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Le tout : Ou Enfin une sensation d'ordre ou Les derniers jours du libre arbitre ou Le choix illimité
Dave Eggers
- Gallimard
- Du Monde Entier
- 9 Janvier 2025
- 9782072980039
Le Tout est la firme la plus puissante et prospère au monde. Entreprise tentaculaire née de la fusion du Cercle, détenteur mondial des réseaux sociaux, avec un géant du commerce en ligne, elle a pour objectif de prendre le contrôle de nos cerveaux à coups de nouvelles technologies aliénantes. La jeune Delaney Wells grandit dans ce monde anxiogène et se promet dès son enfance de renverser un jour le maléfique Tout. Delaney parvient à s'y faire embaucher et se retrouve ainsi au coeur de son réacteur. Elle se met alors à concevoir pour le Tout les applications les plus infâmes possible, espérant que la population se révolte enfin. Mais le monde est-il encore assez lucide pour voir la vérité en face ? Après le best-seller Le Cercle, Dave Eggers revient en fanfare avec un palpitant roman d'anticipation qui nous emporte dans une malicieuse épopée de l'absurde. Le Tout a la force de nous ouvrir les yeux sur l'emprise inquiétante des nouvelles technologies et les dérives probables de l'intelligence artificielle, non sans une savoureuse espièglerie.
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Quand Mae Holland est embauchée par le Cercle, elle n'en revient pas. Ce géant d'Internet relie e-mails, réseaux sociaux et transactions bancaires dans un système universel, clé de voûte d'une société numérique prônant la civilité et la transparence. Mae se passionne pour son nouveau travail - même s'il l'absorbe entièrement, l'éloignant de ses proches, et même si elle s'expose aux yeux du monde en participant au dernier projet du Cercle, une avancée technologique aussi considérable qu'inquiétante... Ce qui ressemble d'abord au portrait d'une femme ambitieuse devient rapidement un roman au suspense haletant, qui étudie les liens entre vie privée et addiction aux réseaux sociaux, et interroge les limites de la connaissance.
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L'histoire vraie de Mokhtar Alkhanshali, jeune Américano-Yéménite, qui va tenter l'impossible pour redonner ses lettres de noblesse au café du Yémen. Mokhtar a vingt-quatre ans et travaille comme portier dans un prestigieux immeuble de San Francisco lorsqu'il découvre l'histoire fascinante de l'invention du café, et la place centrale que le Yémen y occupe. Jeune homme brillant, autodidacte et particulièrement débrouillard, il quitte alors sa famille et les États-Unis pour retourner sur la terre de ses ancêtres, afin de rencontrer cultivateurs, cueilleurs et trieuses aux quatre coins des régions les plus reculées du pays. Mais en 2015, alors que son ambitieux projet d'améliorer les conditions de travail et de changer l'image du Yémen aux yeux du monde commence à prendre forme, la guerre civile éclate. Les bombes saoudiennes pleuvent impitoyablement, l'ambassade américaine ferme ses portes et Mokhtar va devoir trouver un moyen de sortir du Yémen sans pour autant sacrifier ses rêves ni abandonner ceux qui croient en lui. Avec son inimitable talent de conteur, Dave Eggers livre un récit de formation intime et bouleversant. Grand roman d'aventures contemporain, Le moine de Moka entrelace l'histoire du café, celle d'un pays pris dans la tourmente de la guerre et l'incroyable voyage d'un jeune Américain musulman, courageux et fier de ses origines.
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Valentino n'a pas huit ans lorsqu'il est contraint de fuir Marial Bai, son village natal, traqué par les miliciens armés par Khartoum. Comme des milliers d'autres gosses, le jeune Soudanais va parcourir à pied des centaines de kilomètres pour échapper au sort des enfants soldats et des esclaves. Valentino passera ensuite plus de dix ans dans des camps de réfugiés en Éthiopie et au Kenya, avant d'obtenir un visa pour l'Amérique. Dans une nouvelle jungle, urbaine cette fois, il découvrira une face inattendue du racisme. À mi-chemin entre le roman picaresque et le récit d'apprentissage, ce livre est avant tout le fruit d'un échange. Eggers l'Américain a écouté Valentino l'Africain se raconter. Sa plume impertinente fait mouche et insuffle à cette autobiographie une dimension épique, qui rappelle celle de Mark Twain.
