En plus d'une approche classique, chronologique, l'écrivain Joseph Vebret, a choisi de raconter, en les replaçant dans le contexte, moult événements, sagas, épopées, personnages, produits qui ont façonné de près ou de loin l'Auvergne. De l'éruption des premiers volcans à la naissance de la grande région Auvergne-Rhône-Alpes, défilent plusieurs siècles heureux ou tourmentés. Ainsi, Vercingétorix défait les légions romaines à Gergovie, Urbain II prêche la première croisade à Clermont- Ferrand, la reine Margot s'étiole dans son interminable exil, Blaise Pascal démontre l'existence de la pression atmosphérique au sommet du puy de Dôme, la traque de la bête du Gévaudan tient la France entière en haleine, Napoléon III relance les stations thermales, deux frères, André et Édouard Michelin révolutionnent l'industrie du pneumatique, tandis que Gustave Eiffel réalise à Garabit le plus haut viaduc du monde. Entre-temps, les Auvergnats partent conquérir Paris avec leurs cargaisons de vin et de charbon, Thiers devient la capitale de la coutellerie, le marché de Lempdes inspire la création de la 2 CV Citroën, et le maréchal Pétain installe son gouvernement à Vichy. Mis bout à bout, ces événements racontent une même histoire, celle de l'Auvergne.
Le 28 juillet 1846, Gustave Flaubert, une force de la nature, rencontre Louise Colet dans l'atelier du sculpteur Pradier. De dix ans son aînée, elle est plus connue pour ses frasques et son caractère enflammé que pour ses vers et ses romans. Lui-même sacrifie au « fanatisme de l'art », unique consolation au « ridicule intrinsèque à la vie humaine ». Mais il n'a encore rien publié.
Le coup de foudre est immédiat, violent, dévastateur. Louise va-t-elle s'offrir corps et âme à ce jeune homme de vingt-quatre ans ? Pourquoi Gustave s'enfuit-il au bout de trois jours en Normandie, la laissant à sa déconvenue ? S'il l'a déjà oubliée, pourquoi lui écrit-il : « Tu as un pouvoir d'attraction à faire dresser les pierres à ta voix » ? Combien d'années pourra durer ce manège d'eau et de feu ? Et qui est donc cette Emma, à laquelle il consacre bientôt ses jours et ses nuits ?
Lettre après lettre, Joseph Vebret retrace l'histoire d'une passion aussi tumultueuse que féconde par la correspondance amoureuse qu'elle a fait naître, l'une des plus belles des lettres françaises.
Deux fois par an, la revue Littératures & Cie, diffusée en librairie, propose de longs entretiens avec des écrivains, des chroniques (poésie, théâtre, cinéma, musique, bande dessinée), des inédits, des sujets d'actualité, des découvertes, sans se priver parfois d'emprunter des chemins de traverse.
La première livraison va à la rencontre, entre autres, d'Astrid Éliard, Marc Villemain, Cécilia Dutter, Max Monnehay, Patrick Tudoret, Gérard de Cortanze, revient sur la découverte des manuscrits perdus de Céline, invite à relire Pierre Benoît et Henry Céard, injustement oubliés, tout en proposant d'autres pistes de lecture.
Rédigée par des écrivains, passionnée, voire subjective, Littératures & Cie entend donner à lire ou à relire, sans a priori ni parti pris.
Connaissez-vous vraiment Ronsard, La Fontaine ou Zola ? L'histoire de la littérature érotique est intimement imbriquée dans celle de l'humanité.
Elle caresse les dogmes et les interdits, taquine la liberté et la morale, pénètre sous le manteau ou se livre à nu en plein jour. Certains auteurs s'en revendiquent ; d'autres se drapent dans une dignité de vierge effarouchée, tel le " divin marquis " qui niera jusqu'à son dernier souffle être le géniteur des Juliette, Justine et autres victimes innocentes. Elle s'immisce jusqu'entre les lignes des classiques prescrits : les frasques de Dom Juan, les Confessions de Rousseau, les langueurs d'Emma Bovary...
Jospeh Vebret nous invite à découvrir les dessous affriolants des gens de lettres.
De la Bible à Catherine Millet, du Satiricon aux Particules élémentaires, l'érotisme fait partie intégrante de la littérature, en marge ou pleine page. Tout ce que vous avez toujours rêvé de savoir sur le commerce charnel se trouve dans ce bréviaire émoustillant où l'inutile confine à l'indispensable : au fil d'entrées surprenantes, décalées, insolites, inattendues et singulières, il y est question de sexe, mais aussi de ses «dérivés» dans la littérature. Le tout agrémenté de citations, d'extraits littéraires et d'informations insolites. Sans oublier les illustrations?! Le lecteur découvrira entre autres : la liste des écrivains qui aimaient particulièrement les filles de joie, la liste des livres interdits, les meilleures recettes de Pierre Louÿs, les vers coquins de Victor Hugo et Cocteau, le répertoire des perversions de nos hommes de lettres, des vignettes à ne pas mettre en toutes les mains...
