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Morgane de Cadier
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C'est le soir. Une enfant s'offusque, entre en résistance et, au fil d'une incroyable déclamation, affirme sa liberté. Son ardeur est si puissante qu'alentour tout tressaille et vacille. Car rien ne saurait contrarier sa nature profonde : « Je suis sauvage ! » prévient celle qui agit comme elle est. Ce soir, elle construira un empire où elle fera la loi et où chacun sera libre. Et rien ne résistera à sa hardiesse. Rien ? Sauf, peut-être, la faim et la fatigue...
Dans cet album plein de drôlerie l'autrice fait le portrait d'une fillette entrée en rébellion. Ni le texte ni l'illustration truculente ne dit contre qui ou quoi. Mais, avec tendresse, l'album nous emporte au plus près du pouvoir de l'imagination et d'une détermination sans faille dont sont dôtés tous les enfants ! -
Melba s'inquiète pour sa forêt. Les feuilles tombent plus tôt, le ruisseau s'assèche, l'herbe se transforme en foin... Pourtant, les autres animaux de la forêt ne semblent pas remarquer ces changements. Mais un jour, le vieux chêne tombe et il devient impossible de fermer les yeux ! Alors ensemble, ils passent à l'action pour redonner à la forêt sa douceur de vivre.
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Monsieur Franklin n'aime pas son voisin, ni les fêtes trop bruyantes, ni cet oiseau qui roucoule sur son toit. Monsieur Franklin n'aime rien tant que le silence. Mais il a beau crier : « Chut ! Chut ! », rien n'y fait. Pire, plus il crie plus l'oiseau grossit et pèse sur sa vie... et sur sa maison.
Jusqu'à cette nuit où « crac !», celle-ci s'écroule !
N'écoutant que son coeur, le voisin de Monsieur Franklin lui vient en aide...
Un magnifique album qui célébre la générosité, la tolérance et l'acceptation des différences. -
Un jeune loup, plein du désir de vivre sa vie et de trouver un ami, quitte la meute. Mais partout dans la forêt, on pense qu'un loup est un loup, gourmand, effrayant et imprévisible. Aussi, tous les animaux le craignent et l'évitent. Même lorsque, tombé à l'eau, il court le plus grand des dangers et crie à l'aide.
C'est alors qu'une main lui porte secours, la main d'un enfant...
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Monsieur Fée n'est pas comme les autres fées de la forêt. Quand il essaye d'imiter la Fée des Bisous qui pique les fesses des amoureux, il ne provoque qu'éclats de rire. Quand il tente de faire apparaître des pansements comme la Fée des Bobos, il n'arrive qu'à changer les arbres en barbe-à-papa. Pensant n'être qu'un bon à rien en tant que fée, il découvre un jour une ville toute grise où tout le monde est triste. Et là, toutes ses erreurs amènent de la couleur sur les murs et des rires dans le métro. Il réalise alors qu'il ne faisait pas tout de travers, mais juste à sa manière. Plus tard, à son retour dans la forêt, il se rend compte que tout le monde est triste et que toutes les couleurs ont disparu...
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C'est bientôt l'anniversaire de sa maman et Hugo n'a rien à lui offrir...
Ses frères se moquent de lui. Heureusement, le gentil marcassin n'est pas du genre à se laisser décourager et s'élance dans la forêt à la recherche du plus beau des cadeaux. Il rencontre successivement musaraignes, lézards et écureuils qui lui font découvrir leurs trésors. Mais tous les goûts sont dans la nature et Hugo ne voit pas bien ce que sa maman en ferait. Va-t-il renoncer ?
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Deux îles bien différentes existent non loin d'ici, juste séparées par un bras de mer. Sur la première, il pleut tous les jours, du matin jusqu'au soir. Sur la deuxième, il ne pleut jamais : ses plages sont toujours ensoleillées. Les habitants de l'île pluvieuse restent derrière leurs fenêtres et ne sortent jamais sans leur parapluie : ce sont en effet des chats très distingués. Ils ne se mouilleraient pour rien au monde.