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Cette satire féroce des États-Unis en proie à la folie, incroyablement drôle, raconte l'histoire d'un grand navire, la Gloire, et de son capitaine bruyant et grotesque qui le conduit au bord du désastre. La Gloire était habilement commandé depuis des années, mais lorsque son capitaine bien-aimé décide de prendre sa retraite, un nouveau chef se présente. Portant une plume jaune dans les cheveux, il est vulgaire, maladroit et inexplicablement confiant. N'ayant aucune connaissance de la navigation ou du droit maritime - ni même, comme il l'a fait remarquer à plusieurs reprises, un goût particulier pour les bateaux, il jure solennellement de prendre les choses en mains. Il commencer par licencier l'équipage et nomme ses amis aux postes importants.
Alors qu'il dirige le navire, il lui arrive parfois de tourner soudainement à gauche et à droite, pour surprendre les passagers et faire bouger les choses. Entouré de son groupe de petits voleurs et d'hommes de confiance, il fascine les passagers, écrivant ses opinions sur le tableau blanc de la cafétéria, se vantant de son anatomie exceptionnelle, dévorant des cheeseburgers et jetant par-dessus bord quiconque lui déplaît. Jusqu'au jour où apparaît à l'horizon un célèbre pirate, longtemps redouté par les passagers de la Gloire mais vénéré par le Capitaine pour son apparence incroyablement virile lorsqu'il monte torse-nu à cheval...
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Josie, 40 ans, dentiste, décide de tout quitter, sa banlieue pavillonnaire étouffante, ses patients procéduriers et son ex-mari lamentablement lâche. Elle loue un camping-car, prend ses deux jeunes enfants et part pour l'Alaska. C'est le début d'une équipée à travers la nature hostile d'un Etat ravagé par les feux de forêts. Ils rencontreront d'étonnants inconnus - précieuses alliées, séduisants solitaires et extravagants amateurs d'armes à feu - et tenteront, à tout prix, de trouver enfin leur place dans le monde. Dans ce roman de mésaventures, Dave Eggers nous emporte dans une fascinante odyssée . Il dresse avec humour et tendresse le portrait d'une héroïne moderne au bord de la crise de nerf, une nouvelle Ulysse en quête de courage et de réponses à une question essentielle : que faire d'une vie ?
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Voici l'histoire, à peine romancée, de Dave Eggers racontée par lui- même. Dave a vingt et un ans lorsqu'il perd dans le même mois sa mère et son père. Avec son jeune frère Toph, dont il a la charge, il quitte alors la maison familiale et s'installe en Californie, face au soleil et à la mer.
C'est là que débute la vie héroïque d'une fraternité joyeuse, malgré les fantômes du passé tragique. Une vie à réinventer. « Je suis sans racines, arraché de toutes les fondations, un orphelin qui élève un orphelin, et je veux prendre tout ce qui existe et le remplacer par ce que j'ai fait.
Je n'ai rien sauf mes amis et ce qui reste de ma petite famille. J'ai besoin de communier, j'ai besoin de répercussions, j'ai besoin d'amour, de relations, d'échange. Je suis prêt à saigner s'ils veulent m'aimer.
Laissez-moi essayer, laissez-moi le prouver. »
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Originaire de Syrie, marié à une jeune Américaine convertie à l'islam, Zeitoun a fondé à La Nouvelle-Orléans une entreprise de bâtiment prospère avant que l'ouragan Katrina ne dévaste la ville en 2005.Malgré la fuite de sa famille, il décide de rester sur place. Sur un petit canoë, il explore les quartiers engloutis, vient en aide aux personnes prisonnières chez elles, nourrit les chiens abandonnés. Un jour, la Garde nationale l'arrête, l'accusant d'être un pilleur des rues.
Dave Eggers, prix Médicis étranger pour Le grand Quoi, nous raconte l'histoire saisissante d'un homme confronté aux forces de la nature puis aux injustices d'une société violente.
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Brillant romancier, anthologiste généreux, infatigable découvreur de talents, Dave Eggers se révèle ici un nouvelliste hors pair, à l'aise dans le récit ample et picaresque comme dans le conte miniature. Avec une invention littéraire constante qui n'a d'égale que son humour noir, il met en scène des personnages désemparés, même dans l'abondance : suicidaires malchanceux, vieillards mettant en scène leurs adieux, touristes nantis et blasés, tous ont faim d'affection et d'idéal : ils n'en restent pas moins aveugles aux besoins plus pressants qu'ils rencontrent hors de chez eux. Dans ces fables cruelles de la mondialisation et de l'aliénation contemporaine, il n'est de salut que dans l'utopie qui console ou le fantastique pur et simple. Car sous l'ironie du regard et la jubilation de la plume perce une compassion véritable, une tendresse pour ces vies qui ressemblent aux nôtres, et que seul, peut-être, un détail peut sauver. Ou un éclat de rire jaune.