La franc-maçonnerie est une « vieille dame » âgée de 300 ans. Pourtant, si l'on en juge par ses effectifs en France, où soeurs et frères n'ont jamais été aussi nombreux, elle ne manque pas d'attraits ni de dynamisme.
En même temps « une et multiple », séparée en nombre d'obédiences souvent concurrentes entre elles, elle regroupe, à travers des milliers de loges environ 150 000 membres.
Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations ?
Comment vivent-ils leur engagement maçonnique ?
Que représente-t-il dans leur vie ? Quels idéaux les animent ? Quelles sont leurs pratiques ? Quelles définitions ont-ils de la franc-maçonnerie ? En quoi se différencient-ils les uns des autres ? Quel est le sentiment de fraternité qui les unit ? Autant de questions que tout un chacun, profane ou initié, se pose.
Ce sont ces questions que Joseph Vebret a posées à trente francs-maçons, membres de nombreuses obédiences. Des personnalités, bien sûr, mais aussi des frères et des soeurs de tous niveaux venus de tous les horizons, parisiens et provinciaux, connus ou anonymes, adeptes d'une franc-maçonnerie « sociétale » ou « spirituelle ».
Sans être une étude sociologique, l'ouvrage permet d'appréhender le fait maçonnique dans tous ses aspects et de mieux comprendre ce qui unit, au-delà des différences d'approche, les femmes et les hommes engagés dans ce mouvement, à la fois « club », société de pensée, société initiatique.
De ce kaléidoscope qui peut apparaître bariolé, un élément se fait jour. Toutes ces femmes et ces hommes témoignent du fait que l'espérance d'une société plus juste, plus humaine, plus fraternelle ne meurt jamais chez les femmes et hommes « de bonne volonté ».
Les chemins qui y mènent ne sont pas les mêmes et, s'il est vrai que l'idéal est un absolu que l'on n'atteint jamais, il n'empêche que, sur les voies maçonniques, c'est bel et bien lui qui sert de lanterne. Ces hommes et ces femmes en témoignent, chacun à leur manière singulière.
Sélectionner cent romans considérés subjectivement comme étant " d'amour " parmi l'extraordinaire diversité de la littérature mondiale relève d'une gageure forcément risquée.
Faire cohabiter Marcel Proust et Guillaume Musse, Louis Aragon et Marc Levy pourrait apparaître incongru. Mais si les premiers subliment le genre, les seconds rencontrent un très large public qui ne saurait être négligé. Pourquoi dès lors les écarter au motif arbitraire que ce ne serait pas de la littérature ? Finalement, qu'est-ce que la littérature ? À y regarder de plus près, tous les romans ne sont-ils pas des romans d'amour ?
Les comptes rendus des audiences du procès de 1857 et des extraits de l'oeuvre incriminée montrent quelles étaient les moeurs de la société bourgeoise du XIXe siècle. Pour rentrer dans l'histoire sociale et politique par le prisme de l'histoire littéraire.
Qui est donc cette femme mystérieuse qui s'incruste chez ce célèbre écrivain, un soir de réveillon de jour de l'an, tandis qu'il travaille sur un nouveau projet ? Et d'où vient-elle ? Par quel miracle sait-elle tout de lui, alors qu'il ne l'a jamais rencontrée auparavant ? Qu'a-t-elle donc à lui reprocher ? Pourquoi le pousse-t-elle dans ses derniers retranchements.
Tombera-t-il enfin le masque ?
A l'occasion du centenaire de la mort de Jules Renard, le 22 mai 1910, découvrez les plus beaux passages de son journal intime rédigé à partir de 1887.
Véritable carnet de travail, complice virtuel, ce journal est " un rassemblement d'idées, des pistes à explorer, des confidences, des bribes de conversation, comme autant de bijoux de concision. " Au fil des pages, Jules Renard dialogue avec lui-même, mêlant ironie mordante et lucidité, cynisme et humilité d'un homme avec ses qualités et ses défauts. Ce journal est une vraie pépite. " un labyrinthe dans lequel il faut s'abandonner pour avoir le bonheur de se perdre ".
Joseph Vebret a sélectionné pour vous ces extraits singuliers. Romancier, dramaturge, auteur d'anthologies et d'essais littéraires, il anime Le magazine des Livres et publie chez Librio les Grands procès de la littérature.
Incroyable itinéraire que celui de Léon, né en 1806 d'une maîtresse de Napoléon Ier, alors que, marié à Joséphine, celui-ci était convaincu d'être stérile. L'Empereur, qui se préoccupa de ce premier enfant, dans ses dernières volontés, à Sainte-Hélène, aurait aimé que son « bâtard » devienne magistrat. Mais l'adolescent prit très vite un autre chemin...
