Quand les parents sont fatigués des révolutions, leurs enfants reprennent le flambeau : à chaque génération sa révolte ou insurrection ! Ce roman politique raconte, sur fond de la révolution polonaise des années 1905-1907, les baroques tribulations des Chevaliers de la Liberté. L'Histoire semble se répéter indéfiniment à l'interface de ces deux Europes, l'occidentale et l'orientale.
La collection Classiques de l'imaginaire puise dans le fonds le plus littéraire et emblématique de nos publications depuis 1988. Déjà paru : Le roman du roi Arthur, Gilgamesh et Lavinia.
Ramsès est le nom de onze pharaons des 19 e et 20 e dynasties égyptiennes, le « Grand » et mari de Néfertiti étant le deuxième à porter ce nom.
Ramsès XIII, lui, n'a jamais existé. Par contre le récit de la lutte qu'il livre à un clergé avide de richesses et de pouvoir symbolise les conflits répétés qui, dans l'Égypte antique, opposèrent les souverains aux gardiens des temples.
En ce XI e siècle avant notre ère, le quatrième fils du pharaon Ramsès XII reçoit en héritage la promesse du trône de Haute et Basse Égypte.
Humbles et puissants se réjouissent : ce jeune homme de vingt-deux ans se révèle être « robuste comme le boeuf Apis, courageux comme un lion et sage comme les prêtres eux-mêmes ».
Au cours de manoeuvres qui devaient le promouvoir au rang de commandant du fameux corps d'armée de Memphis, le jeune et fougueux chef de guerre s'éprend de la belle Sarah, une juive dont il fait sa favorite. L'accueil de cette nouvelle présage déjà les nombreux heurts qu'il aura avec le collège des prêtres et en particulier avec le puissant archiprêtre Herhor, ministre de la Guerre, qui ne demande au pharaon que de prier et de s'accommoder de frasques surnaturelles.
Durant un séjour dans la province d'Aa que son nouveau titre de monarque lui dictait de visiter, Ramsès prend contact avec son peuple, un peuple miséreux, rudoyé et accablé par l'injustice régnante. C'est une Égypte en déclin qu'il découvre, menacée sur ses frontières, et dont les richesses sont canalisées au profit du Temple.
Comment en effet déjouer les complots de ceux qui ont le don d'ubiquité ?
Malgré l'aide de ses fidèles amis : Tutmosis, son cousin ; Patrocle, le chef des armées ; Hiram, le banquier phénicien et Pentuer, son guide spirituel, celui qui va désormais faire figure de réformateur sera bien souvent déchiré entre sa volonté et les affaires de l'État.
De l'exotisme, de l'histoire antique, du romanesque, des péripéties, du suspense, de la passion ! Et le plaisir du roman-fleuve.
En ce XIè siècle avant notre ère, l'erpatrès Cham-Semmerer-Amen Ramsès reçoit en héritage la promesse du trône de Haute et Basse-Egypte.
Lourde charge pour ce jeune et fougueux chef de guerre que l'avenir d'un empire en déclin, menacé sur ses frontières, et qui secrète ses propres venins dans les coulisses du pouvoir. Nous voici entraînés dans l'aventure de celui qui fait désormais figure de réformateur et qui déjà s'oppose à l'emprise tentaculaire du clergé d'Amon sur le pays. A travers le combat du jeune pharaon dans une Egypte déchirée entre les privilèges d'une caste et l'éveil d'un peuple asservi, Boleslaw Prus évoque le destin de la Pologne de son siècle, en même temps qu'il compose le premier et l'un des plus beaux romans historiques sur l'Egypte.
Boeslaw Prus is often compared to Chekhov, and Pruss masterpiece might be described as an intimate epic, a beautifully detailed, utterly absorbing exploration of life in late-nineteenth-century Warsaw, which is also a prophetic reckoning with some of the social forces--imperialism, nationalism, anti-Semitism among them--that would soon convulse Europe as never before. But The Doll is above all a brilliant novel of character, dramatizing conflicting ideas through the various convictions, ambitions, confusions, and frustrations of an extensive and varied cast. At the center of the book are three men from three different generations. Pruss fatally flawed hero is Wokulski, a successful businessman who yearns for recognition from Polands decadent aristocracy and falls desperately in love with the highborn, glacially beautiful Izabela. Wokulskis story is intertwined with those of the incorrigibly romantic old clerk Rzecki, nostalgic for the revolutions of 1848, and of the bright young scientist Ochocki, who dreams of a future full of flying machines and other marvels, making for a book of great scope and richness that is, as Stanisaw Baraczak writes in his introduction, at once an old-fashioned yet still fascinating love story . . . , a still topical diagnosis of societys ills, and a forceful yet subtle portrayal of a tragically doomed man ."