Une grande enquête plus que jamais nécessaire sur des dérives post-coloniales à l'oeuvre aujourd'hui encore. Page des librairesRetour à Lemberg et La Filière, deux enquêtes historiques couronnées de succès, ont imposé Philippe Sands comme l'écrivain de l'histoire des droits de l'homme. C'est en tant que représentant de l'île Maurice devant la Cour internationale de justice de La Haye qu'il lutte activement pour la reconnaissance d'une injustice criante, celle qui frappe l'archipel des Chagos, la « dernière colonie » britannique dans l'océan Indien. Dans les années 1960, la Grande-Bretagne sépare Diego Garcia et les cinquante-quatre autres îles des Chagos de la toute jeune République indépendante de Maurice. La raison secrète : offrir aux États-Unis une base militaire sur Diego Garcia, la plus grande île de l'archipel. Les Chagossiens qui y demeuraient depuis le XVIIIe siècle sont chassés brutalement de leur foyer et contraints à l'exil, au mépris des mesures internationales d'après-guerre en matière de décolonisation. Parmi eux, Liseby Élysé, une jeune mariée, enceinte de son premier enfant.Depuis cinquante ans, Liseby Élysé n'a eu de cesse de se battre pour pouvoir retourner sur son île natale. C'est ce combat que Philippe Sands retrace, en mettant en lumière les horreurs persistantes de l'impérialisme britannique, les crimes racistes dont Mme Élysé et ses compatriotes chagossiens ont été les victimes, et le long cheminement du droit international moderne pour que soit reconnu et jugé ce crime contre l'humanité.
Membre convaincu du parti nazi dès 1923, aveuglément soutenu par son épouse Charlotte, nazie tout aussi fervente, Otto von Wächter a rapidement intégré l'élite hitlérienne, devenant notamment, après l'éclatement de la Seconde Guerre mondiale, gouverneur de Cracovie en Pologne, puis gouverneur du district de Galicie, dans l'ouest de l'Ukraine actuelle - deux territoires qui furent le théâtre de l'extermination des Juifs. En 1945, après la défaite du Reich, il parvient à fuir, se cache dans les Alpes autrichiennes avant de rejoindre Rome et le Vatican, qui abrite l'une des principales filières d'exfiltration des nazis vers l'Amérique du Sud. C'est là qu'il trouve la mort, en 1949, dans des circonstances pour le moins suspectes. Comment a-t-il pu se soustraire à la justice, de quelles complicités a-t-il bénéficié ? A-t-il été réduit au silence ?
Intrigues politico-religieuses, espionnage, traque et vie cachée d'un criminel, décès énigmatique, dévotion filiale et passion amoureuse, secrets d'alcôve et trahisons : faisant la lumière sur le parcours incroyable d'un haut dignitaire nazi en fuite, l'enquête méticuleuse de Philippe Sands dresse un tableau saisissant de l'échiquier politique à la fin de la Seconde Guerre mondiale et à l'aube de la guerre froide.
Invité à donner une conférence en Ukraine dans la ville de Lviv, autrefois Lemberg, Philippe Sands, avocat international réputé, découvre une série de coïncidences historiques qui le conduiront de Lemberg à Nuremberg, des secrets de sa famille à l'histoire universelle.
C'est à Lemberg que Leon Buchholz, son grand-père, passe son enfance avant de fuir, échappant ainsi à l'Holocauste qui décima sa famille ; c'est là que Hersch Lauterpacht et Raphael Lemkin, deux juristes juifs qui jouèrent un rôle déterminant lors du procès de Nuremberg et auxquels nous devons les concepts de « crime contre l'humanité » et de « génocide », étudient le droit dans l'entre-deux guerres.
C'est là enfin que Hans Frank, haut dignitaire nazi, annonce, en 1942, alors qu'il est Gouverneur général de Pologne, la mise en place de la « Solution finale » qui condamna à la mort des millions de Juifs. Parmi eux, les familles Lauterpacht, Lemkin et Buchholz.
Philippe Sands transcende les genres dans cet extraordinaire témoignage où s'entrecroisent enquête palpitante et méditation profonde sur le pouvoir de la mémoire.
After the Second World War, new international rules heralded an age of human rights and self-determination. Supported by Britain, these unprecedented changes sought to end the scourge of colonialism. But how committed was Britain? In the 1960s, its colonial instinct ignited once more: a secret decision was taken to offer the US a base at Diego Garcia, one of the islands of the Chagos Archipelago in the Indian Ocean, create a new colony (the ''British Indian Ocean Territory'') and deport the entire local population. One of those inhabitants was Liseby Elyse, twenty years old, newly married, expecting her first child. One suitcase, no pets, the British ordered, expelling her from the only home she had ever known. For four decades the government of Mauritius fought for the return of Chagos, and the past decade Philippe Sands has been intimately involved in the cases. In 2018 Chagos and colonialism finally reached the World Court in The Hague. As Mauritius and the entire African continent challenged British and American lawlessness, fourteen international judges faced a landmark decision: would they rule that Britain illegally detached Chagos from Mauritius? Would they open the door to Liseby Elyse and her fellow Chagossians returning home - or exile them forever? Taking us on a disturbing journey across international law, THE LAST COLONY illuminates the continuing horrors of colonial rule, the devasting impact of Britain''s racist grip on its last colony in Africa, and the struggle for justice in the face of a crime against humanity. It is a tale about the making of modern international law and one woman''s fight for justice, a courtroom drama and a personal journey that ends with a historic ruling.