Mais un matin, ils voient arriver à la nage un chat de l'autre île, celle qui ruisselle de soleil. Ce nouvel arrivant n'a vraiment rien de distingué : il saute dans les flaques et danse en riant sous la pluie. Elle est si rare chez lui ! Après avoir sans succès tenté de lui apprendre les bonnes manières, les chats au parapluie chassent ce Sauvageon. Mais la pluie redouble d'intensité et l'eau commence à monter, monter et encore monter ! Une catastrophe se prépare.
Il est toujours possible de s'enrichir de nos différences. Ces chats qui craignent l'eau et la pluie sont ainsi par habitude et refusent de changer : ils ne comprennent pas ce Sauvageon qui aime tant jouer dans les flaques. Mais lui qui ne craint donc pas cette eau reviendra les sauver quand leur île sera inondée.
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Au-dessus de la banquise, des montgolfières glissent dans les airs. Des quoi ? Les ours blancs, engourdis, observent ces drôles de bêtes colorées. Ils tentent d'en attraper une. pour savoir ! A force de volonté, d'ingéniosité et d'acrobaties, ils y parviennent enfin. C'est peu dire que le navigateur est surpris et agacé. Mais comment résister à l'envie d'inviter ces curieux à partir explorer le monde en ballon avec lui ?
Dans cette allégorie de l'enfance en éveil et en mouvement, les auteurs adoptent résolument le point de vue des jeunes enfants sérieusement curieux et que rien n'arrête dans leur désir de découverte, ni les obstacles de la pesanteur ou de la distance, ni la peur de l'inconnu. Les ours, d'abord assis comme des tout-petits, se lèvent et s'enhardissent. Leurs gestes sont gauches, leurs tentatives maladroites et malaisées. Mais elles valent expérience. Et si le succès tient un peu de l'aubaine, les effets n'en sont pas moins considérables. A commencer par la découverte des possibles et l'entrée dans un autre monde - celui des « grands » - qui les accueille et les invite à poursuivre dans un même élan pour aller plus haut, plus loin.
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Petit fantôme fête aujourd'hui ses 1000 ans. C'est un grand jour et il est temps pour lui de trouver sa propre maison à hanter. En route à la recherche de son propre foyer, il trouvera d'abord une toute petite et mignonne maison d'oiseaux et ensuite un vieux bateau sous l'eau, mais aucun de ces endroits ne lui convient. Mais quand il trouve enfin une maison dont la fenêtre est restée ouverte, il est découvert par Nathan, un petit garçon qui n'a pas du tout peur de lui. Nathan va tenter de lui apprendre à être effrayant, et il aura même une idée sur la maison que le petit fantôme pourrait aller hanter...
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À travers les yeux d'un personnage au seuil de l'existence, chaque élément de la nature - arbres, ciel, oiseaux - devient une merveille à explorer, tandis que les sensations, de la douceur de l'herbe à l'ivresse de la course, capturent l'intensité des débuts. Ce texte, empreint de poésie et de sensibilité, invite à renouer avec l'innocence et la curiosité des premiers pas.
Ce récit enchanteur plonge le lecteur dans une aventure sensorielle et émotive, idéale pour les enfants comme pour les adultes en quête de magie et de réflexions sur le passage du temps. Premier jour réveille en chacun le goût de la découverte et rappelle la beauté de chaque moment vécu intensément. Une oeuvre à offrir pour se reconnecter à l'essentiel : l'émerveillement. -
Et si les dinosaures étaient nés sur la lune ? On se prête au jeu. On imagine. Oui, si les dinosaures étaient nés sur la lune, ils auraient pu vivre tous ensemble, ils auraient fait des courses d'étoiles filantes, ils auraient pu faire des barbecues près du soleil, ils seraient partis en famille en vacances sur Saturne, ils auraient pu faire du toboggan pendant des jours... ils auraient pu manger des étoiles pour briller la nuit et on aurait peut-être pu les voir depuis la terre...
Un récit poétique et tendre sur nos amis disparus, les dinosaures.