Excentrique, dandy, joueur, jouisseur, il dilapide avec un génie rare- ment égalé la fortune que lui a léguée son père. Querelleur et arna- queur, il connaît la prison pour dettes. Dépité ou manipulé par des services secrets, il provoque en duel son cousin, le futur Napoléon III. Idéaliste et mégalomane, il se porte contre lui candidat à l'élection présidentielle de 1848, puis ne cesse de lui demander de régler ses in- nombrables dettes. Enfin exaucé, il se convertit un temps en chef d'en- treprise, mais ses affaires périclitent les unes après les autres. Il n'est pas un seul membre de la famille qui n'ait été sollicité pour lui venir en aide. Le Tout-Paris s'amusait fort de l'incroyable ressemblance de cet « Aiglon des boulevards » avec Napoléon Ier, de ses frasques et des scan- dales qu'il provoqua, briguant le trône d'Italie ou attaquant en justice sa propre mère...
Convaincu qu'on lui avait volé son destin, cet histrion, au tempéra- ment à l'opposé de son très digne demi-frère Alexandre Walewski, a connu une inexorable descente aux enfers pour finir dans la misère la plus noire. À travers lui, ce sont toutes les figures historiques du xIx e siècle qui défilent.
Intrigues et secrets d'alcôve de la famile Bonaparte Officier à 16 ans, général à 25 ans, empereur à 35 ans... Napoléon a réformé en profondeur la société française et fait main basse sur l'Europe. Ce bourreau de travail n'en était pas moins homme... Il aimait les femmes. Ses deux épouses, Joséphine et Marie-Louise, lui inspirèrent d'authentiques passions, mais il honora pourtant des dizaines de maîtresses ! Il eut deux enfants naturels, le compte Léon et Alexandre Walewski.
Cet amant insatiable venait d'ailleurs d'une famille bien agitée... Sa mère, ses frères et soeurs étaient dotés d'un solide appétit sexuel. Des amours peu avouables. Eurent-elles une influence sur le destin de Bonaparte ? Avec cette fresque familiale, c'est l'épopée napoléonienne qui défile, tantôt tragique, tantôt cocasse, éminemment romanesque.
Voici cent romans érotiques qui mériteraient de figurer en bonne place (mais hors de portée des enfants) dans toute bibliothèque qui se respecte, cent trésors de la littérature qui, de près ou de loin, racontent l'histoire de l'humanité, celle de deux êtres qui se rencontrent et croquent la pomme.
Villon, La Fontaine, Diderot, Balzac, Baudelaire, Flaubert, Huysmans, Mallarmé, Maupassant, Verlaine, Apollinaire, Breton, Aragon, Cocteau se sont adonnés à ce plaisir solitaire, par goût, par provocation, parce qu'il y a là moyen de transgresser, de militer ou d'innover, de triturer le langage, de libérer l'imaginaire.
En 1946, un certain Vernon Sullivan, qui n'est autre que Boris Vian, publie le roman l'irai cracher sur vos tombes.
L'ouvrage relate crûment les difficultés des Noirs américains face aux Blancs pendant la ségrégation dans les Etats du Sud. Très vite jugé choquant, fiévreux, pornographique et immoral, le roman est interdit. Son auteur, tour à tour habitué des cercles germanopratins, romancier, traducteur, parolier et trompettiste de génie, est donc poursuivi pour " outrage aux bonnes moeurs ". Venez assister à l'immense scandale qui suivit la parution de ce qui n'était au départ qu'un pastiche et un canular !.
Le XIXe siècle voit naître le roman tel que nous le connaissons aujourd'hui. Auparavant, il était considéré comme un art mineur, un "fourre-tout" inférieur à la poésie et au théâtre, dont la codification était jalousement défendue par les "Classiques". Sous l'effet d'une alphabétisation croissante, la littérature, réservée jusqu'alors à une élite, va s'adapter à un nouveau public. La place des écrivains dans la société ira alors grandissante : qu'ils soient considérés comme des faiseurs d'opinion, des leaders politiques, voire des symboles vivants, le peuple se reconnaît en eux.
C'est l'avènement du sacerdoce de l'écrivain. De son côté, l'école célèbre la figure de l'écrivain comme celle d'un grand homme. Ainsi, le XIXe siècle va offrir au public des oeuvres inoubliables (Madame Bovary, Notre Dame de Paris, La Mare au diable, Le Rouge et le Noir, etc.) devenus de grands classiques lus et relus génération après génération. Pour raconter l'invention du grand écrivain et visiter les coulisses de la création littéraire, Joseph Vebret convoque tour à tour Stendhal, Victor Hugo, Charles Dickens, Alexandre Dumas père et fils, Edgar Allan Poe, Honoré de Balzac, Emile Zola, Gustave Flaubert, Louise Colet, Charles Baudelaire, Eugène Sue, Jules Verne, George Sand, Léon Tolstoï, Lewis Wallace, Guy de Maupassant, Arthur Conan Doyle, Oscar Wilde, Edith Wharton, Gaston Leroux, Virginia Woolf et bien d'autres qui apparaissent en second plan.
C'est tout le XIXe siècle qui défile sous la plume de Joseph Vebret, tant politique, social que littéraire.