As Governor of Galicia, SS Brigadesfuhrer Otto Freiherr von Wachter presided over an authority on whose territory hundreds of thousands of Jews and Poles were killed. By the time the war ended in May 1945, he was indicted for 'mass murder'. Hunted by the Soviets, the Americans and the British, as well as groups of Poles and Jews, Wachter went on the run. He spent three years hiding in the Austrian Alps before making his way to Rome and being taken in by the Vatican where he remained for three months. While preparing to travel to Argentina on the 'ratline' he died unexpectedly, in July 1949, a few days after having lunch with an 'old comrade' whom he suspected of having been recruited by the Americans. In THE RATLINE Philippe Sands offers a unique account of the daily life of a Nazi fugitive, the love between Wachter and his wife Charlotte, who continued to write regularly to each other while he was on the run, and a fascinating insight into life in the Vatican and among American and Soviet spies active in Rome at the start of the Cold War. Using modern medical expertise, the door is unlocked to a mystery that continues to haunt Wachter's youngest child - what was Wachter doing while in hiding, and what exactly caused his death?
After the Second World War, new international rules heralded an age of human rights and self-determination. Supported by Britain, these unprecedented changes sought to end the scourge of colonialism. But how committed was Britain? In the 1960s, its colonial instinct ignited once more: a secret decision was taken to offer the US a base at Diego Garcia, one of the islands of the Chagos Archipelago in the Indian Ocean, create a new colony (the ''British Indian Ocean Territory'') and deport the entire local population. One of those inhabitants was Liseby Elyse, twenty years old, newly married, expecting her first child. One suitcase, no pets, the British ordered, expelling her from the only home she had ever known. For four decades the government of Mauritius fought for the return of Chagos, and the past decade Philippe Sands has been intimately involved in the cases. In 2018 Chagos and colonialism finally reached the World Court in The Hague. As Mauritius and the entire African continent challenged British and American lawlessness, fourteen international judges faced a landmark decision: would they rule that Britain illegally detached Chagos from Mauritius? Would they open the door to Liseby Elyse and her fellow Chagossians returning home - or exile them forever? Taking us on a disturbing journey across international law, THE LAST COLONY illuminates the continuing horrors of colonial rule, the devasting impact of Britain''s racist grip on its last colony in Africa, and the struggle for justice in the face of a crime against humanity. It is a tale about the making of modern international law and one woman''s fight for justice, a courtroom drama and a personal journey that ends with a historic ruling.
En décembre 2002, Donald Rumsfeld autorisa l'utilisation de nouvelles 1 techniques d'interrogatoire à Guantânamo, et ouvrit ainsi la porte à des actes de torture qu'on retrouverait plus tard à la prison d'Abou Ghraib.
Ce livre révèle comment une grande démocratie comme les Etats-Unis a légalisé la torture dans le cadre de sa " guerre contre le terrorisme " et généralisé son utilisation au sein de l'armée et la CIA. Tortures made in USA met en évidence le rôle prépondérant des conseillers les plus proches de l'administration Bush. Il montre comment ces juristes ont violé la loi au nom de la sécurité des citoyens américains.
Honneur et profit intellectuel à qui se consacrerait à la recherche de ces traditions merveilleuses de chaque hameau qui, rassemblées ou groupées, comparées entre elles et minutieusement disséquées, jetteraient peut-être de grandes lueurs sur la nuit profonde des âges primitifs. Mais ceci serait l'ouvrage et le voyage de toute une vie, rien que pour explorer la France. Le paysan se souvient encore des récits de son aïeule, mais le faire parler devient chaque jour plus difficile. Il sait que celui qui l'interroge ne croit plus, et il commence à sentir une sorte de fierté, à coup sûr estimable, qui se refuse à servir de jouet à la curiosité. D'ailleurs, on ne saurait trop avertir les faiseurs de recherches, que les versions d'une même légende sont innombrables, et que chaque clocher, chaque famille, chaque chaumière a la sienne. C'est le propre de la littérature orale que cette diversité. La poésie rustique, comme la musique rustique, compte autant d'arrangeurs que d'individus.
George Sand introduit ainsi son recueil de légendes berrichonnes, merveilleusement illustré par son fils Maurice. Comment mieux exprimer la richesse et l'importance de cette précieuse collecte qui vient enrichir celle de M. de Santin en étendant le travail de celui-ci au Berry ?
Plongez-vous, sourire aux lèvres, dans ce passé pas si éloigné des veillées de nos campagnes, dans le secret des riches terres du Berry, de la Beauce et du Perche des mystères, avec ces 20 textes traditionnels.
« Laurenzaccio : la vengeance d'un homme bafoué, habillé en assassinat politique. Nous sommes en 1536 à Florence, la superbe, la mythique. La victime, Alexandre de Médicis, Duc de la cité. L'auteur, Lorenzo, Lorenzino, Lorenzaccio, selon le costume qu'il porte au gré des missions qui lui sont confiées par son cousin de Duc. Faits historiques relatés par l'historiographe Benedetto Varchi, George Sand reprend l'évènement pour en faire une oeuvre à lire dont la puissance dépasse l'écriture d'un Alfred de Musset timide, alors amant de la dame qui lui offrit la pièce en cadeau. C'est sombre, c'est cru, c'est terriblement tragique et désespérément drôle. Plus le crime est horrible, plus le rire nous en protège. L'oeuvre résonne étonnamment avec l'actualité politique. Rien n'aurait changé ? C'est à croire. Alors si ce « polar renaissance » vous intrigue, courrez lire, voir et entendre ce spectacle délicieusement décapant sous les traits du clown Laurent interprété par Philippe Pillavoine et mis en scène par Mario Gonzalez, son compère et complice ».
Fabien Chabanne, premier spectateur de « Laurenzaccio ».