions nippones et les tendances occidentales afin de réinventer une identité culturelle mis à mal après la Seconde Guerre mondiale. Un ouvrage explosif et fascinant, qui passionnera non seulement les amateurs de mangas et de pop art, mais également tous ceux désireux de faire connaissance avec deux figures majeures de l'art populaire japonais.
Signée le 26 juin 1945, entrée en vigueur le 4 octobre suivant, la Charte des Nations Unies a 60 ans.
Si les résultats sont, à l'évidence, en deçà des espérances, l'action des Etats, la force propre des institutions, la souplesse du texte, ont permis aux Nations Unies de s'adapter aux exigences changeantes des relations internationales en dépit des mutations considérables qui ont marqué ces 60 dernières années : guerre froide, décolonisation, recherche d'un développement durable, menaces nucléaire et du terrorisme...
Cette remarquable faculté d'adaptation, le miracle permanent que constitue l'existence même de l'Organisation, l'influence qu'elle continue d'exercer en dépit des tentations de l'unilatéralisme, justifient une étude d'ensemble de la Charte, dans une perspective juridique, à la lumière de la pratique. Sous la direction de Jean-Pierre Cot et Alain Pellet, 129 juristes - parmi lesquels 3 anciens Présidents, le Vice-Président et 2 juges à la Cour internationale de Justice, plusieurs ministres ou anciens ministres, de nombreux fonctionnaires internationaux ou diplomates familiers des Nations unies, des membres de la Commission du Droit international et une pléiade d'universitaires et de chercheurs - venant de 24 pays, mais tous francophones et se réclamant de la tradition juridique latine, ont uni leurs efforts pour faire le point des connaissances actuelles sur les Nations Unies.
Comme les deux éditions précédentes, celle-ci se présente sous la forme d'un commentaire article par article, soigneusement mis à jour : mais elle a été enrichie de contributions abordant des sujets transversaux qui ne trouvent pas place dans le commentaire d'une disposition déterminée.
Un Livre-cadre qui vous permet de présenter en couverture l'oeuvre que vous avez choisie parmi les dix reproductions offertes.
Un livre cadre qui vous permet de présenter en couverture l'oeuvre que vous avez choisie parmi les dix reproductions offertes.
« Je ne suis ni guide touristique ni touriste moi-même. Je ne suis qu'un regard en promenade. Un regard d'écrivain qui ne cesse de parcourir son royaume pour le réinventer chaque fois qu'il lui rend visite.
Le regard d'un Provençal qui voit non seulement ce qu'il a sous les yeux mais aussi ce qui se cache, ce dont il se souvient. Les dépliants publicitaires promettent toujours un voyage de rêve mais ils oublient de dire que ce rêve, c'est à vous seul qu'il appartient de le faire.
Ce que Pierre Pellet dit avec des images, je le dessine avec des mots.
Ses images sont parlantes, mes mots font image.
A vous maintenant de créer une Provence unique : la vôtre ».