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«Valentino n'a pas huit ans lorsqu'il est contraint de fuir Marial Bai, son village natal, traqué par les cavaliers arabes, ces miliciens armés par Khartoum. Comme des dizaines de milliers d'autres gosses, le jeune Soudanais va parcourir à pied des centaines de kilomètres pour échapper au sort des enfants soldats et des esclaves. Valentino passera ensuite plus de dix ans dans des camps de réfugiés en Ethiopie et au Kenya, avant d'obtenir un visa pour l'Amérique.
Ironie du sort, son départ était prévu le 11 septembre 2001. Quelques jours plus tard, il s'envolera enfin pour Atlanta. Dans une nouvelle jungle - urbaine cette fois - Valentino l'Africain découvre une face inattendue du racisme. Cette nouvelle existence pourrait bien se révéler aussi périlleuse que la survie dans des contrées ravagées par la guerre. À mi-chemin entre le roman picaresque et le récit d'apprentissage, ce livre est avant tout le fruit d'un échange. Eggers l'Américain a passé des centaines d'heures à écouter Valentino l'Africain se raconter. Au service d'une tradition orale, la plume impertinente de Dave Eggers fait mouche et insuffle à ce récit une dimension épique, qui rappelle celle de Mark Twain.» Samuel Todd.
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Avec les meilleures intentions du monde, Alan Clay a participé à la faillite de quelques belles entreprises industrielles américaines, dont le fleuron de la production de bicyclette. Devenu consultant, il a accepté une mission de premier plan : convaincre le roi d'Arabie saoudite de choisir la technologie de visioconférence par hologramme proposée par la société Reliant, ce qui pourrait sauver l'honneur de l'économie américaine, mais aussi lui permettre de se «refaire». En plus des dettes qu'il a contractées, sa fille Kit compte sur lui pour financer ses études.
Mais le roi tarde à venir et Alan, à force de rencontres rocambolesques, finit par se demander s'il comprend quoi que ce soit aux moeurs de ce pays énigmatique. Perdus dans le désert, lui et son équipe essaient désespérément de capter le wifi, tandis que de nouvelles puissances industrielles intriguent pour obtenir le marché. Et qu'une grosseur suspecte apparaît dans le cou de notre héros, qui tente d'aborder cette épreuve avec philosophie.
Sous l'apparente légèreté d'une narration qui souligne le caractère absurde des rapports de l'Amérique avec le reste du monde, et l'ambition du capitalisme, sourd le désespoir d'un écrivain trop conscient des faiblesses de ses contemporains. Comme il en a coutume, Dave Eggers s'est pris de passion pour son sujet, le fonctionnement concret des multinationales et les réalités de l'Arabie saoudite contemporaine, pour bâtir une parabole édifiante sur la place que l'Amérique tente d'occuper au sein d'une économie globalisée. Dans un style éloquent par sa précision et sa clarté, avec une grande puissance d'évocation, l'écrivain transforme la quête de son héros en méditation sur le destin de son pays. Brillant, mordant, ce roman n'en est pas moins baigné d'une infinie tristesse.
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«Devenus adultes, Will, Hand et Jack n'ont pas renoncé à leurs rêves d'enfants. Une grosse somme, trop facilement gagnée, va les aider à les réaliser. Mais Jack meurt accidentellement et l'argent, qui n'a pas réussi à le sauver, brûle les doigts des survivants. Ils cherchent un sens à cette vie qui reste : ils vont soulager la misère du monde. Mais ils ne disposent que d'une semaine. Ils foncent autour de la planète en distribuant les billets, pas tout à fait au hasard. Ils se heurtent partout. À tout. Sous l'oeil de la mort, prête à fondre sur sa proie avec la soudaineté qu'elle a mise à se saisir de Jack. Pourtant ils avancent, ils n'arrêtent pas de courir. Suive qui peut. Dave Eggfers a réussi un grand livre sur l'absurdité de l'existence et des rapports aux autres. Derrière les cocasseries du récit, se dresse un deuil immense et devant, un vide infini. Tout de même nous rions. Aux larmes.» Pierre Charras.