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" Dès les premiers jours où je me suis installé dans le bureaujouxtant celui du Président de la République, j'ai pensé que mon devoirserait, un jour ou l'autre, de rendre compte aussi intégralement quepossible, de témoigner, d'expliquer. C'est ce que je fais ici, dans lalimite de ce que l'intérêt de la République permet de dévoiler à sibrève échéance ", écrit Jacques Attali dans la préface à l'éditionoriginale du premier Verbatim.
Il rapporte faits,impressions et dialogues, puisant dans un matériau foisonnant de noteset de rapports auxquels il a eu accès en tant que conseiller spécial duPrésident Mitterrand.
" Naturellement, précise encore JacquesAttali, ce texte est marqué par l'étrange rôle que j'y ai tenu :l'intellectuel dont le Prince se méfie assez pour le tenir en lisière,mais en qui il a assez confiance pour en faire le témoin de toutes lesrencontres, le filtre de tous les documents, pour lui confier maintesmissions et l'accepter comme son confident quotidien. Celui dont ongarde l'avis pour soi sans jamais le mêler à l'action collective. " Ces Verbatim,qui ont fait couler beaucoup d'encre, constituent un documentirremplaçable sur l'histoire de la présidence mitterrandienne, de laparticipation des communistes au gouvernement à la " conversion aumarché ", du raz de marée de mai 1981 à la cohabitation de 1986, puisde la réélection de François Mitterrand en mai 1988 à l'éviction de sonPremier ministre Michel Rocard, en avril 1991, qui précède de peu ledépart de Jacques Attali de l'Elysée pour prendre la présidence, àLondres, de la Banque européenne de reconstruction et de développement.
C'estun extraordinaire témoignage sur l'homme Mitterrand, son action, sesrencontres avec les autres chefs d'État, ses calculs, ses rapports avecson adversaire devenu Premier ministre Jacques Chirac, ses engagements,sa philosophie, et aussi sur la réalité quotidienne du pouvoirprésidentiel en France. Sans renier ses convictions ni son admirationpour le Président, Jacques Attali se montre lucide et parfois féroce etsait révéler les erreurs comme les réussites, les mesquineries commeles gestes de grandeur de son " héros ".
Dans une longue préfaceinédite, Jacques Attali revient sur ce qu'il qualifie de " moment àjamais unique : la première victoire de la gauche, pleine et entière[...] et peut-être la seule avant très longtemps ". Il évoque aussid'autres grands basculements dont il fut le témoin : celui du XXe au XXIe siècle couronné en 1989 avec la fin de l'Union soviétique, l'apparitiond'Internet, la montée de la Chine et du fondamentalisme.
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Pascal, Marx, Gândhî : Jacques Attali brosse ici le portrait de trois très grandes figures qui ont bouleversé l'histoire de l'humanité. Essentielles pour en maîtriser l'avenir.
Blaise Pascal, un effrayant génie , selon Chateaubriand, à la fois savant et philosophe, polémiste et ermite, invente la physique expérimentale et la théorie des probabilités. Immense écrivain, il pose sur la condition humaine un regard formidablement moderne.
Karl Marx, porteur de l' esprit du monde , est le premier penseur mondial. Journaliste et écrivain, acteur de la vie politique et observateur d'un siècle de révolutions, il construit la première théorie de la mondialisation. Sa parole, trop souvent détournée, a influé plus qu'aucune autre sur le XXe siècle. Le redécouvrir est crucial pour comprendre le siècle qui commence.
Mohandâs Gândhî traverse avec calme un siècle de barbarie, pratiquant la seule utopie permettant d'espérer la survie de l'espèce humaine : la tolérance et la non-violence. Son action et ses idées, reprises après lui par tant d'autres dirigeants, de l'Afrique du Sud à la Birmanie, demeurent un modèle pour l'avenir du monde.
Tous les trois choisirent de sacrifier leur vie privée à leur oeuvre. Tous les trois ont démontré que les mots peuvent façonner le monde. -
" Dès les premiers jours où je me suis installé dans le bureau jouxtant celui du Président de la République, j'ai pensé que mon devoir serait, un jour ou l'autre, de rendre compte aussi intégralement que possible, de témoigner, d'expliquer. C'est ce que je fais ici, dans la limite de ce que l'intérêt de la République permet de dévoiler à si brève échéance ", écrit Jacques Attali dans la préface à l'édition originale du premier Verbatim.
Il rapporte faits, impressions et dialogues, puisant dans un matériau foisonnant de notes et de rapports auxquels il a eu accès en tant que conseiller spécial du Président Mitterrand.
" Naturellement, précise encore Jacques Attali, ce texte est marqué par l'étrange rôle que j'y ai tenu : l'intellectuel dont le Prince se méfie assez pour le tenir en lisière, mais en qui il a assez confiance pour en faire le témoin de toutes les rencontres, le filtre de tous les documents, pour lui confier maintes missions et l'accepter comme son confident quotidien. Celui dont on garde l'avis pour soi sans jamais le mêler à l'action collective. " Ces Verbatim, qui ont fait couler beaucoup d'encre, constituent un document irremplaçable sur l'histoire de la présidence mitterrandienne, de la participation des communistes au gouvernement à la " conversion au marché ", du raz de marée de mai 1981 à la cohabitation de 1986, puis de la réélection de François Mitterrand en mai 1988 à l'éviction de son Premier ministre Michel Rocard, en avril 1991, qui précède de peu le départ de Jacques Attali de l'Elysée pour prendre la présidence, à Londres, de la Banque européenne de reconstruction et de développement.
C'est un extraordinaire témoignage sur l'homme Mitterrand, son action, ses rencontres avec les autres chefs d'État, ses calculs, ses rapports avec son adversaire devenu Premier ministre Jacques Chirac, ses engagements, sa philosophie, et aussi sur la réalité quotidienne du pouvoir présidentiel en France. Sans renier ses convictions ni son admiration pour le Président, Jacques Attali se montre lucide et parfois féroce et sait révéler les erreurs comme les réussites, les mesquineries comme les gestes de grandeur de son " héros ".
Dans une longue préface inédite, Jacques Attali revient sur ce qu'il qualifie de " moment à jamais unique : la première victoire de la gauche, pleine et entière [...] et peut-être la seule avant très longtemps ". Il évoque aussi d'autres grands basculements dont il fut le témoin : celui du XXe au XXIe siècle couronné en 1989 avec la fin de l'Union soviétique, l'apparition d'Internet, la montée de la Chine et du fondamentalisme.